BOISSEAU Abel

 [Commune de Paris]

 Né à Angers le 21 février 1840 (le 22, d’après un extrait du casier judiciaire en date du 3 mai 1879) ; marié ; ingénieur ; « directeur de matériel » sous la Commune de Paris ; membre de l’Association Internationale des Travailleurs.

Son dernier domicile connu avant 1871 était, 20, rue Saint-Lazare, à Paris, IXe arrondissement.

Par contumace, le 26e conseil de guerre condamna Boisseau, le 31 juillet 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée.

Réfugié à Londres, il fut qualifié à tort « chef du groupe dit La Commune révolutionnaire ». Il se serait fait remarquer « par son exaltation dans toutes les réunions de réfugiés ».

Boisseau déclara par lettre n’avoir jamais fait partie ni de la Commune révolutionnaire, groupement de blanquistes réfugiés à Londres après la Commune, ni de l’Internationale. Il est exact que le nom de Boisseau ne figure pas au bas du Manifeste de la Commune révolutionnaire, intitulé Aux Communeux, 12pp.,Londres, juin 1874, signé de 33 militants du groupe « La Commune révolutionnaire ».

(…) Y a-t-il parenté avec Boisseau Abel demeurant rue Painparé ?

(D’après Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français. Tome XXX, p335.)

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