1901

 

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Publication de 1901 par le Comité de Propagande de la Grève Générale. À lire sur le site dArchives anarchistes

En mars fondation de l’Union fédérative des syndicats de Paul Lanoir, première centrale syndicale jaune. Le 13 mars décès de Pelloutier, il est remplacé par Georges Yvetot (anar) au secrétariat de la Fédération des Bourses, Eugène Guérard est élu secrétaire-général de la C.G.T. Début septembre Jaurès dans la Petite République fait une longue critique des thèses de la grève-générale ; fin septembre la Commission de propagande de la grève générale de la C.G.T. répond à Jaurès dans les colonnes de La Voix du Peuple. En novembre Griffuelhes est élu secrétaire-général de la C.G.T., Pouget secrétaire-adjoint.

 

Selon Vivien Bouhey (voir 1893 pour quelques limites) ;

  • sur 111 anarchistes du Maine-et-Loire recensés et dont on connaît l’origine : 84 sont originaires du département (dont 36 à Trélazé et 21 à Angers) ; 1 de Charente, 7 du Finistère, 2 de l’Ille-et-Vilaine, 2 du Morbihan (soit 11 de Bretagne), 2 de Loire-Atlantique, 5 de Mayenne, 6 de Sarthe, 2 de Seine-Inférieure.
  • Sur 115 anars dont on connaît l’âge, 23 ont entre 20 et 30 ans, 51 ont entre 30 et 40 ans, 29 entre 40 et 50 ans et 12 plus de 50 ans.
  • Sur 97 dont la situation de famille est connue : 21 sont célibataires, 73 sont mariés, 1 est divorcé ou a été marié, 2 sont veufs.
  • Sur 111 anars du Maine-et-Loire dont la situation professionnelle est stable : 59 sont ardoisiers (46 carriers, 8 fendeurs, 5 carriers-fendeurs) -soit 65% du total connu-, 9 sont cordonniers, 1 cordier, 1 étrilleur, 1 ouvrier maréchal-ferrant, 1 ferblantier-plombier, 1 verrier, 16 allumettiers et allumettières -17,7% du total connu-, 3 menuisiers, 1 vendeur de journaux, 1 marchand forain, 3 journaliers, 11 ouvriers et ouvrières de fabrique, 1 sculpteur-dessinateur, 1 ménagère.

(V. Bouhey, les anarchistes contre la république, PUR)

  • JANVIER

// En Isère, des compagnons « libertaires angevins » versent une souscriptions pour le journal Le Libertaire. Il s’agit de Lelièvre, Gernigon (Théophile ?), Rumiano, Chauvin (Eugène ?), Georgette  Pierre, Georgette Théophile, Hamelin (Le Libertaire n°56 du 13/01/1901).

  • FÉVRIER
Assassins galonnés 1901 4m6 58 editee 011901 selon boussion mais en fait décembre 1900 collee nuit 24 au 25 fev 1901 GPAP

AD. 49. 4M6/58. Affiches plusieurs fois collées en février, sur Angers (quartiers de La Doutre, Saint-Léonard) et Trélazé

justice militaire gpap publié janvier collee fin fevrier angers trelaze 4m658

AD49. 4M6/58. Rapport du 25/02/1901. Affiche publié en janvier 1901 par le G.A.A.P.

  • Dimanche 10 Février

À 9 heures, salle Daviers, au 34 rue Daviers à Angers, réunion organisée à l’initiative de Ludovic Ménard de Trélazé et de J. Mercier fils (pas Henri donc ?) d’Angers, pour créer une Université Populaire / Maison du Peuple / Théâtre Populaire (Les Temps Nouveaux n°41 du 02/02/1901 ; La Lanterne du07/02/1901).

  • Samedi 16 Février

Angers. 18 H. Réunion du Groupe Libertaire, « au local habituel ». Réunion pour prendre des décisions pour favoriser le retour de Régis Meunier, sans doute lancement de la campagne financière pour payer un billet de bateau (Le Libertaire n°60 du 09/02/1901). Dès la semaine suivante, une somme de 7 francs est versée par Hamelin pour Régis Meunier (Le Libertaire n°61 du 13/02/1901)

  • MARS
AMA numerises 06Fi 2277 0.84m par 0.61 protestation 1901 com admn bourse du travail

Arch. Municipales. Numérisées d’Angers. 06 Fi 2277. 84 cm par 61 cm.

// Paiement des ventes du journal des Temps Nouveaux par Hamelin ; versement pour les Brochures à distribuer par le Groupe de Propagande anarchiste d’Angers ; souscription de soutien pour le journal par P. de Saumur. Le journal en profite pour répondre à Hamelin, pour affirmer qu’il restera indépendant tant qu’il le pourra et ne fusionnera pas avec un autre journal libertaire (Les Temps Nouveaux n°47 du 16/03/1901).

// Dans le n°1231 du 03/03/1901 de l’Aurore, Francis de Pressensé, s’attarde sur les cas de Meunier et de Broutchoux pour critiquer le vote de la loi d’Amnistie qui a surtout profité (comme d’habitude, et 117 ans plus tard rien ne change) aux copains des pouvoirs politiques, financiers, militaires. Par ailleurs, un article de Pouget publié dans La Voix du Peuple n°14 du 03/03/1901 où il s’étonne que la LDH ne fasse pas plus pour Régis Meunier toujours en Guyane. Il en profite également pour rappeler succinctement son parcours militant et quelques démêlées judiciaires. La semaine suivante, dans le n°15 du 10/03/1901, est publié une copie d’un courrier de la LDH par la voix de J.Reinach au ministre de la Justice. À la fin de la lettre, un petit mot de Pouget montre son courroux à l’encontre de cette association.  Dès la semaine suivante, dans le n°16 du 17/03/1901, Pouget, outre Régis Meunier demande l’amnistie pleine et entière pour 3 autres bagnards, un peu dans le même cas de figure que Meunier : Paul Bury, Ernest Grangé et Paul Mouysset.

// Affiche de protestation de La Bourse du Travail et de mise en garde des syndicats ouvriers contre les syndicats mixtes d’ouvriers et de patrons

  • Samedi 16 mars

Angers, salle Daviers, 34 Boulevard Daviers, réunion de l’Université Populaire à 20h30 (Les Temps Nouveaux n°47 du 16/03/1901).

  • AVRIL

// En 1901, selon Brachet J-P, venu de Liard-Courtois pour tenir une conférence sur les bagnes. Elle doit avoir lieu selon une note des Temps Nouveaux vers avril (Les Temps Nouveaux n°43 du 23/03/1901 ; Le Libertaire n°66 du 23/01/1901) Dans ces journaux, Liard-Courtois dit son espoir déçu de ne pouvoir faire cette tournée avec Régis Meunier.

  • Samedi 20 Avril

Trélazé, local ordinaire, 20h, réunion du Groupe de Propagande anarchiste (Les Temps Nouveaux n°51 du 13/04/1901 et Le Libertaire n°69 du 13/04/1901).

  • Printemps

Sans plus de précisions, annonce d’une tournée de conférences, probablement anti-religieuse, de Marie Murjas. Cette grande tournée passera outre la Bretagne et la Normandie, le sud mais aussi par Niort, Tours et Angers (Les Temps Nouveaux n°50 du 06/04/1901 et Le Libertaire n°68 du 06/04/1901).

  • MAI

    LVdP an01 n0023 01051901 dessin numero spécial

    Archives autonomies non encore mis en ligne

// Paiement du journal des Temps Nouveaux par M. de Trélazé et P. à Saumur (Les Temps Nouveaux n°1 du 04/05/1901 et n°2 du 11/05/1901).

  • 16 Mai

Décès de Gustave Lefrançais, né en Anjou, où il n’y resta certes pas longtemps !

  • JUIN

// Versement dans le n°7 du 11/06/1901 des Temps Nouveaux, versement de 13 francs 60, suite à une conférence de Marie Murjas à Brest, pour le rapatriement de Meunier.

// Dans Les Temps Nouveaux n°5 du 01/06/1901, Liard-Courtois écrit sur le retour de Paul Bury et la folie de Gallo, et se souvient de Régis Meunier, Mouysset mais aussi de tous les autres. Dans Les Temps Nouveaux n°9 du 29/06/1901, annonce de la grâce de Meunier sur sa résidence suite à une démarche de la L.D.H. et ce par un décret du 18/06/1901.

// Construction d’une nouvelle caserne à Angers. Sous couvert d’un management libéral, le patron n’en vire pas moins les fortes têtes (La Voix du Peuple n°29 du 16/06/1901).

// Publication d’un Manifeste des travailleurs de France aux travailleurs anglais. Ce manifeste de la CGT est adressé aux travailleurs anglais. C’est un texte antimilitariste, contre les guerres coloniales et le service militaire. En Maine-et-Loire, il est seulement signé par la Chambre syndicale des Tisserands de la Seguinière (près de Cholet). Aucune Bourse de Travail ne le signe ni aucun autre syndicat (La Voix du Peuple du n°30 du 23/06/1901).

  • JUILLET

// Par deux fois, le groupe Les libertaires de Tours, invite les groupes des anarchistes des environs pour se lancer dans un Congrès régional. Il semblerait que début juillet 1901, les anarchistes organisés de Trélazé et Angers n’aient toujours pas répondu à cette invitation (Les Temps Nouveaux n°10 du 06/07/1901). Ce congrès aura-t’il lieu ?

// Souscription d’un « libertaire angevin » pour le journal Le Libertaire (Le Libertaire n°74 du 20/07/1901).

// Une annonce publiée dans Les Temps Nouveaux n°12 du 20/07/1901 et Le Libertaire n°74 du 20/07/1901, annonce que le groupe se réunit au local habituel (où ? à la Coopérative de la Doutre ? dans un café ?) tous les lundis soirs à 20h30.

// Suite à une énième délégation ouvrière allumettière non reçue au ministère des Finances, les allumettiers de Trélazé seraient prêt à la grève (Le Libertaire n°73 du 13/07/1901).

  • Dimanche 21 Juillet
grand théatre et café guesnault a gauche

Place du Ralliement, au milieu le Grand Théâtre. Le café Gasnault est à gauche sur la photo

cafe gasnault

café vue de face

Réunion publique au café Gasnault, place du Ralliement, à 10 heures, sur le thème : « La bourgeoisie en face de l’anarchie » avec bien entendu des chansons à la fin (Les Temps Nouveaux n°12 du 20/07/1901 et Le Libertaire n°74 du 20/07/1901).

  • AOÛT

// Combrée : grève des fendeurs (500 ?). Protestation contre la baisse des prix de la journée de travail, ils réclament cet effet effet un minimum de 4 francs par jour. Ils protestent également contre la suppression d’un modèle d’ardoise qui permettait de gagner plus d’argent. Ils font des quêtes et collectes pour tenir. Les gendarmes, souvenir d’événements violents par le passé, sont en permanence sur les lieux et le Commissaire spécial vient tous les jours (Les Temps Nouveaux n°14 du 03/08/1901 et n°16 du 17/08/1901).

  • SEPTEMBRE

// Paiement de la vente des journaux des Temps Nouveaux par H. à Angers (Les Temps Nouveaux n°21 du 21/09/1901).

// Un nommé R.B. envoie trop tard pour la parution dans le journal, un article ou une date de réunion ? (Les Temps Nouveaux n°22 du 28/09/1901).

  • 07 Septembre

À l’occasion d’un grand raout catholique, la bande à Jésus en profite pour organiser une procession. Selon le texte, au moins 30.000 personnes… Cependant, une toute petite voie discordante se fit entendre « Dieu, c’est le mensonge !« . Une dizaine d’anars, après, ils ont dû ce prendre une rouste (Les Temps Nouveaux n°24 du 12/10/1901). Est-ce dû à cette altercation ou tout simplement par un fanatisme tranquille, toujours est-il qu’un incident conduit l’abbé Maurey au tribunal des simples mortels pour avoir giflé un passant qui ne se découvrait pas assez vite au passage du cortège (Le Libertaire n°86 du 12/10/1901). Auparavant un manifeste avait été affiché dans les rues d’Angers, revendiqué par des socialistes-révolutionnaires et anticléricaux (Le Libertaire n°82 du 15/09/1901). Quelques commerçants matérialistes mais individualistes semblent se plaindre de ne pas avoir fait d’affaires très florissantes contrairement aux promesses (Le Libertaire n°83 du 22/09/1901).

  • 23 au 27 septembre

Lyon. 6e Congrès de la CGT.

Du Maine-et-Loire, sont représentés, les employés, les mécaniciens et la Bourse d’Angers. Les cordonniers et les monteurs-sabotiers de Cholet et le sont par Griffuelhes.

Les angevins, suive la motion Craissac, avec le vote par Quentin -au nom de la Bourse du Travail- du projet réformiste (libéral) sur les retraites ouvrières faute de mieux (La Voix du Peuple n°44 du 23/09/1901 et n°49 du 03/11/1901). -vote pour avec modifications- « Le délégué de la Bourse du Travail d’Angers, considérant que le prolétaire arrivé aux limites de la vie a droit à l’existence et que, ne pouvant plus produire, la société doit lui assurer les moyens de vivre ; Considérant que le projet du gouvernement ne donne qu’une retraite illusoire et que cette retraite n’est que le produit d’un vol sur le salaire des ouvriers, salaire déjà insuffisant ; Considérant d’autre part que c’est le seul qui momentanément à chance d’aboutir, Propose que le Congrès l’adopte en fixant la limite d’âge à soixante ans et le minimum de la retraite à 365 francs en attendant que le prolétariat, mieux organisé et plus fort, assure dans une société meilleure une large part de bien-être aux vieux travailleurs. Quentin, délégué de la Bourse du Travail d’Angers. » (page 121 et 160/161 sur 178 du Rapport du Congrès). Les mécaniciens votent contre le projet, tout comme les cordonniers de Cholet, les employés de d’Angers eux votent pour sans aucune modification le projet gouvernemental.

Sur la question du Conseil supérieur du Travail,

Sur les conseil du Travail : Quentin lit le texte suivant : « Quintin, délégué de la Bourse du Travail d’Angers, au nom des chambres syndicales adhérentes à cette organisation, Considérant que l’entrée des ouvriers dans les grandes Commissions d’études ne peut que leur être favorable en les habituant à envisager froidement les questions à l’ordre du jour, acheminement méthodique vers leur émancipation ; Considérant que la formation des Conseils du Travail pourra donner aux travailleurs l’occasion de rendre service à leurs collègues ; Considérant en outre que, lors des sessions desdits Conseils, les travailleurs devront momentanément abandonner les ateliers, ce qui leur portera un préjudice matériel, Propose au Congrès d’adopter la formation des Conseils du Travail composés par moitié de patrons et d’ouvriers élus par les organisations composées exclusivement de l’une et de l’autre des parties et la rétribution des membres desdits Conseils. » Les mécaniciens et employés votent également pour. (page 135 et 149 sur 178.) Position minoritaire. Les cordonniers de Cholet votent contre cette collaboration de classe.

Sur la réforme de l’article 18 des statuts, les mécaniciens, les employés et la Bourse d’Angers votent contre tout comme les cordonniers de Cholet (position largement majoritaire) (p151/153 sur 178).

Sur l’admission des Fédérations régionales et locales au sein de la Confédération (page 154/178) : La Bourse du Travail d’Angers vote pour (position légèrement majoritaire) ; les mécaniciens et employés d’Angers votent contre, tout comme les cordonniers et sabotiers de Cholet.

  • NOVEMBRE

// Annonce de la réception d’une lettre de Régis Meunier. Dans un courrier adressé aux Temps Nouveaux, les angevins et trélazéens annoncent plusieurs choses : des infos sur la situation de Meunier au bagne, sur son interdiction de rester à Cayenne, la non-levée de son interdiction de séjour, de l’évasion de Duval et quelques autres anarchistes , de l’envoi à Meunier de 150 francs pour lui permettre de rejoindre rapidement une colonie anglaise des environs, de la levée de fond avec comme trésorier de Mercier pour lui permettre d’acheter un billet en vue de son rapatriement en france métropolitaine (Les Temps Nouveaux n°28 du 10/11/1901 ; Le Libertaire n°03 du 30/11/1901).

// Souscription en soutien au journal Les Temps Nouveaux par M. de Trélazé (Les Temps Nouveaux n°28 du 10/11/1901).

// À Angers, collage d’affiches antimilitaristes (rouges) qui sont rapidement lacérées (Le Libertaire n°90 du 09/11/1901).

  • Samedi 02 Novembre

Réunion de l’Université Populaire, sans doute 9, rue de Lespine. Cette U.P. se nomme t’elle L’Éducation ? Mercier en est le trésorier (Les Temps Nouveaux n°29 du 17/11/1901 et Le Libertaire n°3 du 30/11/1901). L’adhésion est de 0fr50 par mois. Décision de discussions générales sur un sujet précis entre membres, le thème projeté à l’avance permettra d’en discuter. Il est proposé que chacun puisse écrire ses réflexions et qu’elles soient lues. Il est adopté à unanimité le texte suivant :

« Considérant que l’Université populaire de Maine-et-Loire -sans doute ainsi que les autres- a été fondée pour vulgariser parmi ses membres, les idées de progrès, de liberté, de justice, de solidarité sociale, et pour l’enseignement mutuel de ses membres ;

Considérant encore que la raisonnement, l’observation, la confrontation sont nécessaires pour acquérir ces idées et toutes connaissances ;

Décide que chaque mois il soit choisi un sujet à traiter par écrit, le plus brièvement possible (par chacun des membres qui, nous l’espérons, s’en feront un plaisir), pour que le jour fixé, la lecture de toutes les réponses puissent se faire ;

Si une seule séance ne pouvait suffire, une séance suivante serait consacrée à ce travail« .

La première discussion proposée par Mercier J. (?) est « La peine de mort à t’elle sa raison d’être ?« . L’article est rédigé par Hamelin.

  • Dimanche 03 novembre (?)

Angers. Réunion au local habituel (?) de 9h à 10h pour préparer une campagne abstentionniste (journal Le Libertaire n°89 du 02/11/1901).

  • Dimanche 10 novembre

Angers. Salle Gazeau, rue Faidherbe, à 11 heures. Réunion des deux groupes anarchiste : Les Affamés et les Indépendants. La réunion a pour thème : « La Grève générale, les Moyens à employer à Angers » (Le Libertaire n°90 du 09/11/1901).

  • Dimanche 17 Novembre

Permanence au local habituel (mais est-ce le groupe anarchiste local ? où l’Université Populaire ?), de 9 heures à 10 heures, pour percevoir de l’argent pour le retour de Meunier (Le Libertaire n°02 du 16/11/1901 et Les Temps Nouveaux n°29 du 17/11/1901).

  • DÉCEMBRE

// Annonce d’une tournée gigantesque ! (à peu de choses près un tour de France), passant par Angers, de conférences de Marie Murjas dans Les Temps Nouveaux n°35 du 29/12/1901 et Le Libertaire n°7 du 28/12/1901. Il s’agit probablement de la tournée annoncée au printemps qui n’a sans doute pas eu lieu.

=> ARGENT pour Meunier : Dans le numéro 1525 du 22/12/1901 de l’Aurore, un article de Charles Malato (et ici) qui relate où en est l’affaire Meunier et informe de la souscription lancée par les anarchistes d’Angers et Trélazé pour le rapatrier et ainsi payer son billet de bateau. Dans L’Aurore, n°1528 du 25/12/1901 : Argent versé pour Meunier par des ouvriers mécaniciens pour 6 francs. 13francs20, par l’Université Populaire d’Asnière dans Le Libertaire n°04 du 07/12/1901. 75 francs versés par le Groupe Ouvrier International de Londres dans les Temps Nouveaux n°32 du 08/12/1901. De Liard-Courtois, dans les Temps Nouveaux n°35 du 29/12/1901, mais écrit presque un mois plus tôt, annonce de la souscription en faveur de Meunier et annonce qu’une collecte sera faite à chaque fin de conférences de sa tournée au profit de Régis Meunier afin d’obtenir les 420 francs pour son rapatriement. Dans les Temps Nouveaux n°33 du 15/12/1901, le Groupe de la Bibliothèque populaire libertaire de Bordeaux, sise 13 rue de la Porte-Basse, fait circuler des listes de souscriptions en faveur de Meunier, le mandaté est Hyppolite DUTOU. Dans le même numéro 33 des Temps Nouveaux du 15/12/1901, versements de souscriptions pour Meunier par mal de personnes et un groupe de peintre libertaire. Dans le numéro 34 du 22/12/1901 des Temps Nouveaux, la Bibliothèque des Scientifiques, des anarchistes et des socialistes de Roubaix versés par le groupe de la ville, d’Agen, de Rochefort des souscriptions sont versées. Dans le n°35 du 29/12/1901, Les Temps Nouveaux informent qu’ils ont reçu pour 212 francs et 60 centimes de souscriptions qu’ils envoient à Angers. Dans ce numéro, l’argent est versé par la Libre Pensée bretonne, le groupe libertaire brestois, le groupe de la Parole et des périodiques d’Amiens, de Vienne, Limoges, Roubaix, Lausanne. Pour voir de manière plus exhaustive la liste des donateurs, des groupes, etc. voir l’article où tout est répertorié : écrits divers pour y voir plus clairs.