1917

FÉVRIER

cqfd-n01 dim 02041916 titre frag hist gauc radic

Arch. autonomies. Fragments d’Histoire de la gauche radicale

// Publication d’un article d’Émile Hamelin dans le journal Ce qu’il faut dire… Il y met en cause Julien Bessonneau et la politique de son entreprise avec la quasi obligation d’assister aux messes et au catéchisme pour les plus jeunes (C.Q.F.D. n°46 du 10/02/1917). Deux semaines plus tard, une réponse est faite au nom d’ouvriers de Bessonneau sur la critique d’Hamelin. S’il ne s’agit peut-être pas d’une blague, c’en n’est que plus triste : tout y est ou presque (ça pourrait être un adhérent de la CFTC ou de la CFDT actuelle !) : le bon patron, c’est pire ailleurs, grâce aux étrennes on peut faire un gros achat, si les ouvriers avaient un salaire plus important ils le dépenseraient en bêtise, « on » incite au catéchisme car « malheureusement » certaines ne connaissent pas leur prière, pareil pour la messe, etc. (C.Q.F.D. n°48 du 24/02/1917)

// Émile Hamelin organise une collecte d’argent -mais quand ?- pour soutenir le journal CQFD. Elle rapporte 4 francs. Elle est versée via Le Libertaire.

// Une personne, M., cherche à savoir ce qu’est devenu un nommé Allard.

Dimanche 04 Février

Angers, à 14 heures, coopérative « L’Union des Travailleurs« , rue Pierre Lise. Réunion du groupe Les amis de Ce qu’il faut dire et du journal du Peuple. Socialistes, syndicalistes et anarchistes sont invités (C.Q.F.D. n°45 du 03/02/1917).

Dimanche 18 février

Trélazé, à 14 heures, coopérative de Trélazé. Réunion du groupe Les amis de Ce qu’il faut dire et du journal du Peuple. Socialistes, syndicalistes et anarchistes sont invités (C.Q.F.D. n°47 du 17/02/1917).

MARS

dimanche 04/03/1917

Angers, coopérative de la Madeleine, rue de la Juiverie, à 14 heures. Réunion du groupe Les amis de Ce qu’il faut dire et du journal du Peuple. Socialistes, syndicalistes et anarchistes sont invités (C.Q.F.D. n°49 du 03/03/1917).

AVRIL

dimanche 22 avril

Trélazé, coopérative de l’Avenir du Prolétariat, 14 heures. Réunion des amis de C.Q.F.D. et de ses lecteurs, pour « une communication importante » (C.Q.F.D. n°56 du 21/04/1917).

MAI

// Ordre du jour du Syndicat des Instituteurs et Institutrices du Maine-et-Loire contre la vie chère ; pour l’augmentation des salaires et des traitements, pour l’Égalité des salaires entre institutrices et instituteurs. L’ordre du jour est signée par Gabrielle Bouët (C.Q.F.D. n°61 du 26/05/1917).

// Les allumettiers envoient un communiqué, mais trop tard (C.Q.F.D. n°59 du 12/05/1917).

JUIN

// Publication dans le journal CQFD d’un ordre du jour du Syndicat des Instituteurs et Institutrices du Maine-et-Loire réclamant la fin des journées de Solidarités quasi-obligatoire pour une multitude de causes et ayant pour conséquences d’être des sortes de nouveaux impôts. La conclusion, est qu’il faut prendre l’argent où il est, c’est-à-dire dans les poches des riches (C.Q.F.D. n°65 du 30/06/1917).

// Versement d’une souscription par Bonnaud -mais est ce l’angevin ?- et petit mot de l’ex angevin Liger dit Lagaufrette dans le n°62 du 02/06/1917 de C.Q.F.D. À la fin du mois, une autre souscription est versée. On y trouve les noms de Le Menès (Jean ? Julien ? un autre ? ) et de Lelièvre (Eugène ou Germinal ?) (C.Q.F.D. n°65 du 30/06/1917).

JUILLET

dimanche 01 juillet

Ballade à la campagne organisée par le groupe des amis de Ce qu’il faut dire… Rendez-vous à 16 heures (C.Q.F.D. n°65 du 30/06/1917).

SEPTEMBRE

// Émile Hamelin, un des animateurs du groupe des amis de C.Q.F.D. explique la décision de la cotisation à 30 centimes par mois. 10 centimes pour le journal lui-même ; 10 centimes pour la caisse du Comité pour l’entr’aide aux détenus politiques et 10 centimes pour faire parvenir de brochures, des vieux journaux à des fin de propagande (C.Q.F.D. n°71 du 29/09/1917).

// Versement de souscription pour le journal C.Q.F.D. par B. de Trélazé ; une liste de souscription à l’initiative de Fauveau et Grignon d’Angers est également versée pour 8 francs 50 (C.Q.F.D. n°69 du 16/09/1917).

dimanche 30 septembre

Sortie champêtre en fin d’après-midi et sans doute repas sur les bords de Loire (C.Q.F.D. n°71 du 29/09/1917).

OCTOBRE

// Versement d’une souscription pour le journal de la part du groupe des amis de C.Q.F.D. d’Angers et pour la même somme, 1franc 20, pour la Caisse de l’Entr’Aide (caisse de secours pour les prisonniers pour eux et leurs familles) ; d’Émile Hamelin et Bonnaud (Angers ?) pour cette dernière caisse (C.Q.F.D. n°73 du 13/10/1917). Cela voudrait dire qu’il y a 12 personnes au groupe des amis de C.Q.F.D. d’Angers.

dimanche 07 octobre

Sortie aux Ponts-de-Cé organisée par le groupe des amis de Ce qu’il faut dire… Le rendez-vous est fixé à 14 heures, dans le bourg près du pont sur l’Authion (C.Q.F.D. n°72 du 06/10/1917).

dimanche 28 octobre

Réunion du groupe des Amis de Ce qu’il faut dire, dans un café de Malaquais (chez Martin ?) à Trélazé (C.Q.F.D. n°74 du 20/10/1917).

NOVEMBRE

// Souscription de la part de Trélazéens du quartier Malaquais en faveur du journal C.Q.F.D. : Hamelin, Bodinier (chiffonnier), Glandeau et Martin (Henri ?) (C.Q.F.D. n°77 du 10/11/1917). À la fin du mois de novembre, une souscription est versée par le Groupe des Amis de C.Q.F.D. d’Angers pour 3 francs soit environ 30 personnes (C.Q.F.D. n°79 du 24/11/1917).

dimanche 11 novembre

Réunion du groupe des Amis de Ce qu’il faut dire, dans un café de Malaquais (chez Martin) à Trélazé (C.Q.F.D. n°76 du 03/11/1917).

dimanche 25 novembre

Angers, coopérative de l’Union des Travailleurs, rue Pierre Lise à 16 heures, réunion des amis de C.Q.F.D. (C.Q.F.D. n°78 du 17/11/1917).

DÉCEMBRE

// Versement de souscription par Hamelin pour 6 francs 50 (C.Q.F.D. n°83 du 22/12/1917).

.dimanche 09 décembre

Angers, coopérative de l’Union des Travailleurs, rue Pierre Lise à 16 heures, réunion des amis de C.Q.F.D. (C.Q.F.D. n°80 du 01/12/1917).

dimanche 24 décembre

Angers, coopérative de l’Union des Travailleurs, rue Pierre Lise à 16 heures, réunion des amis de C.Q.F.D. (C.Q.F.D. n°83 du 22/12/1917).

1916

AVRIL

// Publication du journal C.Q.F.D., d’inspiration libertaire mais pas anarchiste, pacifiste, ouvert aux syndicalistes-révolutionnaires, aux individualistes, aux socialistes.

JUILLET

// Une souscription versée par Gillier(t) d’Angers pour 3 f 50 (C.Q.F.D. n°27 du 30/09/1916).

AOÛT

// Le journal CQFD répond à Hamelin, qu’il lui envoie des numéros du 07 juillet (C.Q.F.D. n°19 du 05/08/1916).

// Réponse à Mandin dans le journal CQFD. Est-ce Mandin Jean ? (C.Q.F.D. n°21 du 19/08/1916).

SEPTEMBRE

// Une souscription versée par Gillier(?) d’Angers pour 2 francs (C.Q.F.D. n°27 du 30/09/1916).

OCTOBRE

  • dimanche 15 octobre

Coopérative d’Angers-Doutre, 42 boulevard Henri Arnaud, à 9 heures. Création d’un groupe des Amis de Ce Qu’il Faut Dire … (C.Q.F.D. n°28 du 07/10/1916 et n°29 du 14/10/1916).

NOVEMBRE

// Souscription de 13 personnes versée par Hamelin pour 8 francs 50. Hamelin, L. Polynue (Polymie?), Renée Bareau, Barau père, Canevat Alain, Baron fils, Guenato ou Guenalo Julien, Maillaud, E Fauveau, L, Grigna (C.Q.F.D. n°32 du 04/11/1916).

// Motion du Syndicat des Instituteurs du Maine-et-Loire réclamant la titularisation des intérimaires pour ceux venant d’obtenir le certificat d’aptitude pédagogique mais mobilisés au front ; le retour dans leur classe de tous les instituteurs ; une réflexion sur la nécessité de voté la proposition de loi Lafferre (? je n’ai pas saisi c’est quoi) (C.Q.F.D. n°33 du 11/11/1916).

  • dimanche 26 novembre

À 15 heures, coopérative Angers-Doutre, réunion du groupe de CQFD. Invitation aux lecteurs à y assister (C.Q.F.D. n°34 du 18/11/1916).

  • dimanche 17 décembre

Café Polymi(e?), café aux Tellière, Justices, 14 heures. Réunion du groupe Les amis de Ce Qu’il Faut Dire … Les socialistes et les syndicalistes y sont invités (C.Q.F.D. n°38 du 16/12/1916).

1879

14 février : adoption de La Marseillaise comme hymne national par la chambre des députés. 3 mars : vote d’une loi d’amnistie partielle qui concerne les Communards. Elle sera promulguée le 5 avril. 21 avril : Auguste Blanqui est élu député de Bordeaux. 11 juin : Libération d’Auguste Blanqui. 12 juillet : Parution de Collectivisme et révolution de Jules Guesde. 20-31 octobre : 3e congrès ouvrier de France tenu à Marseille. Les collectivistes l’emportent sous l’impulsion de Jean Lombard. Création du Parti des Travailleurs socialistes de France, couramment appelé Parti ouvrier.

1875

2 juin : Mort de Georges Bizet. 16 juin. Pose de la première pierre de la basilique du Sacré Cœur, « pour expier les crimes de la Commune » dont la construction est dirigée par Paul Abadie. 12 juillet : adoption de la loi sur l’enseignement supérieur qui consacre le principe de la liberté. Cinq universités « libres » ouvrent leurs portes à Paris, Lille, Angers, Lyon et Toulouse.

1874

19 mai : création de l’Inspection du travail. Amélioration de la loi de 1841. Interdiction du travail des enfants avant 12 ans. La fille mineure est assimilée à l’enfant mâle de 16 ans. Des dérogations autorisent l’entrée dans le monde du travail dès 10 ans, mais avec une limitation à six heures par jour. La loi ne s’applique pas aux ateliers de famille et aux établissements de bienfaisance. La durée maximum de la journée de travail est de douze heures à partir de 12 ans. Le travail de nuit est interdit jusqu’à 16 ans pour les garçons et jusqu’à 21 ans pour les filles. Obligation du repos hebdomadaire. Publication du texte de Paul Brousse, Le Suffrage universel et le problème de la souveraineté du peuple. Juin : publication du manifeste Aux Communeux par la Commune révolutionnaire (blanquiste). 11 juillet :  Loi sur l’organisation municipale. La majorité électorale est fixée à 21 ans et le droit de vote est subordonné à deux années de résidence dans la commune.

1872

14 mars: Thiers fait voter la loi de répression dite loi Dufaure, interdisant d’être membre de l’AIT. 24 avril : ouverture d’une enquête parlementaire sur les conditions de travail en France. Mai : 23 associations ouvrières fondent à Paris le Cercle de l’Union syndicale ouvrière dirigé par Jean Barberet. Le préfet de police le dissout le 22 octobre. Juillet :  début de la publication de la traduction française du Capital de Marx. 27 juillet : le service militaire personnel, égal et obligatoire pour tous les français âgés de 20 à 40 ans est institué. Le service est fixé à 5 ans. 28 août : fondation du Cercle de l’Union Ouvrière, toujours dirigé par Jean Barberet. De Belgique, Édouard Vaillant lui répond au nom des « Communeux ». 2-7 septembre : 5e congrès de l’AIT tenu à La Haye. Bakounine et tous les fédéralistes sont exclus de l’AIT au congrès de La Haye par Karl Marx et ses partisans. Les fédéralistes se retrouvent au sein de la Fédération jurassienne. L’éclatement de l’AIT, provoque un déclin rapide. Chacune des deux principales fractions tiendra désormais ses congrès séparément.

 

 

1871

Jules Saulnier construit l’usine de la chocolaterie Meunier à Noisiel-sur-Marne : le bâtiment est réalisé avec une ossature métallique apparente. Nuit du 6 au 7 janvier : l’Affiche rouge du Comité central des vingt arrondissements de Paris en faveur de la Commune est placardée. 18 janvier : proclamation de l’empire allemand dans la galerie des glaces au château de Versailles. 22 janvier : les révolutionnaires parisiens tentent d’imposer la Commune à l’occasion d’une nouvelle  » journée « . 28 janvier : capitulation de Paris et signature à Versailles d’une armistice de 21 jours pour permettre la convocation d’une assemblée nationale. 15 février : les bataillons de la Garde nationale parisienne décident de se fédérer. 26 février : signature préliminaires de paix. La France abandonne l’Alsace et une partie de la Lorraine à l’Allemagne. 1er mars: l’Assemblée confirme la déchéance de Napoléon III et de sa dynastie. 15 mars : élection du Comité central de la Garde nationale. 18 mars : début de la Commune de Paris, après une tentative de l’armée pour reprendre les canons de Montmartre et de Belleville. 23 mars : proclamation de la Commune à Lyon et à Marseille. 24 mars : tentative de Commune à Nîmes, qui échoue. Proclamation de la Commune à Narbonne et à Toulouse. A Lyon, fin de la Commune. 26 mars : élection de la Commune de Paris. Sur 80 membres élus, 25 sont des ouvriers. Parmi les élus figurent Eugène Varlin, Zéphirin Camélinat, Benoît Malon, Léo Frankel, dirigeants de l’Internationale. Proclamation de la Commune au Creusot (Jean-Baptiste Dumay). 28 mars : échec de la Commune de Toulouse et du Creusot. 31 mars : échec de la Commune de Narbonne. 4 avril : échec de la Commune de Marseille. 5 avril : début du siège de Paris par l’armée de Versailles. La commune met en accusation les membres du gouvernement Thiers. 8 avril : Loi accordant aux conseillers municipaux élus des communes de moins de 20 000 habitants d’élire leur maire. 21-28 mai : au terme des combats de la « Semaine sanglante », les troupes versaillaises reprennent Paris. Il y a des milliers de morts (25000 à minima), des dizaines de milliers d’arrestations. De nombreux militants, traqués par la police, fuient Paris et cherchent refuge en province ou à l’étranger. Le mouvement révolutionnaire est décapité. 28 mai : Eugène Varlin est fusillé . 17 août-22 septembre : Grand procès des Communards. 17-23 septembre : conférence de Londres de l’AIT. Karl Marx y fait adopter le principe de la constitution du prolétariat en parti politique dans chaque pays. Octobre : les déplacements massifs d’espèces provoqués par le versement de l’indemnité provoque une crise monétaire. Émile Zola publie La fortune des Rougon, premier des 20 tomes des Rougon-Macquart. 7 novembre : Gambetta fonde La république française. 23 décembre : naissance de l’œuvre des Cercles catholiques d’ouvriers.

Le_Cri_du_peuple n033 03041871 enrolement main et loire

Arch. BNF/Gallica. Le Cri du peuple. Lundi 03/04/1871

 

Le_Cri_du_peuple n063 03051871 2e reunion des originaires du 49, 72 et 53 ecole turgot le mardi 02051871

Arch. BNF/Gallica. 02/05/1871

Le_Cri_du_peuple n073 13051871 réunion 49 72 et 53 sam13 05 orga gpe fédéral

BNF/Gallica. n°73. 13/05/1871.

1870

Janvier : 7000 ouvriers en grève au Creusot. 12 janvier : 100 000 Parisiens assistent aux obsèques de Victor Noir, journaliste à La Marseillaise, assassiné par Pierre Bonaparte. On frôle l’émeute. 21 janvier-14 avril : grèves des métallurgistes et des mineurs du Creusot (Saône-et-Loire). Des condamnations seront prononcées le 6 avril. 18 avril : création d’une Fédération parisienne de l’AIT. 30 avril : l’arrestation « de tous les individus qui constituent l’Internationale  » est ordonnée. 22 juin:  début du troisième procès de l’Internationale. Parallèlement, des poursuites sont diligentées en province. L’Internationale est déclarée dissoute le 8 juillet. 26 juin : loi réglementant la durée du travail dans les mines et les manufactures. 18 juillet :  ouverture, à Blois, du procès des blanquistes. 19 juillet : L’Empire déclare la guerre à la Prusse. La situation militaire se dégrade rapidement. Assiégé à Sedan, l’Empereur capitule le 1er septembre. 4 septembre: proclamation de la République à Marseille, Lyon et Paris. Installation du gouvernement de la Défense nationale. 28 septembre : échec de l’insurrection lyonnaise, à laquelle Bakounine a participé. 31 octobre : journée d’émeute à Paris à la suite de l’annonce de la capitulation de Metz. 1er novembre : proclamation éphémère de la Commune à Marseille. 5 décembre : à Rouen, échec d’une tentative insurrectionnelle pour s’emparer de l’Hôtel de Ville.

1868

14 janvier : vote de Niel sur le service militaire ; Le tirage au sort est maintenu, la durée du service est portée de 7 à 9 ans. 20 mars : verdict dans le procès du Premier bureau de la section française de l’AIT. Sa dissolution est prononcée. Un deuxième bureau a déjà été élu, dont les figures de proue sont Eugène Varlin et Benoît Malon. 30 mars : disposition gouvernementale tolérant les chambres syndicales. 11 mai : libéralisation du régime de la presse. 22 mai : ouverture du procès du Deuxième bureau de Paris de l’AIT. Les prévenus sont condamnés à trois mois de prison. 11 juillet : Loi créant une Caisse d’assurance décès et une Caisse d’assurance contre les accidents du travail. 2 août : Loi abrogeant l’article 1781 du code civil selon lequel, en cas de litige, la parole du maître l’emporte sur celle de l’ouvrier. 6-13 septembre : IIIème congrès de l’AIT tenu à Bruxelles. Les mutualistes français sont mis en minorité par les collectivistes. Vote d’une motion en faveur de la nationalisation du sol. Octobre: ouverture, rue Mazarine, de la première Marmite (restaurant coopératif affilié à l’AIT).

Deuxième tentative d’organisation bakouniniste, avec l’organisation des « Frères internationaux » ou encore « l’alliance pure la démocratie socialiste ».

 

1867

Février : grève des bronziers, gagnée grâce au soutien de l’AIT (dont sont membres tous les dirigeants de l’Association des bronziers). L’Internationale y gagne un immense prestige. Fin mars : grève des ouvriers tailleurs parisiens, soutenus financièrement par les tailleurs londoniens. Les mouvements de grève se multiplient en France. Avril : grève des mineurs de Fuveau (Bouche-du-Rhône). 10 avril : les communes sont autorisées à instaurer la gratuité totale de l’enseignement primaire. 14 juillet : exposition universelle à Paris. Le Gouvernement décide d’y faire participer des délégués ouvriers. Une commission ouvrière s’organise, au sein de laquelle les Internationaux sont très présents, qui travaillera pendant deux ans et se séparera en 1868 après avoir décidé d’impulser dans toutes les professions la création de Chambres syndicales. 24 juillet : Une loi autorise la création sans autorisation des sociétés anonymes. 2-7 septembre :  IIème congrès de l’AIT tenu à Lausanne. 9 septembre : Congrès international pour la paix à Genève. Bakounine et Garibaldi y participent.

1865

Mai : la parution de l’ouvrage posthume de Proudhon (mort le 19 janvier), De la Capacité politique des classes ouvrières, contribue à relancer dans les milieux ouvriers les débats ouverts par le  » Manifeste des Soixante « . 12 juillet : Loi sur les lignes de chemin de fer d’intérêt local leur concession est confiée aux préfets et conseils généraux. Fin juillet : création à Paris du premier bureau de la section française de l’AIT. Septembre : deuxième grève des relieurs impulsée par Eugène Varlin, qui se termine par un échec. Fin septembre : première conférence de l’AIT tenue à Londres. 1er novembre : ouverture de la première bibliothèque dans le XIème arrondissement. Le prêt est réservé aux instituteurs.

  •  10 mars 1865 :

Création à Trélazé et sous l’égide de J.-B. Foucault d’Une Caisse de Secours mutuel des travailleurs de Trélazé.

  • 27 octobre :

La Société des Compteurs d’ardoises, permettant de couvrir la maladie et la vieillesse est créé par Georget, Ménard et Monternault. (d’après Gérard Linden, page 26, Les mots des mines et carrières du Maine-et-Loire, éditions Cheminements.). Il ne peut pas s’agir de Ménard Ludovic (10 ans), cela peut être Georget Olivier (?) mais je suis là très septique. (LB.)

1864

 17 février :  » Manifeste des Soixante « , rédigé à l’initiative de Tolain. Il réclame une représentation ouvrière au Parlement et proclame la nécessité d’une action autonome de la classe ouvrière.  25 mai : Loi Ollivier supprimant le délit de coalition et reconnaissant le droit de grève. 5/6 août : procès des 13 parmi lesquels Garnier-Pagès, Carnot, Floquet , Jules ferry accusés d’avoir organisé un comité électoral républicain lors des élections de 1863 et 1964. Ils sont condamnés à des amendes. 15 août : Mise en service de la ligne de chemin de fer Paris/Madrid réalisée par la compagnie des frères Pereire. 25 août : Grève des relieurs, qui se termine un mois plus tard par un demi-succès. 28 septembre : réunion à Saint-Martin’s Hall à Londres, à laquelle participent Tolain, Perrachon et Antoine Limousin. Fondation de l’Association internationale des travailleurs (AIT) ou Première Internationale. La section française sera dominée par Henri Tolain et E. Fribourg, bientôt rejoints par Eugène Varlin. 5 novembre : publication des statuts de la Première Internationale. 

 Premières tentatives de Bakounine de créer une organisation révolutionnaire antiautoritaire, la « Fraternité internationale révolutionnaire » ou « l’Alliance ».

  1864 : la Société Ardoisière de Grand’Maison est créée.

1807

  • septembre 1807

Malgré des lois luttant contre les coalitions ouvrières, un conflit éclate aux ardoisières pour une augmentation de salaires des ouvriers-fendeurs. Les proprios font appellent à la préfecture et aux diverses autorités, les gendarmes circulent.

Les ouvriers s’organisent et forment une association ouvrière qui prend le titre de Conseil sur l’initiative de Rohard, Guilloux et Rousseau ; respectivement président, commissaire et secrétaire du Conseil.

(F. Simon, Les ‘’Perrayeux’’ d’Angers, de Trélazé et des Environs avant et pendant La Révolutions française de 1789, 1939)