Né le 2 avril 1894 à Longeron (Maine-et-Loire) ; fusillé le 22 octobre 1941 à Châteaubriant (Loire-Inférieure) ; domicilié à Thouars (Deux-Sèvres) ; sous-chef de brigade au dépôt des chemins de fer de l’État à Thouars en 1932 ; militant syndicaliste et communiste.
Avant la guerre de 1914, Henri Barthélemy participa à des réunions socialistes et syndicalistes. Au congrès constitutif de l’UD, tenue à Niort (Deux-Sèvres) le 13 juillet 1913, il fut élu trésorier adjoint — voir Hordé. Après la scission de Tours en 1920, il passa au Parti communiste dont il demeura adhérent jusqu’à sa mort.
En 1918, Barthélemy était ajusteur au dépôt de la Compagnie de l’État à Niort. Il militait à la Fédération nationale des travailleurs des chemins de fer, section de Niort et fut révoqué après la grève de 1920.
En 1919, candidat socialiste aux élections législatives, il obtint 4 915 voix sur 76 089 suffrages exprimés.
En mai 1935, Henri Barthélemy, sous-chef de brigade au dépôt des chemins de fer de l’État à Thouars, fut élu conseiller municipal de cette ville. Aux élections législatives de mai 1936, candidat du Parti communiste dans la circonscription de Bressuire (Deux-Sèvres), H. Barthélemy recueillit 1 789 voix (dont 1 100 dans le canton de Thouars) sur 21 661 suffrages exprimés. Son attachement au communisme lui valut d’être interné en 1941 à Châteaubriant et il fut l’un des 27 fusillés du 22 octobre 1941.
Une rue de Thouars porte son nom.
(Cd-Rom Maitron. SOURCES : Arch. Nat. F7/13130 et F7/13621. — Arch. Dép. Deux-Sèvres, E M 11/36, 3 M 11/41, 4 M 11/3, 4 M 11/4. ICONOGRAPHIE : Portrait (salle des délibérations du conseil municipal de Thouars).)
J. Blanchard
Mouvement révolutionnaire angevin 