PERRON Joseph

Né le 6 octobre 1911 à Trélazé (Maine et Loire) – mort le 12 octobre 1957 – Ouvrier ardoisier – CGTSR – Trélazé (Maine et Loire) – Espagne

Militant anarcho-syndicaliste, né le 06/10/1911 à Trélazé et décédé le 12/10/1957.

livret perron J ardoisières

Livret ouvrier de Perron Joseph aux ardoisières.

Il travaille du 04/08/1924 au 02/04/1930 à la carrière de la Grand’Maison comme fendeur. Puis du 04/04/1930 jusqu’au 07/10/1936, à l’ardoisière de l’Hermitage, date à laquelle il part se battre en Espagne.

peron et garaté

Toto et Joseph, Espagne 36

Membre de la Colonne Durruti (selon des vieux carriers)- en tout cas d’une milice anarchiste-, ils furent tout d’abord cantonné à la caserne Michel Bakounine de Barcelone. Blessé à la joue par une balle ennemie au front de Huesca (semble-t-il?). Il aurait souhaité repartir, mais suite à des dissensions familiales, il ne repartira pas.

Caserne Michel Bakounine, Barcelone

A son retour, il ne trouve que très difficilement du travail, étant considéré comme un rouge d’autant plus dangereux qu’il était parti se battre pour faire la révolution sociale. Les sociétés ardoisières refusent obstinément de le réembaucher.

En 1937 il aurait dû être trésorier adjoint du Syndicat intercoporatif d’Angers et environs affiliés à la C.G.T.S.R., mais les statuts furent refusés par le procureur en mai 1938 (A.M.A.7F67). Il est depuis février 1937 à Bessonneau. Après la seconde Guerre Mondiale, comme beaucoup il rejoindra Force Ouvrière -carte n°58- jusqu’à son décès en 1957.carte 58 FO perron

Il demeure alors rue de l’école maternelle à Trélazé.

Apr07~04

Insigne rapporté par Peron J. Archive Pensivy.

Au début de la Seconde Guerre Mondiale, il est fait prisonnier dans la Somme, interné à Saleux ( ?), il s’évade. « Personne effacée », anarchiste, il se refuse à réclamer la carte et la médaille des évadés. 1

1 Témoignages de madame Pensivy, sa fille. 1998-2000.

L.B.

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