1912

  • JANVIER

tps nouv 1912 broch mensuell 72// Début janvier, une grève est déclenchée aux ardoisières de la Société de l’Anjou, aux chantiers de la Grand’Maison à Trélazé ainsi qu’à Renazé (et Misengrain non mentionnée dans ces deux textes) pour une augmentation de 15%. (la Bataille Syndicaliste n°259 du 10/01/1912 et n°273 du 24/01/1912). Le travail reprendra le 23 janvier à Misengrain et Renazé et le 24 à Trélazé. Même si le second texte présente cela comme un victoire, avec une augmentation, ce n’est pas vrai puisque seules certaines catégories d’ouvriers (les wagoneurs par exemple) en auront une et minime : 25 centimes de l’heure, bien loin de la revendication initiale et qui était pour tous.

// Fin des grèves des couvreurs (débutées en 1911), l’une de 15 jours et l’autre de 4 semaines. Augmentation de salaire obtenue. (La Bataille Syndicaliste n°268 du 19/01/1912)

// Embrouille de l’État contre les allumettiers (la Bataille Syndicaliste n°268 du 19/01/1912 et n°279 du 30/01/1912)

// À l’Assemblée Générale des Jeunesses Syndicalistes d’Angers, vote d’une ordre du jour pour la libération de Rousset et contre les lois scélérates (la Bat. Synd. n°264 du 15/01/1912)

// le Syndicat des Vendeurs de journaux d’Angers verse une souscription pour le journal la Bataille Syndicaliste (la Bataille Syndicaliste n°268 du 19/01/1912) tout comme les Jeunesses Syndicalistes qui souscrivent également (dans le n°251 du 02/01/1912 et dans le n°274 du 25/01/1912). Plusieurs versements, cotisations et souscriptions sont versées au Comité de Défense Sociale de Paris par le C.D.S. de Trélazé (La Bat. Synd. n°261 du 12/01/1912 ; cotisation dans le n°280 du 31/01/1912), le Syndicat des Vendeurs de Journaux d’Angers (Bat. Synd. n°273 du 24/01/1912). Le Syndicat des Allumettiers lui, verse à la souscription de Solidarité pour les grévistes de la Maison Esders (ce sera la plus longue grève des Midinettes avant la Première Guerre Mondiale) (La Bataille Syndicaliste n°261 du 12/01/1912)

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Arch. BNF / Gallica. Photo Agence Rol, septembre 1910

  • Dimanche 07 Janvier

// Réunion du groupe des Amis de La Bataille Syndicaliste, à la Bourse du Travail d’Angers (sources : Les Temps Nouveaux, n°36 du 06/01/1912 et La Bataille Syndicaliste n°253 du 04/01/1912). Le groupe semble se réunir le dimanche, à 10 heures le matin (quelle périodicité?), le secrétaire de ce groupe qui fait « de la propagande ouvrière révolutionnaire et antiparlementaire » est Émile Hamelin. (les Temps Nouveaux, n°44 du 02/03/1912).

// À Trélazé, salle de la Maraîchère, 600 personnes assistent à la réunion organisée par le Comité de Défense Sociale de Trélazé sur l’Affaire Rousset et contre les Lois scélérates (lois faites pour lutter contre les anarchistes et leur propagande et qui servent à cette époque aussi pour lutter contre tous et toutes les révolutionnaires). Les orateurs sont Bodéchon du C.D.S. de Paris et Boulan de celui de Trélazé. (La Bataille Syndicaliste n°258 du 09/01/1912).

// Est-ce que le 06 eu lieu une réunion à Angers, comme le laisse supposer le message qui annule la venue de l’orateur prévu (Péraire) (La Bataille Syndicaliste n°225 du 06/01/1912), à moins qu’il ne s’agisse du mois de février ?

  • 12 janvier

Réunion du Syndicat des ardoisiers de Bel-Air qui votent un ordre du jour contre les Lois scélérates (la Bataille Syndicaliste n°264 du 15/01/1912)

  • 14 janvier

Assemblée Générale des mineurs et similaires des mines de la Bellière à Saint-Pierre-Montlimard. Conférence de Bartuel. Sont abordées les thèmes de la retraite des mineurs, les 8 heures, le minimum de salaire, des questions d’ordre syndicales, les différents procès et la répression contre les syndicalistes au nom des Lois Scélérates (la Bataille Syndicaliste n°268 du 19/01/1912).

  • 19 janvier

À 14 h, au café Poirier de Trélazé, Bartuel, secrétaire général de la Fédération des mineurs et ardoisiers, avec Gemin de Renazé et Ménard de Trélazé (Maurice Poperen, Un siècle de luttes au Pays de l’ardoise, page 103).

  • FÉVRIER

// Un nommé F.C. de Trélazé verse les sous pour les journaux des Temps Nouveaux.

// Versement du Comité de Défense Sociale de Trélazé -16frs 50- et du Syndicat des Allumettiers -5 francs- pour le C.D.S. de Paris. (La Bataille Syndicaliste n°289 du 09/02/1912).

// Souscription publiée dans la Bataille Syndicaliste n°291 du 11/02/1912 en soutien à celle-ci, de gens de Renazé :  »Pour que le quotidien ouvrier vive et dans l’espoir que leur geste ne restera pas isolé« : Gemin Pierre et sa femme, Beurrier Jules, Petiteau Pierre, Hunault Louis fils, Alix Émile, Tessier Armand, Planchenault Ferdinand. + Versement de la Jeunesse Syndicaliste de Renazé -3 francs- (La Bataille Syndicaliste n°294 du 14/02/1912) + réunion Rousset (voir le 11/02/1912) + versement en plus des Amis de la Bat. Synd. (un reste ?), Marchenoire d’Angers (?), Bordage d’Angers (?) (La Bat. Synd. n°299 du 19/02/1912). Une liste gérée par Bahonneau rapportera 9francs90 et le bénéfice d’une soirée familiale à Angers (quand ? où ? par qui ?) rapportera 23 francs20 (La Bataille Syndicaliste n°305 du 25/02/1912). Fin février, le Syndicat des Allumettes achètera, de nouveau, deux actions. Ce qui fait qu’à cette date ils ont plus d’actions que les ardoisiers. (la Bat. Synd. n°301 du 21/02/1912). Halopé (Léon ?), Gaussuron, Blais et Renard versent une souscription également (Numéro 309 du 29/02/1912).

// Le Groupe des Amis de la Bataille Syndicaliste aurait vendu 60 timbres pour le mois de février ou le mois de janvier ? (n°301 du 21/02/1912)

// Dans le cadre de sa tournée, Bartuel effectuera une conférence à Renazé (département 53), l’ordre du jour est publié dans la Bataille Syndicaliste n°291 du 11/02/1912.

// Fin février, sans plus de précision de date, une réunion en faveur de Rousset à lieu à la Coopérative de l’Union des Travailleurs à Angers. L’orateur est soit Bahonneau soit Boulan. L’Ordre du jour est des plus timoré avec un appel à moins de sévérité des juges militaires… Une souscription sera faite au profit de la Bataille Syndicaliste qui rapportera 5 francs (La Bataille Syndicaliste n°306 du 26/02/1912 et n°307 du 27/02/1912)

  • Samedi 03 février

Réunion à la salle de la Coopérative, à Trélazé, à 7h 1/2 du soir, de la Jeunesse Syndicaliste. (Les Temps Nouveaux, n°39 du 27/01/1912.)

  • Dimanche 11 février
Aernoult

Albert Aernoult. Photo issue du Dictionnaire des anarchistes

// Meeting à la Bourse du Travail, Angers. 15 heures. L’orateur, Boulan, fait une conférence  sur l’affaire Aernoult / Rousset devant 300 personnes (selon les flics), « contre le militarisme ». Le C.D.S. de Trélazé avait envoyé pour 20 francs de cotisations. Cette date du 11/02 correspond à la demande du CDS de Paris qui appelle à des manifs, rassemblements, etc. dans toutes les villes de France pour l’enterrement d’Aernoult. (Voir extrait Les Temps Nouveaux n°40 du 03/02). Voir liste dans la Bataille Syndicaliste n°290 du 10/02/1912. (Bat. Synd. n°292). Si l’affluence noté par les flics est juste, ce n’est quand même pas une grosse affluence, d’autant plus que devaient être présent un bon nombres de délégués mineurs pour le Congrès national (LB.)

// Trélazé, salle de la Maraîchère. Meeting à 15 heures également « avec des orateurs locaux » sur l’Affaire Rousset. (la Bataille Syndicaliste n°292 du 12/02/1912 ainsi que dans le n°290 pour l’annonce du meeting). Une collecte sera faite au profit de la Bataille Syndicaliste qui rapportera 26 francs 50. C’est une somme relativement importante, témoignage soit d’un nombre relativement important de personnes, soit d’une conscience de classe particulièrement aiguë -où les 2 ! – (La Bataille Syndicaliste n°296 du 16/02/1912).

  • à partir du 12 février

5 au 10 fev 1912 deleg ouvriers Photos des délégués ouvriers de la Région Ouest (et des mines qu’ils  représentent, sans  être forcément des travailleurs dès chantiers cités): de gauche à droite. Premier rang, assis : Ménard (Trélazé) ; Rochereau (Trélazé) ; Faucheux (Fauchet dans Bat. Synd. pour Bel-Air ? ); Rousevoalt (-est-ce bien le même qu’in diqué dans la bio ?-mines d’or de la Bellière, Saint-Pierre-Montlimart) ; Gemin (Couësmes, dep. 35 et Renazé). Deuxième rang : Georget (Faymoreau, dép. 85) ; Perruchot (Perruchat ? dans Bat. Synd. : Renazé) ; Palisson (Bell-Air ?) ; Péan (Trélazé); Boulan (Trélazé) ; Bernier (Trélazé) ; Monternault (Trélazé). Troisième rang : Poncet (Trélazé) ; Maillet (Trélazé) ; Chauvin (Trélazé) ; Michel (région de Segré, quels chantiers ?) ; Bastard (Trélazé) ; Planchenault ( sans doute Ferdinand ? ou Planchot dans Bat. Synd. ? Renazé)

+ 1 nommé Cast pour Misengrain dans la Bataille Syndicaliste, absent lors de la photo ?, erreur de nom ? D’où aussi ? pour les délégués de Bel-Air (L’Anjou Illustré ; BNF/Gallica ; photos et noms cités p76. Liste des délégués, certains sans garanties d’orthographes, là-aussi, issu de la Bat. Synd. n°293 du 13/02/1912.)

  • du 12 février au 17/02/1912

Congrès National des travailleurs du sous-sols, mines, carrières à Angers. (Voir la Bataille Syndicaliste n°291 du 11/02/1912 pour le contexte national et international) ; avant l’ouverture Harmel (syndicaliste des postiers révoqués pour fait de grèves en 1909) publie un article, tout en retenue, sur les thèmes qui seront abordés lors du Congrès. (La Bataille Syndicaliste n°292 du 12/02/1912). Une collecte permanente qui est annoncée au profit de la Bataille Syndicaliste, journal syndicaliste-révolutionnaire- rapportera au cours de cette semaine « que » 10 francs et 15 centimes (la Bataille Syndicaliste n°305 du 25/02/1912). La collecte au profit du C.D.S. elle, rapportera 20,10 francs (B.S. n°313 du 04/03/1912).

1 ère journée : 12/02/1912 : l’ouverture du Congrès -le 12/02/1912 à la Bourse du Travail d’Angers- avec l’annonce du Bureau provisoire, la composition nominative des délégations des différentes régions, les discours d’ouverture (Bartuel ?), de Bahonneau en tant que secrétaire de la Bourse du Travail et le discours lu de Jouhaux, pot et visite de la Coop. de la Doutre (et de sa boulangerie qui ne travaille que le jour), annonce des 7 Commissions (Com°. n°1 : retraite, loi de 8 heures, salaire minimum, assimilation des ardoisiers, Grève Générale. Com°. n°2 : accidents du travail, maladies professionnelles, hygiène, cumul des retraites. Com°. n°3 : caisse de secours, délégués mineurs, prud’hommes, saisies sur salaires. Com°. n°4 : rapport sur le travail des enfants, vacances, le militarisme, la caisse de résistance et de grèves et son financement. Com°. n°5 : loi de 1884, statuts, travail aux pièces, marchandages, primes d’augmentations. Com°. n°6 : repos hebdomadaire, conciliation et arbitrage obligatoire, les conventions passée entre les compagnies et les syndicats,les renvois pour faits de grèves, réintégration des hommes partis au service dans le même poste après. Com°. n°7 : congrès national et international, carte confédérale, journal de la fédération -= le Travailleur du Sous-Sol avec de nombreux extraits-, rapport moral et financier, élection du secrétaire et du trésorier ), annonce de la visite de plusieurs politiciens. (La Bataille Syndicaliste n°293 du 13/02/1912)

2 e journée : 13/02/1912 : une photo générale des congressistes, un petit article de Cordier qui retrace les enjeux, la lecture des différents rapports des Commissions avec parfois, sur la question des maladies professionnelles qui devraient être considérées comme un accident du travail, des discussions vives sur les moyens à employer pour obtenir satisfaction (grève ou négociation via les élus en gros, Gemin -orthographié Germain et Jemain- prend position pour l’action directe). Michel (création d’une courte notice biographique) pour Segré présent un rapport sur les délégués-mineurs ; Boulan présente lui un rapport sur l’antimilitarisme -rapport voté à l’unanimité (la Bataille Syndicaliste n°294 du 14/02/1912).

3 e journée : 14/02/1912 : photo délégués du Centre (Burlan, Blanc, 2 Limoges, Gilbert, Gomot, Abgrall, Saulnier, Blandet) , article de Ménard sur les retraites et les revendications des camarades de Trélazé, débat sur les retraites et les 8 heures, les députés, carte confédérale, etc. (la Bataille Syndicaliste n°295 du 15/02/1912)

4 e journée : 15/02/1912 : photo de la délégation Nord et Pas-de-Calais, article de Jouhaux, Résolution contre renvoi pour fait de grèves, résolution pour le fait de retrouver son taf au même salaire à minima après le service militaire, la question des 8 heures et le fait que le temps de descente et de remontée soit compris dans le temps de travail car lors des accidents mortels survenus ici-ou-là comme à Avrillé, les ouvriers sont bien mort à cause du travail lors de la descente ; intervention Ménard sur l’importance du Syndicalisme par rapport au politique, etc. (La Bataille Syndicaliste n°296 du 16/02/1912)

// À 20h30, à la Bourse du Travail, profitant de la présence de Harmel qui « couvre » pour la Bataille Syndicaliste le Congrès des Travailleurs du Sous-Sols, il fait une conférence sur l’utilité du journal, réunion organisée par le Groupe des Amis de la Bataille Syndicaliste (La Bataille Syndicaliste n°294 du 14/02/1912).

5 e journée : 16/12/1912 : photo délégation ouest (présentée plus-haut) et question des retraites et des moyens à employer. (La Bataille Syndicaliste n°297 du 17/02/1912)

6 e journée : 17/12/1912 : résolution de clôture du Congrès des Travailleurs du Sous-Sols en ce qui concerne les 8 heures, la retraite, l’assimilation des ardoisiers à l’industrie métallurgique + photo de la délégation de Saône-et-Loire (la Bataille Syndicaliste n°298 du 18/02/1912) + dans le n°299 du 19/02/1912 photo de la délégation du midi.

  • 18 février
18 fevrier 1912 congrès jeun synd de l'ouest

photo BNF/ Gallica

Rennes. Photo dimanche 18 février 1912. Congrès des Jeunesses syndicaliste de l’Ouest. Bourse du Travail Rennes.

De gauche à droite : 1er rang : Reynier (Nantes), Planchenault (Renazé), Chevrolet (Angers), Padioleau (Indret), Tournoux (Saint-Malo) ; 2e rang : Boulan de Trélazé, Hansmoennet (Comité d’entente des J.S. de la Seine), Chéreau (secrétaire de la Bourse du travail de Rennes ; Busson (Rennes), Ménardais (représente Saint-Nazaire), Baupérin (trésorier de la Bourse du travail de Rennes) Constitution de la Fédération de l’Ouest à l’instigation des J.S. de Trélazé. (2e mouture). Trélazé refuse d’être le premier siège de la fédération. Une collecte sera effectuée lors du Congrès mais aussi lors de la soirée-concert organisée lors de ce Congrès. Rennes deviendra le siège de la J.S. de l’Ouest (La Vie ouvrière n°59-60 du 5 au 20 mars 1912 et la Bataille Syndicaliste n°271 du 22/01/1912 n°301 du 21/02/1912, n°309 du 29/02/1912). Le Journal Le Semeur de l’Ouest est l’organe de la Bourse du Travail de Rennes.

  • MARS

// Souscriptions pour la Bataille Syndicaliste et publié dans le même journal : Hamelin dans le n°313 du 04/03/1912 ; des lecteurs de la Forêt et Misengrain -12 francs 70- (n°322 du 13/03/1912). Dans le n°337 du 28/03/1912, c’est la coopérative l’Union des Familles qui souscrit une action et verse le montant d’une collecte de 13 francs 35.

// Lefèvre verse (probablement une liste) 8 francs pour le C.D.S. (La Bat. Synd. n°313 du 04/03/1912), collecte faite au meeting d’Angers – quand ? le 11/02/1912 ?- (15 francs 25) ainsi que la collecte faite lors du Congrès des Mineurs (20,10 francs). Dans la Bataille Syndicaliste n°320 du 11/03/1912 c’est Boulan qui verse 7 francs ainsi que le Syndicat des Ardoisiers de Trélazé (20 francs).

// La Bourse du Travail d’Angers verse une souscription de 8 francs pour le Comité de Défense Sociale (La Bataille Syndicaliste n°337 du 28/03/1912)

  • dimanche 10 mars

À 9 heures du matin, à la Bourse du Travail, réunion des Amis de la Bataille Syndicaliste. (la Bataille Syndicaliste n°317 du 08/03/1912). Est-ce à cette réunion qu’il est décidée d’acheter des affiches afin de faire de la propagande en faveur du journal (n°326 du 17/03/1912) ?

  • Lundi 11/03/1912

Grève générale de tous les chantiers des Travailleurs du Sous-Sols (ardoisiers, charbons, etc.) en France, conformément aux décisions du Congrès d’Angers (voir plus haut) et en même temps que la grande grève générale en Grande Bretagne qui paralyse alors le pays, mais en Allemagne, Belgique. Les Français ne profitent pas de cet élan international… De nombreuses dissensions existent au sein de la Fédération (voir -entre-autres- les numéros de la Bataille Syndicaliste : n°317 du 08/03/1912, n°318 du 09/03/1912, le n°320 du 11/03/1912le n°321 du 12/03/1912, le n°324 du 15/03/1912, le n°326 du 17/03/1912, sur les revendications différents articles dans le n°323 du 14/03/1912le n°330 du 21/03/1912le n°329 du 20/03/1912 le n°331 du 22/03/1912le n°333 du 24/03/1912

Un meeting à lieu à Trélazé, à l’issue duquel une collecte est faite pour la Bataille Syndicaliste qui rapporte 20 francs (n°324 du 15/03/1912). Les orateurs sont Monternault et Boulan, un vote à main levée réclame la grève générale immédiate, mais, les ardoisiers suivront par discipline la Commission Exécutive de la Fédération (le n°321 du 12/03/1912).

  • AVRIL

// À La Montagne, près de Nantes, fête enfantine avec pièces de théâtre pour la création du groupe des Pupilles de La Montagne/Indret. Il y avait des Pupilles d’Angers (Trélazé ?). Cette fête ce reproduira en 1913. (les Temps Nouveaux, n°51, 20/04/1912)

// Réunion publique, sans doute tenue à Misengrain au café Guéry, par Michel, secrétaire des ouvriers-mineurs de Segré (La Bataille Syndicaliste n°358 du 18/04/1912).

// Souscription d’une action à 25 francs de la Coopérative de la Madeleine au profit de la Bataille Syndicaliste (numéro 343 du 03/04/1912). Dans le n°369 du 29/04/1912, une souscription de la même coopérative -9 francs- est versée toujours pour la Bataille Syndicaliste. À la même date sont versées deux souscriptions en provenance de Misengrain, l’une issue de la conférence Michel -3 francs- et l’autre issue du jour où sont perçues les cotisations syndicales -6 francs- (La Bataille Syndicaliste n°369 du 29/04/1912).

// Début avril ou fin mars, conférence de Boulignat de la Fédération de l’Alimentation à Saumur pour la diminution des heures de travail, la semaine anglaise (pas de turbin le samedi tantôt et dimanche) et pas de travail de nuit (La Bataille Syndicaliste n°345 du 05/04/1912).

// À Avrillé, problème d’ouvrier sous-payés, ils gagnent 1fr50 par jours alors que les professionnels de la « bâtisse » doivent gagner 4francs50. La question est posée : dans quelles poches va l’argent détrousser aux ouvriers ? (La Bataille Syndicaliste n°345 du 05/04/1912)

  • Dimanche 14 avril

À 9 heures du matin, à la Bourse du Travail, réunion du groupe des Amis de La Bataille Syndicaliste (La Bataille Syndicaliste n°353 du 13/04/1912).

  • Samedi 27 avril

À 20h, à la Bourse du Travail d’Angers, réunion de la C.G.T. textile sur l’importance du syndicat (La Bataille Syndicaliste n°363 du 23/04/1912)

  • Dimanche 28 avril

Bécon (-les-Granits) : dans la cadre de la journée du Premier mai : Coignard du syndicat du Bâtiment d’Angers, Lambert, Bahonneau en sont les orateurs. Lambert parle du projet d’Union Départementale, Coignard fait un compte-rendu du Congrès de Bordeaux (de la Fédération du Bâtiment auquel sont adhérent les granitiers de Bécon) et Bahonneau sur le syndicalisme en général. Ordre du jour en faveur de la fusion en un seul Syndicat du Bâtiment en Anjou (La Bataille Syndicaliste n°376 du 06/05/1912)

  • MAI

// Article de la Jeunesse Syndicaliste de Misengrain sur l’importance du syndicat, de la solidarité de la conscience de ses droits et devoirs ; la J.S. « doit seconder de toutes ses forces les travailleurs » par l’éducation. Se préparer à « l’amélioration de notre sort ». organisé des fêtes dans des lieux qui ne sont pas pour obscurcir les cerveaux. (Le Travailleur du sous-sol, n°26 du 15/05)

// Des nommés P. à Renazé et à Saumur, C.D. à Saint-Barthélemy envoient des sous pour le journal Les Temps Nouveaux. Le nommé P. de Saumur est par ailleurs adhérent au groupe de diffusion de la brochure mensuelle.

// Des « angevins révolutionnaires » versent une souscription -1fr50- pour la Bataille Syndicaliste (La Bataille Syndicaliste n°374 du 04/05/1912). Dans le n°377 du 07/05/1912 versement des collectes faites à l’issue des meeting du Premier Mai pour Misengrain -11fr50-, Angers -4fr60- et Bécon -4fr60-.

// Les allumettiers de Trélazé verseront 5 francs au mois de mai pour le Comité de Défense Sociale de Paris (Les Temps Nouveaux, n°3 du 18/05/1912 et la Bataille Syndicaliste n°389 du 19/05/1912).

// Fin mai, sans doute pour préparer les mineurs et les pouvoirs publics à une grève pour la revendication de l’assimilation des ardoisiers aux régimes général de la loi de 1884 ; une série d’articles de Pierre Gemin, secrétaire de la Fédération régionale des Travailleurs du Sous-Sol de l’Ouest, sur les maladies et risques professionnels des mineurs en particulier avec « la chistose ». Des articles saisissants, qui expliquent pourquoi les ardoisiers doivent être assimilés aux ouvriers-mineurs pour les Caisses de secours et pour la retraite, des articles publiés dans La Bataille Syndicaliste n°397 du 27/05/1912, le n°398 du 28/05/1912 et le n°399/29/05/1912.

  • Premier Mai

// Angers-Trélazé : orateur Constant pour la C.G.T. À Angers, ordre du jour pour la semaine anglaise (pas de taf le samedi après-midi en plus du dimanche) et diminution des heures de travail, en faveur de Rousset et des camarades (de la C.G.T.) détenus arbitrairement (La Bataille Syndicaliste n°376 du 06/05/1912).

// Renazé : orateur : Griffuelhes pour la C.G.T. (La Bataille Syndicaliste : n°366 du 26/04/1912 et un court compte-rendu dans le n°375 du 05/05/1912).

// Misengrain : orateur Bahonneau. Salle Poirier. Sont réunis les ardoisiers de Misengrain, Bel-Air et La Fôret. Ordre du jour : assimilation des ardoisiers au régime minier, retraites, journées de 8 h (votée mais pas appliquée), contre les détentions arbitraire, en faveur de Rousset, + collecte de 11fr50 pour la Bat. Synd. + manif avec le drapeau rouge (La Bataille Syndicaliste n°376 du 06/05/1912).

  • 5 mai

A Paris, proposition que la Fédération Communiste Révolutionnaire  se transforme en Fédération Révolutionnaire Communiste-Anarchiste. Les Originaires de l’Anjou sont toujours membres de ce regroupement. Puis se transforme en Fédération Communiste-Anarchiste. (Bulletin de la F.C.R., n°6 du 20/05)

  • Dimanche 12 mai

À 8h30, à la Bourse du Travail d’Angers, réunion du groupe des Amis de la Bataille Syndicaliste (la Bataille Syndicaliste n°378 du 08/05/1912).

  •  28 mai au 3 juin

Grève du 28 mai au 3 juin à la mine de la Bellière, Saint-Pierre-Montlimard pour l’augmentation des salaires et contre le renvoi du secrétaire du syndicat (Rousvoalt). Ce renvoi intervient après une première grève semi-victorieuse pour les mineurs. Face à l’énergie de Rousvoalt et à la montée en puissance du syndicat, le patronat s’attaque de front au syndicat. La Commission exécutive de la Fédération nationale décide l’envoi de 50 francs de secours immédiat. Rousvoalt conseille la reprise du travail, les mineurs obtiennent une augmentation de 40 centimes pour les manœuvres et 50 centimes pour les mineurs et le dégrèvement des loyers. (Le Travailleur du sous-sol, n°8 du 15/07 ; La Bataille Syndicaliste n°402 du 01/06/1912)

  • JUIN

// Souscription de la Jeunesse Syndicaliste de Trélazé -10 francs- et du Syndicat ardoisiers de Misengrain -5 francs- pour la Bataille Syndicaliste (numéro 409 du 08/06/1912).

// Versement de 10 francs par le C.D.S. de Trélazé au C.D.S. (La Bataille Syndicaliste n°417 du 16/06/1912)

// À la mi-juin, une entrevue à lieu entre ouvriers des tramways d’Angers et la Compagnie (La Bataille Syndicaliste n°418 du 17/06/1912)

// À la mi-juin, deux camarades angevins en visite à Paris (qui ? et pourquoi?), se rendent aux bureaux de la Bataille Syndicaliste et apportent le versement d’une vingtaine d’abonnements pour le journal de camarades d’Angers et Trélazé (La Bataille Syndicaliste n°420 du 19/06/1912)

  • Samedi 01 juin

À Angers, à 20h30, concert avec le concours des Jeunesses Syndicalistes de Trélazé et d’Angers au profit de la Bataille Syndicaliste (La Bataille Syndicaliste n°401 du 31/05/1912)

  • 03 Juin

Congrès des syndicats allumettiers (La Bataille Syndicaliste n°405 du 04/06/1912 ; n°406 du 05/06/1912 ; n°407 du 06/06/1912 ; n°408 du 07/06/1912 ; n°409 du 08/06/1912 ;

  • 17 Juin

Meeting de la C.G.T. à Angers pour la semaine anglaise. Le conférencier est Bourderon, il traite également des retraites et de la loi Millerand-Berry (La Bataille Syndicaliste n°416 du 15/06/1912 et n°426 du 25/06/1912)

  • 21 Juin

Meeting de la C.G.T. à Saumur pour la semaine anglaise. Le conférencier est Bourderon (La Bataille Syndicaliste n°416 du 15/06/1912).

  • Dimanche 23 Juin

À la Bourse du Travail d’Angers, à 9 heures, réunion des Amis de la Bataille Syndicaliste d’Angers. Ordre du jour : compte-rendu financier du concert et versement de l’abonnement (La Bataille Syndicaliste n°423 du 22/06/1912). À cette réunion sera décidée l’achat d’une action pour le journal ainsi que le versement de la souscription de 10francs 15 (La Bataille Syndicaliste n°436 du 05/07/1912).

  • JUILLET

// Versement du Syndicat des Allumettiers de Trélazé -pour 25 francs- et du Syndicat du Tissage de Cholet -pour 20 francs- qui versent dès la première souscription de solidarité pour la grande gréve des inscrits maritimes et des dockers qui a lieu dans la quasi-totalité des ports français (La Bataille Syndicaliste n°450 du 19/07/1912). Les ferblantiers de Saumur -5 francs- via la Fédération des Métaux et les ardoisiers de Trélazé -25 francs- versent également comme on peut le voir dans le n°452 du 21/07/1912.

// Les ouvriers ardoisiers syndiqués de Misengrain envoient 5 francs 50 pour la Bataille Syndicaliste (La Bataille Syndicaliste n°462 du 31/07/1912).

  • Samedi 13 Juillet

Réunion à 20h30 à la Bourse du Travail du Groupe des Amis de la Bataille Syndicaliste d’Angers. L’ordre du jour porte sur la propagande (La Bataille Syndicaliste n°442 du 11/07/1912)

  • AOÛT

// La Jeunesse Syndicaliste de Trélazé verse son adhésion au groupe de propagande par la brochure. Il s’agissait d’une brochure mensuelle soit théorique ou d’aspect général, soit portant sur un sujet d’actualité. (Les Temps nouveaux, n°15 du  10/08/1912). En septembre, la J.S. est de nouveau marquée. 

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Arch. BNF/ Gallica. La Bataille Syndicaliste n°466 du 04/08/1912

// Publication d’une affiche ou d’un tract des Jeunesses Syndicalistes contre les lois Millerand-Berry (ci-contre). Des militants de Saint-Nazaire et Indret-la-Montagne se font gauler en train de colle les affiches. Boulan proposera que toutes les Jeunesses Syndicalistes de l’Ouest, puisqu’elles ont toutes collées ces affiches, réclament aussi des poursuites en guise de Soidarité (La Bataille Syndicaliste n°488 du 26/08/1912)

// La C.G.T. des allumettes envoie envoie 5 francs au C.D.S. Une collecte de 7 francs fut faite par ailleurs « lors du meeting de Jouhaux » (quand ?) à Trélazé et envoyé également au Comité de Défense Sociale. (Les Temps Nouveaux n°18 du 31/08 et La Bataille Syndicaliste n°488 du 26/08/1912)

// Doudart, Boulan et Barras de Trélazé envoie une souscription pour la Bataille Syndicaliste et en disant qu’ils en approuvent sa tactique (La Bataille Syndicaliste n°469 du 07/08/1912). Pierre Gemin verse une souscription de 5frcs25 en provenance de Renazé (La Bat. Synd. n°473 du 11/08/1912). Dans le n°476 du 14/08/1912 ce sont Lamandé et Gararon (?) qui versent 2 francs. Lors d’une conférence effectuée par Jouhaux à Misengrain (quand exactement ?) par le Syndicat ardoisier, versement de la collecte de 17 francs 10 (La Bataille Syndicaliste n°479 du 17/08/1912) voir fête de la Jeunesse Syndicaliste). Souscription d’une action par le Syndicat des Allumettiers de Trélazé pour 25 francs (La Bataille Syndicaliste n°483 du 21/08/1912). Dans le n°485 du 23/08/1912, le somme de 8francs25 et de 3 ou 8 francs 15 récoltés par Subrécot ou Subréquot (?) à la fête de la Bourse du Travail d’Angers est versée. 3 francs 90 est également versé en reliquat d’une fête organisée par les Amis de la Bataille Syndicaliste d’Angers (quand ?). Pierre Quinton verse 1 franc également publié dans le même numéro. Une souscription issue d’une fête champêtre à Renazé est versée dans le n°486 du 24/08/1912 et rapporte 16francs35.

// Le conseil municipal de Trélazé vote un ordre du jour à l’unanimité qui, encourage les instituteurs syndiqués à persévérer dans leur lutte pour obtenir ce droit mais également pour les non-syndiqué à rejoindre le Syndicat (La Bataille Syndicaliste n°492 du 30/08/1912 et ici en page4).

  • 04 août

Des « angevinEs »se rendent à Rambouillet pour la fête annuelle de la Ruche, l’école libertaire créée par Sébastien Faure (La Bataille Syndicaliste numéro 467 du 05/08/1912)

  • 10 août

Réunion à 08h30 (du matin ou du soir ?) à la Bourse du Travail d’Angers du Groupe des Amis de La Bataille Syndicaliste. À l’ordre du jour : perception des cotisations mais aussi une brochure éducative (?) (La Bataille Syndicaliste n°471 du 09/08/1912 et n°472 du 10/08/1912). À l’issue de cette réunion, la collecte versée sera de 6 francs 55, publiée dans le n°478 du 16/08/1912.

  • 15-16-17 Août

Congrès des Instituteurs et Institutrices à Chambéry (La Bataille Syndicaliste n°471 du 09/08/1912). Présentation du Rapport sur la co-éducation (= mixité à l’école et en prenant l’exemple de la Ruche), par le Syndicat du Maine-et-Loire par la voix de Muller dans le n°479 du 17/08/1912. Suite à ce Congrès et à l’acceptation de l’œuvre de Solidarité du Sou du Soldat, la préfecture du Maine-et-Loire convoque le Syndicat des Instits du Maine-et-Loire (La Bataille Syndicaliste n°490 du 28/08/1912)

  • mi Août

// Misengrain, salle Poirier. Fête de la Jeunesse Syndicaliste devant 600 personnes. Discours de Jouhaux. Une collecte en faveur de la Bataille Syndicaliste produit 17francs20 (La Bataille Syndicaliste n°480 du 18/08/1912)

// Organisation d’une fête, à la campagne, par la Bourse du Travail d’Angers avec le concours des Jeunesses  Syndicalistes d’Angers et Trélazé. Concours de pêche, jeux, concert et discours de Bahonneau. Une « quête » pour la Bataille Syndicaliste rapporte 8 francs 25 (La Bataille Syndicaliste n°485 du 23/08/1912 –ici et -).

  • Dimanche 25 Août

// À Segré, organisé par le Syndicat des mineurs de Segré et en partenariat avec les Pupilles et Jeunesses Syndicalistes de Renazé, petites pièces de théâtres, concert, discours de Bahonneau sur l’Émancipation Sociale et en particulier des femmes et le rôle des Jeunesses Syndicalistes (La Bataille Syndicaliste n°491 du 29/08/1912)

  • 28 Août

où ? Réunion du Comité fédéral des Jeunesses Syndicaliste de l’Ouest. Un des thèmes de discussion est la publication d’affiche antimilitariste, « Encore une Lois scélérate » pour le départ de la Classe (La Bataille Syndicaliste n°496 du 03/09/1912). La J.S. de Rennes, dans le même numéro, répond qu’elle n’est pas tout à fait d’accord à la proposition de Boulan de Trélazé et ne croit pas à la nécessité d’une Congrès exceptionnel afin de répondre aux arrestations et poursuites contre les militants de Saint-Nazaire et de la Montagne (La Bataille Syndicaliste n°496 du 03/09/1912).

  • 31 Août

Bourse du Travail d’Angers : la Commission Administrative vote une motion de Solidarité au Syndicat des Instituteurs, en butte à des tracasseries administratives – la demande de dissolution du Syndicat pour le 10/09/1912- de la part de l’État, pour avoir voté le principe du Sou du Soldat (La Bataille Syndicaliste n°501 du 08/09/1912). Le Syndicat des Employés de Commerce, qui lui aussi félicite les instits, déclare que si leur Syndicat est dissout, ils peuvent se syndiqués chez eux ! (La Bataille Syndicaliste n°502 du 09/09/1912).

  • SEPTEMBRE
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Arch. BNF / Gallica. La Bataille Syndicaliste n°476 du 14/08/1912

// Souscriptions versés pour les mineurs de Saint-Laurs (Deux-Sèvres) : Saint-Pierre-Montlimard : 15 frs ; ardoisiers de Trélazé : 50 frcs ; ardoisiers de Misengrain : 25 frcs ; ardoisiers de Renazé : 10 frcs, ouvriers métallurgistes de Connéré (72) : 3 frcs ; etc. (Le Travailleur du sous-sol, n°30, 15/09) puis au profit de ceux de Faymoreau (Vendée) : 10 francs par les ardoisiers de Trélazé, 5 francs par ceux de la Bellière à Saint-Pierre-Montlimard, de Segré et ceux de Misengrain, 23f55 par ceux de Renazé (n°32 du 15/11/1912).

 

 

// un groupe de trélazéen-ne-s, sans doute affiliés ou proche de la Fédération Communiste Anarchiste, envoie pour 8 francs au Groupe des Conscrits (La Bataille Syndicaliste n°508 du 15/09/1912).

// Le groupe des « amis de la Bataille syndicaliste », dont le secrétaire est Hamelin, se réunit tous les deuxièmes samedis du mois à la Bourse du travail (Angers). (Les Temps Nouveaux, n°21 du 21/09/1912)

// Versement de souscriptions au profit de la Bataille Syndicaliste de la part des J.S. de Renazé pour 4 francs 45 et issue de leur fête (sans doute celle du 25/08/1912) et des J.S. d’Angers pour 5 francs. Dans le même numéro, un nommé Giré verse 0.50 francs et il surnomme son don « pour les gars de Trélazé en fasse autant » (La Bataille Syndicaliste n°494 du 01/09/1912). La J.S. de Trélazé organise elle-aussi un bal (quand ?) et versera le bénéfice de la soirée à la Bataille Syndicaliste. Par l’intermédiaire de Lamandé, elle verse 11 francs 25 (La Bataille Syndicaliste n°508 du 15/09/1912).

Achat d’une action de la Bataille Syndicaliste par le Syndicat du Bâtiment d’Angers (La Bataille Syndicaliste n°499 du 06/09/1912). Deux versements issu de collectes faites à la Bourse du Travail, 2 subricots (?) et le Syndicat des Boulangers versent de l’argent – 7francs 25 au total- au profit de La Bataille Syndicaliste (La Bataille Syndicaliste n°501 du 08/09/1912). Dans le numéro 505 du 12/09/1912 de la Bataille Syndicaliste, la liste de souscripteurs à son profit, fait mention des versements de Boulan Auguste (0.50) et Vinouze (lequel?) pour 1 franc mais surtout du versement de la Commission de Propagande des Ardoisiers qui verse 5 francs.

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// Début d’une grève d’ouvriers granitiers dans les Mauges, près de Saint-Macaire à Vezins pour une augmentation de salaire (La Bataille Syndicaliste n°497 du 04/09/1912).

// La secrétaire du Syndicat des Instituteurs du 49, Madame Dutertre, répond négativement au Préfet  à sa demande de dissolution du Syndicat (La Bataille Syndicaliste n°499 du 07/09/1912 et n°503 du 10/09/1912).

  • 10 septembre

Le Syndicat des Instituteurs est reçu à la préfecture. Le Syndicat répond qu’ils se réuniront le 3 octobre (La Bataille Syndicaliste n°504 du 11/09/1912).

  • 12 septembre

Le Havre : (différents Congrès corpos et confédéral)

// Burgain (Louis ?), d’Angers, assiste au Congrès de la Fédération des Transports de la C.G.T., il fait partie de la Commission de Contrôle (la Bataille Syndicaliste n°506 du 13/09/1912). Buregard, semble défendre une position très modéré au même Congrès (La Bataille Syndicaliste n°508 du 15/09/1912).

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La Bataille Syndicaliste n°509 du 16/09/1912. Les angevins présents sur la photo ? Malheureusement pas très lisible

// Au Congrès Confédéral proprement dit, Boulan prend brièvement la parole pour parler des Jeunesses Syndicalistes et de la Fédération de l’Ouest (La Bataille Syndicaliste n°513 du 20/09/1912).

// Le jour de l’ouverture du Congrès Confédéral de la C.G.T., publication d’un Manifeste des Instituteurs syndiqués, qui affirme son attachement à la République, etc. Il est signé pour le Maine-et-Loire par Layet, les époux Bouët (Gabrielle et Louis), Paul Parchard et Mme Dutertre (La Bataille Syndicaliste n°509 du 16/09/1912). Papin le signe également le lendemain (La Bataille Syndicaliste n°510 du 17/09/1912). Ils sont rejoint par R. Aigrault et Léon Aigrault quelques jours plus tard (La B.S. n°512 du 19/09/1912). Dans la Bataille Syndicaliste n°514 du 21/09/1912, Jean Duval, R. Richou et D. Richou signent ce Manifeste.

// Bahonneau lui est présent au moins à la 3e Conférence des Bourses du Travail et des Unions Départementales, qui suit traditionnellement les Congrès Confédéraux de la C.G.T. Il prend la parole semble-t-il lors du débat sur le viaticum. (La Bataille Syndicaliste n°517 du 24/09/1912).

// Publication d’un texte de la revue le mouvement anarchiste, qui dans son numéro d’octobre, l’intitule « La C.G.T. penche à droite » (le mouvement anarchiste n°3, octobre 1912).

  • mi-septembre
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Arch. BNF / Gallica. La Bataille Syndicaliste n°508 du 15/09/1912. En vrai, il est retenu à l’hôpital militaire, ce qui est certes une amélioration.

// Toujours à la mi-septembre, il est signalé dans La Bataille Syndicaliste, que les Jeunesses Syndicalistes de Trélazé signent un Ordre du jour, affirmant leur solidarité avec les Instits ou, sur l’Affaire Rousset, ou contre les nouvelles Lois liberticides… Peut-être un panachage des trois, mais le texte n’est pas très clair (La Bataille Syndicaliste n°508 du 15/09/1912).

  • 17 septembre

À Rennes, Bourse du Travail, Bouët prend la parole comme orateur pour « rétablir la vérité sur le Congrès de Chambéry » (La Bataille Syndicaliste n°520 du 27/09/1912)

  • samedi 28 septembre

À 20h30, à la Bourse du Travail d’Angers, réunion du groupe des Amis de la Bataille Syndicaliste (La Bataille Syndicaliste n°520 du 27/09/1912)

  • OCTOBRE

// Affichage à Bel-Air, Noyant-la-Gravoyère, Bouillé-Ménard de placards antimilitaristes signés de la Fédération des jeunes syndicalistes de l’Ouest. Bien que régulièrement timbrées, les affiches sont lacérées par les flics. (Boussion, S.)

// La J.S. de Renazé verse sa cotisation pour la brochure mensuelle (les Temps Nouveaux n°25 du 19/10)

extrait. voir ci-contre le lien

// Proposition de Boulan, dans Le Travailleur du Sous-Sol de créer pratiquement par le Syndicat ardoisier de Trélazé d’une Caisse du Sou du Soldat, pas seulement d’un prendre une décision théorique comme il y a quelques mois, et que ce ne soit plus seulement assumé par la Jeunesse Syndicaliste via une subvention versé par le Syndicat (AD Seine-et-Marne, Le Travailleur du Sous-Sol, octobre 1912, article sur l’antilimilitarisme en France)

  • NOVEMBRE

Compte-rendu d’Auguste Boulan sur le travail syndical quotidien à Trélazé : Pbs de paye pour les ouvriers fonceurs de la carrière de la Grand’Maison, le comptable ne veut rien savoir, le syndicat apporte son aide et obtient une entrevue en direct avec le directeur qui reconnaît l’erreur. Aux Fresnais, le fendeur, le « camarade Millet », le 3 octobre, se voir refusé son travail par le vérificateur et se fait insulter par ce-dernier ; la direction devant l’ensemble des ouvriers reconnaît la mauvaise décision du vérificateurs et critique celui-ci pour les insultes. + souscription de solidarité les grévistes de Saint-Jean-de-Maruéjols, de Saint-Laurs, de Faymoreau (85) (différents syndicats ardoisiers et mineurs du 49) (Le travailleur du sous-sol, n°32, novembre 1912)

  • 2 novembre

A l’initiative des syndicats ardoisiers et allumettiers, venue de Victor Griffuelhes pour faire suite à la campagne d’agitation de la C.G.T. contre la guerre. (Boussion, S.)

Probablement à ce meeting qui dut avoir lieu à la Bourse du Travail, une quête fut faite puisque dans les Temps Nouveaux du 14/12/1912, dans le compte-rendu de la Caisse de l’Entr’aide, le trésorier écrit avoir reçu entre le 10/11 et le 08/12, une somme de 25 francs 50, somme versée par Bahonneau.

  • 12 novembre

Lors de la C.E exécutive de la Fédération nationale, Gemin (des ardoisiers de Renazé et membre de la C.E) verse 53f85 pour les victimes de Clarence (Pas-de-Calais) et le syndicat de Trélazé par l’intermédiaire de Mercier Paul 262f55. +souscription en faveur des camarades du Puy-de-Dôme de Saint-Eloi-la Bouble, Trélazé et Misengrain, saint-pierre : 25frcs, des mineurs Saint-Jean-de-Majuéjols (30) : carriers et mineurs du 49 : 20 francs. (Le Travailleur du sous-sol, n°33, 15/12)

  • 22 novembre

Gemin, tournée de conférence de propagande. Dans l’Ouest commence par Saint-Pierre-Montlimart, mine de la Bellière, le 22/11/12. Malgré « le grand nombre de renvoi », la conférence réunit un grand nombre de personne. Les nombreux Turcs, Albanais, Grecs, Italiens se tiennent à l’écart des ouvriers français car ils ne maîtrisent pas bien la langue. « Les camarades grecs et italiens qui étaient au syndicat avant la grève ont quitté le pays ». le syndicat se relève grâce à l’action de Lafoucrière. Bartuel se rend ensuite en Vendée (Faymoreau), Deux-Sèvres (Saint-Laurs), le 25 à Figeac (Lot) où se trouve un grand nombre de camarade grecs ; le 27 Gua et Cransac (bassin d’Aubin) où 2500 personnes assistent à la conférence ; le 28 à Decazeville et Combes ; le 29 aux mines de Ferrals-Mondalazas (près Rodez) puis Bertholène, Gages, Saint-Georges-de-Luzençon ; le 30/11 à Albi. Le 01/12 à Gagnac puis le même jour à Carmaux (plus de 3000 personnes), là comme ailleurs « le bureau fédéral et le Conseil national ont été approuvés par acclamations. Basly et ceux qui le suivent ont reçu le blâme qu’ils méritent. » Le 02 à Dourgne, le 03 à Graissessac et le 04 au Bousquet-d’Orb. Le 5 dans le Gard à Gagnières, le 6 à Bessèges, le 7 à Saint-Jean-de-Maruéjouls, le 8 au Martinet, Saint-Martin-de-Valgagues et Alais ; puis le 11 à Paris pour le Conseil national puis repart en Isère et ce jusqu’à la mi-janvier 1913 ! (Le Travailleur du sous-sol, n°34, 15/01/13)

  • 24 et 25 novembre

Paris. Salle de la Bellevilloise. Congrès extraordinaire de la C.G.T. pour étudier les moyens de résister à la guerre. L’ordre du Jour était : 1° : Les moyens préventifs d’éviter la guerre. 2° : Les moyens de s’opposer à la mobilisation en cas de guerre. « Il ne faut pas faire d’inutile surenchère« , « ne pas rassembler à des énergumènes« , etc. 1048 syndicats sont représentés mais rien de concret ne sort. Qui en Maine-et-Loire ? (le mouvement anarchiste n°5, décembre 1912).

  • 1 décembre

// Au 1 décembre 1912 il y a 15 abonnés à La Vie Ouvrière en Maine-et-Loire (12 en février 1911) (La Vie Ouvrière, 77 du 05/12).

// Pour les adhésions au groupe de propagande par la brochure, il y a 21 groupes de Jeunesses Syndicalistes qui sont adhérents dont 9 dans l’Ouest de la France. (Les Temps Nouveaux, n°27 du 02/11). Il y a au moins Trélazé, Renazé, Lorient, La Montagne / Indret, Brest. A Angers, un nommé D. adhère à ce moyen de propagande (Temps Nouveaux, n°, 28/12/1912)

  • 16 décembre

Grève contre la guerre. 3200 ardoisiers, les 300 allumettiers, les ouvriers du bâtiment, 10% environs des ardoisiers du bassin de Combrée font grève. Malgré que le nombre ne soit pas suffisant pour éviter une guerre et pratiquer la grève générale insurrectionnelle réclamée par certains, le nombre d’ouvrier s’opposant à la guerre de façon claire et sur un appel « dur » est en augmentation contrairement à ce que disent certains historiens locaux qui parlent d’échec. L’après-midi, le maire ayant interdit la réunion à la Bourse du Travail, sur les 1500 présent au Cirque-Théâtre, 800 à 1000 sont venus de Trélazé en manif avec une fanfare. (Boussion S.)

  • 21 décembre

Concert des Jeunesses Syndicalistes (Angers  probablement, Trélazé?) (La Bataille Syndicaliste n°617 du 02/01/1913)

  • 28 décembre

Assemblée Générale extraordinaire des Jeunesses Syndicalistes d’Angers. Vote d’un ordre du jour contre le militarisme et de soutien aux J. S. de Paris (La Bataille Syndicaliste n°622 du 07/01/1913).

1902

Pour lire le Manuel, allez sur le site (excellent !) d’archives anarchistes.

En mars, création à Tours du Parti socialiste français (P.S.F.) constitué autour de J. Jaurès. 27 mars : la chambre adopte le principe de l’obligation du repos hebdomadaire qui ne concernait que les enfants de moins de 16 ans et les femmes. Le premier avril fondation de la Fédération nationale des Jaunes de France sous l’impulsion de l’ancien guesdistes Pierre Biétry qui vient de rompre avec Lanoir. En septembre fondation à Commentry du Parti socialiste de France (P.S.d.F) qui regroupe les partisans d’Édouard Vaillant et ceux de Jules Guesde.

En septembre, du 22 au 27, à Montpellier, la Fédération des Bourses du Travail fusionne avec la C.G.T. : Griffuelhes est élu secrétaire-général, Yvetot secrétaire de la section des Bourses, Pouget secret à La Voix du Peuple. Publication posthume de Pelloutier Histoire des Bourses du Travail et la CGT publie Le Nouveau manuel du soldat.

  •  1902

* Le Syndicat des ardoisiers reprend sa place à la Bourse du Travail d’Angers, celui des allumettiers sous l’impulsion de Soutif y adhère.

* La Bourse du Travail d’Angers, achète pour 8 francs de brochure de Vers la Grève générale, rédigée par Yvetot, et/ou celle en réponse à Jaurès et également imprimée en 1902. Ces brochures sont publiées par la CGT, sous l’égide du Comité de propagande de la Grève Générale. Ce Comité est autonome au sein de la CGT jusqu’au Congrès de Montpellier. En Maine-et-Loire, il ne semble pas qu’il y est de syndicat qui souscrive à cette caisse de propagande (La Voix du Peuple n°97 du 21/09/1902). Cf. quelques extraits de textes en lien sur la préparation de la grève générale et après dans La Voix du Peuple n°79 du 18/05/1902 ; n°88 du 20/07/1902 ; n°89 du 27/07/1902 ; numéro 96 du 14/09/1902 ; n°97 du 21/09/1902.

* Un ouvrier allumettier de Trélazé gagne en 1902 6fr60 par jour en moyenne. Une ouvrière de la même manufacture ne gagne elle que 5fr05 en moyenne par jour.

  • JANVIER

// Appel de la Fédération de 5e catégorie du bâtiment de la Seine à créer une Fédération nationale des ouvriers maçons plâtriers, tailleurs et scieurs de pierres, briquetiers, carreleurs et parties similaires de France et des colonies. L’appel se place sur le plan de la Solidarité en cas de conflit ; de la lutte à long terme pour se préparer la lutte finale pour l’émancipation des travailleurs par eux-mêmes et un chouïa d’antimilitarisme et d’anti-police (La Voix du Peuple n°59 du 12/01/1902).

// Versements de souscriptions pour Régis Meunier dans le n°1541 du 07/01/1902 (50 centimes) et dans  le n°1547 du 13/01/1902, de l’Aurore, pour 27francs 60 suite à une réunion salle Saint-Isaure (Paris). Dans Le Libertaire n°08 du 05/01/1902 : Amiens, Toulon, Paris, Londres, etc. : les dons affluent, au 113 francs précédent, 255 francs sont arrivés en peu de temps. Il est au moins en Martinique fin janvier, puisqu’il écrit un courrier de remerciement aux camarades qui l’ont aidé à partir du bagne. Il informe qu’il ne rentrera pas avant la fin mars, à cause du froid qui risquerait de lui être fatal, mais aussi parce qu’il entame une série de conférences sur l’île (Le Libertaire n°15 du 22/02/1902).

  • FÉVRIER

// Paiement des journaux des Temps Nouveaux par M. de Trélazé (Les Temps Nouveaux n°43 du 22/02/1902).

// Rappel que la souscription pour Régis Meunier et payer son retour est close (Le Libertaire n°12 du 01/02/1902).

Samedi 22 Février

Saumur. Réunie en Assemblée Générale, la Bourse du Travail de Saumur, tient à envoyer son salut fraternel aux travailleurs de Trieste et de Barcelone qui sont en lutte pour leur affranchissement (La Voix du Peuple n°67 du 02/03/1902).

  • MARS

// Des compagnons attendent en vain les 24 et 25 mars, à Saint-Nazaire, l’arrivée de Meunier (Le Libertaire n°22 du 06/04/1902).

// Trélazé. Les allumettiers de Trélazé, Marseille et Saintines font une grève de Solidarité avec ceux de Pantin et Aubervilliers (La Voix du Peuple n°68 du 09/03/1902).

Dimanche 02 Mars

Angers et autres villes à 9 heures. Y-a-t-il une ou des réunions publiques appelées par la CGT contre le chômage selon la circulaire de la CGT adressée aux Fédérations nationales et départementales mais aux aussi aux Bourses du Travail ? (La Voix du Peuple n°64 du 09/02/1902).

// 02 au 04 Mars

Congrès national du Parti socialiste français tenu à Tours. C’est l’acte de naissance d’une organisation dominée par la personnalité de Jean Jaurès regroupant FTS, Confédération des socialistes indépendants et Fédérations autonomes.

  • AVRIL

// Dans La Voix du Peuple n°72 du 06/04/1902, appel des syndicats de carriers de l’Oise, de Seine-et-Oise et de Savonnière-en-Perthois (Meuse), sous le patronage du secrétaire de la CGT Victor Griffuelhes, à la création d’une Fédération d’ouvriers carriers et matières extractives du bâtiment.

// Paiement des journaux des Temps Nouveaux par M. de Trélazé (Les Temps Nouveaux n°52 du 26/04/1902).

// Sur la circonscription de Trélazé, Mercier se présente comme candidat abstentionniste pour les élections législatives (Le Libertaire n°23 du 13/04/1902).

  • Mardi 01 Avril

// Trélazé, à 19 h, « au local habituel ». Réunion ouverte aux camarades désirant s’associer à la campagne abstentionniste et pour leur faire part des décisions déjà prises (Le Libertaire n°21 du 30/03/1902).

// Nantes. Un nommé C. Bruon, peut-être Constant ayant  résidé à Angers auparavant, est Secrétaire de la Fédération des Syndicats Ouvriers du Bâtiment de Nantes (syndicalisme d’Industrie opposé au syndicalisme de métiers corporatiste) (La Voix du Peuple n°73 du 14/04/1902).

  • 11 Avril

Comité Fédéral des Bourses du Travail. À l’initiative de la Bourse de Boulogne-sur-Mer soutenue par celles de Creil et d’Albi, discussion de faire de l’agitation sur la loi Millerand-Colliard et sur la supposée baisse du temps de travail. Demande au Secrétaire de rédiger une circulaire aux Bourses, lui demandant de montrer l’inanité de cette loi comme les autres, et qu’il faut grève et protestation pour faire appliquer cette loi. Il faut donc, selon ces Bourses, appeler à la révolte seul « moyen d’obtenir quelque chose« (La Voix du Peuple n°74 du 20/04/1902).

  • MAI

// Une annonce de Prost est publiée dans Le Libertaire n°29 du 25/05/1902. Il cherche à joindre Mercier à Angers, Kouaut à Saint Nazaire et n’importe qui de Brest et Nantes . Il s’agit sans doute d’une proposition d’une tournée de conférences dans l’Ouest.

  • 23 Mai.

Comité Fédéral des Bourses du Travail. La Bourse de Créteil proteste contre une circulaire (un courrier) envoyée aux différentes Bourses du travail (toutes ?) par celle d’Angers. La Bourse du Travail d’Angers proteste contre le Comité Fédéral qui serait sorti de ses attributions en ne préconisant pas la conquête des pouvoirs public, et, à contrario, en prêchant la révolte contre les lois Millerand-Colliard (baisse du temps de travail journalier -à 10h30- et hebdomadaire. cette baisse du temps de travail de 11 heures à 10 heures s’effectuant sur 4 ans !…). Voir également 11 Avril. (La Voix du Peuple n°82 du 08/06/1902).

  • MAI/JUIN

// Versement par M. de Trélazé d’un soutien financier à Courtois emprisonné à Marseille (Les Temps Nouveaux n°04 du 24/05/1902).

// Meunier revient en France après avoir reçu des compagnonNEs angevinEs et trélazenNEs une somme de 150 francs qui semble lui avoir permis de joindre une colonie anglaise, peut-être la Guyane britannique. Il se rend ensuite quelques mois en Martinique, à Saint-Pierre, capitale économique et culturelle de l’époque. Il part, selon un courrier de Marestan à Malato, 3 semaines avant l’éruption (chanceux, car devant les mouvements de panique qui commençait à se faire sentir dans la population, les autorités locales pour assurer la bonne marche des élections feront interdire le départ des habitantEs de la ville peu de temps avant l’éruption) pour Saint-Nazaire puis Paris (L’Aurore n°1690 du 05/06/1902). 

  • JUIN

// Cholet. Une grève d’une soixantaine de cordonniers a lieu contre une baisse des salaires. Le secrétaire de la CGT des cordonniers de Cholet est Pegneau (La Voix du Peuple n°85 du 29/06/1902).

// Proposition de (re)création d’une Fédération nationale de mineurs mais adhérente à la CGT (La Voix du Peuple n°81 du 01/06/1902).

  • Vendredi 13 juin

Comité Fédéral des Bourses du Travail. La Bourse de Versailles dit comprendre sur le fond la Bourse d’Angers (pas sur la forme) et sa circulaire car pour elle le Comité Fédéral ne peut être que l’organe administratif et ne peut prendre des décisions et ne peut donner une opinion prédéterminée (La Voix du Peuple n°85 du 29/06/1902).

  • JUILLET
  • Dimanche 13 juillet

Angers. À midi. Réunion du groupe Les Affamés. Causerie par un camarade (Les Temps Nouveaux n°11 du 12/07/1902).

  • Samedi 26 juillet

  Régis Meunier vient faire au moins une conférence à Angers, le 26/07/1902 à l’Université Populaire puis ensuite sera présent à la réunion privée du groupe Les Affamés (Les Temps Nouveaux n°13 du 26/07/1902).

  • AOÛT

// Sans plus de précision de date, un article d’E.G. indique qu’il y a eu une manifestation catholique à laquelle des personnes sont venues montrer leur opposition. Au moment de l’altercation, un agent est blessé/éraflé par un coup de couteau selon l’auteur (Les Temps Nouveaux n°15 du 08/08/1902).

// En Août, le groupe Les Affamés, se réunit tous les samedis à l’heure et au local habituel (Les Temps Nouveaux n°15 du 08/08/1902).

// 15-17 août. À Amiens, Congrès du Textile. Les syndicats de La Séguinière et de Cholet sont représentés. Morel représente celui de Cholet. À ce Congrès, il est décidé que chaque chambre syndicale, dans un délai de 6 mois, face parvenir au syndicat national, un  état des lieux précis sur la situation du travail et des tarifs en vigueur dans leur localité. Un second point à l’ordre du jour est la réduction du temps de travail. En cette même année 1902, il a été votée la réduction de la journée par le parlement ; mais, les congressistes constatent que le patronat n’applique pas loyalement cela. partout des arrangements sont faits. Il est cité l’exemple de la double journée. L’entreprise fait travailler deux équipes à des horaires différents, et des ouvriers inconscients ou forcés, font une journée mais dans deux équipes, doublant ainsi leur journée réelle… Sur le temps de travail est abordé le travail de nuit et le souhait de sa disparition. Un troisième thème de travail est abordé sur les modes de production avec la disparition de l’atelier familial replacé au profit de la grande industrie et de la mécanisation y compris dans les petits ateliers. Il est décidé également la création d’un journal ; l’intégration progressive à la Fédération du Textile -adhérente à la CGT- des nouveaux éléments. Cette adhésion reposant sur l’acceptation des statuts et règlements fédéraux (et donc des valeurs de transformation de la CGT).  (La Voix du Peuple n°94 du 31/08/1902 ; n°95 du 07/09/1902 ; n°97 du 21/09/1902).

  • 08 Août

Paris; Fédération des Bourses. Compte-rendu de la Fédération des Bourses dans La Voix du Peuple n°92 du 17/08/1902Cholet est représentée à la réunion du 08/08/1902 (discussion sur le Label, l’antimilitarisme, les adhésions). 

  • Dimanche 16 Août

Réunion et causerie par L. à 10h, café Deschamps, Place du Ralliement (Les Temps Nouveaux n°16 du 15/08/1902).

  • Vendredi 22 Août

Paris. Comité fédéral des Bourses. Louis Maurice, présenté comme membre du Syndicat des Sculpteurs d’Angers est désigné pour représenté la Bourse du Travail d’Angers (La Voix du Peuple n°95 du 07/09/1902).

  • Samedi 30 Août

Angers. Réunion chez Louis Legloahec, au 6 rue des Tanneries, de l’un des groupe anarchiste angevin, celui se revendiquant groupe communiste anarchiste Les Ennemis de l’Autorité (Les Temps Nouveaux n°18 du 30/08/1902).

  • SEPTEMBRE
dessin LVdP an02 n0104 05111902 p2 2 refus obeissance

Archives autonomies. La Voix du Peuple.  n° 0104, 05/11/1902. Numéro spécial. p2. La différence de traitement et la désobéissance de Saint-Rémy et sa faible condamnation est à l’origine du Manifeste du Libertaire

// Paul Guillet, Charles Moinet, Émile Guichard, Louis Legloahec signent le Manifeste antimilitariste publié dans Le Libertaire (Le Libertaire n°45 du 18/09/1902 ; n°46 du 20/09/1902 ; n°47 du 27/09/1902 ; n°47 du 27/09/1902). Il y a d’autres noms mais je n’ai pas de certitude que ce soient des angevins… Les deux groupes anarchistes d’Angers projettent de diffuser ce manifeste s’ils récoltent assez d’argent, soit par affichage soit en le distribuant.

  • Dimanche 07 septembre

Angers-Doutre. Réunion à 14 heures, chez Legloahec, des deux groupes anarchistes angevins, Les Affamés et Les Ennemis de l’Autorité, en vue d’étudier l’éventuelle idée de créer un journal local. L’initiative vient du groupe Les ennemis de l’Autorité et le titre projeté de cet hebdomadaire est La Révolution Sociale (Le Libertaire n°43 du 30/08/1902 et Les Temps Nouveaux n°19 du 06/09/1902).

// 15 au 18 septembre.

Alger. 10e congrès de la Fédération nationale des Bourses du Travail.

// 21 au 23 Septembre.

Congrès national du POF tenu à Issoudun.

// 22 au 27 Septembre.

Montpellier. 13e congrès national corporatif (VIIe de la CGT). L’unité est réalisée à l’intérieur de la CGT : la Fédération des Bourses, qui avait conservé depuis 1895 son autonomie au sein de la Confédération est maintenant complètement intégrée à celle-ci, sous la dénomination de Section de la Fédération des Bourses du Travail.

// 26-28 septembre. Congrès de Commentry tenu par l’Union socialiste révolutionnaire. Création officielle du Parti socialiste de France (PSDF), Union socialiste révolutionnaire, emmené par Jules Guesde et Édouard Vaillant.

  • OCTOBRE

// Versement de soutien aux Temps Nouveaux par M. de Trélazé pour 0fr75 (Les Temps Nouveaux n°23 du 04/10/1902).

// Versement d’une collecte faite par des prolétaires angevins au profit de Liebengut(h?) mais je ne sais de qui il s’agit) (Les Temps Nouveaux n°23 du 04/10/1902).

lib serie 04 an08 n045 18091902 manifeste aux soldats tjs Philippe gérant Libertaire

Archives autonomies. Le texteen grand est là.

// Réunions tous les dimanche à 14h, chez Legloahec, des deux groupes. Guichard Émile pour Les Affamés et Legloahec pour Les Ennemis de l’Autorité recueillent de l’argent pour acheter un manifeste au soldat, initié par Le Libertaire (Les Temps Nouveaux n°23 du 04/10/1902 et n°26 du 22/09/1902).

// Des affiches, publiées par le Groupe de Propagande Antimilitariste de Paris, sont collées à plusieurs reprises à Angers en février et peu de temps après leur parution pour certaines. Le titre de l’une d’elles est : « Assassins galonnés » qui s’en prend aux agissements des officiers sur les disciplinaires. Une autre est intitulée « Justice militaire ». La troisième est intitulée « Crimes militaires ». En Octobre 1902, se sont des affiches intitulées « Manifeste aux soldats » émanant du Libertaire qui sont collées à Angers et Trélazé. (S. Boussion, un siècle d’antimilitarisme en Anjou…)

  • NOVEMBRE

// Entre novembre 1902 et décembre, les ouvriers étrilleurs, de l’entreprise Voisine à Angers (rue Volney) demandent une conciliation puis demandent l’intercession du juge de Paix, rien n’y fait, le patron, en situation de force, refuse tout dialogue. Preuve, une affiche des AMA numérisées d’Angers sur ce fait.

// La Bourse du Travail de Saumur, par l’intermédiaire de la Fédération des Bourses du Travail, apporte 50 francs (importante somme) en Solidarité à la grève des mineurs (La Voix du Peuple n°107 du 23/11/1902), la Bourse du Travail de Cholet, elle, verse 20 francs pour les mineurs syndiqués (La Voix du Peuple n°108 du 30/11/1902).

  • 14 novembre

Paris. Comité Fédéral des Bourses du Travail. La Bourse du Travail de Saumur est représentée par un délégué, qui fait part de sa grande méfiance envers les coopérative et en particulier pour lutter pour l’Émancipation. Ce délégué est nommé pour la Commission de l’Office : viaticum, caisse de prêt, etc. (La Voix du Peuple n°108 du 30/11/1902).

  • Dimanche (30) novembre

Réunion du groupe communiste anarchiste d’Angers, Les ennemis de l’Autorité chez Brosseau, 1 rue Tharreau de 9 h à 11h.

  • DÉCEMBRE

// Versement d’une solidarité financière avec la grève des mineurs versée par le Syndicat des mécaniciens d’Angers. Cet argent est versé par l’intermédiaire du journal de la CGT, La Voix du Peuple (La Voix du Peuple n°111 du 21/12/1902).

// Dans Le Libertaire n°08 du 28/12/1902, J. Mercier de l’Université Populaire d’Angers dresse le bilan de pièces jouées : Cher Maître, la Courroie, la Muse et L’ouvrier, l’Aiguilleur, le Gendarme est sans pitié, les Oubliettes et L’engrenage qui est en répétition.

  • 04 Décembre

Réunion de la Commission juridique de la C.G.T. Dans le compte-rendu est abordé le cas d’un ouvrier de Cholet décédé à Cholet dès suite d’un accident du travail, son Syndicat questionne comment faire pour faire reconnaître en accident du travail (La Voix du Peuple n°110 du 14/12/1902).

  • 12 Décembre

Paris. Comité Fédéral des Bourses. Celles d’Angers, Cholet et Saumur sont représentées. Toutes sont d’accord pour le soutien au journal pour enfants Jean-Pierre ; idem pour la réédition future « tant qu’il faudra » de la Brochure Manuel du Soldat. Dans les différentes discussions, celle de Saumur, ne veut pas que la Fédération des Bourses soutiennent la création de coopérative ouvrière de Productions à Bouxhors en Haute-Loire mais un soutien aux victimes de la fermeture de toutes les mines et non pas seulement telle ou telle.

1901

 

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Publication de 1901 par le Comité de Propagande de la Grève Générale. À lire sur le site dArchives anarchistes

En mars fondation de l’Union fédérative des syndicats de Paul Lanoir, première centrale syndicale jaune. Le 13 mars décès de Pelloutier, il est remplacé par Georges Yvetot (anar) au secrétariat de la Fédération des Bourses, Eugène Guérard est élu secrétaire-général de la C.G.T. Début septembre Jaurès dans la Petite République fait une longue critique des thèses de la grève-générale ; fin septembre la Commission de propagande de la grève générale de la C.G.T. répond à Jaurès dans les colonnes de La Voix du Peuple. En novembre Griffuelhes est élu secrétaire-général de la C.G.T., Pouget secrétaire-adjoint.

 

Selon Vivien Bouhey (voir 1893 pour quelques limites) ;

  • sur 111 anarchistes du Maine-et-Loire recensés et dont on connaît l’origine : 84 sont originaires du département (dont 36 à Trélazé et 21 à Angers) ; 1 de Charente, 7 du Finistère, 2 de l’Ille-et-Vilaine, 2 du Morbihan (soit 11 de Bretagne), 2 de Loire-Atlantique, 5 de Mayenne, 6 de Sarthe, 2 de Seine-Inférieure.
  • Sur 115 anars dont on connaît l’âge, 23 ont entre 20 et 30 ans, 51 ont entre 30 et 40 ans, 29 entre 40 et 50 ans et 12 plus de 50 ans.
  • Sur 97 dont la situation de famille est connue : 21 sont célibataires, 73 sont mariés, 1 est divorcé ou a été marié, 2 sont veufs.
  • Sur 111 anars du Maine-et-Loire dont la situation professionnelle est stable : 59 sont ardoisiers (46 carriers, 8 fendeurs, 5 carriers-fendeurs) -soit 65% du total connu-, 9 sont cordonniers, 1 cordier, 1 étrilleur, 1 ouvrier maréchal-ferrant, 1 ferblantier-plombier, 1 verrier, 16 allumettiers et allumettières -17,7% du total connu-, 3 menuisiers, 1 vendeur de journaux, 1 marchand forain, 3 journaliers, 11 ouvriers et ouvrières de fabrique, 1 sculpteur-dessinateur, 1 ménagère.

(V. Bouhey, les anarchistes contre la république, PUR)

  • JANVIER

// En Isère, des compagnons « libertaires angevins » versent une souscriptions pour le journal Le Libertaire. Il s’agit de Lelièvre, Gernigon (Théophile ?), Rumiano, Chauvin (Eugène ?), Georgette  Pierre, Georgette Théophile, Hamelin (Le Libertaire n°56 du 13/01/1901).

  • FÉVRIER
Assassins galonnés 1901 4m6 58 editee 011901 selon boussion mais en fait décembre 1900 collee nuit 24 au 25 fev 1901 GPAP

AD. 49. 4M6/58. Affiches plusieurs fois collées en février, sur Angers (quartiers de La Doutre, Saint-Léonard) et Trélazé

justice militaire gpap publié janvier collee fin fevrier angers trelaze 4m658

AD49. 4M6/58. Rapport du 25/02/1901. Affiche publié en janvier 1901 par le G.A.A.P.

  • Dimanche 10 Février

À 9 heures, salle Daviers, au 34 rue Daviers à Angers, réunion organisée à l’initiative de Ludovic Ménard de Trélazé et de J. Mercier fils (pas Henri donc ?) d’Angers, pour créer une Université Populaire / Maison du Peuple / Théâtre Populaire (Les Temps Nouveaux n°41 du 02/02/1901 ; La Lanterne du07/02/1901).

  • Samedi 16 Février

Angers. 18 H. Réunion du Groupe Libertaire, « au local habituel ». Réunion pour prendre des décisions pour favoriser le retour de Régis Meunier, sans doute lancement de la campagne financière pour payer un billet de bateau (Le Libertaire n°60 du 09/02/1901). Dès la semaine suivante, une somme de 7 francs est versée par Hamelin pour Régis Meunier (Le Libertaire n°61 du 13/02/1901)

  • MARS
AMA numerises 06Fi 2277 0.84m par 0.61 protestation 1901 com admn bourse du travail

Arch. Municipales. Numérisées d’Angers. 06 Fi 2277. 84 cm par 61 cm.

// Paiement des ventes du journal des Temps Nouveaux par Hamelin ; versement pour les Brochures à distribuer par le Groupe de Propagande anarchiste d’Angers ; souscription de soutien pour le journal par P. de Saumur. Le journal en profite pour répondre à Hamelin, pour affirmer qu’il restera indépendant tant qu’il le pourra et ne fusionnera pas avec un autre journal libertaire (Les Temps Nouveaux n°47 du 16/03/1901).

// Dans le n°1231 du 03/03/1901 de l’Aurore, Francis de Pressensé, s’attarde sur les cas de Meunier et de Broutchoux pour critiquer le vote de la loi d’Amnistie qui a surtout profité (comme d’habitude, et 117 ans plus tard rien ne change) aux copains des pouvoirs politiques, financiers, militaires. Par ailleurs, un article de Pouget publié dans La Voix du Peuple n°14 du 03/03/1901 où il s’étonne que la LDH ne fasse pas plus pour Régis Meunier toujours en Guyane. Il en profite également pour rappeler succinctement son parcours militant et quelques démêlées judiciaires. La semaine suivante, dans le n°15 du 10/03/1901, est publié une copie d’un courrier de la LDH par la voix de J.Reinach au ministre de la Justice. À la fin de la lettre, un petit mot de Pouget montre son courroux à l’encontre de cette association.  Dès la semaine suivante, dans le n°16 du 17/03/1901, Pouget, outre Régis Meunier demande l’amnistie pleine et entière pour 3 autres bagnards, un peu dans le même cas de figure que Meunier : Paul Bury, Ernest Grangé et Paul Mouysset.

// Affiche de protestation de La Bourse du Travail et de mise en garde des syndicats ouvriers contre les syndicats mixtes d’ouvriers et de patrons

  • Samedi 16 mars

Angers, salle Daviers, 34 Boulevard Daviers, réunion de l’Université Populaire à 20h30 (Les Temps Nouveaux n°47 du 16/03/1901).

  • AVRIL

// En 1901, selon Brachet J-P, venu de Liard-Courtois pour tenir une conférence sur les bagnes. Elle doit avoir lieu selon une note des Temps Nouveaux vers avril (Les Temps Nouveaux n°43 du 23/03/1901 ; Le Libertaire n°66 du 23/01/1901) Dans ces journaux, Liard-Courtois dit son espoir déçu de ne pouvoir faire cette tournée avec Régis Meunier.

  • Samedi 20 Avril

Trélazé, local ordinaire, 20h, réunion du Groupe de Propagande anarchiste (Les Temps Nouveaux n°51 du 13/04/1901 et Le Libertaire n°69 du 13/04/1901).

  • Printemps

Sans plus de précisions, annonce d’une tournée de conférences, probablement anti-religieuse, de Marie Murjas. Cette grande tournée passera outre la Bretagne et la Normandie, le sud mais aussi par Niort, Tours et Angers (Les Temps Nouveaux n°50 du 06/04/1901 et Le Libertaire n°68 du 06/04/1901).

  • MAI

    LVdP an01 n0023 01051901 dessin numero spécial

    Archives autonomies non encore mis en ligne

// Paiement du journal des Temps Nouveaux par M. de Trélazé et P. à Saumur (Les Temps Nouveaux n°1 du 04/05/1901 et n°2 du 11/05/1901).

  • 16 Mai

Décès de Gustave Lefrançais, né en Anjou, où il n’y resta certes pas longtemps !

  • JUIN

// Versement dans le n°7 du 11/06/1901 des Temps Nouveaux, versement de 13 francs 60, suite à une conférence de Marie Murjas à Brest, pour le rapatriement de Meunier.

// Dans Les Temps Nouveaux n°5 du 01/06/1901, Liard-Courtois écrit sur le retour de Paul Bury et la folie de Gallo, et se souvient de Régis Meunier, Mouysset mais aussi de tous les autres. Dans Les Temps Nouveaux n°9 du 29/06/1901, annonce de la grâce de Meunier sur sa résidence suite à une démarche de la L.D.H. et ce par un décret du 18/06/1901.

// Construction d’une nouvelle caserne à Angers. Sous couvert d’un management libéral, le patron n’en vire pas moins les fortes têtes (La Voix du Peuple n°29 du 16/06/1901).

// Publication d’un Manifeste des travailleurs de France aux travailleurs anglais. Ce manifeste de la CGT est adressé aux travailleurs anglais. C’est un texte antimilitariste, contre les guerres coloniales et le service militaire. En Maine-et-Loire, il est seulement signé par la Chambre syndicale des Tisserands de la Seguinière (près de Cholet). Aucune Bourse de Travail ne le signe ni aucun autre syndicat (La Voix du Peuple du n°30 du 23/06/1901).

  • JUILLET

// Par deux fois, le groupe Les libertaires de Tours, invite les groupes des anarchistes des environs pour se lancer dans un Congrès régional. Il semblerait que début juillet 1901, les anarchistes organisés de Trélazé et Angers n’aient toujours pas répondu à cette invitation (Les Temps Nouveaux n°10 du 06/07/1901). Ce congrès aura-t’il lieu ?

// Souscription d’un « libertaire angevin » pour le journal Le Libertaire (Le Libertaire n°74 du 20/07/1901).

// Une annonce publiée dans Les Temps Nouveaux n°12 du 20/07/1901 et Le Libertaire n°74 du 20/07/1901, annonce que le groupe se réunit au local habituel (où ? à la Coopérative de la Doutre ? dans un café ?) tous les lundis soirs à 20h30.

// Suite à une énième délégation ouvrière allumettière non reçue au ministère des Finances, les allumettiers de Trélazé seraient prêt à la grève (Le Libertaire n°73 du 13/07/1901).

  • Dimanche 21 Juillet
grand théatre et café guesnault a gauche

Place du Ralliement, au milieu le Grand Théâtre. Le café Gasnault est à gauche sur la photo

cafe gasnault

café vue de face

Réunion publique au café Gasnault, place du Ralliement, à 10 heures, sur le thème : « La bourgeoisie en face de l’anarchie » avec bien entendu des chansons à la fin (Les Temps Nouveaux n°12 du 20/07/1901 et Le Libertaire n°74 du 20/07/1901).

  • AOÛT

// Combrée : grève des fendeurs (500 ?). Protestation contre la baisse des prix de la journée de travail, ils réclament cet effet effet un minimum de 4 francs par jour. Ils protestent également contre la suppression d’un modèle d’ardoise qui permettait de gagner plus d’argent. Ils font des quêtes et collectes pour tenir. Les gendarmes, souvenir d’événements violents par le passé, sont en permanence sur les lieux et le Commissaire spécial vient tous les jours (Les Temps Nouveaux n°14 du 03/08/1901 et n°16 du 17/08/1901).

  • SEPTEMBRE

// Paiement de la vente des journaux des Temps Nouveaux par H. à Angers (Les Temps Nouveaux n°21 du 21/09/1901).

// Un nommé R.B. envoie trop tard pour la parution dans le journal, un article ou une date de réunion ? (Les Temps Nouveaux n°22 du 28/09/1901).

  • 07 Septembre

À l’occasion d’un grand raout catholique, la bande à Jésus en profite pour organiser une procession. Selon le texte, au moins 30.000 personnes… Cependant, une toute petite voie discordante se fit entendre « Dieu, c’est le mensonge !« . Une dizaine d’anars, après, ils ont dû ce prendre une rouste (Les Temps Nouveaux n°24 du 12/10/1901). Est-ce dû à cette altercation ou tout simplement par un fanatisme tranquille, toujours est-il qu’un incident conduit l’abbé Maurey au tribunal des simples mortels pour avoir giflé un passant qui ne se découvrait pas assez vite au passage du cortège (Le Libertaire n°86 du 12/10/1901). Auparavant un manifeste avait été affiché dans les rues d’Angers, revendiqué par des socialistes-révolutionnaires et anticléricaux (Le Libertaire n°82 du 15/09/1901). Quelques commerçants matérialistes mais individualistes semblent se plaindre de ne pas avoir fait d’affaires très florissantes contrairement aux promesses (Le Libertaire n°83 du 22/09/1901).

  • 23 au 27 septembre

Lyon. 6e Congrès de la CGT.

Du Maine-et-Loire, sont représentés, les employés, les mécaniciens et la Bourse d’Angers. Les cordonniers et les monteurs-sabotiers de Cholet et le sont par Griffuelhes.

Les angevins, suive la motion Craissac, avec le vote par Quentin -au nom de la Bourse du Travail- du projet réformiste (libéral) sur les retraites ouvrières faute de mieux (La Voix du Peuple n°44 du 23/09/1901 et n°49 du 03/11/1901). -vote pour avec modifications- « Le délégué de la Bourse du Travail d’Angers, considérant que le prolétaire arrivé aux limites de la vie a droit à l’existence et que, ne pouvant plus produire, la société doit lui assurer les moyens de vivre ; Considérant que le projet du gouvernement ne donne qu’une retraite illusoire et que cette retraite n’est que le produit d’un vol sur le salaire des ouvriers, salaire déjà insuffisant ; Considérant d’autre part que c’est le seul qui momentanément à chance d’aboutir, Propose que le Congrès l’adopte en fixant la limite d’âge à soixante ans et le minimum de la retraite à 365 francs en attendant que le prolétariat, mieux organisé et plus fort, assure dans une société meilleure une large part de bien-être aux vieux travailleurs. Quentin, délégué de la Bourse du Travail d’Angers. » (page 121 et 160/161 sur 178 du Rapport du Congrès). Les mécaniciens votent contre le projet, tout comme les cordonniers de Cholet, les employés de d’Angers eux votent pour sans aucune modification le projet gouvernemental.

Sur la question du Conseil supérieur du Travail,

Sur les conseil du Travail : Quentin lit le texte suivant : « Quintin, délégué de la Bourse du Travail d’Angers, au nom des chambres syndicales adhérentes à cette organisation, Considérant que l’entrée des ouvriers dans les grandes Commissions d’études ne peut que leur être favorable en les habituant à envisager froidement les questions à l’ordre du jour, acheminement méthodique vers leur émancipation ; Considérant que la formation des Conseils du Travail pourra donner aux travailleurs l’occasion de rendre service à leurs collègues ; Considérant en outre que, lors des sessions desdits Conseils, les travailleurs devront momentanément abandonner les ateliers, ce qui leur portera un préjudice matériel, Propose au Congrès d’adopter la formation des Conseils du Travail composés par moitié de patrons et d’ouvriers élus par les organisations composées exclusivement de l’une et de l’autre des parties et la rétribution des membres desdits Conseils. » Les mécaniciens et employés votent également pour. (page 135 et 149 sur 178.) Position minoritaire. Les cordonniers de Cholet votent contre cette collaboration de classe.

Sur la réforme de l’article 18 des statuts, les mécaniciens, les employés et la Bourse d’Angers votent contre tout comme les cordonniers de Cholet (position largement majoritaire) (p151/153 sur 178).

Sur l’admission des Fédérations régionales et locales au sein de la Confédération (page 154/178) : La Bourse du Travail d’Angers vote pour (position légèrement majoritaire) ; les mécaniciens et employés d’Angers votent contre, tout comme les cordonniers et sabotiers de Cholet.

  • NOVEMBRE

// Annonce de la réception d’une lettre de Régis Meunier. Dans un courrier adressé aux Temps Nouveaux, les angevins et trélazéens annoncent plusieurs choses : des infos sur la situation de Meunier au bagne, sur son interdiction de rester à Cayenne, la non-levée de son interdiction de séjour, de l’évasion de Duval et quelques autres anarchistes , de l’envoi à Meunier de 150 francs pour lui permettre de rejoindre rapidement une colonie anglaise des environs, de la levée de fond avec comme trésorier de Mercier pour lui permettre d’acheter un billet en vue de son rapatriement en france métropolitaine (Les Temps Nouveaux n°28 du 10/11/1901 ; Le Libertaire n°03 du 30/11/1901).

// Souscription en soutien au journal Les Temps Nouveaux par M. de Trélazé (Les Temps Nouveaux n°28 du 10/11/1901).

// À Angers, collage d’affiches antimilitaristes (rouges) qui sont rapidement lacérées (Le Libertaire n°90 du 09/11/1901).

  • Samedi 02 Novembre

Réunion de l’Université Populaire, sans doute 9, rue de Lespine. Cette U.P. se nomme t’elle L’Éducation ? Mercier en est le trésorier (Les Temps Nouveaux n°29 du 17/11/1901 et Le Libertaire n°3 du 30/11/1901). L’adhésion est de 0fr50 par mois. Décision de discussions générales sur un sujet précis entre membres, le thème projeté à l’avance permettra d’en discuter. Il est proposé que chacun puisse écrire ses réflexions et qu’elles soient lues. Il est adopté à unanimité le texte suivant :

« Considérant que l’Université populaire de Maine-et-Loire -sans doute ainsi que les autres- a été fondée pour vulgariser parmi ses membres, les idées de progrès, de liberté, de justice, de solidarité sociale, et pour l’enseignement mutuel de ses membres ;

Considérant encore que la raisonnement, l’observation, la confrontation sont nécessaires pour acquérir ces idées et toutes connaissances ;

Décide que chaque mois il soit choisi un sujet à traiter par écrit, le plus brièvement possible (par chacun des membres qui, nous l’espérons, s’en feront un plaisir), pour que le jour fixé, la lecture de toutes les réponses puissent se faire ;

Si une seule séance ne pouvait suffire, une séance suivante serait consacrée à ce travail« .

La première discussion proposée par Mercier J. (?) est « La peine de mort à t’elle sa raison d’être ?« . L’article est rédigé par Hamelin.

  • Dimanche 03 novembre (?)

Angers. Réunion au local habituel (?) de 9h à 10h pour préparer une campagne abstentionniste (journal Le Libertaire n°89 du 02/11/1901).

  • Dimanche 10 novembre

Angers. Salle Gazeau, rue Faidherbe, à 11 heures. Réunion des deux groupes anarchiste : Les Affamés et les Indépendants. La réunion a pour thème : « La Grève générale, les Moyens à employer à Angers » (Le Libertaire n°90 du 09/11/1901).

  • Dimanche 17 Novembre

Permanence au local habituel (mais est-ce le groupe anarchiste local ? où l’Université Populaire ?), de 9 heures à 10 heures, pour percevoir de l’argent pour le retour de Meunier (Le Libertaire n°02 du 16/11/1901 et Les Temps Nouveaux n°29 du 17/11/1901).

  • DÉCEMBRE

// Annonce d’une tournée gigantesque ! (à peu de choses près un tour de France), passant par Angers, de conférences de Marie Murjas dans Les Temps Nouveaux n°35 du 29/12/1901 et Le Libertaire n°7 du 28/12/1901. Il s’agit probablement de la tournée annoncée au printemps qui n’a sans doute pas eu lieu.

=> ARGENT pour Meunier : Dans le numéro 1525 du 22/12/1901 de l’Aurore, un article de Charles Malato (et ici) qui relate où en est l’affaire Meunier et informe de la souscription lancée par les anarchistes d’Angers et Trélazé pour le rapatrier et ainsi payer son billet de bateau. Dans L’Aurore, n°1528 du 25/12/1901 : Argent versé pour Meunier par des ouvriers mécaniciens pour 6 francs. 13francs20, par l’Université Populaire d’Asnière dans Le Libertaire n°04 du 07/12/1901. 75 francs versés par le Groupe Ouvrier International de Londres dans les Temps Nouveaux n°32 du 08/12/1901. De Liard-Courtois, dans les Temps Nouveaux n°35 du 29/12/1901, mais écrit presque un mois plus tôt, annonce de la souscription en faveur de Meunier et annonce qu’une collecte sera faite à chaque fin de conférences de sa tournée au profit de Régis Meunier afin d’obtenir les 420 francs pour son rapatriement. Dans les Temps Nouveaux n°33 du 15/12/1901, le Groupe de la Bibliothèque populaire libertaire de Bordeaux, sise 13 rue de la Porte-Basse, fait circuler des listes de souscriptions en faveur de Meunier, le mandaté est Hyppolite DUTOU. Dans le même numéro 33 des Temps Nouveaux du 15/12/1901, versements de souscriptions pour Meunier par mal de personnes et un groupe de peintre libertaire. Dans le numéro 34 du 22/12/1901 des Temps Nouveaux, la Bibliothèque des Scientifiques, des anarchistes et des socialistes de Roubaix versés par le groupe de la ville, d’Agen, de Rochefort des souscriptions sont versées. Dans le n°35 du 29/12/1901, Les Temps Nouveaux informent qu’ils ont reçu pour 212 francs et 60 centimes de souscriptions qu’ils envoient à Angers. Dans ce numéro, l’argent est versé par la Libre Pensée bretonne, le groupe libertaire brestois, le groupe de la Parole et des périodiques d’Amiens, de Vienne, Limoges, Roubaix, Lausanne. Pour voir de manière plus exhaustive la liste des donateurs, des groupes, etc. voir l’article où tout est répertorié : écrits divers pour y voir plus clairs.

1898

13 janvier : parution de « J’accuse » de Zola dans l’Aurore (procès en Février de Zola). Les socialistes sont divisés. Le manifeste du groupe socialiste recommande : « Ne vous enrôlez dans aucun des clans de cette guerre entre bourgeois. » 20 février : Création de la Ligue des droits de l’homme et du citoyen. En avril, le 9, : loi sur la responsabilité des accidents du travail, qui oblige le patronat à garantir le travailleur contre le risque d’accident du travail. Un droit d’indemnité est créé. En juillet, F. Pelloutier est nommé secrétaire de la Chevalerie du Travail, le Premier juillet  le C.R.C. devient P.S.R. Le 13/07 : arrestation de Picquart, Esterhazy. Ce dernier bénéficiera d’un non-lieu le 12 août. Du 17 au 20/09 : Congrès national du P.O.F. tenu à Montluçon. Formation d’un Fédération des groupes socialistes révolutionnaires indépendants devenue Confédération des socialistes indépendants en 1899. Du 21-24 septembre:  7e congrès de la Fédération nationale des Bourses du Travail tenu à Rennes puis du 26 septembre-1er octobre: 10e congrès national corporatif (IVe de la C.G.T.) tenu à Rennes.

// En Maine-et-Loire, selon un article du Père Peinard, les catholiques ont multiplié par 5 en 17 ans leur patrimoine immobilier (Le Père Peinard n°89 du 03/07/1898).

// Selon un article de L’Ouvrier des deux mondes, pour 11 heures de travail, les tisseurs choletais gagnent environ 1 franc 25 (L’Ouvrier des deux mondes n°15 du 01/05/1898 ; dans Bulletin Social).

 

  • JANVIER

// En janvier, les règlements des journaux du Père Peinard sont payés par A. de Trélazé (n°063 du 02/01), D. et B. à Angers. Les Temps Nouveaux eux, sont payés par P.A. d’Angers (Les Temps Nouveaux n°41 du 05/02/1898).

// Dans le numéro 41 du 05/02/1898 des Temps Nouveaux, des camarades de Brest rappellent le souvenir de Meunier au bagne en versant des sous pour soutenir le journal.

// Des trélazéens pour 3francs50 et des camarades de La Forêt pour 5 francs, donnent de l’argent pour le Père Peinard. Il s’agit de Germinal, Oger, Marianne, une copine, Mercier, des révoltés, Armand, un malheureux, pous-au-cul… (Le Père Peinard n°66 du 23/01/1898)

// « Voyez-vous, les bons bougres, tant que le peuple tombe seul sous la coupe des jugeurs et des garde-chiourmes, les journaleux restent indifférents et muets comme des carpes. Mais ça change de gamme dès qu’un jean-foutre de la haute se trouve pris dans la filière […] Et vous Môssieur Zola,… que ne réclamez-vous avec la même flamme que pour Dreyfus, la mise en liberté de Girier-Lorion, de Meunier, de Chevry, de Monod, de Liard-Courtois, de Vauthier, de Lardoux ? Dites… Pourquoi ? » (Le Père Peinard, 2e série, édito du n°64 du 09/01/1898 ; n°65 du 16/01/1898 ).

// Philippe, condamné en Maine-et-Loire pour propagande anarchiste en vertus des lois scélérates à 5 ans de sursis, est condamné comme gérant de La Cravache à Roubaix à un mois de prison, 50 francs d’amende, 100 francs de dommages et intérêts au profit d’un patron, Wibaux, dont il avait dénoncé les turpitudes. La Cravache cédera la place au Cravacheur. Philippe s’exile à Londres mais fait parvenir un texte où il s’accuse d’un texte signé Leon Wolke. Il s’accuse car ce dernier est poursuivi en justice. (BNF, Les Temps Nouveaux n°37 et n°43 du 19/02/1898 et Le Père Peinard, série 2, n°063 du 02/01/1898).

// Émile Hamelin se présente comme candidat abstentionniste aux législatives. (AM de Trélazé, 1K52)

// Grosses manifestations pro-militariste et antisémite à Angers après la parution du J’accuse de Zola. Des anarchistes par la voie de Ménard, proposent aux socialistes angevins de s’allier contre ces manifestations. Les socialistes refusent. (Boussion S, …  & F. Lebrun, L. Ménard) voir aussi projet de conférence Janvion (AN F7/12506). Voir également le compte-rendu d’une de ces manifestations, écrit peut-être par Bruon (Le Libertaire n°120 du 13/03/1898 et n°122 du 20/03/1898).

Arch numérisées en ligne ISSS Amsterdam Le Libertaire 1898 pas parution

Arch numérisées en ligne ISSS Amsterdam Le Libertaire 1898. Annonce de la non publication du Libertaire pour raison financière

  • 28 janvier

Paris. Réunion de la Fédération des Bourses du Travail. Cholet représentée et prend part aux discussions (L’Ouvrier des deux mondes, n°16 du 01/06/1898).

  • FÉVRIER

// Paiement des journaux des Temps Nouveaux par P.A. d’Angers (Les Temps Nouveaux n°43 du 19/02/1898).

// P. de Saumur reçoit des infos sur un journal aux Temps Nouveaux n°44 du 26/02/1898.

  • 10 février

Paris. Réunion de la Fédération des Bourses du Travail. Cholet représenté. Saumur paye sa cotisation de 6francs 30 et donne 11 francs pour participer à l’envoi d’un délégué en Algérie, sous condition que le délégué soit membre d’une Bourse fédérée et tirée au sort. Si la Bourse désignée ne peut fournir un délégué, le délégué devrait être choisi par le Comité fédéral. La Bourse de Saumur demande de lui désigner un représentant pour les réunions de la Commission (L’Ouvrier des deux monde n°16 du 01/06/1898).

  • 27 Février

À 15h, au café les Bonnes Fillettes, réunion des anarchistes d’Angers -qui invitent ceux et celles de Trélazé- pour réfléchir à faire une campagne contre les élections (Le Père Peinard n°71 du 27/02/1898 et Le Libertaire n°119 du 26/02/1898).

  • MARS

// Germinal, Ferd., F. Fort, Vibet versent de l’argent pour Les Temps Nouveaux dans le numéro 45 du 05/03/1898. Germinal rouge, un libertaire, deux frères, un coq, en tout et pour tout, G.V. rue S, anonyme, G.L, d’Angers versent de l’argent pour les Temps Nouveaux dans le n°47 du 19/03/1898. Les ardoisiers de la Forêt, près de Noyant-la-Gravoyère versent eux pour deux francs dans le numéro 46 du 12/03/1898.

// Les paiements de journaux du Père Peinard sont effectués par P.A. de Trélazé et B. d’Angers (Le Père Peinard n°73 du 13/03/1898).

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Archives autonomies

// Le journal Le Naturien, un journal anarchiste et précurseur de l’écologie politique et sociale est vendu au 7 Place de la République à Angers mais aussi diffusé à la criée par Émile Hamelin (Les Naturiens n°3 du 01/05/1898 et n°04 du 01/06/1898).

// Les paiements du Libertaire sont effectués par P.A. d’Angers (Le Libertaire n°122 du 27/03/1898).

// Un court article signé des initiales P.D., explique la misère à Cholet en particulier pour les tisserands (Les Temps Nouveaux n°48 du 26/03/1898).

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Arch. FH.

// Des articles du Père Peinard permettent de continuer la propagande en faveur « des oubliés du bagne » (édito du Père Peinard n°72 du 06/03/1898) mais aussi des articles plus précis sur les affaires comme celui des anarchistes d’Angers (Le Père Peinard n°072 du 06/03/1898).

  • 11 mars

Paris. Fédération des Bourses du Travail. Dans cette séance la Bourse du Travail de Cholet informe la Fédération qu’elle ne peut payer plus. Les tisserands gagnent entre 18 et 40 francs par mois. L’Ouvrier des Deux Mondes semblent servir utilement de lien en particulier aux petits syndicats (L’Ouvrier des Deux Mondes n°17 du 01/07/1898).

  • Samedi 26 Mars

Angers. Cirque-Théâtre. Conférence de Millerand et intervention de David. Selon Pierre André, Millerand soutien que le triomphe du Socialisme est liée à la grandeur de la Patrie française ; qu’il n’y a pas de liberté individuelle sans propriété individuelle ; veut que les propriétés capitalistes soient remises aux mains des artisans et petits commerçants. David intervient que pour supprimer les Lois scélérates, il faut d’abord voter (Le Libertaire n°125 du 17/04/1898).

  • AVRIL

// Au mois d’Avril, les versements des ventes du Père Peinard sont assurés par P.A. de Trélazé ; H. , A. et (P.A. identique A; et celui Trélazé ?) à Angers ; C. à Saumur ; L. à La Forêt (?) : numéros 80 du 01/05/1898 ; n°78 du 17/04/1898 ; n°77 du 10/04/1898 ; n°79 du 24/04/1898.

// Les versements pour Les Temps Nouveaux sont effectués par P.A. ; M. et H. d’Angers : Les Temps Nouveaux n°49 du 02/04/1898 ; n°50 du 09/04/1898 ; n°51 du 16/04/1898 ; n°01 du 30/04/1898.

// Les paiements pour les ventes de journaux du Libertaire sont effectués par Pierre André et H. (Hamelin sans doute) d’Angers ; L. à La Forêt de Combrée et C. à Saumur (Le Libertaire n°126 du 24/04/1898).

// Souscriptions d’angevin-e-s pour la publication d’affiches du Père Peinard pour 1fr70 (Le Père Peinard n°79 du 24/04/1898).

// Un vendeur de journaux anarchistes d’Angers se fait incarcérés car il est intervenu contre des roussins qui emmenaient avec brutalité un prisonnier. Pierre André retranscrit son interrogatoire à la prison par un gardien (Le Libertaire n°123 du 03/04/1898).

// À Brissac, un des garde du château tire au fusil sur un braconnier, nommé Massonneau, qui tendait des pièges à la lisière d’un bois, et le tue. Un correspondant local des journaux anarchistes, Pierre André, ironise sur le fait que pendant La Commune, au cours de la Semaine sanglante, il n’y eu pas de protestation.  En tout cas l’Ordre et la Propriété sont sauf puisqu’à priori le garde-chasse fût acquitté tandis que Charassé, le gus qui accompagnait Massonneau fût lui condamné à 50 francs d’amende pour braconnage… À ce propos, une petite question contemporaine, le duc ou le machin-chose qui se veut le gardien d’un patrimoine plus que de sa particule et des biens qui vont avec, se sent-il l’héritier aussi de ce meurtre ? (Les Temps Nouveaux, n°01, année 4, du 30/04 au 06/05 et n°09 du 25/06/1898, Le Libertaire n°126 du 24/04/1898 et le Père Peinard n°86 du 12/06/1898)

  • Dimanche 10 avril

Réunion des « camarades d’Angers et Trélazé » à 14h, aux Bonnes-Fillettes, à Angers (Les Temps Nouveaux n°50 du 09/04/1898, Le Libertaire n°124 du 10/04/1898 et le Père Peinard n°77 du 10/04/1898).

  • Dimanche 17 avril

Réunion aux Bonnes Fillettes à 14h (Le Père Peinard n°78 du 17/04/1898).

affiche tract cgt 1898 peut etre

Affiche/Tract de la CGT ? peut-être de 1898 ? Trouvé sur un site d’enchère.

  • Samedi 23 et dimanche 24 Avril

À Trélazé, deux réunions électorales se font plus ou moins perturbées. L’une, menée par un candidat de gauche, « un socialo (…) bon fieu mais pas mariole » tente de convaincre les auditeurs et auditrices qu’il faudrait voter pour lui mais que connaissant les trélazéens à défaut de voter pour lui il ne faut pas voter pour les autres… Le lendemain, le dimanche, c’est le ratichon Bosseboeuf qui tente de convaincre le public de voter pour lui. Puis il enchaîne sur une seconde réunion en Breton mais là, il dit aux femmes que ce n’était pas leur place. Du coup, ça se passe mal, et partira accompagne par la Chanson du Père Duchesne (Le Père Peinard n°80 du 01/05/1898 et Le Libertaire n°134 du 18/06/1898 sur l’abbé).

  • MAI

// En Mai, les journaux Les Temps Nouveaux sont payés par P.A. d’Angers, M. à Saumur, L. à La Forêt de Combrée (Les Temps Nouveaux n°02 du 07/05/1898 ; n°03 du 14/05/1898 ; n°05 du 28/05/1898).

// En mai, les règlements des ventes de journaux du Père Peinard, sont réglés par H., D. et B. à Angers, A. à Trélazé et L. à La Forêt (Le Père Peinard n°82 du 15/05/1898, n°84 du 29/05/1898 et n°85 du 05/06/1898).

// Les journaux du Libertaire sont payés par A. (P.A. ?) et H. d’Angers (Le Libertaire n°128 du 08/05/1898 et n°130 du 22/05/1898)

ppeinard 05_amsd93_20fi_2978// Envoi d’argent d’un ouvrier de l’Ecce Homo pour les affiches du Père Peinard (Le Père Peinard n°82 du 15/05/1898).

  • JUIN

// Au mois de juin, les règlements des journaux des Temps Nouveaux sont payés par P.A. et H. à Angers, H.P. à Saumur et L. à Combrée (Les Temps Nouveaux n°06 du 04/06/1898 ; n°07 du 11/06/1898 ; n°08 du 18/06/1898 ; n°09 du 25/06/1898).

// En juin, les versements des règlements des ventes de journaux du Père Peinard, sont effectués par P.A. à Trélazé, H. à Angers, L. à Combrée, C. à Saumur (Le Père Peinard n°86 du 12/06/1898, n°87 du 19/06/1898, n°88 du 26/06/1898, n°89 du 03/07/1898).

// Les versements pour le paiement des ventes de journaux du Libertaire sont effectués par D., H. et P.A. d’Angers ; L. à La Forêt de Combrée (Le Libertaire n°132 du 05/06/1898 et n°134 du 18/06/1898).

// Dans Le Libertaire n°134 du 18/06/1898, dans la rubrique petites correspondances, une réponse à G. de Trélazé (MAIS est-ce bien cette ville car difficile à voir) qui demande des brochures mais surtout une réponse sur son individualisme.

// À Angers, fin juin, à peine un sixième des électeurs se déplacent pour voter pour compléter le Conseil Municipal (Le Père Peinard n°89 du 03/07/1898).

  • Samedi 18 juin

Angers, café des Bonnes Fillettes, rue Danfert-Rochereau, réunion des camarades angevin-e-s et trélazéen-ne-s pour préparer la réunion publique de Henri Dhorr à la Salle Aubin, le 29 juin (Les Temps nouveaux n°08 du 18/06/1898, Le Père Peinard n°87 du 19/06/1898 et Le Libertaire n°134 du 18/06/1898).

  • Samedi 25 juin

Angers, 20h30, réunion au café Le Petit Tonneau, à la Madeleine pour préparer la conférence d’Henri Dhorr. Il s’agit probablement de mettre en place ce que l’on appelle le SO ou la Sérénité Organisée de nos jours suite aux violences lors de la tenue de la conférence Janvion de décembre 1897 (Le Père Peinard n°88 du 26/06/1898 et Le Libertaire n°135 du 26/06/1898).

  • Mercredi 29 juin

Henri Dhorr, tient une conférence en faveur de Dreyfus -selon Boussion et Brachet- à la salle Aubin, rue Saumuroise, à Angers. Cependant, dans un court compte-rendu publié dans le Père Peinard, il n’est pas directement fait mention de Dreyfus, mais des marloupiers de la haute, des gouvernants, des galonnards, des jugeurs, des ratichons et autres porcs vermineux qui ont été passé ferme à l’astique. Le thème de la réunion annoncée dans Le Libertaire est d’ailleurs « Ce que veulent les anarchistes« . Selon un article de critique construite, d’un nommé Teberli dans les Temps nouveaux, cette conférence traite d’une part de la société actuelle et de la société future. Il y avait 300 personnes selon  les journaux anarchiste le Père Peinard et Le Libertaire. Dans les Temps Nouveaux le compte-rendu parle de 200 environ. (Boussion S. et Brachet J-P, op;cit. ; Le Père Peinard n°88 du 26/06/1898 ; n°90 du 10/07/1898 ; Les Temps Nouveaux n°11 du 09/07/1898 -il est par ailleurs fait mention de la conférence Janvion perturbée par les étudiants catholiques en décembre 1897- ; Le Libertaire : n°130 du 22/05/1898, n°135 du 26/06/1898, n°137 du 10/07/1898).

  • 30 juin

À cette date, il y a à Angers 24 syndicats dont 23 syndicats payants leurs adhésion à la Fédération des Bourses du Travail ; à Cholet il y a 5 syndicats qui sont tous payants ; de même à Saumur avec les 5 syndicats (L’Ouvrier des Deux Mondes n°18 du 01/08/1898).

  • JUILLET

// Voir CEDIAS & BNF via Gallica    p258 (=p2), « Cholet, sur la question du bulletin fédéral, regrette de ne pouvoir accepter le premier projet, les tisserands gagnant en ce moment de 18 à 40 francs par mois, et les exemplaires de l’Ouvrier des Deux Mondes que souscrit leur syndicat pour la propagande dans le rayon industriel constituant une charge déjà lourde, bien qu’ils soient d’un utile secours, puisque « sans ces exemplaires, les petits syndicats seraient disparus ». (L’Ouvrier des Deux Mondes, n°17 du 01/07)

// Deux voleurs de cerises à Trélazé. Pour excuses ils croyaient que c’étaient des cerises des ardoisières… ils étaient mal renseignés les chapardeurs… il faut dire que ce sont des gendarmes ! (Le Père Peinard n°91 du 17/07/1898).

// Annonce d’une tournée de Séraphine Pajaud (et ici) qui passera par le Maine-et-Loire (Le Père Peinard n°93 du 31/07/1898).

// SOUSCRIPTION pour les détenus anarchistes des saumurois H., B. et M. (Les Temps Nouveaux n°12 du 16/07/1898).

// Paiement des journaux des Temps Nouveaux par P.A. et A.A. (erreur de typo ?) d’Angers, L. à la Forêt de Combrée (Les Temps Nouveaux n°11 du 09/07/1898 ; n°12 du 16/07/1898 ; n°13 du 23/07/1898 ; n°14 du 30/07/1898).

// Paiement des journaux du Père Peinard par H., D., B., P.A. (= A.?) à Angers ; L. à La Forêt et C. à Saumur (Le Père Peinard : n°90 du 10/07/1898 ; n°92 du 24/07/1898 ; n°93 du 31/07/1898).

// Paiement des journaux du Libertaire par H. et P.A. d’Angers ; C. de Saumur (Le Libertaire n°136 du 03/07/1898, n°138 du 17/07/1898, n°139 du 24/07/1898).

// Un nommé H.A. (?) de Saumur se fait envoyer des brochures anarchistes (Les Temps Nouveaux n°12 du 16/07/1898).

// À Angers, 1/6e des électeurs seulement se déplacent pour les élections municipales partielles. Les conseillers élus le sont avec 300 voix environs selon Pierre André (Le Libertaire n°136 du 03/07/1898).

// À l’occasion des courses de taureaux et autres corridas à la mode de Madrid mais ayant lieu à Angers, Téberli, écrit un article sur la morale et les lois mais aussi sur la souffrance animale (Le Libertaire n°138 du 17/07/1898).

  • Samedi 09 juillet

Angers, Aux Bonnes Fillettes, réunion des « camarades » à 20h30 (Le Père Peinard n°90 du 10/07/1898 et Le Libertaire n°137 du 10/07/1898).

  • Samedi 16 juillet

Angers. Réunions aux Bonnes-Fillettes ? (Le Libertaire n°138 du 17/07/1898)

  • Samedi 23 juillet

Angers, Aux Bonnes Fillettes, réunion à 20h30 (Les Temps nouveaux n°13 du 23/07/1898, Le Libertaire n°139 du 24/07/1898 et Le Père Peinard n°92 du 24/07/1898).

  • AOÛT

// Paiement des journaux du Père Peinard par H. et P.A. pour Angers ; A. et P.A. à Trélazé ; L. à La Forêt ; C. à Saumur (Le Père Peinard n°94 du 07/08/1898 ; n°95 du 14/08/1898 ; n°96 du 21/08/1898 ; n°97 du 28/08/1898 ; n°98 du 04/09/1898).

// Paiement des journaux des Temps Nouveaux par H. à Angers et L. à Noyant-la-Gravoyère (Les Temps Nouveaux n°16 du 13/08/1898 ; n°18 du 27/08/1898).

// Paiement des journaux du Libertaire par P.A. et H. d’Angers, L. à La Forêt de Combrée et H. à La Flèche (dep 72 à proximité du 49) (= Hamelin ?) (Le Libertaire n°141 du 07/08/1898 et n°144 du 28/08/1898).

// P.A. d’Angers commande les brochures de Malatesta À mon frère le paysan (Les Temps Nouveaux n°16 du 13/08/1898).

  • Samedi 27 août

Angers, Aux Bonnes Fillettes, réunion à 20h30 (Le Père Peinard n°96 du 21/08/1898 et Le Libertaire n°143 du 21/08/1898).

  • SEPTEMBRE

// Deux réunions publiques sont organisées, l’une à Noyant-la-Gravoyère qui se tient devant 150 personnes environ ; l’autre à Segré. À Segré quelques bourgeois ont tenté de faire de l’esclandre mais les ardoisiers leur ont rappelé les bonnes manières. La conférencière était Séraphine Pajaud. Elle se rend ensuite sur Angers/Trélazé (Le Père Peinard n°101 du 25/09/1898 et Le Libertaire n°148 du 25/09/1898).

// Paiement des journaux du Père Peinard par H., P.A. et A. à Angers (Le Père Peinard n°99 du 11/09/1898 ; n°100 du 18/09/1898 ; n°101 du 25/09/1898)

// Paiement des journaux des Temps Nouveaux par P.A. (et A. probablement pour André, donc le même) d’Angers et M. de Saumur (Les Temps Nouveaux n°19 du 03/09/1898 ; n°20 du 10/09/1898 ; n°22 du 24/09/1898).

// Paiement des journaux du Libertaire par M. à Misengrain ; P.A. et H. d’Angers (Le Libertaire n°148 du 25/09/1898).

// Un article de Pierre André sur une bavure policière, tandis que Lelièvre écrit un article sur la surveillance et les pressions policières subies par les anarchistes (Le Libertaire n°146 du 11/09/1898).

  • Samedi 03 septembre

Angers, Aux Bonnes Fillettes, réunion à 20h30 (Le Père Peinard n°97 du 28/08/1898 et Le Libertaire n°145 du 02/09/1898).

  • Samedi 10 septembre

Angers, Aux Bonnes Fillettes, réunion à 20h30 (Le Père Peinard n°98 du 04/09/1898).

  • Samedi 17 septembre

Angers, Aux Bonnes Fillettes, réunion à 20h30 (Le Père Peinard n°99 du 11/09/1898).

  • 21, 22, 23 et 24 septembre

Rennes. 7e Congrès de la Fédération des Bourses du Travail. Des extraits du 7e Congrès de la fédération des Bourses du Travail, tenue fin septembre, dans L’Ouvrier des Deux Mondes n°20 du 01/10/1898 avec des interventions d’Angers. La Bourse d’Angers est représentée par Bry, celle de Cholet par la Bourse de Bourges (?) Notons que la Bourse du Havre est représentée par Auguste PHILIPPE, est-ce l’ancien angevin ?, c’est sans doute un homonyme.

Dans ces extraits, la Bourse d’Angers est pour la suppression de la fédération des Bourses du Travail car elle est en concurrence de la C.G.T. et cela provoque des tiraillements.  La Bourse d’Angers demande à ce qu’une campagne est lieu contre le travail dans les prisons, les couvents et les ouvroirs en interpellant les députés et sénateurs. Elle émet également le souhait que les cours professionnels dispensés dans les Bourses le soient par des ouvriers et pas par des théoriciens. La Bourse d’Angers souscrit pour 10 numéros de la revue de l’Ouvrier des Deux Mondes, la Bourse de Cholet pour 30. Le viaticum, où la caisse et l’argent pour les ouvriers de passage est à peu près équilibrée pour l’année 1896, avec 230 francs de recettes et 264 fr55 de dépenses. Les ouvriers syndiqué depuis plus de (6 mois) -principalement des jeunes de 17 à 20 ans- reçoivent 1 franc 50 tandis que les ouvriers-non syndiqué reçoivent 1 francs 25 mais qu’ils n’aient rien demandé depuis 6 mois et qu’ils se soient syndiqué entre-temps. La Bourse d’Angers craint cependant les trimardeurs professionnels. Elle reconnaît également que les petits syndicats ne peuvent gérer cela en prenant exemple sur le Syndicat des vanniers qui comptait 11 membres sr les 60 de la corporation. La bibliothèque de la Bourse du Travail d’Angers détient 1200 volumes, elle est ouverte à tous et toutes. La Bourse d’Angers est pour le soutien par les Syndicats des société de Coopératives de consommation. Elle cite une coopérative de consommation d’Angers qui œuvre pour faire changer de mentalité les égoïstes. La veuve (et le veuf …?) d’un coopérateur reçoit 3 mois de pain à discrétion ; en cas de maladie si l’adhérent est à jour de sur-cotisation de 10 centimes par mois et ce au moins depuis 6 mois, il peut bénéficier du pain également pendant 3 mois. Sur les retraites, la Bourse d’Angers, malgré qu’elle soit convaincue que le projet Escuyer n’est pas bon, elle le soutien quand même car ce projet acte la création d’une caisse de retraite. La Bourse de Cholet est d’accord avec la demande de la Bourse de Nice de demander des réductions de billets de trains pour les Congrès car cela coûte cher pour les Bourses locales. La Bourse de Cholet enfin appuie la revendication de la création d’une campagne soutenue contre les bureaux de placements payants (en gros agence d’interim).

  • Samedi 24 septembre

Angers, Aux Bonnes Fillettes, réunion à 20h30 (Le Père Peinard n°100 du 18/09/1898).

  • OCTOBRE

// Paiement des journaux du Père Peinard par H. et A. d’Angers ; P.A. et A. de Trélazé ; C. à Saumur ; P. à Combrée (Le Père Peinard n°103 du 09/10/1898 ; n°105 du 23/10/1898 ; n°106 du 30/10/1898 ; n°107 du 06/11/1898).

// Paiement des journaux des Temps Nouveaux par H. et P.A. à Angers ; P. à Combrée (Les Temps Nouveaux n°23-24 du 01/10/1898 ; n°26 du 22/10/1898 ; n°27 du 29/10/1898).

// Les versements pour les paiements des ventes du journal Le Libertaire sont effectués par P.A., D. et H. d’Angers et P. à Combrée (Le Libertaire n°152 du 23/10/1898).

// Petite correspondance des Temps Nouveaux, le nommé L. reçoit son abonnement au journal ou bien une brochure par l’intermédiaire de P. (Pierre André probablement) (Les Temps Nouveaux n°23-24 du 01/10/1898).

  • Samedi 01 octobre

Angers, Aux Bonnes Fillettes, réunion à 20h30 (Le Père Peinard n°101 du 25/09/1898).

  • Samedi 08 octobre

Angers, Aux Bonnes Fillettes, réunion à 20h30 (Le Père Peinard n°102 du 02/10/1898)

  • s faure dreyfus p60

    Source : J.-P. Brachet p60.

      Jeudi 13 octobre

À 20h30, au Cirque-Théâtre d’Angers. Tout comme bon nombre de conférences menées par les anarchistes, celle de Sébastien Faure est finalement annulée par les pouvoirs publics (voir affiche ci-contre). Le Libertaire n°149 du 02/10/1898.

  • Samedi 15 octobre

Angers, réunion Aux Bonnes Fillettes à 20h30 (Le Père Peinard n°103 du 09/10/1898).

  • Samedi 22 octobre

Angers, réunion Aux Bonnes Fillettes à 20h30 (Le Père Peinard n°104 du 16/10/1898).

  • Samedi 29 octobre
p124 conf h Dhor 29101898 trelaze Bahonneau et Mercier

J. Thomé, Trélazé. Cité des Faiseurs d’ardoises. 1606-1918

Henri Dhorr, le 29 octobre, devant 50 personnes tient une conférence en faveur de Dreyfus, salle Malaquais à Trélazé où il attaque les cléricaux, les catholiques et les généraux (Boussion S).

Il aurait dû le même jour, tenir à Angers, salle Aubin, au 131 rue Saumuroise, une conférence sur le thème de « La liberté en danger« . Le propriétaire quelques jours avant refuse la salle. Le 27 octobre, Mercier et Bahonneau informent le maire de Trélazé que la réunion se tiendra à la Chambre syndicale (Les Temps nouveaux n°27 du 29/10/1898, Le Père Peinard n°106 du 30/10/1898 et Le Libertaire n°153 du 30/10/1898, n°154 du 06/11/1898).

// 3000 personnes manifestent devant les casernes des dragons pour soutenir l’armée. Les anars de Trélazé envisagent de venir «prendre leur revanche contre les étudiants et la police ». (Boussion S)

  • NOVEMBRE

// Paiement des journaux du Père Peinard et versé par P. à Segré ; P.A. à Trélazé ; H. , A. et  B. à Angers (Le Père Peinard n°109 du 20/11/1898 ; n°110 du 27/11/1898 ; n°111 du 04/12/1898).

// Paiement des journaux des Temps Nouveaux par P.A. d’Angers ; P. à Segré et Combrée (Les Temps Nouveaux n°28 du 05/11/1898 ; n°30 du 19/11/1898 ; n°31 du 26/11/1898).

// Paiement des journaux du Libertaire par P.A., H. et D. d’Angers ; P. à Combrée et P. à Segré (le même ?) (Le Libertaire n°155 du 13/11/1898 et n°158 du 04/12/1898).

  • samedi 12 novembre

Angers, réunion Aux Bonnes Fillettes à 20h30 (Le Père Peinard n°107 du 06/11/1898).

  • samedi 19 novembre

Angers, réunion Aux Bonnes Fillettes à 20h30 (Le Père Peinard n°108 du 13/11/1898).

  • samedi 26 novembre

Angers, réunion Aux Bonnes Fillettes à 20h30 (Le Père Peinard n°109 du 20/11/1898).

  • DÉCEMBRE

// Un vieil ardoisier, nommé Leduc, viré après les grèves de 1891, meurt à l’âge de 73 ans. Il vivait dans une sorte de grotte et vivait grâce à la mendicité. Le maire refusait d’abord de le placer à l’hospice (Le Père Peinard n°113 du 18/12/1898).

// Paiement des journaux du Père Peinard et versé par H. à Angers ; C. à Saumur ; A. à Trélazé ; P. à La Forêt (Le Père Peinard n°113 du 18/12/1898 ; n°114 du 25/12/1898).

// Paiement des journaux des Temps Nouveaux par P.A. et H. d’Angers et P. à Combrée (Les Temps Nouveaux n°32 du 03/12/1898 ; n°34 du 17/12/1898).

// Souscription d’Émile Hamelin pour 1 franc pour le Père Peinard (journal le Père Peinard n°114 du 25/12/1898).

// Souscription pour la Brochure à distribuer de la part d' »un loup rouge » (0.25), L.D. (0.25), un copain (0.20), un carrier (0.25), Célestine (0.50) (HOUASSIN Célestine ?) dans Les Temps Nouveaux n°34 du 17/12/1898.

// À Paris, suite à une réunion publique, une controverse s’engage en Reinach, député ayant voté les Lois scélérates mais aussi futur président de la L.D.H. et Delesalle (Les Temps Nouveaux n°33 du 10/12/1898).

  • samedi 03 décembre

Angers, réunion Aux Bonnes Fillettes à 20h30 (Le Père Peinard n°110 du 27/11/1898).

  • 09 décembre

Paris. Séance de la Fédération des Bourses du Travail. Saumur et Cholet représentées. Angers envoie sa cotisation pour les revues de la Fédération n°20 (4f50). Discussion sur la mutualité et le mutualisme. La Bourse de Saumur, défend une position très tranchée sur la question du mutualisme, de l’argent, du capitalisme, le Communisme et la Révolution Sociale (L’Ouvrier des Deux Mondes n°26 de 03/1899).

  • samedi 10 décembre

Angers, réunion Aux Bonnes Fillettes à 20h30 (Le Père Peinard n°111 du 04/12/1898).

  • samedi 17 décembre

Angers, réunion Aux Bonnes Fillettes à 20h30 (Le Père Peinard n°112 du 11/12/1898)

  • samedi 24 décembre

Angers, réunion Aux Bonnes Fillettes à 20h30 (Le Père Peinard n°113 du 18/12/1898)

  • 29 décembre

Comme il difficile de faire venir Sébastien Faure, un billet circule à Trélazé : « En butte aux tracasseries administratives, policières, patronales, les libertaires de Trélazé, dans l’impossibilité de trouver une salle pour y dénoncer publiquement les turpitudes de notre époque, s’associent de tout cœur à la campagne entrepris par Zola et autres hommes véritablement dignes de ce nom, contre les prétentions des sectaires et énergumènes, partisans abrutis du mensonge et de l’obscurantisme.
Fidèles à nos convictions révolutionnaires, nous lutterons, en toutes circonstances, pour la liberté, la justice, la vérité, sans jamais nous arrêter à des questions mesquines de classes, de races ou de nationalités.
Pour les camarades libertaires de Trélazé, L.Ménard, fendeur d’ardoise. » (AD 49 : note policière du 29/12/1898)

  • samedi 31 décembre

Angers, réunion Aux Bonnes Fillettes à 20h30 (Le Père Peinard n°114 du 25/12/1898).