1912

  • JANVIER

tps nouv 1912 broch mensuell 72// Début janvier, une grève est déclenchée aux ardoisières de la Société de l’Anjou, aux chantiers de la Grand’Maison à Trélazé ainsi qu’à Renazé (et Misengrain non mentionnée dans ces deux textes) pour une augmentation de 15%. (la Bataille Syndicaliste n°259 du 10/01/1912 et n°273 du 24/01/1912). Le travail reprendra le 23 janvier à Misengrain et Renazé et le 24 à Trélazé. Même si le second texte présente cela comme un victoire, avec une augmentation, ce n’est pas vrai puisque seules certaines catégories d’ouvriers (les wagoneurs par exemple) en auront une et minime : 25 centimes de l’heure, bien loin de la revendication initiale et qui était pour tous.

// Fin des grèves des couvreurs (débutées en 1911), l’une de 15 jours et l’autre de 4 semaines. Augmentation de salaire obtenue. (La Bataille Syndicaliste n°268 du 19/01/1912)

// Embrouille de l’État contre les allumettiers (la Bataille Syndicaliste n°268 du 19/01/1912 et n°279 du 30/01/1912)

// À l’Assemblée Générale des Jeunesses Syndicalistes d’Angers, vote d’une ordre du jour pour la libération de Rousset et contre les lois scélérates (la Bat. Synd. n°264 du 15/01/1912)

// le Syndicat des Vendeurs de journaux d’Angers verse une souscription pour le journal la Bataille Syndicaliste (la Bataille Syndicaliste n°268 du 19/01/1912) tout comme les Jeunesses Syndicalistes qui souscrivent également (dans le n°251 du 02/01/1912 et dans le n°274 du 25/01/1912). Plusieurs versements, cotisations et souscriptions sont versées au Comité de Défense Sociale de Paris par le C.D.S. de Trélazé (La Bat. Synd. n°261 du 12/01/1912 ; cotisation dans le n°280 du 31/01/1912), le Syndicat des Vendeurs de Journaux d’Angers (Bat. Synd. n°273 du 24/01/1912). Le Syndicat des Allumettiers lui, verse à la souscription de Solidarité pour les grévistes de la Maison Esders (ce sera la plus longue grève des Midinettes avant la Première Guerre Mondiale) (La Bataille Syndicaliste n°261 du 12/01/1912)

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Arch. BNF / Gallica. Photo Agence Rol, septembre 1910

  • Dimanche 07 Janvier

// Réunion du groupe des Amis de La Bataille Syndicaliste, à la Bourse du Travail d’Angers (sources : Les Temps Nouveaux, n°36 du 06/01/1912 et La Bataille Syndicaliste n°253 du 04/01/1912). Le groupe semble se réunir le dimanche, à 10 heures le matin (quelle périodicité?), le secrétaire de ce groupe qui fait « de la propagande ouvrière révolutionnaire et antiparlementaire » est Émile Hamelin. (les Temps Nouveaux, n°44 du 02/03/1912).

// À Trélazé, salle de la Maraîchère, 600 personnes assistent à la réunion organisée par le Comité de Défense Sociale de Trélazé sur l’Affaire Rousset et contre les Lois scélérates (lois faites pour lutter contre les anarchistes et leur propagande et qui servent à cette époque aussi pour lutter contre tous et toutes les révolutionnaires). Les orateurs sont Bodéchon du C.D.S. de Paris et Boulan de celui de Trélazé. (La Bataille Syndicaliste n°258 du 09/01/1912).

// Est-ce que le 06 eu lieu une réunion à Angers, comme le laisse supposer le message qui annule la venue de l’orateur prévu (Péraire) (La Bataille Syndicaliste n°225 du 06/01/1912), à moins qu’il ne s’agisse du mois de février ?

  • 12 janvier

Réunion du Syndicat des ardoisiers de Bel-Air qui votent un ordre du jour contre les Lois scélérates (la Bataille Syndicaliste n°264 du 15/01/1912)

  • 14 janvier

Assemblée Générale des mineurs et similaires des mines de la Bellière à Saint-Pierre-Montlimard. Conférence de Bartuel. Sont abordées les thèmes de la retraite des mineurs, les 8 heures, le minimum de salaire, des questions d’ordre syndicales, les différents procès et la répression contre les syndicalistes au nom des Lois Scélérates (la Bataille Syndicaliste n°268 du 19/01/1912).

  • 19 janvier

À 14 h, au café Poirier de Trélazé, Bartuel, secrétaire général de la Fédération des mineurs et ardoisiers, avec Gemin de Renazé et Ménard de Trélazé (Maurice Poperen, Un siècle de luttes au Pays de l’ardoise, page 103).

  • FÉVRIER

// Un nommé F.C. de Trélazé verse les sous pour les journaux des Temps Nouveaux.

// Versement du Comité de Défense Sociale de Trélazé -16frs 50- et du Syndicat des Allumettiers -5 francs- pour le C.D.S. de Paris. (La Bataille Syndicaliste n°289 du 09/02/1912).

// Souscription publiée dans la Bataille Syndicaliste n°291 du 11/02/1912 en soutien à celle-ci, de gens de Renazé :  »Pour que le quotidien ouvrier vive et dans l’espoir que leur geste ne restera pas isolé« : Gemin Pierre et sa femme, Beurrier Jules, Petiteau Pierre, Hunault Louis fils, Alix Émile, Tessier Armand, Planchenault Ferdinand. + Versement de la Jeunesse Syndicaliste de Renazé -3 francs- (La Bataille Syndicaliste n°294 du 14/02/1912) + réunion Rousset (voir le 11/02/1912) + versement en plus des Amis de la Bat. Synd. (un reste ?), Marchenoire d’Angers (?), Bordage d’Angers (?) (La Bat. Synd. n°299 du 19/02/1912). Une liste gérée par Bahonneau rapportera 9francs90 et le bénéfice d’une soirée familiale à Angers (quand ? où ? par qui ?) rapportera 23 francs20 (La Bataille Syndicaliste n°305 du 25/02/1912). Fin février, le Syndicat des Allumettes achètera, de nouveau, deux actions. Ce qui fait qu’à cette date ils ont plus d’actions que les ardoisiers. (la Bat. Synd. n°301 du 21/02/1912). Halopé (Léon ?), Gaussuron, Blais et Renard versent une souscription également (Numéro 309 du 29/02/1912).

// Le Groupe des Amis de la Bataille Syndicaliste aurait vendu 60 timbres pour le mois de février ou le mois de janvier ? (n°301 du 21/02/1912)

// Dans le cadre de sa tournée, Bartuel effectuera une conférence à Renazé (département 53), l’ordre du jour est publié dans la Bataille Syndicaliste n°291 du 11/02/1912.

// Fin février, sans plus de précision de date, une réunion en faveur de Rousset à lieu à la Coopérative de l’Union des Travailleurs à Angers. L’orateur est soit Bahonneau soit Boulan. L’Ordre du jour est des plus timoré avec un appel à moins de sévérité des juges militaires… Une souscription sera faite au profit de la Bataille Syndicaliste qui rapportera 5 francs (La Bataille Syndicaliste n°306 du 26/02/1912 et n°307 du 27/02/1912)

  • Samedi 03 février

Réunion à la salle de la Coopérative, à Trélazé, à 7h 1/2 du soir, de la Jeunesse Syndicaliste. (Les Temps Nouveaux, n°39 du 27/01/1912.)

  • Dimanche 11 février
Aernoult

Albert Aernoult. Photo issue du Dictionnaire des anarchistes

// Meeting à la Bourse du Travail, Angers. 15 heures. L’orateur, Boulan, fait une conférence  sur l’affaire Aernoult / Rousset devant 300 personnes (selon les flics), « contre le militarisme ». Le C.D.S. de Trélazé avait envoyé pour 20 francs de cotisations. Cette date du 11/02 correspond à la demande du CDS de Paris qui appelle à des manifs, rassemblements, etc. dans toutes les villes de France pour l’enterrement d’Aernoult. (Voir extrait Les Temps Nouveaux n°40 du 03/02). Voir liste dans la Bataille Syndicaliste n°290 du 10/02/1912. (Bat. Synd. n°292). Si l’affluence noté par les flics est juste, ce n’est quand même pas une grosse affluence, d’autant plus que devaient être présent un bon nombres de délégués mineurs pour le Congrès national (LB.)

// Trélazé, salle de la Maraîchère. Meeting à 15 heures également « avec des orateurs locaux » sur l’Affaire Rousset. (la Bataille Syndicaliste n°292 du 12/02/1912 ainsi que dans le n°290 pour l’annonce du meeting). Une collecte sera faite au profit de la Bataille Syndicaliste qui rapportera 26 francs 50. C’est une somme relativement importante, témoignage soit d’un nombre relativement important de personnes, soit d’une conscience de classe particulièrement aiguë -où les 2 ! – (La Bataille Syndicaliste n°296 du 16/02/1912).

  • à partir du 12 février

5 au 10 fev 1912 deleg ouvriers Photos des délégués ouvriers de la Région Ouest (et des mines qu’ils  représentent, sans  être forcément des travailleurs dès chantiers cités): de gauche à droite. Premier rang, assis : Ménard (Trélazé) ; Rochereau (Trélazé) ; Faucheux (Fauchet dans Bat. Synd. pour Bel-Air ? ); Rousevoalt (-est-ce bien le même qu’in diqué dans la bio ?-mines d’or de la Bellière, Saint-Pierre-Montlimart) ; Gemin (Couësmes, dep. 35 et Renazé). Deuxième rang : Georget (Faymoreau, dép. 85) ; Perruchot (Perruchat ? dans Bat. Synd. : Renazé) ; Palisson (Bell-Air ?) ; Péan (Trélazé); Boulan (Trélazé) ; Bernier (Trélazé) ; Monternault (Trélazé). Troisième rang : Poncet (Trélazé) ; Maillet (Trélazé) ; Chauvin (Trélazé) ; Michel (région de Segré, quels chantiers ?) ; Bastard (Trélazé) ; Planchenault ( sans doute Ferdinand ? ou Planchot dans Bat. Synd. ? Renazé)

+ 1 nommé Cast pour Misengrain dans la Bataille Syndicaliste, absent lors de la photo ?, erreur de nom ? D’où aussi ? pour les délégués de Bel-Air (L’Anjou Illustré ; BNF/Gallica ; photos et noms cités p76. Liste des délégués, certains sans garanties d’orthographes, là-aussi, issu de la Bat. Synd. n°293 du 13/02/1912.)

  • du 12 février au 17/02/1912

Congrès National des travailleurs du sous-sols, mines, carrières à Angers. (Voir la Bataille Syndicaliste n°291 du 11/02/1912 pour le contexte national et international) ; avant l’ouverture Harmel (syndicaliste des postiers révoqués pour fait de grèves en 1909) publie un article, tout en retenue, sur les thèmes qui seront abordés lors du Congrès. (La Bataille Syndicaliste n°292 du 12/02/1912). Une collecte permanente qui est annoncée au profit de la Bataille Syndicaliste, journal syndicaliste-révolutionnaire- rapportera au cours de cette semaine « que » 10 francs et 15 centimes (la Bataille Syndicaliste n°305 du 25/02/1912). La collecte au profit du C.D.S. elle, rapportera 20,10 francs (B.S. n°313 du 04/03/1912).

1 ère journée : 12/02/1912 : l’ouverture du Congrès -le 12/02/1912 à la Bourse du Travail d’Angers- avec l’annonce du Bureau provisoire, la composition nominative des délégations des différentes régions, les discours d’ouverture (Bartuel ?), de Bahonneau en tant que secrétaire de la Bourse du Travail et le discours lu de Jouhaux, pot et visite de la Coop. de la Doutre (et de sa boulangerie qui ne travaille que le jour), annonce des 7 Commissions (Com°. n°1 : retraite, loi de 8 heures, salaire minimum, assimilation des ardoisiers, Grève Générale. Com°. n°2 : accidents du travail, maladies professionnelles, hygiène, cumul des retraites. Com°. n°3 : caisse de secours, délégués mineurs, prud’hommes, saisies sur salaires. Com°. n°4 : rapport sur le travail des enfants, vacances, le militarisme, la caisse de résistance et de grèves et son financement. Com°. n°5 : loi de 1884, statuts, travail aux pièces, marchandages, primes d’augmentations. Com°. n°6 : repos hebdomadaire, conciliation et arbitrage obligatoire, les conventions passée entre les compagnies et les syndicats,les renvois pour faits de grèves, réintégration des hommes partis au service dans le même poste après. Com°. n°7 : congrès national et international, carte confédérale, journal de la fédération -= le Travailleur du Sous-Sol avec de nombreux extraits-, rapport moral et financier, élection du secrétaire et du trésorier ), annonce de la visite de plusieurs politiciens. (La Bataille Syndicaliste n°293 du 13/02/1912)

2 e journée : 13/02/1912 : une photo générale des congressistes, un petit article de Cordier qui retrace les enjeux, la lecture des différents rapports des Commissions avec parfois, sur la question des maladies professionnelles qui devraient être considérées comme un accident du travail, des discussions vives sur les moyens à employer pour obtenir satisfaction (grève ou négociation via les élus en gros, Gemin -orthographié Germain et Jemain- prend position pour l’action directe). Michel (création d’une courte notice biographique) pour Segré présent un rapport sur les délégués-mineurs ; Boulan présente lui un rapport sur l’antimilitarisme -rapport voté à l’unanimité (la Bataille Syndicaliste n°294 du 14/02/1912).

3 e journée : 14/02/1912 : photo délégués du Centre (Burlan, Blanc, 2 Limoges, Gilbert, Gomot, Abgrall, Saulnier, Blandet) , article de Ménard sur les retraites et les revendications des camarades de Trélazé, débat sur les retraites et les 8 heures, les députés, carte confédérale, etc. (la Bataille Syndicaliste n°295 du 15/02/1912)

4 e journée : 15/02/1912 : photo de la délégation Nord et Pas-de-Calais, article de Jouhaux, Résolution contre renvoi pour fait de grèves, résolution pour le fait de retrouver son taf au même salaire à minima après le service militaire, la question des 8 heures et le fait que le temps de descente et de remontée soit compris dans le temps de travail car lors des accidents mortels survenus ici-ou-là comme à Avrillé, les ouvriers sont bien mort à cause du travail lors de la descente ; intervention Ménard sur l’importance du Syndicalisme par rapport au politique, etc. (La Bataille Syndicaliste n°296 du 16/02/1912)

// À 20h30, à la Bourse du Travail, profitant de la présence de Harmel qui « couvre » pour la Bataille Syndicaliste le Congrès des Travailleurs du Sous-Sols, il fait une conférence sur l’utilité du journal, réunion organisée par le Groupe des Amis de la Bataille Syndicaliste (La Bataille Syndicaliste n°294 du 14/02/1912).

5 e journée : 16/12/1912 : photo délégation ouest (présentée plus-haut) et question des retraites et des moyens à employer. (La Bataille Syndicaliste n°297 du 17/02/1912)

6 e journée : 17/12/1912 : résolution de clôture du Congrès des Travailleurs du Sous-Sols en ce qui concerne les 8 heures, la retraite, l’assimilation des ardoisiers à l’industrie métallurgique + photo de la délégation de Saône-et-Loire (la Bataille Syndicaliste n°298 du 18/02/1912) + dans le n°299 du 19/02/1912 photo de la délégation du midi.

  • 18 février
18 fevrier 1912 congrès jeun synd de l'ouest

photo BNF/ Gallica

Rennes. Photo dimanche 18 février 1912. Congrès des Jeunesses syndicaliste de l’Ouest. Bourse du Travail Rennes.

De gauche à droite : 1er rang : Reynier (Nantes), Planchenault (Renazé), Chevrolet (Angers), Padioleau (Indret), Tournoux (Saint-Malo) ; 2e rang : Boulan de Trélazé, Hansmoennet (Comité d’entente des J.S. de la Seine), Chéreau (secrétaire de la Bourse du travail de Rennes ; Busson (Rennes), Ménardais (représente Saint-Nazaire), Baupérin (trésorier de la Bourse du travail de Rennes) Constitution de la Fédération de l’Ouest à l’instigation des J.S. de Trélazé. (2e mouture). Trélazé refuse d’être le premier siège de la fédération. Une collecte sera effectuée lors du Congrès mais aussi lors de la soirée-concert organisée lors de ce Congrès. Rennes deviendra le siège de la J.S. de l’Ouest (La Vie ouvrière n°59-60 du 5 au 20 mars 1912 et la Bataille Syndicaliste n°271 du 22/01/1912 n°301 du 21/02/1912, n°309 du 29/02/1912). Le Journal Le Semeur de l’Ouest est l’organe de la Bourse du Travail de Rennes.

  • MARS

// Souscriptions pour la Bataille Syndicaliste et publié dans le même journal : Hamelin dans le n°313 du 04/03/1912 ; des lecteurs de la Forêt et Misengrain -12 francs 70- (n°322 du 13/03/1912). Dans le n°337 du 28/03/1912, c’est la coopérative l’Union des Familles qui souscrit une action et verse le montant d’une collecte de 13 francs 35.

// Lefèvre verse (probablement une liste) 8 francs pour le C.D.S. (La Bat. Synd. n°313 du 04/03/1912), collecte faite au meeting d’Angers – quand ? le 11/02/1912 ?- (15 francs 25) ainsi que la collecte faite lors du Congrès des Mineurs (20,10 francs). Dans la Bataille Syndicaliste n°320 du 11/03/1912 c’est Boulan qui verse 7 francs ainsi que le Syndicat des Ardoisiers de Trélazé (20 francs).

// La Bourse du Travail d’Angers verse une souscription de 8 francs pour le Comité de Défense Sociale (La Bataille Syndicaliste n°337 du 28/03/1912)

  • dimanche 10 mars

À 9 heures du matin, à la Bourse du Travail, réunion des Amis de la Bataille Syndicaliste. (la Bataille Syndicaliste n°317 du 08/03/1912). Est-ce à cette réunion qu’il est décidée d’acheter des affiches afin de faire de la propagande en faveur du journal (n°326 du 17/03/1912) ?

  • Lundi 11/03/1912

Grève générale de tous les chantiers des Travailleurs du Sous-Sols (ardoisiers, charbons, etc.) en France, conformément aux décisions du Congrès d’Angers (voir plus haut) et en même temps que la grande grève générale en Grande Bretagne qui paralyse alors le pays, mais en Allemagne, Belgique. Les Français ne profitent pas de cet élan international… De nombreuses dissensions existent au sein de la Fédération (voir -entre-autres- les numéros de la Bataille Syndicaliste : n°317 du 08/03/1912, n°318 du 09/03/1912, le n°320 du 11/03/1912le n°321 du 12/03/1912, le n°324 du 15/03/1912, le n°326 du 17/03/1912, sur les revendications différents articles dans le n°323 du 14/03/1912le n°330 du 21/03/1912le n°329 du 20/03/1912 le n°331 du 22/03/1912le n°333 du 24/03/1912

Un meeting à lieu à Trélazé, à l’issue duquel une collecte est faite pour la Bataille Syndicaliste qui rapporte 20 francs (n°324 du 15/03/1912). Les orateurs sont Monternault et Boulan, un vote à main levée réclame la grève générale immédiate, mais, les ardoisiers suivront par discipline la Commission Exécutive de la Fédération (le n°321 du 12/03/1912).

  • AVRIL

// À La Montagne, près de Nantes, fête enfantine avec pièces de théâtre pour la création du groupe des Pupilles de La Montagne/Indret. Il y avait des Pupilles d’Angers (Trélazé ?). Cette fête ce reproduira en 1913. (les Temps Nouveaux, n°51, 20/04/1912)

// Réunion publique, sans doute tenue à Misengrain au café Guéry, par Michel, secrétaire des ouvriers-mineurs de Segré (La Bataille Syndicaliste n°358 du 18/04/1912).

// Souscription d’une action à 25 francs de la Coopérative de la Madeleine au profit de la Bataille Syndicaliste (numéro 343 du 03/04/1912). Dans le n°369 du 29/04/1912, une souscription de la même coopérative -9 francs- est versée toujours pour la Bataille Syndicaliste. À la même date sont versées deux souscriptions en provenance de Misengrain, l’une issue de la conférence Michel -3 francs- et l’autre issue du jour où sont perçues les cotisations syndicales -6 francs- (La Bataille Syndicaliste n°369 du 29/04/1912).

// Début avril ou fin mars, conférence de Boulignat de la Fédération de l’Alimentation à Saumur pour la diminution des heures de travail, la semaine anglaise (pas de turbin le samedi tantôt et dimanche) et pas de travail de nuit (La Bataille Syndicaliste n°345 du 05/04/1912).

// À Avrillé, problème d’ouvrier sous-payés, ils gagnent 1fr50 par jours alors que les professionnels de la « bâtisse » doivent gagner 4francs50. La question est posée : dans quelles poches va l’argent détrousser aux ouvriers ? (La Bataille Syndicaliste n°345 du 05/04/1912)

  • Dimanche 14 avril

À 9 heures du matin, à la Bourse du Travail, réunion du groupe des Amis de La Bataille Syndicaliste (La Bataille Syndicaliste n°353 du 13/04/1912).

  • Samedi 27 avril

À 20h, à la Bourse du Travail d’Angers, réunion de la C.G.T. textile sur l’importance du syndicat (La Bataille Syndicaliste n°363 du 23/04/1912)

  • Dimanche 28 avril

Bécon (-les-Granits) : dans la cadre de la journée du Premier mai : Coignard du syndicat du Bâtiment d’Angers, Lambert, Bahonneau en sont les orateurs. Lambert parle du projet d’Union Départementale, Coignard fait un compte-rendu du Congrès de Bordeaux (de la Fédération du Bâtiment auquel sont adhérent les granitiers de Bécon) et Bahonneau sur le syndicalisme en général. Ordre du jour en faveur de la fusion en un seul Syndicat du Bâtiment en Anjou (La Bataille Syndicaliste n°376 du 06/05/1912)

  • MAI

// Article de la Jeunesse Syndicaliste de Misengrain sur l’importance du syndicat, de la solidarité de la conscience de ses droits et devoirs ; la J.S. « doit seconder de toutes ses forces les travailleurs » par l’éducation. Se préparer à « l’amélioration de notre sort ». organisé des fêtes dans des lieux qui ne sont pas pour obscurcir les cerveaux. (Le Travailleur du sous-sol, n°26 du 15/05)

// Des nommés P. à Renazé et à Saumur, C.D. à Saint-Barthélemy envoient des sous pour le journal Les Temps Nouveaux. Le nommé P. de Saumur est par ailleurs adhérent au groupe de diffusion de la brochure mensuelle.

// Des « angevins révolutionnaires » versent une souscription -1fr50- pour la Bataille Syndicaliste (La Bataille Syndicaliste n°374 du 04/05/1912). Dans le n°377 du 07/05/1912 versement des collectes faites à l’issue des meeting du Premier Mai pour Misengrain -11fr50-, Angers -4fr60- et Bécon -4fr60-.

// Les allumettiers de Trélazé verseront 5 francs au mois de mai pour le Comité de Défense Sociale de Paris (Les Temps Nouveaux, n°3 du 18/05/1912 et la Bataille Syndicaliste n°389 du 19/05/1912).

// Fin mai, sans doute pour préparer les mineurs et les pouvoirs publics à une grève pour la revendication de l’assimilation des ardoisiers aux régimes général de la loi de 1884 ; une série d’articles de Pierre Gemin, secrétaire de la Fédération régionale des Travailleurs du Sous-Sol de l’Ouest, sur les maladies et risques professionnels des mineurs en particulier avec « la chistose ». Des articles saisissants, qui expliquent pourquoi les ardoisiers doivent être assimilés aux ouvriers-mineurs pour les Caisses de secours et pour la retraite, des articles publiés dans La Bataille Syndicaliste n°397 du 27/05/1912, le n°398 du 28/05/1912 et le n°399/29/05/1912.

  • Premier Mai

// Angers-Trélazé : orateur Constant pour la C.G.T. À Angers, ordre du jour pour la semaine anglaise (pas de taf le samedi après-midi en plus du dimanche) et diminution des heures de travail, en faveur de Rousset et des camarades (de la C.G.T.) détenus arbitrairement (La Bataille Syndicaliste n°376 du 06/05/1912).

// Renazé : orateur : Griffuelhes pour la C.G.T. (La Bataille Syndicaliste : n°366 du 26/04/1912 et un court compte-rendu dans le n°375 du 05/05/1912).

// Misengrain : orateur Bahonneau. Salle Poirier. Sont réunis les ardoisiers de Misengrain, Bel-Air et La Fôret. Ordre du jour : assimilation des ardoisiers au régime minier, retraites, journées de 8 h (votée mais pas appliquée), contre les détentions arbitraire, en faveur de Rousset, + collecte de 11fr50 pour la Bat. Synd. + manif avec le drapeau rouge (La Bataille Syndicaliste n°376 du 06/05/1912).

  • 5 mai

A Paris, proposition que la Fédération Communiste Révolutionnaire  se transforme en Fédération Révolutionnaire Communiste-Anarchiste. Les Originaires de l’Anjou sont toujours membres de ce regroupement. Puis se transforme en Fédération Communiste-Anarchiste. (Bulletin de la F.C.R., n°6 du 20/05)

  • Dimanche 12 mai

À 8h30, à la Bourse du Travail d’Angers, réunion du groupe des Amis de la Bataille Syndicaliste (la Bataille Syndicaliste n°378 du 08/05/1912).

  •  28 mai au 3 juin

Grève du 28 mai au 3 juin à la mine de la Bellière, Saint-Pierre-Montlimard pour l’augmentation des salaires et contre le renvoi du secrétaire du syndicat (Rousvoalt). Ce renvoi intervient après une première grève semi-victorieuse pour les mineurs. Face à l’énergie de Rousvoalt et à la montée en puissance du syndicat, le patronat s’attaque de front au syndicat. La Commission exécutive de la Fédération nationale décide l’envoi de 50 francs de secours immédiat. Rousvoalt conseille la reprise du travail, les mineurs obtiennent une augmentation de 40 centimes pour les manœuvres et 50 centimes pour les mineurs et le dégrèvement des loyers. (Le Travailleur du sous-sol, n°8 du 15/07 ; La Bataille Syndicaliste n°402 du 01/06/1912)

  • JUIN

// Souscription de la Jeunesse Syndicaliste de Trélazé -10 francs- et du Syndicat ardoisiers de Misengrain -5 francs- pour la Bataille Syndicaliste (numéro 409 du 08/06/1912).

// Versement de 10 francs par le C.D.S. de Trélazé au C.D.S. (La Bataille Syndicaliste n°417 du 16/06/1912)

// À la mi-juin, une entrevue à lieu entre ouvriers des tramways d’Angers et la Compagnie (La Bataille Syndicaliste n°418 du 17/06/1912)

// À la mi-juin, deux camarades angevins en visite à Paris (qui ? et pourquoi?), se rendent aux bureaux de la Bataille Syndicaliste et apportent le versement d’une vingtaine d’abonnements pour le journal de camarades d’Angers et Trélazé (La Bataille Syndicaliste n°420 du 19/06/1912)

  • Samedi 01 juin

À Angers, à 20h30, concert avec le concours des Jeunesses Syndicalistes de Trélazé et d’Angers au profit de la Bataille Syndicaliste (La Bataille Syndicaliste n°401 du 31/05/1912)

  • 03 Juin

Congrès des syndicats allumettiers (La Bataille Syndicaliste n°405 du 04/06/1912 ; n°406 du 05/06/1912 ; n°407 du 06/06/1912 ; n°408 du 07/06/1912 ; n°409 du 08/06/1912 ;

  • 17 Juin

Meeting de la C.G.T. à Angers pour la semaine anglaise. Le conférencier est Bourderon, il traite également des retraites et de la loi Millerand-Berry (La Bataille Syndicaliste n°416 du 15/06/1912 et n°426 du 25/06/1912)

  • 21 Juin

Meeting de la C.G.T. à Saumur pour la semaine anglaise. Le conférencier est Bourderon (La Bataille Syndicaliste n°416 du 15/06/1912).

  • Dimanche 23 Juin

À la Bourse du Travail d’Angers, à 9 heures, réunion des Amis de la Bataille Syndicaliste d’Angers. Ordre du jour : compte-rendu financier du concert et versement de l’abonnement (La Bataille Syndicaliste n°423 du 22/06/1912). À cette réunion sera décidée l’achat d’une action pour le journal ainsi que le versement de la souscription de 10francs 15 (La Bataille Syndicaliste n°436 du 05/07/1912).

  • JUILLET

// Versement du Syndicat des Allumettiers de Trélazé -pour 25 francs- et du Syndicat du Tissage de Cholet -pour 20 francs- qui versent dès la première souscription de solidarité pour la grande gréve des inscrits maritimes et des dockers qui a lieu dans la quasi-totalité des ports français (La Bataille Syndicaliste n°450 du 19/07/1912). Les ferblantiers de Saumur -5 francs- via la Fédération des Métaux et les ardoisiers de Trélazé -25 francs- versent également comme on peut le voir dans le n°452 du 21/07/1912.

// Les ouvriers ardoisiers syndiqués de Misengrain envoient 5 francs 50 pour la Bataille Syndicaliste (La Bataille Syndicaliste n°462 du 31/07/1912).

  • Samedi 13 Juillet

Réunion à 20h30 à la Bourse du Travail du Groupe des Amis de la Bataille Syndicaliste d’Angers. L’ordre du jour porte sur la propagande (La Bataille Syndicaliste n°442 du 11/07/1912)

  • AOÛT

// La Jeunesse Syndicaliste de Trélazé verse son adhésion au groupe de propagande par la brochure. Il s’agissait d’une brochure mensuelle soit théorique ou d’aspect général, soit portant sur un sujet d’actualité. (Les Temps nouveaux, n°15 du  10/08/1912). En septembre, la J.S. est de nouveau marquée. 

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Arch. BNF/ Gallica. La Bataille Syndicaliste n°466 du 04/08/1912

// Publication d’une affiche ou d’un tract des Jeunesses Syndicalistes contre les lois Millerand-Berry (ci-contre). Des militants de Saint-Nazaire et Indret-la-Montagne se font gauler en train de colle les affiches. Boulan proposera que toutes les Jeunesses Syndicalistes de l’Ouest, puisqu’elles ont toutes collées ces affiches, réclament aussi des poursuites en guise de Soidarité (La Bataille Syndicaliste n°488 du 26/08/1912)

// La C.G.T. des allumettes envoie envoie 5 francs au C.D.S. Une collecte de 7 francs fut faite par ailleurs « lors du meeting de Jouhaux » (quand ?) à Trélazé et envoyé également au Comité de Défense Sociale. (Les Temps Nouveaux n°18 du 31/08 et La Bataille Syndicaliste n°488 du 26/08/1912)

// Doudart, Boulan et Barras de Trélazé envoie une souscription pour la Bataille Syndicaliste et en disant qu’ils en approuvent sa tactique (La Bataille Syndicaliste n°469 du 07/08/1912). Pierre Gemin verse une souscription de 5frcs25 en provenance de Renazé (La Bat. Synd. n°473 du 11/08/1912). Dans le n°476 du 14/08/1912 ce sont Lamandé et Gararon (?) qui versent 2 francs. Lors d’une conférence effectuée par Jouhaux à Misengrain (quand exactement ?) par le Syndicat ardoisier, versement de la collecte de 17 francs 10 (La Bataille Syndicaliste n°479 du 17/08/1912) voir fête de la Jeunesse Syndicaliste). Souscription d’une action par le Syndicat des Allumettiers de Trélazé pour 25 francs (La Bataille Syndicaliste n°483 du 21/08/1912). Dans le n°485 du 23/08/1912, le somme de 8francs25 et de 3 ou 8 francs 15 récoltés par Subrécot ou Subréquot (?) à la fête de la Bourse du Travail d’Angers est versée. 3 francs 90 est également versé en reliquat d’une fête organisée par les Amis de la Bataille Syndicaliste d’Angers (quand ?). Pierre Quinton verse 1 franc également publié dans le même numéro. Une souscription issue d’une fête champêtre à Renazé est versée dans le n°486 du 24/08/1912 et rapporte 16francs35.

// Le conseil municipal de Trélazé vote un ordre du jour à l’unanimité qui, encourage les instituteurs syndiqués à persévérer dans leur lutte pour obtenir ce droit mais également pour les non-syndiqué à rejoindre le Syndicat (La Bataille Syndicaliste n°492 du 30/08/1912 et ici en page4).

  • 04 août

Des « angevinEs »se rendent à Rambouillet pour la fête annuelle de la Ruche, l’école libertaire créée par Sébastien Faure (La Bataille Syndicaliste numéro 467 du 05/08/1912)

  • 10 août

Réunion à 08h30 (du matin ou du soir ?) à la Bourse du Travail d’Angers du Groupe des Amis de La Bataille Syndicaliste. À l’ordre du jour : perception des cotisations mais aussi une brochure éducative (?) (La Bataille Syndicaliste n°471 du 09/08/1912 et n°472 du 10/08/1912). À l’issue de cette réunion, la collecte versée sera de 6 francs 55, publiée dans le n°478 du 16/08/1912.

  • 15-16-17 Août

Congrès des Instituteurs et Institutrices à Chambéry (La Bataille Syndicaliste n°471 du 09/08/1912). Présentation du Rapport sur la co-éducation (= mixité à l’école et en prenant l’exemple de la Ruche), par le Syndicat du Maine-et-Loire par la voix de Muller dans le n°479 du 17/08/1912. Suite à ce Congrès et à l’acceptation de l’œuvre de Solidarité du Sou du Soldat, la préfecture du Maine-et-Loire convoque le Syndicat des Instits du Maine-et-Loire (La Bataille Syndicaliste n°490 du 28/08/1912)

  • mi Août

// Misengrain, salle Poirier. Fête de la Jeunesse Syndicaliste devant 600 personnes. Discours de Jouhaux. Une collecte en faveur de la Bataille Syndicaliste produit 17francs20 (La Bataille Syndicaliste n°480 du 18/08/1912)

// Organisation d’une fête, à la campagne, par la Bourse du Travail d’Angers avec le concours des Jeunesses  Syndicalistes d’Angers et Trélazé. Concours de pêche, jeux, concert et discours de Bahonneau. Une « quête » pour la Bataille Syndicaliste rapporte 8 francs 25 (La Bataille Syndicaliste n°485 du 23/08/1912 –ici et -).

  • Dimanche 25 Août

// À Segré, organisé par le Syndicat des mineurs de Segré et en partenariat avec les Pupilles et Jeunesses Syndicalistes de Renazé, petites pièces de théâtres, concert, discours de Bahonneau sur l’Émancipation Sociale et en particulier des femmes et le rôle des Jeunesses Syndicalistes (La Bataille Syndicaliste n°491 du 29/08/1912)

  • 28 Août

où ? Réunion du Comité fédéral des Jeunesses Syndicaliste de l’Ouest. Un des thèmes de discussion est la publication d’affiche antimilitariste, « Encore une Lois scélérate » pour le départ de la Classe (La Bataille Syndicaliste n°496 du 03/09/1912). La J.S. de Rennes, dans le même numéro, répond qu’elle n’est pas tout à fait d’accord à la proposition de Boulan de Trélazé et ne croit pas à la nécessité d’une Congrès exceptionnel afin de répondre aux arrestations et poursuites contre les militants de Saint-Nazaire et de la Montagne (La Bataille Syndicaliste n°496 du 03/09/1912).

  • 31 Août

Bourse du Travail d’Angers : la Commission Administrative vote une motion de Solidarité au Syndicat des Instituteurs, en butte à des tracasseries administratives – la demande de dissolution du Syndicat pour le 10/09/1912- de la part de l’État, pour avoir voté le principe du Sou du Soldat (La Bataille Syndicaliste n°501 du 08/09/1912). Le Syndicat des Employés de Commerce, qui lui aussi félicite les instits, déclare que si leur Syndicat est dissout, ils peuvent se syndiqués chez eux ! (La Bataille Syndicaliste n°502 du 09/09/1912).

  • SEPTEMBRE
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Arch. BNF / Gallica. La Bataille Syndicaliste n°476 du 14/08/1912

// Souscriptions versés pour les mineurs de Saint-Laurs (Deux-Sèvres) : Saint-Pierre-Montlimard : 15 frs ; ardoisiers de Trélazé : 50 frcs ; ardoisiers de Misengrain : 25 frcs ; ardoisiers de Renazé : 10 frcs, ouvriers métallurgistes de Connéré (72) : 3 frcs ; etc. (Le Travailleur du sous-sol, n°30, 15/09) puis au profit de ceux de Faymoreau (Vendée) : 10 francs par les ardoisiers de Trélazé, 5 francs par ceux de la Bellière à Saint-Pierre-Montlimard, de Segré et ceux de Misengrain, 23f55 par ceux de Renazé (n°32 du 15/11/1912).

 

 

// un groupe de trélazéen-ne-s, sans doute affiliés ou proche de la Fédération Communiste Anarchiste, envoie pour 8 francs au Groupe des Conscrits (La Bataille Syndicaliste n°508 du 15/09/1912).

// Le groupe des « amis de la Bataille syndicaliste », dont le secrétaire est Hamelin, se réunit tous les deuxièmes samedis du mois à la Bourse du travail (Angers). (Les Temps Nouveaux, n°21 du 21/09/1912)

// Versement de souscriptions au profit de la Bataille Syndicaliste de la part des J.S. de Renazé pour 4 francs 45 et issue de leur fête (sans doute celle du 25/08/1912) et des J.S. d’Angers pour 5 francs. Dans le même numéro, un nommé Giré verse 0.50 francs et il surnomme son don « pour les gars de Trélazé en fasse autant » (La Bataille Syndicaliste n°494 du 01/09/1912). La J.S. de Trélazé organise elle-aussi un bal (quand ?) et versera le bénéfice de la soirée à la Bataille Syndicaliste. Par l’intermédiaire de Lamandé, elle verse 11 francs 25 (La Bataille Syndicaliste n°508 du 15/09/1912).

Achat d’une action de la Bataille Syndicaliste par le Syndicat du Bâtiment d’Angers (La Bataille Syndicaliste n°499 du 06/09/1912). Deux versements issu de collectes faites à la Bourse du Travail, 2 subricots (?) et le Syndicat des Boulangers versent de l’argent – 7francs 25 au total- au profit de La Bataille Syndicaliste (La Bataille Syndicaliste n°501 du 08/09/1912). Dans le numéro 505 du 12/09/1912 de la Bataille Syndicaliste, la liste de souscripteurs à son profit, fait mention des versements de Boulan Auguste (0.50) et Vinouze (lequel?) pour 1 franc mais surtout du versement de la Commission de Propagande des Ardoisiers qui verse 5 francs.

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// Début d’une grève d’ouvriers granitiers dans les Mauges, près de Saint-Macaire à Vezins pour une augmentation de salaire (La Bataille Syndicaliste n°497 du 04/09/1912).

// La secrétaire du Syndicat des Instituteurs du 49, Madame Dutertre, répond négativement au Préfet  à sa demande de dissolution du Syndicat (La Bataille Syndicaliste n°499 du 07/09/1912 et n°503 du 10/09/1912).

  • 10 septembre

Le Syndicat des Instituteurs est reçu à la préfecture. Le Syndicat répond qu’ils se réuniront le 3 octobre (La Bataille Syndicaliste n°504 du 11/09/1912).

  • 12 septembre

Le Havre : (différents Congrès corpos et confédéral)

// Burgain (Louis ?), d’Angers, assiste au Congrès de la Fédération des Transports de la C.G.T., il fait partie de la Commission de Contrôle (la Bataille Syndicaliste n°506 du 13/09/1912). Buregard, semble défendre une position très modéré au même Congrès (La Bataille Syndicaliste n°508 du 15/09/1912).

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La Bataille Syndicaliste n°509 du 16/09/1912. Les angevins présents sur la photo ? Malheureusement pas très lisible

// Au Congrès Confédéral proprement dit, Boulan prend brièvement la parole pour parler des Jeunesses Syndicalistes et de la Fédération de l’Ouest (La Bataille Syndicaliste n°513 du 20/09/1912).

// Le jour de l’ouverture du Congrès Confédéral de la C.G.T., publication d’un Manifeste des Instituteurs syndiqués, qui affirme son attachement à la République, etc. Il est signé pour le Maine-et-Loire par Layet, les époux Bouët (Gabrielle et Louis), Paul Parchard et Mme Dutertre (La Bataille Syndicaliste n°509 du 16/09/1912). Papin le signe également le lendemain (La Bataille Syndicaliste n°510 du 17/09/1912). Ils sont rejoint par R. Aigrault et Léon Aigrault quelques jours plus tard (La B.S. n°512 du 19/09/1912). Dans la Bataille Syndicaliste n°514 du 21/09/1912, Jean Duval, R. Richou et D. Richou signent ce Manifeste.

// Bahonneau lui est présent au moins à la 3e Conférence des Bourses du Travail et des Unions Départementales, qui suit traditionnellement les Congrès Confédéraux de la C.G.T. Il prend la parole semble-t-il lors du débat sur le viaticum. (La Bataille Syndicaliste n°517 du 24/09/1912).

// Publication d’un texte de la revue le mouvement anarchiste, qui dans son numéro d’octobre, l’intitule « La C.G.T. penche à droite » (le mouvement anarchiste n°3, octobre 1912).

  • mi-septembre
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Arch. BNF / Gallica. La Bataille Syndicaliste n°508 du 15/09/1912. En vrai, il est retenu à l’hôpital militaire, ce qui est certes une amélioration.

// Toujours à la mi-septembre, il est signalé dans La Bataille Syndicaliste, que les Jeunesses Syndicalistes de Trélazé signent un Ordre du jour, affirmant leur solidarité avec les Instits ou, sur l’Affaire Rousset, ou contre les nouvelles Lois liberticides… Peut-être un panachage des trois, mais le texte n’est pas très clair (La Bataille Syndicaliste n°508 du 15/09/1912).

  • 17 septembre

À Rennes, Bourse du Travail, Bouët prend la parole comme orateur pour « rétablir la vérité sur le Congrès de Chambéry » (La Bataille Syndicaliste n°520 du 27/09/1912)

  • samedi 28 septembre

À 20h30, à la Bourse du Travail d’Angers, réunion du groupe des Amis de la Bataille Syndicaliste (La Bataille Syndicaliste n°520 du 27/09/1912)

  • OCTOBRE

// Affichage à Bel-Air, Noyant-la-Gravoyère, Bouillé-Ménard de placards antimilitaristes signés de la Fédération des jeunes syndicalistes de l’Ouest. Bien que régulièrement timbrées, les affiches sont lacérées par les flics. (Boussion, S.)

// La J.S. de Renazé verse sa cotisation pour la brochure mensuelle (les Temps Nouveaux n°25 du 19/10)

extrait. voir ci-contre le lien

// Proposition de Boulan, dans Le Travailleur du Sous-Sol de créer pratiquement par le Syndicat ardoisier de Trélazé d’une Caisse du Sou du Soldat, pas seulement d’un prendre une décision théorique comme il y a quelques mois, et que ce ne soit plus seulement assumé par la Jeunesse Syndicaliste via une subvention versé par le Syndicat (AD Seine-et-Marne, Le Travailleur du Sous-Sol, octobre 1912, article sur l’antilimilitarisme en France)

  • NOVEMBRE

Compte-rendu d’Auguste Boulan sur le travail syndical quotidien à Trélazé : Pbs de paye pour les ouvriers fonceurs de la carrière de la Grand’Maison, le comptable ne veut rien savoir, le syndicat apporte son aide et obtient une entrevue en direct avec le directeur qui reconnaît l’erreur. Aux Fresnais, le fendeur, le « camarade Millet », le 3 octobre, se voir refusé son travail par le vérificateur et se fait insulter par ce-dernier ; la direction devant l’ensemble des ouvriers reconnaît la mauvaise décision du vérificateurs et critique celui-ci pour les insultes. + souscription de solidarité les grévistes de Saint-Jean-de-Maruéjols, de Saint-Laurs, de Faymoreau (85) (différents syndicats ardoisiers et mineurs du 49) (Le travailleur du sous-sol, n°32, novembre 1912)

  • 2 novembre

A l’initiative des syndicats ardoisiers et allumettiers, venue de Victor Griffuelhes pour faire suite à la campagne d’agitation de la C.G.T. contre la guerre. (Boussion, S.)

Probablement à ce meeting qui dut avoir lieu à la Bourse du Travail, une quête fut faite puisque dans les Temps Nouveaux du 14/12/1912, dans le compte-rendu de la Caisse de l’Entr’aide, le trésorier écrit avoir reçu entre le 10/11 et le 08/12, une somme de 25 francs 50, somme versée par Bahonneau.

  • 12 novembre

Lors de la C.E exécutive de la Fédération nationale, Gemin (des ardoisiers de Renazé et membre de la C.E) verse 53f85 pour les victimes de Clarence (Pas-de-Calais) et le syndicat de Trélazé par l’intermédiaire de Mercier Paul 262f55. +souscription en faveur des camarades du Puy-de-Dôme de Saint-Eloi-la Bouble, Trélazé et Misengrain, saint-pierre : 25frcs, des mineurs Saint-Jean-de-Majuéjols (30) : carriers et mineurs du 49 : 20 francs. (Le Travailleur du sous-sol, n°33, 15/12)

  • 22 novembre

Gemin, tournée de conférence de propagande. Dans l’Ouest commence par Saint-Pierre-Montlimart, mine de la Bellière, le 22/11/12. Malgré « le grand nombre de renvoi », la conférence réunit un grand nombre de personne. Les nombreux Turcs, Albanais, Grecs, Italiens se tiennent à l’écart des ouvriers français car ils ne maîtrisent pas bien la langue. « Les camarades grecs et italiens qui étaient au syndicat avant la grève ont quitté le pays ». le syndicat se relève grâce à l’action de Lafoucrière. Bartuel se rend ensuite en Vendée (Faymoreau), Deux-Sèvres (Saint-Laurs), le 25 à Figeac (Lot) où se trouve un grand nombre de camarade grecs ; le 27 Gua et Cransac (bassin d’Aubin) où 2500 personnes assistent à la conférence ; le 28 à Decazeville et Combes ; le 29 aux mines de Ferrals-Mondalazas (près Rodez) puis Bertholène, Gages, Saint-Georges-de-Luzençon ; le 30/11 à Albi. Le 01/12 à Gagnac puis le même jour à Carmaux (plus de 3000 personnes), là comme ailleurs « le bureau fédéral et le Conseil national ont été approuvés par acclamations. Basly et ceux qui le suivent ont reçu le blâme qu’ils méritent. » Le 02 à Dourgne, le 03 à Graissessac et le 04 au Bousquet-d’Orb. Le 5 dans le Gard à Gagnières, le 6 à Bessèges, le 7 à Saint-Jean-de-Maruéjouls, le 8 au Martinet, Saint-Martin-de-Valgagues et Alais ; puis le 11 à Paris pour le Conseil national puis repart en Isère et ce jusqu’à la mi-janvier 1913 ! (Le Travailleur du sous-sol, n°34, 15/01/13)

  • 24 et 25 novembre

Paris. Salle de la Bellevilloise. Congrès extraordinaire de la C.G.T. pour étudier les moyens de résister à la guerre. L’ordre du Jour était : 1° : Les moyens préventifs d’éviter la guerre. 2° : Les moyens de s’opposer à la mobilisation en cas de guerre. « Il ne faut pas faire d’inutile surenchère« , « ne pas rassembler à des énergumènes« , etc. 1048 syndicats sont représentés mais rien de concret ne sort. Qui en Maine-et-Loire ? (le mouvement anarchiste n°5, décembre 1912).

  • 1 décembre

// Au 1 décembre 1912 il y a 15 abonnés à La Vie Ouvrière en Maine-et-Loire (12 en février 1911) (La Vie Ouvrière, 77 du 05/12).

// Pour les adhésions au groupe de propagande par la brochure, il y a 21 groupes de Jeunesses Syndicalistes qui sont adhérents dont 9 dans l’Ouest de la France. (Les Temps Nouveaux, n°27 du 02/11). Il y a au moins Trélazé, Renazé, Lorient, La Montagne / Indret, Brest. A Angers, un nommé D. adhère à ce moyen de propagande (Temps Nouveaux, n°, 28/12/1912)

  • 16 décembre

Grève contre la guerre. 3200 ardoisiers, les 300 allumettiers, les ouvriers du bâtiment, 10% environs des ardoisiers du bassin de Combrée font grève. Malgré que le nombre ne soit pas suffisant pour éviter une guerre et pratiquer la grève générale insurrectionnelle réclamée par certains, le nombre d’ouvrier s’opposant à la guerre de façon claire et sur un appel « dur » est en augmentation contrairement à ce que disent certains historiens locaux qui parlent d’échec. L’après-midi, le maire ayant interdit la réunion à la Bourse du Travail, sur les 1500 présent au Cirque-Théâtre, 800 à 1000 sont venus de Trélazé en manif avec une fanfare. (Boussion S.)

  • 21 décembre

Concert des Jeunesses Syndicalistes (Angers  probablement, Trélazé?) (La Bataille Syndicaliste n°617 du 02/01/1913)

  • 28 décembre

Assemblée Générale extraordinaire des Jeunesses Syndicalistes d’Angers. Vote d’un ordre du jour contre le militarisme et de soutien aux J. S. de Paris (La Bataille Syndicaliste n°622 du 07/01/1913).