LEGAGNEUX (Legangneux ?) Louis

  Né le 11 mars 1822 aux Ponts-de-Cé et y demeurant.

Marié, père d’un enfant.

Ouvrier couvreur dont le père, ancien militaire, avait été décoré de la Légion d’honneur.

Selon une note de police du 18 mars 1857, il était « socialiste exalté et violent ».

Il participa à l’émeute fomentée par la Marianne (nuit du 26 au 27 août 1855). Il fut condamné, le 22 octobre 1855, à dix ans de détention. Cette peine fut commuée en dix ans de prison, le 24 novembre 1855. Legagneux bénéficia d’une remise de cinq ans, le 5 août 1857, puis de la remise du reste, le 21 novembre 1858, la surveillance étant maintenue. Le 5 novembre 1855, le tribunal correctionnel d’Angers l’avait condamné à douze mois de prison, 25 fr d’amende et cinq ans d’interdiction des droits civiques, mais en prononçant la confusion des peines. En prison, Legagneux eut une « excellente conduite ». Il termina sa peine à la maison centrale de Beaulieu (Calvados). Antérieurement à l’affaire de la Marianne, il n’avait subi aucune condamnation.

(Cd-rom Maitron. Sources: Arch. Nat., BB 30/413, P. 1247, BB 30/437. Au dossier, une note de Legagneux à sa femme, Beaulieu, 18 mai 1856. — Gazette des Tribunaux, 22-23 octobre 1855, et F. Simon, La Marianne, société secrète au pays d’Anjou, Angers, 1939, p. 109.)

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