Un bel article qui explique bien les origines et la fonction du C.D.S., écrit dans le mensuel des camarades d’Alternative libertaire de Juin 2016.
* Boulan envoie 10 francs 50 de la part du Syndicat des ardoisiers de Trélazé au Comité de Défense Sociale de Paris. (Les Temps Nouveaux n°43 du 20/02/1909 et La Guerre Sociale n°11 du24/02/1909).
* 11 MARS 1909 : À Trélazé, salle de réunion de la Coopérative de l’Avenir du Prolétariat, réunion en vue de former un Comité de Défense Sociale. La réunion est ouverte aux camarades révolutionnaires de toute les nuances (sous-tendu, on accepte celles et ceux qui ne sont pas anars) (La Guerre Sociale n°13 du 10/03/1909).
* Mai 1909, création officielle du Comité de Défense Sociale à Trélazé (Boussion Samuel).
* La réunion du groupe paru à la mi-mai, annonce sa tenue pour « le jeudi d’après la paye des carrières« , à 19h30 (La Guerre Sociale n°22 du 12/05/1909).
* Souscription des ardoisiers de Renazé -probablement-, au profit du C.D.S., mais est-ce la même liste (L 126) qu’en juillet ou une différente ? (La Guerre Sociale n°28 du 23/06/1909).
* Les ardoisiers de Renazé versent 5 francs au Comité de Défense Sociale (Les Temps Nouveaux n°6, année 15, 31/07/1909) tout comme Le syndicat des ouvriers granitier de Bécon -5 francs- (Les Temps Nouveaux du 07/08/1909 et La Guerre Sociale n°34 du 04/08/1909) ; tout comme des « camarades de Trélazé » et pour la même somme (La Guerre Sociale n°33 du 28/07/1909).
* La Jeunesse Syndicaliste de Trélazé, à l’occasion du départ de la Classe, organise une collecte qu’elle versera par l’intermédiaire de Boulan et ce au profit du Comité de Défense Sociale pour un montant de 16 francs (La Guerre Sociale n°42 du 28/09/1910).
* Versement par Boulan d’une somme de 15 francs au profit du Comité de Défense Sociale (La Guerre Sociale n°46 du 25/10/1910). est la même somme qu’en septembre avec une erreur ?
* À Trélazé, salle de la Maraîchère, 600 personnes assistent à la réunion organisée par le Comité de Défense Sociale de Trélazé sur l’Affaire Rousset et contre les Lois scélérates (lois faites pour lutter contre les anarchistes et leur propagande et qui servent à cette époque aussi pour lutter contre tous et toutes les révolutionnaires). Les orateurs sont Bodéchon du C.D.S. de Paris et Boulan de celui de Trélazé. (La Bataille Syndicaliste n°258 du 09/01/1912).
* le Syndicat des Vendeurs de journaux d’Angers verse une souscription pour le journal la Bataille Syndicaliste (la Bataille Syndicaliste n°268 du 19/01/1912) tout comme les Jeunesses Syndicalistes qui souscrivent également (dans le n°251 du 02/01/1912 et dans le n°274 du 25/01/1912). Plusieurs versements, cotisations et souscriptions sont versées au Comité de Défense Sociale de Paris par le C.D.S. de Trélazé (La Bat. Synd. n°261 du 12/01/1912 ; cotisation dans le n°280 du 31/01/1912), le Syndicat des Vendeurs de Journaux d’Angers (Bat. Synd. n°273 du 24/01/1912).
*Dans le n°289 du 09/02/1912, de la Bataille Syndicaliste, le Comité de Défense Sociale de Trélazé ainsi que le Syndicat des Allumettiers de la même ville verse de l’argent pour le C.D.S. de Paris. Dans le n°290 du 10/02/1912, annonce des deux réunions le Dimanche 11/02, à la même heure : 15 heures, l’une à Angers (300 personnes), l’autre à Trélazé, autour de cette affaire Aernoult / Rousset. Une dépêche publié dans le n°292 du 12/02/1912 annonce que tout c’est bien passé à Angers et Trélazé et avec des prises de paroles des délégués au Congrès des mineurs.
*La Bataille Syndicaliste n°313 du 04/03/1912 : Lefèvre de Trélazé verse 8 francs, une collecte faite lors d’un meeting à Angers (quand ? est-ce le 11/02/1912 ?) permet de verser 15,25 francs ainsi que 20 francs 10 issu du Congrès des mineurs d’Angers. Un nommé Langlet verse également 2 francs, est-ce celui de Trélazé ?
*La Bataille Syndicaliste n°320 du 11/03/1912 : Boulan verse 7 francs et le Syndicat des Ardoisiers verse 20 francs au C.D.S. de Paris.
*La Bataille Syndicaliste n°337 du 28/03/1912. La Bourse du Travail d’Angers verse une souscription de 8 francs pour le Comité de Défense Sociale.
* Le Comité de Défense Sociale de Marseille reçoit deux versements de 7 francs en provenance de Trélazé (L’Ouvrier Syndiqué des Bouches du Rhône, n°671 du 01/05/1912).
*Les allumettiers de Trélazé verseront 5 francs au mois de mai pour le Comité de Défense Sociale de Paris (Les Temps Nouveaux, n°3 du 18/05/1912 et la Bataille Syndicaliste n°389 du 19/05/1912).
*Dans la Bataille Syndicaliste n°417 du 16/06/1912, annonce d’une tournée de meeting en faveur de Rousset et des enfermés en vertu des lois scélérates par le C.D.S. et versement de 10 francs par le Comité de Défense Sociale de Trélazé.
*La C.G.T. des allumettes envoie envoie 5 francs au C.D.S. Une collecte de 7 francs fut faite par ailleurs « lors du meeting de Jouhaux » (quand ?) et envoyé également au Comité de Défense Sociale. (Les Temps Nouveaux n°18 du 31/08) et La Bataille Syndicaliste n°488 du 26/08/1912.
*La Bataille Syndicaliste n°954 du 25/11/1913 (collecte J.S. Renazé pour C.D.S. et de travailleurs de Cholet)
*La Bataille Syndicaliste n°956 du 07/12/1913 (versement en deux fois d’argent pour le C.D.S. de Paris)
COMPLÉMENTS : DANS LA SOUS-RUBRIQUES 6 DES TEXTES HORS DÉPARTEMENTS :
* Le Comité de Défense Sociale : ses origines, quelques campagnes de soutien
* BIRIBI d’hier et d’aujourd’hui. Art. de Marestan expliquant les bagnes, les travaux publics, etc.
* C.D.S. Paris. Manifeste : « Au Peuple de Paris ». Funéraille Aernoult.
* Texte Yvetot sur le sens manif lors enterrement Aernoult et mise-en-garde.
Mouvement révolutionnaire angevin 