BRIDIER Urbain

  Né le 15 septembre 1831 à Trélazé (Maine-et-Loire), demeurant à la Pyramide, près Trélazé. Journalier, célibataire, il participa au pillage de la gendarmerie de Trélazé, lors de l’émeute fomentée par la Marianne, dans la nuit du 26 au 27 août 1855. Il fut condamné à cinq ans de prison, par la cour d’assises, le 16 octobre suivant. Le novembre, le tribunal correctionnel d’Angers le condamnait, pour la même affaire, à deux ans de prison, 100 fr. d’amende, cinq ans d’interdiction des droits civiques, mais avec confusion des peines. Détenu à Limoges, il y montra « des habitudes laborieuses », mais ses antécédents étaient « peu favorables », puisqu’il avait déjà été condamné, le 8 novembre 1851, à deux mois de prison pour abus de confiance et, le 15 avril 1853, à deux mois également pour coups et blessures.

(D.B.M.O.F, T1, p303.)

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