JUDON Michel [ A ]

Ardoisier. Fendeur. Syndicaliste.

Fils de Jean né le 26 août 1798 à la Bohalle (49) et décédé le 22 avril 1859 à Trélazé à l’âge de 60 ans (Carrier) et d’Agathe Judon née Veau née le 12 février 1808 à Saint-Barthélémy d’Anjou.

Marié à Françoise Pihoué (née vers 1847)  le 6 novembre 1882, aux Ponts-de-Cé. Ils auront deux enfants :

  • Aristide JUDON 1884-1884
  • Aline JUDON, née le 29 octobre 1885 aux Ponts-de-Cé.

Proposé à la radiation des listes de militants anarchistes en janvier 1895. Il demeure alors à Sorges1.[voir listes anar des années 1890-1930]. Il est toutefois régulièrement cité par les flics comme anarchiste ou membre actif de la mouvance.

En 1880 il fait parti avec Bahonneau, Monternault, Georget, Lapierre et Denis André de ceux qui crée le syndicat des ardoisiers de Trélazé.

En Juillet 1890, le 23, il cosigne en tant que président et avec Georget (secrétaire) comme représentant des ouvriers ardoisiers réunit à Malaquais un texte réclamant la cessation de la baisse de tarifs, une prime de 10%, etc. Par ailleurs ils affirment qu’au « cas tout à fait improbable où la réclamation serait repoussée, les ouvriers cesseraient tout travail et cela jusqu’au jour où il serait fait droit à nos trop juste revendication … »

En 1894, il s’agit probablement de lui, qui est considéré comme peu militant (!) par le commissaire spécial, dans le rapport sur la Société de La Solitude qui permet aux anarchistes de se réunir sous le couvert d’une société de loisir.

Le 10/07/1894, dans le cadre de la répression des anarchistes, et pour coller la pression, il est victime comme tant d’autres en Maine-et-Loire, d’une perquisition (AD49 4M6/15 ou 25). Voir ici le PV du flic. Il serait peut-être parti dans la région lyonnaise, sans plus de certitude ni de date.

1 A.D.49 : 4M/24.

Sources : geneanet (Alain Bazot, Les Cousins de la Marquise), AD49.

(LB.)

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