MAILLARD Auguste (Ma)

Né le 30 janvier 1827, à Sorges, aux Ponts-de-Cé, demeurant à Trélazé . Décédé le 13 novembre 1898 à Buhaut – Trélazé, à l’âge de 71 ans. Son décès sera déclaré par- André BAHONNEAU, fendeur d’ardoises, 50 ans, demeurant aux Tellières, gendre du défunt.
– François BELLANGER, débitant, 32 ans, demeurant au Bourg, ami.

Ouvrier carrier, puis clerc de carrière.

  • Marié le 12 mai 1851 à Trélazé,  avec Perrine SIMON (1831-1876). Ils auront une fille :
    • F Augustine MAILLARD 1852-
  • Marié le 24 février 1879, Sorges – Les Ponts-de-Cé,  avec Jeanne DORGIGNE (1840- )

Il est père de deux enfants.

Frère de Jean (né en 1822) et Pierre (né en 1825).

Il fut arrêté à la suite de l’émeute fomentée par la Marianne (nuit du 26 au 27 août 1855).

Le 16 octobre 1855, la cour d’assises le condamna à dix ans de détention commués en dix ans de prison le 24 novembre suivant. Maillard bénéficia ensuite d’une remise de cinq ans, le 30 décembre 1857, puis de la remise du reste le 21 novembre 1858, la surveillance étant maintenue. Le 2 novembre 1855, le tribunal correctionnel d’Angers l’avait, en outre, condamné, pour la même affaire, à treize mois de prison, 100 F d’amende et cinq ans de privation de ses droits civiques, mais en prononçant la confusion des peines. Maillard, qui n’avait subi aucune condamnation antérieurement à l’affaire de la Marianne, se conduisit bien en prison (rapport du 12 novembre 1858).

Voir Attibert François, Blet François et Secrétain Jean-Marie.

(SOURCES : Arch. Nat, BB 30/413, P. 1247, BB 30/437. & F. Simon, La Marianne, société secrète au pays d’Anjou, Angers, 1939, p. 108)

Complément de Jacques Lebreton.

«  »Notes individuelles

Affaire de la Marianne : (détail voir fiche Pierre GIROUARD)
Auguste MAILLARD fut condamné le 2 novembre 1855, par le tribunal correctionnel d’Angers à 13 mois de prison, 100 francs d’amende et 5 ans de privation des droits civiques, pour avoir participé à l’insurrection de la Marianne dans la nuit du 26 au 27 août 1855.
Transporté de juin 1848, détenu à Belle-Île (Morbihan).
Par lettre en date du 3 décembre 1855, M. le curé Cellier, de Trélazé, prie le Préfet de Maine et Loire d’accorder audience aux femmes Manceau, Hamard, Maillard, Groussin…..Pourvoi rejeté. A demandé sa grâce le 28 octobre 1856 – rejetée le 7 novembre 1856. Le 20 mai 1857, Grégoire Bordillon écrit au Procureur général en sa faveur : « Il y apprend à lire et à écrire. C’est un garçon plein de cœur dont on peut faire un excellent sujet si on sait le prendre… » Le 30 novembre 1857, il obtient une réduction de peine de 5 ans. Par décret du 16 août 1859, au lendemain de la fête de l’Empereur, l’amnistie lui est accordée. En 1861, à Trélazé, il figure sur une liste « d’individus dangereux » dressée par la Gendarmerie et la Police : Auguste MAILLARD, 33 ans, marié, fendeur aux Grands-Carreaux, habite Malaquais à Trélazé. ( La Marianne de François SIMON) » »

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