Trélazé. C.G.T.S.R. Ardoisier, Bâtiment.
Militant anarcho-syndicaliste né le 28/07/1899 à Trélazé et habite au 37, chemin de Beaumanoir dans sa ville natale.
Il est le demi-frère de Perron Louis et de Perron Joseph1. Il reçoit le jour de l’Armistice, son ordre de mobilisation pour partir à la guerre.
En 1923, « en état d’ivresse manifeste »2 insulte les gendarmes, sort un couteau lorsque ceux-ci veulent l’arrêter. Mais « une centaine de personne s’attroupe » devant la gendarmerie et attaque cette dernière à coup de pierre pour le soutenir. Un coup de feu est même tiré. Les soutiens les plus virulents et les instigateurs du rassemblement, selon les gendarmes, sont Houbleau (Houlbeau ?) Jules, 39 ans, fendeur d’ardoises ; Mercier Clotilde -épouse André- 24 ans, allumettière et David Pierre, 34 ans, fendeur d’ardoises. La hiérarchie des gendarmes vante l’action des pandores « dans un milieu ouvrier hostile » et critique la mairie qui se solidarise des ouvriers contre les gendarmes !
En 1928, il est élu délégué suppléant de Lavenant Joseph –C.G.T.S.R.-. L’année suivante, en 1929, il devient titulaire du poste de délégué à la sécurité et à l’hygiène à la carrière de la Trousselière-la-Glandière. En 1937, il est secrétaire du Syndicat Unique du Bâtiment et des Travaux Publics, adhérent à la C.G.T.S.R. Il décède en 1943.
1 Témoignage de Madame Pensivy, fille de Perron Joseph.
2 A.D.M.L. : 4 M 6/80 : affaires diverses à caractère politique.
Pour aller plus loin : voir la C.G.T.S.R. ; les statuts du S.U.B. 1937 ainsi que Mée Georges, Vinouze Alexandre et Lozoach Yves.
L.B.
Mouvement révolutionnaire angevin 