Nouveautés jusqu’au 1 janvier 2021

31/12/2020 :

* Correction à la biographie de LÉONARD Emerand et non Aimé et rajout grâce au site Archives anarchistes.

* Mise en ligne d’une dizaine de dessins de 1903, extraits de La Voix du Peuple, journal hebdomadaire de la CGT, en particulier  les numéros spéciaux du Premier mai et du premier novembre pour le daprt de la Classe.

23/12/2020 :

* Je repars pour quelques temps dans la presse syndicaliste de 1903, avec la suite du dépouillement de La Voix du Peuple, hebdomadaire de la CGT -entrecoupé de numéraux spéciaux-. Un journal complexe, ouvert aux diverses tendances du syndicalisme. Il n’est pas toujours facile de s’y retrouver quand on est pas un historien spécialiste. En schématisant fortement, trois grandes forces s’y affrontent à coup de mots pour faire chuter le capital : les réformistes, les révolutionnaires ; sans oublier ceux qui oscillent en fonction du temps/du moment/de la situation, de ce qui peut sembler juste sur le moment ou pour je ne sais quelles autres raisons. Dans les deux premiers camps, se montrant parfois une animosité à peine contenue, chaque tendance peut se subdiviser en fonctions d’affinités politiques, de haine recuite avec des relations humaines détestables, etc.

Toujours est-il qu’à lire les éditos, les « droits de réponses », les articles, certes parfois éloignés de l’Anjou, les camarades actuels de différents syndicats devraient prendre le temps de se poser pour lire ces journaux, à défaut de les relire !, pour comprendre les évolutions, les forces internes, les enjeux de compréhension du monde.

Les puristes pourraient voir que le dogmatisme et la théorie n’est rien sans le pragmatisme et que même -à mon avis- les grands discours ultra-spécialisés qui sans bac +20 en militantisme ne parle pas voire décourage. Dans ces journaux, on peut voir que le droit n’a jamais été inutilisé par les radicaux ou les révolutionnaires mais utilisé comme une arme parmi d’autre.

Mais également que la pratique et les tentatives de résultats concrets n’est rien sans lignes directrices de ce que l’on veut ou ne veut pas, n’est rien sans tentatives d’obtenir de nouvelles choses, de meilleures conditions de travail ; travailler moins et tou.te.s et le contrôler ce p…n de taf !

Ah ! et les politiques… ! Les politicien.ne.s qu’ils soient anarchistes, socialistes et autres marxistes à la sauce guesdistes (le parti qui doit tout diriger), etc. qui n’amènent que dissensions contre des ennemis (théoriquement) communs…

Vraiment, à lire ces gens d’une époque où la « haine » de classe était chevillée au corps, où elle avait un sens, décidément le syndicalisme n’avait rien à voir avec ces braillard.e.s actuel.le.s (je pense à un syndicat précis que tout le monde reconnaîtra pour ceux qui connaissent mon taf), permanent.e.s parfois depuis plus de 10 ans (voire souvent plus), sans oublier les aspirant.e.s permanent.e.s après n’avoir travaillé que quelques années ; où aspirante permanente (là c’est plus personnel !) qui prêche la division, « braille » sans arrêt contre les patrons et les élu.e.s mais surtout sans jamais rien construire ni mener aucune lutte (même pas pour elle et ses conditions de travail exécrable). Alors oui, vraiment, ils et elles faudraient qu’ils et elles prennent un peu de temps à lire les textes, les discussions vives…

Et encore merci au camarade du site Archives autonomies, pour ce long travail militant, discret mais fondamental qu’est de pouvoir mettre à dispositions de toutes et tous tous ces vieux papiers, ces journaux, tout comme à celui d’Archives anarchistes.

19 et 20/12/2020 :

* Mise en ligne d’un dessin représentant les bords de l’Étang St Nicolas à Angers, en 1912.

* Rajout d’un exemple de titre du Libertaire, celui du n°50 18/10/1903. Cette série, à ce moment, est ornée de citations. Ici, de Théophile Gautier, « Qu’importe que ce soit un sabre, un goupillon ou un parapluie qui nous gouverne ! C’est toujours un bâton« . Si le sabre représente le pouvoir militaire, le goupillon celui de la religion, le parapluie réprésente le pouvoir du bourgeois dans la démocratie. Ce court extrait de Mademoiselle de Maupin (1835) est pris de la Préface. « Alors, que nous parlez-vous de progrès ? écrit encore Théophile Gautier. Je sais bien que vous me direz que l’on a une chambre haute et une chambre basse, qu’on espère que bientôt tout le monde sera électeur, et le nombre des représentants doublé ou triplé. Est-ce que vous trouvez qu’il ne se commet pas assez de fautes de français comme cela à la tribune nationale, et qu’ils ne sont pas assez pour la méchante besogne qu’ils ont à brasser ? Je ne comprends guère l’utilité qu’il y a de parquer deux ou trois cents provinciaux dans une baraque de bois, avec un plafond peint par M. Fragonard, pour leur faire tripoter et gâcher je ne sais combien de petites lois absurdes ou atroces. Qu’importe que ce soit un sabre, un goupillon ou un parapluie qui vous gouverne ! C’est toujours un bâton, et je m’étonne que des hommes de progrès en soient à disputer sur le choix du gourdin qui leur doit chatouiller l’épaule, tandis qu’il serait beaucoup plus progressif et moins dispendieux de le casser et d’en jeter les morceaux à tous les diables ». « Dans cette belle France, on vous donnera la liberté demain ! »…

Arch autonomies. Titre du 18/10/1903. an 09, série 04.

* Mise en ligne d’une lettre  de Gustave HERVÉ dans Le Libertaire n°50 du 18/10/1903. Dans cette réponse il cite des anarchistes et socialistes angevins et trélazéens comme Mercier, Bahonneau, Ménard. Je me permets un petit aparté, sur la biographie d’Hervé, qui n’est pas une personne que j’adule plus que cela. Mais, la bio, est au départ, faite de condescendance et de cliché qui me laisse perplexe… : « la persévérance têtue d’un Breton » ou encore ce passage « Si l’opiniâtreté et l’entêtement en sont vraiment les traits caractéristiques, l’ardeur que Gustave Hervé mit à conquérir une position sociale, la passion exclusive et l’outrance avec lesquelles il s’attacha à ses convictions et les défendit, en font un type représentatif de sa province« … ah oui, il manque que le breton picole à fond du chouchen…

* Dans le n°52 du 31/10/1903, Jean Marestan demande de répondre à une série de question sur l’anarchisme, à des personnalités extérieures à l’anarchisme (voire opposées), proches ou des militant.e.s du mouvement anarchiste avec des sensibilités parfois éloignées. Je n’ai identifié, probablement faute de prénom, qu’un angevin : Hamelin. Y figure également d’anciens angevins comme Gegout (très bref et très jeune), Régis Meunier et Philippe Auguste.

*  Dans Le Libertaire n°43 du 29/08/1903, Liard-Courtois évoque quelques souvenirs de St Martin-de-Ré juste avant de partir pour le bagne et de l’exploitation -déjà ignoble- de l’administration pénitentiaire.

12 et/12/2020 :

* Mise en ligne d’une affiche/manifeste anarchiste, à l’occasion d’une manif et d’une conférence intitulée À Bas la Calotte et Vive la Sociale, publiée dans Le Libertaire n°30 du 29/05/1903.

* GUICHARD : dans Le Libertaire n°20 du 22/03/1903 : lettre ouverte de Guichard à Eugène Gallard, vice-président du groupe des Égaux Prolétaires, un groupe socialiste angevin. Dans le n°21 du 29/03/1903, Guichard se moque de l’hypocrisie et de l’avancée des réformes portées par les socialistes, tel Millerand. Il est dénoncé comme anarchiste à son patron, mais comme il n’en s’en cache pas, cela ne porte pas à conséquences (Le Libertaire n°29 du 22/05/1903). Dans le n°47 du 27/09/1903, une réponse de Guichard à Le Meunier, que j’avais oublié de mettre, sur les grèves de l’été 1903 à Bessonneau.

Dans le n°24 du 19/04/1903, Guichard demande des nouvelles de Bachmann (Jean Bacheman ?). Est ce l’anarchiste américain, d’origine française, mais, dans ce cas, comment ce fait-il qu’il le connaisse ? Est-ce parce qu’il projetait d’écrire un ouvrage sur les anarchistes condamnés au bagne ? Deux liens de biographies qui se complètent : 1 et 2.

* Mise en ligne d’une biographie pour Floch François, membre des Jeunesses Syndicalistes entre 1919 et 1924.

06/12/2020 :

* Avec mon ordinateur qui ne fonctionne qu’un jour sur 4, il semble plus sage que nous autres travailleurs soit-dit en passant, j’essaie de continuer vaille que vaille ce travail de compilation, de recherche pour mieux connaître NOTRE passé. Si j’aborde avec de plus en plus de précisions les libertaires d’avant la Première Guerre Mondiale, j’effleure encore le mouvement syndicaliste et en particulier le mouvement syndicaliste-révolutionnaire ; je ne désespère pas d’aborder dans cette vie les mouvements « socialistes » mais surtout de me replonger dans l’Entre-deux-Guerres, mon véritable « dada ».

* En attendant, j’ai dépouillé quelques numéros d’un journal -3-, L’Ennemi du Peuple, grâce au camarade d’Archives anarchistes. Dans le n°09 du 01/12/1903, le journal est vendu à Angers comme le prouve le récépissé de versements des ventes. Dans le n°19 du 01/05/1904, il est publié que le journal est en vente chez Legloahec qui un des principaux animateur du groupe communiste-anarchiste Les Ennemis de l’Autorité.

Archives anarchistes

* Mise en ligne de la chanson Le Chant des Réfractaires, publiée dans la revue anti-patriote en 1884.

*  Un document transmis  par une désormais vieille connaissance grâce à ce blog, Denis (encore merci) qui nous a déjà fourni plein de document sur Boulan en particulier. Il s’agit ici du compte-rendu de flics sur le tour de chant de Charles d’Avray à Angers, le 18/01/1909.

* Création d’une biographie pour Cardonnel.

23/11/2020 :

* Été 1903 : début de grève à Bessonneau, à l’usine Ecce-Homo. Bisbilles entre des anarchistes et le secrétaire de la Bourse du Travail d’Angers, Bedouet. Ce dernier, est accusé de jouer un jeu trouble, de pousser à la pacification et à  reporter un mouvement social dans Le Libertaire n°43 du 29/08/1903. Dans le numéro suivant, le n°44 du 05/09/1903, le même Guichard dénonce le système des primes qui a lieu chez Bessonneau (près de 120 ans, à une échelle moindre, ce système renaît de plus belle). Dans Le Libertaire n°46 du 20/09/1903,  Em(manuel ?) Le Meunier prend la défense de Bedouet contre Guichard, affirme que c’est une autre personne qui a proposé l’intercession d’un flic. Sur le fond de la grève, celle-ci aurait dû dès le départ ne pas être soutenue par le Syndicat du Textile car après celle de 7 semaines des cordiers, les caisses du Syndicat étaient vide.

* Petites correspondances : Dans le n°49 du 11/10/1903, le journal Le Libertaire répond à Guichard, qu’il ne peut expédier sans avoir en préalable les fonds, c’est-à-dire le paiement.

14, 15/11/2020 :

* RÉUNIONS  : –> dans Le Libertaire n°17 du 01/03/1903 annonce de deux réunions du groupes Les Ennemis de l’Autorité, probablement interne, l’une le samedi soir 28 février à l’Université Populaire et le lendemain matin, dimanche 01 mars, de 8 à 10h, chez « le camarade Brossau ». –> Dans Le Libertaire n°21 du 29/03/1903, annonce d’une réunion ouverte aux anarchistes, chez Guilbaut (café ?), butte du Pélican à Angers. –> Au moins à partir du début juin, le groupe Germinal, un groupe ouvert aux révolutionnaires, est clairement dans la galaxie libertaire angevine-trélazéenne puisque les deux personnes chargées de la correspondance sont Guichard (Angers) et Mercier (Trélazé). Dans Le Libertaire n°31 du 05/06/1903, il est annoncé que ce groupe se réunit tous les 15 jours, le jeudi soir, au café Hondayer (Houdoyer ?) rue des Deux Hayes. –> Dans le n°35 du 03/07/1903, le GES Germinal se réunit pour projeter une tournée de propagande dans les villages ; tandis que le groupe communiste anarchiste lui organise une réunion chez Legloahec sur l’exploitation des femmes chez un candidat sénateur, c’est à dire, Bessonneau. La réunion est animée par Delaye-Bougère, est ce une personne ou deux personnes ? Y’a t’il un lien avec le proprio de la teinturerie Bougère (Delahaye-Bougère…) ? –> Dans Le Libertaire n°36 du 10/07/1903, le G.E.S. Germinal, annonce deux causeries contradictoire avec 2 camarades sur la colonie libertaire de Vaux ; et rencontre avec le groupe Les Iconoclastes de Nantes autour des femmes propagandiste. Est ce Anna Mahé qui viendra ? –> Dans Le Libertaire n°44 du 05/09/1903, annonce de deux conférences à l’Université Populaire, le 05/09 à 20h30, par d’Henry MERCIER sur le thème « Pourquoi l’Anarchie ? » et le mercredi 16 septembre par Émile Guichard sur le thème « Le 9e commandement de Dieu et l’amour libre« .

* Théâtre social : dans Le Libertaire n°49 du 11/10/1903, Guichard annonce son souhait de créer une troupe de théâtre dans un esprit de propagande sociale.

11/11/2020 :

* Mise en ligne de deux chansons, l’une de Maxime Gibaut (si une personne connaît, n’hésitez pas à me faire signe !) intitulé « Sauvons-nous des Jésuites » et publié dans un supplément de La Voix du Peuple ; l’autre d’Achille Le Roy ( bio ici et ici) et Georges Lefèvre nommé « Chant des prolétaires« .

* Publication d’une circulaire du 07/01/1898 par Le Libertaire annonçant l’impossibilité financière de paraître. Mise en ligne d‘une circulaire de la Commission de « boycottage » annonçant la sortie de la brochure validée par le Congrès de Toulouse en 1897.

01 et 02/11/2020 :

demande hamelin et mercier pour conf Louise Michel trélazé octobre 1903 p185 cite ardoise
extrait de la p185 du livre de J. Thomé, Trélazé 1606-1918. Cité des faiseurs d’ardoises. Édition ville de Trélazé.

* Annonce du projet de tournée de conférences de Louise Michel et Ernest Girault dans l’Ouest de la France. Ils passeraient à Angers le 9 et 10/09 et Saumur le 11/09 (Le Libertaire n°41 du 15/08/1903). Dans le numéro suivant, le n°42 du 22/08/1903, Louise Michel écrit un mot et Girault indique que Saumur n’a pas répondu. C’est le même appel de Girault dans le n°43 du 29/08/1903. Dans Le Libertaire n°44 du 05/09/1903 et « suite à des circonstances imprévues » Girault annonce des changements de dates dans les conférences –et demande de faire diligence pour confirmer et envoyer les duplicata de réservation de salles …- : si Saumur est abandonné, il y a le 26 septembre à Angers (ils sont en provenance de Chartres) et ensuite ils partent faire un périple en Bretagne et Loire-Inférieure avant de repasser pour tenir conférence à Angers et Trélazé les 08 et 09 octobre 1903. Dans le n°45 du 13/09/1903, Girault annonce que les dates sont définitives, que Saumur et deux autres villes n’ont pas répondu. Il engage par ailleurs les camarades organisateurs à bien faire la déclaration de réunion à la Préfecture ou à la mairie. C’est ce que feront Hamelin et Mercier pour Trélazé dans leur déclaration du 05/09/1903 (doc ci contre). Voir article ici sur la conférence de Rennes.

Arch numérisées en ligne ISSS Amsterdam courrier É. Hamelin à Louise Michel du 13/08/1903.

=> Sur ces réunions et l’organisation des conférences, l’organisateur de la venue de Louise Michel est bien Hamelin qui envoie un courrier à Louise Michel le 13/08/1903 après la parution dans les Temps Nouveaux n°14 du 01/08/1903 du souhait de cette dernière de faire une grande tournée de conférences. Trois jours plus tard, le 16/08/1903, de Londres (comme quoi malgré les boniments managériaux moderne, à l’époque une lettre pouvait mettre 3 jours d’Angers à Londres au max…) elle écrit un courrier à Ernest Girault pour donner l’adresse d’Hamelin mais également pour lui déléguer l’organisation pratique de la tournée de la conférence -et que ce mot paraisse dans Le Libertaire-. Après avoir reçu une lettre de Girault, elle renvoie un courrier à Girault le 21/08/1903 lui indiquant qu’elle est contente de l’organisation, mais qu’elle commencera sans doute avec retard. Elle s’inquiète de la non-publication de son mot dans Le Libertaire, de ce que penseront également les camarades d’elle, les délais étant trop court.

 * Mise en ligne d’une affiche pour une conférence de Boussouloux à Nantes le 26/08/1896 pour dresser un bilan du Congrès de Londres. La même réunion se tient le 19/08/1896 à Trélazé. Il fera plusieurs réunions à angers à cette époque.

25/10/2020 :

* Mise en ligne du ligne du n°123 du 08/03/1903 de La Voix du Peuple où  un versement de solidarité du Syndicat des coupeurs en chaussures d’Angers est effectué pour les Tisseurs de Lavelanet pour 5 francs.

* Dans le n°125 du 25/03/1903 de La Voix du Peuple, la Commission juridique de la Section des Bourses du Travail, répond à la Bourse du Travail de Saumur, que le Préfet à raison sur le fond et qu’elle ne peut recevoir un legs de 500 francs car n’a pas pas de personnalité juridique civile. La Commission indique de qu’elle façon essayer de transiger. Je ne sais pas si elle y arrivera.

* Ardoisières de Trélazé. Une baisse de salaire se produit aux ardoisières de Monthibert, Les Fresnaies et aux Grands-Carreaux pour les fendeurs.  Hamelin estime la perte à 5 ou 6 francs par mois. Il fustige, à raison, la veulerie des ouvriers qui préfèrent l’isolement et l’insouciance au groupement syndical qui leur permettrait d’être plus en force face aux patrons qui eux sont groupés (La Voix du Peuple n°123 du 08/03/1903). Probablement du même auteur, un exemple contraire est donné à méditer aux lecteurs et lectrices de La Voix du Peuple n°124 du 15/03/1903. À la carrière de la Grand’Maison, suite au renvoi pour des motifs futiles d’ouvriers du fond, non syndiqué, les ouvriers d’à-haut, les fendeurs qui eux sont syndiqués, menacent de se mettre en grève de solidarité avec leurs camarades de travail. La nouvelle délégation, claire sur ses bases et ses revendications, déterminée fait plier les patrons. Les 6 ouvriers renvoyés sont réintégrés. Mieux, en terme de contrôle ouvrier de la production, il est obetnu que les vérifications et les contrôles de ce qui est produit au fond sera également vérifié par un ouvrier du fond pour chaque chambrée (chambre d’extraction souterraine) et ce à date plus rapprochée. Le prix payé sera en outre affiché. Solidarité, Entr’Aide ouvrière, mots d’ordres clairs (meilleure rémunération du travail, inanité des primes, contrôle ouvrier de la production),  stratégie et action directe (pas d’intercessions politiciennes), sont des éléments clés de cette réussite et devrait toujours l’être …

* CHANSONS : Des fous chantent… de E.M publiée dans le n°19 du 15/03/1903 du Libertaire ; « Saluez riches heureux » un chanson d’inspiration anarchiste de la fin XiX/début XXe qui sera reprise plus tard par les sardinières de Douardenez en 1924 ; « Vive la Commune » d’Eugène Châtelain ; « Triolets de Mai » par Anthime Lajoie.

11/10/2020 :

Dictionnaire international des militants anarchistes et livre de Bourgoin, Les antitout. p37

* Régis Meunier : quand bien même il n’est plus angevin après son retour du bagne, et ne le sera plus, je continue à mettre en ligne des documents sur sa vie, tant il est méconnu alors qu’il me semble qu’il devrait être mis beaucoup plus en avant. Dans Le Libertaire n°15 du 15/02/1903, est ce l’ancien angevin Philippe Auguste (et gérant du Libertaire) qui prie Régis Meunier de le contacter ? Dans le n°16 du 22/02/1903, il anime une causerie pour préparer et animer une série de conférences. Dans Le Libertaire n°22 du 05/04/1903, un compte-rendu de la réunion publique animée par Régis Meunier et Émile Tessonnière (semble t-il socialiste, mais pas de trace de lui) contre l’armée ayant eu lieu en Mars. Dans le n°25 du 26/04/1903, un court compte-rendu des réunions effectuées à Ambazac et Condat (contre le déisme, la religion). Dans le n°34 du 26/06/1903, c’est devant près de 800 personnes qu’il fait une conférence, à St Junien le 13/06/1903, sans aucune contradiction « des cafards et des punaises« . Le lendemain, les anarchistes locaux avec le groupe Germinal, organiseront une contre manifestation à une procession catholique (voir également le livre de Jean Bourgoin, Les antitout).

05/10/2020 :

* Un édito d’Amyot, qui n’a pas n’a pas grand chose à voir avec l’Anjou, mais qui me plaisait bien, publié dans Le Libertaire n°50 du 18/10/1903.

* Dans le numéro 45 du 13/09/1903, le journal Le Libertaire reproduit un avis de l’Union des Syndicats de la Seine flétrissant le secrétaire de la Fédération des Mineurs, Cotte, proche du POF, qui par goût du lucre, avait proposé à des journaux bourgeois de les informer et de tenir des rubriques dans leurs journaux sur ce qui se passait dans les rangs ouvriers avec les infos qu’il avait. Notons, également qu’il est tout a fait possible qu’au delà des thunes, il s’agissait d’un moyen de communiquer face à la révolte qui existait entre une base (nombreuse et majoritaire) radicalisée face à une direction syndicale des mineurs englué dans la parlotte avec les patrons et les ministres. La CGT, en l’attaquant ainsi, permettait aussi, sans doute, de prendre part au conflit interne en soutenant les plus radicaux.

* Dans Le Libertaire n°49 du 11/10/1903, dans un article d’Yvetot, il parle de la propagande, de la méthode et de l’exemple de certains centres ouvriers mais aussi, de la propagande révolutionnaire -en particulier antimilitariste- qui gêne en particulier les arrivistes et/ou les réformistes. Il y cite l’exemple d’Angers (entre autres).

* ANGERS-TRÉLAZÉ : dans Le Libertaire n°27 du 08/05/1903, création d’un Syndicat des hommes et femmes de peine. Notons la féminisation… Il s’agit, en gros et avec le vocabulaire moderne de l’exploitation, d’un syndicat d’intérimaires, vacataires et tutti-quanti. Mais sur des bases interpro et révolutionnaire, se réunissant une fois par mois, puisque l’objectif est de répartir les cotisations (de 6 sous par mois ?) entre la Fédération, le loyer du local, la caisse de la Grève générale, le Sou du soldat, la propagande locale et pour la propriété commune (sans doute un projet d’achat ?). Révolutionnaire, faut-il s’en étonner, puisque ceux qui sont les contacts de ce syndicat sont Hamelin, Guichard et Mercier. Sur ce syndicalisme, les irréguliers du travail, de Saint-Nazaire, demande à  ce Syndicat d’Angers de prendre contact avec eux dans Le Libertaire n°41 du 15/08/1903.

* Dans Le Libertaire n°35 du 03/07/1903, Émile Guichard revient sur le suicide d’un homme de 62 ans, Minié, qui faute d’argent ne pouvait plus payer son loyer. L’auteur de la brève, faisant sans doute références à des épisodes violent et récent de l’époque, affirme en conclusion « Mais à ce suicide bête et lâche combien est préférable le suicide collectif. Quand on est pas content, on fait claquer les portes en sortant.« 

À l’issu de ce petit article, Guichard, membre et sans doute un des principaux animateurs du Groupe d’Études Sociales Germinal, répond à la critique qui est faite sur l’anticléricalisme et sa propagande. En gros, comme toute forme de propagande partielle et spécifique (l’antimilitarisme par exemple), il ne faut pas s’y cantonner mais il ne faut pas l’éviter non plus, et s’adapter aux circonstances en appuyant sur tel ou tel sujet « d’actualités ». Cette légère critique, publiée dans Le Libertaire n°34 du 26/06/1903, appuie sur la lutte contre toutes les autorités et les dominations, en particulier économique. Peut « importe la séparation des Églises et de l’État : c’est à la suppression des églises et de l’État qu’il faut tendre« . Voir par exemple la conférence du 17/05/1903 et son affiche.

28/09/2020 :

Billet. Bindefar, Huesca (Aragon). Recto/Verso. arch. (LB.)

* TOURNÉE de conférences de Girault, sur le thème : « À bas l’Église ! À bas la caserne ! À bas la propriété ! L’Humanité Libre par la Grève Générale« . Cette tournée, bien que menée à titre personnel, est soutenu par la CGT et son journal La Voix du Peuple, Le Libertaire, Les Temps Nouveaux, les Bourses du Travail ou encore le Comité pour la Grève Générale (CGT). Le Libertaire n°10 du 11/01/1903, de même que dans le n°112 du 18/01/1903 de La Voix du Peuple, il annonce la tournée. Dans Le Libertaire, mais le n°15 du 15/02/1903, la proposition de Girault de faire une conférence dans la ville de Saumur n’a reçu aucune réponse. Dans le n°19 du 15/03/1903, Girault annonce les dates. Ce sera le 8 et le 9 avril à Angers (en fait ) Trélazé le 9). Bien que laissant la possibilité aux saumuroi.se.s de rajouter une date le 10 ou le 11, avant d’aller à Tours le 12, ils et elles ne répondront pas. Dans le n°24 du 19/04/1903, il fait un petit compte-rendu général de sa tournée dans l’Ouest, mais, ne détaille pas par ville.

* Rajout de quelques dessins de Couturier, issu du numéro spécial -sur le départ de la classe- du journal de la CGT, La Voix du Peuple.

12 et 13/09/2020

Angers. 1905. Sources ?

* Rajout dans la rubrique iconographie, d’une carte postale issue d’une photo probablement prise en mai 1905 lors de la Fête de la Paix, organisée par des partis politiques, des loges maçonniques, les jeunesses syndicalistes et des syndicats.

* Appel de la CGT, publié dans La Voix du Peuple n°61 du 19/01/1902, à lutter contre « les louches officines » et à faire bloc « contre les marchands de chair humaine » que sont les bureaux de placements ; plus ou moins des agences d’interim de l’époque.

* Mise en ligne du compte-rendu du Comité Fédéral des Bourses du Travail du 14/11/1902, publié dans La Voix du Peuple n°108 du 30/11/1902. La Bourse de Saumur y est représentée et son délégué intègre la Commission de l’Office chargée de la mise place notamment du viaticum. Il y fait part également de sa grande méfiance envers les coopératives. La Bourse de Cholet verse 20 francs pour les ouvriers mineurs syndiqués en grève.

* Toujours dans La Voix du Peuple dans le n°73 du 14/04/1902 un nommé C. Bruon, peut-être même sans doute Constant Bruon puisque n’apparaissant plus sur la ville, et ayant donc résidé à Angers auparavant, est Secrétaire de la Fédération des Syndicats Ouvriers du Bâtiment de Nantes (syndicalisme d’Industrie opposé au syndicalisme de métiers corporatiste).

* Réformisme, ultra-pointillisme ou tout simplement écrire quelque chose pour écrire un truc, et cela ne démontre t’il pas avant les réseaux sociaux certaines difficultés de communications ? La Bourse du Travail d’Angers proteste contre le Comité Fédéral qui serait sorti de ses attributions en ne préconisant pas la conquête des pouvoirs public, et, à contrario, en prêchant la révolte contre les lois Millerand-Colliard (baisse du temps de travail journalier -à 10h30- et hebdomadaire. cette baisse du temps de travail de 11 heures à 10 heures s’effectuant sur 4 ans !…). (La Voix du Peuple n°82 du 08/06/1902). Sur l’origine de cette Circulaire écrite par le secrétaire du Comité Fédéral des Bourse, La Voix du Peuple n°74 du 20/04/1902, montre bien, qu’il répond à la demande des Bourses présente au Comité fédéral le 11/04/1902 et en particulier celles de Boulogne-sur-Mer, Creil et Albi. Dans le n°85 du 29/06/1902, la Bourse du Travail de Versailles donne son avis. Cette Bourse dit être d’accord sur le fond (mais pas sur la forme) avec celle d’Angers en affirmant que le Comité Fédéral n’a pas à donner des opinions prédéterminées.

10/09/2020

* Nous avons reçu, hélas de manière anonyme un mail avec chouette fichier pdf, sur La Joyeuse, une société sportive ouvrière basée à Noyant-la-Gravoyère. Merci à lui ou elle !!

07/09/2020

* Deux autres affiches issues des Archives municipales numérisées d’Angers. L’une de 1888 réglementant la vente de journaux et de ce qu’il est permis de crier sur la voie publique. Après la Liberté de vente de la presse de 1881, le pouvoir municipal, dans une notion toujours imitée de libéralisme, réglemente dans ce que l’on peut résumé par « la Liberté mais pas trop quand même« . Une liberté bien entendu réduite au nom du risque de troubles, de tranquillité publique et même de liberté de circulation !… L’autre affiche de 1906, plus banale, date de la fin mars 1906, lors d’un conflit du travail aux usines Bessonneau -usines du Mail et celle de l’Ecce Homo-, la mairie réglemente pour assurer l’Ordre public en assurant, avec une sémantique classique de la Tranquillité, de son respect absolu du droit de grève mais qui ne peut empiéter sur « la Liberté du Travail » (essayez de mettre des trémolos dans la voix quand vous lisez ça rend mieux !). N’oubliez pas cependant le contexte de la grande peur de la bourgeoisie à l’approche du 1er Mai 1906…

* Journal La Voix du Peuple : dans le numéro 110 du 14/12/1902, la Commission juridique répond à une question d’un syndicat de Cholet. Le cas est celui d’un ouvrier décédé suite à un accident du travail et comment faire pour que ce soit imputable à l’employeur (en particulier pour sa veuve et ses enfants). Dans le compte-rendu publié dans le numéro 95 du 07/09/1902Louis Maurice présenté comme membre du Syndicat des Sculpteurs d’Angers est désigné par la Bourse du Travail d’Angers pour le représenter, lors du Comité Fédéral du vendredi 22/08/1902. Dans le n°112 du 28/12/1902, un assez longs compte-rendu du Comité fédéral du 12/12/1902. Les 3 Bourses du 49 y sont représentées : Cholet, Saumur et Angers.

26/08/2020

* Affiches issues des Archives Municipales numérisées : une affiche d’octobre 1892, actant le refus des patrons de toute conciliation avec les ouvriers ferblantiers, plombiers et chaudronniers de la ville d’Angers. Déjà dit mainte fois, la mauvaise foi patronale à l’état pur et ce au travers des temps : quand nous (les travailleurs) on négocie, on discute ils refusent : « comprenez donc…, les charges, les investissements, le contexte, la concurrence » et patati-patata et si on ne négocie pas ou plus : « regardez ces extrémistes qui refusent tout dialogue« … et ça dure…

Deux affiches de la CGTU, pour le Premier Mai 1934, qui me font sourire, dont l’une de l’Union locale unitaire d’Angers-Trélazé. Ce syndicat, totalement stalinisé et aux ordres du PCf, en appelle à l’Unité ouvrière, au rassemblement de classe, à l’Unité d’action, au Front Unique contre la bourgeoisie et contre le fascisme (pas celui de la dictature du prolétariat bien sûr, mais celui des groupes d’extrême-droite…)… Tous ensemble, tous ensemble, tous unis donc ; mais derrière la CGTU, le PC et l’URSS tout en critiquant le Parti socialiste et la CGT… Tient ça me rappelle une réunion récente, où certains descendants idéologiques de ce parti, prétendaient à l’Unité d’action contre les violences policières et le racisme tout en débinant les jeunes femmes de BLM Angers qui avaient réussi une très belle et dynamique manif quelques jours avant !

Une affiche probablement entre janvier 1934 mais avant le 06 février 1934, de la SFIC et de ses satellites de la CGTU et des JC, prenant prétexte de l’Affaire Stavisky, et dans une stratégie révolutionnaire, renvoyant dos à dos les fascistes, la démocratie bourgeoise et les forces qui la soutienne -comme la SFIO et la CGT-.

05/07/2020

* Pour changer et avant de repartir dans les documents publiés par le site Archives anarchistes autour du Procès des anars d’Angers en 1894, quelques chansons en vogue à cette époque : La Ronde démolisseurs et La Cosmopolitaine.

07 ; 20 & 21 ; 27 & 28/06/2020 : autour du Procès d’Assises des anarchistes angevins, 1894.

* Avec la reprise du boulot et mon activité syndicale, je n’ai que très peu de temps, malheureusement, à consacrer à ce site d’histoire locale. Mais je ne le perd pas de vue et ma passion est toujours là ! Si du monde à du temps… j’ai énormément de taf en souffrance : des journaux, des bios, etc. En attendant, comme ça demande moins de temps, grâce au site Archives anarchistes, plein de nouveaux documents ont été exhumés sur le Procès des Assises des Anarchistes angevins en 1894. J’en profite pour rajouter des compléments à la biographie de Chevry, Mercier, Daumas, Dupuids, Marie Artel, Hamelin et surtout à la rubrique documentaire Écrits divers pour y voir plus clair, qui a défaut d’être un article fouillé et précis, permet au moins de recenser tous ce que j’ai pu trouver sur ce crime d’État, passé aux oubliettes de l’histoire locale.

* Journaux variés sur « l’attentat d’Angers en 1892 ». C’est le commissariat de cette place qui est visé. Le couple Chevry/Ledu ; le couple Daumas, le couple Camus, Dupuis, Le Floch, etc. seront suspectés et seront plus ou moins brièvement arrêtés :  Le Figaro du 07/04/1892 et du 09/04/1892 ; Le Matin du 07/04/1892 ; Le Temps du 08/04/1892 ; L’Union bretonne du 09/04/1892 ; Le Progrès de Nantes et de la Loire-Inférieure du 09/04/1892 ; La Gazette nationale du 11/04/1892 ; Le Journal des débats du 16/04/1892.

* Le journal des débats du 30 et 31/05/1894 : interrogatoire de Philippe et griefs ; interrogatoire de Mercier et griefs ; Chevry ; Guénier ; interrogatoire de Meunier et griefs.

* Une multitude de documents juridiques, policiers contre Hamelin. L’objectif de la justice est clairement d’établir « une entente anarchiste » ; une justice à charge. Il y a le compte-rendu d’une perquisition et d’un interrogatoire à Brest en date du 19/01/1894 (courrier reçu, les faux noms de Meunier, enveloppe et papiers à lettre avec l’entête de G. Poëtte) ; suite à cela, le 05/02/1894 le juge d’instruction d’Angers demande de creuser du côté de ce fameux et fumeux papier à entête ; le 26/01/1894 sont donnés des renseignements du Havre sur Hamelin et ses fréquentations et en particulier avec le nommé Poëtte et son papier à lettre ; interrogatoire d’Hamelin du 08/02/1894 (sur le thème central du papier à lettre et de mouiller Meunier un peu plus) et mandat d’arrêt contre Hamelin du 18/03/1894.

* À leur retour, après avoir marché de Brest à Morlaix puis pris le train, Aimée et Émile se feront perquisitionné leurs domiciles et leurs effets à la gare. De nombreux documents comme des lettres, des recueil de chansons, des récépissés, etc. seront saisis en cette fin mars 1894. La lettre de Pouget à Hamelin dont il est question dans la saisie du 29/03/1894. Le suivi suivi par les gendarmes d’Hamelin, au 18/03/1894 : filatures et ragots.

* Les 8 interrogatoires de Chevry par le juge d’instruction entre le 23/12/1893 et le 14/03/1894. Dans ces interrogatoires, il varie un peu sur ces dépositions, puisqu’au départ il ne reconnaît pas avoir voulu  coller les affiches puis lors du 3e il le reconnaît. La justice revient régulièrement sur l’attentat de la Place Cupif. La notice de Chevry établie par le commissaire central le 12/03/1894.

* Interrogatoires de Marie Artel, compagne de Chevry : 29/12/1893 et 13/04/1894 suite à la fuite de Chevry.

* 16/02/1894 : rapport de police sur la Cordonnerie anarchiste de Trélazé (échoppe de Mercier).

* 12/03/1894 : Notice concernant Henri Mercier.

* 19/03/1894 : Déposition de Octave Hamard, fabricant de chaussures à Angers, qui a occupé Henri Mercier pendant 8 ans.

* 04/01/1894 : 1er interrogatoire d’Henri Mercier par le juge d’instruction d’Angers le 4 janvier 1894.

* 08/01/1894 : 3e interrogatoire d’Henri Mercier.

* 19/01/1894 : 4e interrogatoire de Mercier par le juge d’instruction d’Angers. Les adresses d’Henri Mercier.

* 16/02/1894 : 5e interrogatoire de Mercier par le juge d’instruction d’Angers. Les adresses d’Henri Mercier et l’affiche « Carnot le tueur » envoyée de Londres à Angers.

* 14/03/1894  : 6e interrogatoire de Mercier par le juge d’instruction d’Angers sur ses liens avec Hamelin, etc.

* 17/03/1894 : 7e interrogatoire de Mercier par le juge d’instruction d’Angers sur ses idées et sa propagande.

Mai/2020

* Pour changer un peu, ne pas mettre que des articles de journaux, je vais remettre des documents policiers ou autres sur des militant.e.s. Ces documents proviennent principalement soit des archives de la Préfecture de Police de Paris (211 W 1 et 2) transmises par le compagnon F.H. pour certain.e.s anarchistes ou supposés tel ; des archives numérisées de l’Outre Mer -basé à Aix en Provence, si un jour quelqu’un.e y va, j’ai ma liste de course toute prête !- concernant des angevins, ex-angevins ou ayant vécu/né en Maine-et-Loire qui se sont retrouvé déporté au bagne en Guyane ou en Nouvelle-Calédonie. Quelques anarchistes (Meunier et Chevry) mais surtout des camarades de La Marianne (1855) et de sociétés secrètes révolutionnaire ou républicaine. Il y a également tout un tas de personnes ayant combattu lors de la Commune de Paris originaire du département, principalement de l’Est du Maine-et-Loire et ce qui fera plaisir au camarade G. des alentours de Saumur ou de Montreuil-Bellay.

Puisque voilà pas longtemps un étudiant nous a contacté, un autre sujet d’étude qui reste à faire pour mieux comprendre notre passé, c’est cette histoire de la Marianne. Si on connaît bien l’épisode insurrectionnel de Trélazé en tant que tel, on ne connaît que fort peu la composition des militant.e.s et des membres et pas seulement celles et ceux de l’agglomération angevine ; la répartition dans le département (plusieurs centaines d’arrestations dans le 49) ; leur devenir, etc. D’autres tentatives insurrectionnelles ont lieu dans l’est du département ou même en juillet 1856 en Deux-Sèvres.

Cette histoire est largement à refaire, à compléter, quand bien même les écrits de Battais, de l’avocat Aubert ou de J.G Petit ont beaucoup apporté et renforcé le travail fourni avant la 2de GM de Simon. Ainsi ce n’est pas 3 qui décèdent en 1856, mais au moins 7 sur une vingtaine).

* Rajout de docs pour Chevry (anar, bagne), Meunier (anar, bagne). Attibert François (Marianne, bagne, évadé), Rosée Jacques (transporté au bagne pour 10 ans, sans réelle raison), Saumureau Louis (transporté au bagne de Guyane en 1852. Né en M&L, il militait à Blois), Arridas Auguste (Marianne, bagne, y décède), Bazille Jean (Marianne, bagne, y décède), Briand Henri (Marianne, bagne, y décède), Chaigneau René (Marianne, bagne, y décède), Deshayes René dit Sans-Tâche (Marianne, bagne, évadé puis repris, gracié en 1859, revient en 1860), Frouin Eugène (Marianne, bagne, évadé et repris à 3 reprises, revient en 1860), Frouin François (Marianne, bagne, y décède peut être), Gabarton ou Gabaston Clément (Marianne, bagne, y décède), Gaignard Noël (Marianne, bagne, évadé et repris 2 fois, revient en 1860) ; Guérin Frédéric (Marianne, bagne, s’évade et s’installe aux USA avec sa famille qui le rejoint), Manceau François (Marianne, bagne, revient), Pasquier Joseph (Marianne, bagne, y décède), Réveillon Pierre (Marianne, bagne, peine commuée en 3 ans, revient en France en 1858), Riotteau Valère (Marianne -entre autres-, bagne, y décède), Secrétain (Marianne, bagne, y décède), Auray Louis (bagne, La Marianne, y meurt ou revient-il ?), Lapierre Gabriel (Marianne, bagne, y décède), SOYER Thomas (Marianne, bagne puis prison au Mont Saint-Michel), Vivant Jean-Pierre (Marianne, bagne, évadé puis repris, gracié, revient).

* En parallèle, lancement de listes thématique biographiques. Pour l’instant les déportés au bagne ayant un lien avec l’Anjou.

* Début de remise en forme pour des biographies de quelques mariannistes. Elles seront complétées un nouvelle fois après relecture des livres de F.Simon et des actes judiciaires.

* Début d’une rubrique de lettres de prisonniers mariannistes extrait du livre de F. Simon.

19/04/2020

* Versement d’une solidarité financière avec la grève des mineurs versée par le Syndicat des mécaniciens d’Angers. Cet argent est versé par l’intermédiaire du journal de la CGT, La Voix du Peuple (La Voix du Peuple n°111 du 21/12/1902). La Bourse du Travail de Saumur, par l’intermédiaire de la Fédération des Bourses du Travail, apporte 50 francs (importante somme) en Solidarité à la grève des mineurs (La Voix du Peuple n°107 du 23/11/1902).

13/04/2020

* Grève générale, suite : Dans le n°96 du 14/09/1902, un autre article pour préparer le Congrès de Montpellier, pour rappeler le travail accompli sur la propagande et la Grève Générale depuis le Congrès de Lyon et la réflexion par la base sur comment devrait fonctionner la société.

* La Bourse du Travail d’Angers, achète pour 8 francs de brochures de Vers la Grève générale, imprimée en 1902 et/ou celle en réponse à Jaurès. Ces brochures sot publiées par la CGT, sous l’égide du Comité de propagande de la Grève Générale. Ce Comité est autonome au sein de la CGT jusqu’au Congrès de Montpellier. En Maine-et-Loire, il ne semble pas qu’il y est de syndicat qui souscrive à cette caisse de propagande (La Voix du Peuple n°97 du 21/09/1902).

* Dans le n°97 du 21/09/1902, Latapie réponde à Charmay sur ses critiques sur la grève générale des mineurs (avortée), en Espagne, Belgique et Suède.

* Dans le n°110 du 14/12/1901, un résumé du Congrès de Montpellier est fait par Griffuelhes, en particulier sur le Comité de la grève générale qui n’est plus autonome.

* Mise à jour de la notice biographique de Cornuault Joseph (et photo).

10/04/2020

* La Grève générale et l’expropriation capitaliste. Ce qu’il convient d’appeler le syndicalisme-révolutionnaire de la fin XIXe – début XXe, était cohérent. Par l’intermédiaire de la CGT, principalement, il y avait une lutte immédiate qui poussait les réflexions et les actions pour démontrer l’inanité du système puis en parallèle revendiquait la Révolution, le Grand soir, le grand chambardement, et depuis la fin XIXe : plus précisément dans le monde du Travail : la Grève Générale. Un Comité depuis le Congrès de Lyon existait même officiellement pour tracer les plans, lancer le mouvement. Certains allaient plus loin et pensait au moment révolutionnaire proprement dit et d’autres comment ça sera bien plus tard.

La CGT, au travers de ses militant-e-s, consciente et pragmatique, voyait les tentatives de révoltes, y compris lorsque la grève s’élargissait par Solidarité à d’autres corporations, les moments insurrectionnels suite à différentes causes s’échouer sur la répression (d’où la propagande antimilitariste). Parfois, ils pouvaient être victorieux, mais, somme toute, partiel.

Elle tenta de s’écarter du verbalisme et des plans sur la comète et se lança dans une réflexion ouverte, nourrie par en bas, sur comment mettre en pratique ce basculement. Surtout dans le cas ou la Grève Générale serait victorieuse, il ne faut pas attendre, immédiatement, il faut faire repartir le monde, un nouveau monde. Pour reprendre avec certains mots de l’époque ou à peu près, et d’autres non, les questions étaient claires : comment comptez-vous passer d’un groupement de lutte à un groupement de production ? Comment prendre l’outil de production ? Comment concevez vous votre travail collectif une fois celui-ci réorganisé ? La répartition des richesses sociales produites, comment se feraient-elles et comment s’approvisionner pour les produire ? Cela supposait également une réflexion sur la voirie, le transport. Comment déterminer les besoins ? Vos liens, une fois le changement établi, comment seraient-ils avec la Fédération, avec les Bourses du Travail ? Encore une fois, nous pouvons mesurer le chemin restant à reparcourir …

Blog d’histoire locale, cet ensemble de texte est placé dans la rubrique « textes hors département ayant une incidence locale » dans une sous-rubrique de textes lié à la CGT. Ce ne sont que quelques articles, quelques exemples et leur choix est tout à fait partial. Lorsqu’ils seront mis en ligne sur le site d’Archives Autonomies, vous pourrez vous faire une idée encore plus précise et sans nul doute bien plus juste. Je n’ai hélas pas vu de contributions écrites publiées (pour 1902 en tout cas) par des syndicats angevins. C’est d’autant plus dommage, que quelques années plus tard, montrant bien que cette question de la Grève Générale et de la remise en route de la production fût appropriée localement, des ténors nationaux du syndicalisme révolutionnaire ou du futur anarcho-syndicalisme ou de courants politique sont éberluées que ce sujet est si clair pour les militants de la CGTSR de Trélazé par ex.

Véritable plaidoyer avant l’heure du Syndicalisme-Révolutionnaire, le Manifeste signé par de nombreuses Fédérations ou syndicat de la CGT, dont celui des mineurs de Faymoreau en Vendée, intitulé Aux Travailleurs de tous Pays ! La Grève Générale !  L’Action Économique !, est publié dans La Voix du Peuple n°79 du 18/05/1902. Il retrace succinctement quelques événements prouvant la justesse du mode de contestation qu’est la Grève Générale y compris pour obtenir des réformes politiques. Ce qui prouve la supériorité de l’économie sur les réformes politiques selon les auteurs.

Dans le n°88 du 20/07/1902 est lancé par la CGT, un véritable travail de réflexion par les organisations elles-mêmes, un travail terre-à-terre, sur comment envisagent les syndicats la remise en route de la production et ce sans délai, en cas de Grève Générale victorieuse. À l’heure actuelle, chacun-e devrait s’en inspirer… Je ne suis sans doute qu’un militant syndicaliste, pas un grand penseur, mais à mon sens, ce texte est pour moi bien plus concret, réel, pragmatique, constructif que toutes les Charte d’Amiens, de Lyon ou de je ne sais quoi encore.

Dans le n°89 du 27/07/1902, dans un article répondant aux critiques du journal La Petite République, la CGT rappelle que dès son origine en 1895 à Limoges, la CGT affirmait que « Les élément constituant la Confédération Générale du Travail devront se tenir en dehors de toutes les écoles politiques« . D’autres articles publiés dans La Voix du Peuple, sont bien  sont plus important pour répondre aux attaques des partis socialistes.

Dans le numéro 96 du 14/09/1902, le Syndicat des ouvriers mécaniciens et similaires de Lyon et le Syndicat des mouleurs de St Nazaire et de Trignac, chacun dans son style et avec ses mots, répond à cette enquête de manière très pratique (ce ne sera pas le moment de planter des rosiers si on manque de blé).

05/04/2020

Archives autonomies. La Voix du Peuple.  n° 0104, 05/11/1902. Numéro spécial.

* Mis en ligne d’une circulaire de la CGT, publiée dans La Voix du Peuple n°64 du 09/02/1902, d’un appel à faire de l’agitation le dimanche 02 mars en France sur la question du chômage et en effectuant des réunions publiques en appelant les chômeurs à y assister.

* Dans La Voix du Peuple n°65 du 16/02/1902, un article d’Eugène Quillent intitulé « Accidents du travail. Conseils pratiques. » Encore une fois, un militant visiblement proche du syndicalisme-révolutionnaire avec ses objectifs lointains de révolution, est pleinement intégré dans la gestion quotidienne d’une œuvre de résistance immédiate.

* Appel de la Fédération de 5e catégorie du bâtiment de la Seine à créer une Fédération nationale des ouvriers maçons plâtriers, tailleurs et scieurs de pierres, briquetiers, carreleurs et parties similaires de France et des colonies. L’appel se place sur le plan de la Solidarité en cas de conflit ; de la lutte à long terme pour se préparer la lutte finale pour l’émancipation des travailleurs par eux-mêmes et un chouïa d’antimilitarisme et d’anti-police (La Voix du Peuple n°59 du 12/01/1902).

* Autre appel, dans La Voix du Peuple n°72 du 06/04/1902, celui des syndicats de carriers de l’Oise, de Seine-et-Oise et de Savonnière-en-Perthois (Meuse), sous le patronage du secrétaire de la CGT Victor Griffuelhes, à la création d’une Fédération d’ouvriers carriers et matières extractives du bâtiment.

* Dans le numéro 81 du 01/06/1902, à l’initiative de la Fédération régionale de La Loire, des syndicats demandent la (re)cration d’une nouvelle Fédération nationale des mineurs, sur des bases claires qui sereint la grève générale pour obtenir la journée de 8 heures mais aussi et surtout l’adhésion à la CGT.

01/04/2020

* Congrès du Textile à Amiens du 15 au 17/08/1902. Les syndicats de La Séguinière et de Cholet sont représentés. Morel représente celui de Cholet. À ce Congrès, il est décidé que chaque chambre syndicale, dans un délai de 6 mois, face parvenir au syndicat national, un  état des lieux précis sur la situation du travail et des tarifs en vigueur dans leur localité. Un second point à l’ordre du jour est la réduction du temps de travail. En cette même année 1902, il a été votée la réduction de la journée par le parlement ; mais, les congressistes constatent que le patronat n’applique pas loyalement cela. Partout des arrangements sont faits. Il est cité l’exemple de la double journée. L’entreprise fait travailler deux équipes à des horaires différents, et des ouvriers inconscients ou forcés, font une journée mais dans deux équipes, doublant ainsi leur journée réelle… Sur le temps de travail est abordé le travail de nuit et le souhait de sa disparition. Un troisième thème de travail est abordé sur les modes de production avec la disparition de l’atelier familial replacé au profit de la grande industrie et de la mécanisation y compris dans les petits ateliers. Il est décidé également la création d’un journal ; l’intégration progressive à la Fédération du Textile -adhérente à la CGT- des nouveaux éléments. Cette adhésion reposant sur l’acceptation des statuts et règlements fédéraux (et donc des valeurs de transformation de la CGT).  (La Voix du Peuple n°94 du 31/08/1902 ; n°95 du 07/09/1902 ; n°97 du 21/09/1902).

Ça montre une fois de plus, que comme le patronat, à mon avis, nous devrions être beaucoup plus imaginatif dans nos syndicats. Eux le sont, l’ont toujours été. Ils adaptent en fonction des circonstances leur façon de nous prendre la plus-value sociale/de richesse crée par nos soins. Lorsque nous revendiquons Travailler tous et toutes, Travailler mieux, Travailler moins ; notre programme économique et social est suffisamment tracé, suffisamment clair. Même en restant dans une société capitaliste -donc sans faire de plan sur la comète- où nous vendons notre force de travail, nous pouvons intervenir sur tous les champs sociaux et économiques liés au travail ; sur le temps de travail ; le contrôle de l’embauche…

* Mise à jour de la biographie de Morel Eugène et création pour Pegneau, secrétaire du syndicat des cordonniers de Cholet en 1902.

* GRÈVES et Solidarité :

–> Trélazé. Les allumettiers de Trélazé, Marseille et Saintines font une grève de Solidarité avec ceux de Pantin et Aubervilliers (La Voix du Peuple n°68 du 09/03/1902).

–> Cholet. Une grève d’une soixantaine de cordonniers a lieu contre une baisse des salaires. Le secrétaire de la CGT des cordonniers de Cholet est Pegneau . Il est demandé la Solidarité financière pour tenir la grève. (La Voix du Peuple n°85 du 29/06/1902).

–>  Réunie en Assemblée Générale, la Bourse du Travail de Saumur, tient à envoyer son salut fraternel aux travailleurs de Trieste et de Barcelone qui sont en lutte pour leur affranchissement (La Voix du Peuple n°67 du 02/03/1902).

25/03/2020

* Mise en ligne de dessins issues de La Voix du Peuple (pour l’instant 1902) grâce au site Archives autonomies. Des dessins de Luce, Couturier, etc. précis ou évoquant les grèves, l’antimilitarisme, les tortures abjectes imposées à biribi… Les dessins sont extrait de numéros spéciaux pour le départ de la classe ou du numéro spécial à l’occasion du Premier Mai 1902.

22/03/2020

chacun-e en tirera la légende qu’il ou elle veut…

* Un extrait du Mouvement socialiste, dans un numéro spécial sur les événements de Limoges et la grève de 1905. Meunier prend la parole comme orateur, dans une réunion de cordonniers. À cette réunion il est décidé de verser 5% de son salaire aux grévistes et de se mettre en grève de solidarité si besoin.

* Dans La Petite presse du 09/01/1894, un journal républicain, Régis Meunier est arrêté -le 08/01- à Brest en vertu d’un mandat d’arrêt du Parquet d’Angers.

* Publication d’une carte des mines et carrières en Anjou extraite du site Les croqueurs de pommes de l’Anjou. Pour mieux comprendre les différents aspects géologiques, sur le site des Croqueurs il y a plein d’autres explications !

* Après avoir fini la mis en ligne des extraits du Libertaire pour 1902, de deux ou trois trucs qui trainaît sur mon écran, je vais m’atteler à la mise en ligne de ce que j’ai pu trouver (et je fais au mieux, donc je ne garantis pas que tout est là, mais déjà ça fait une bonne base) pour le journal syndicaliste La Voix du Peuple, organe de la CGT, pour cette même année 1902. Une nouvelle fois, c’est grâce au travail du camarade V. d’Archives autonomies/Fragments d’histoire de la gauche radicale.

Archives autonomies non encore mis en ligne
Archives autonomies non encore mis en ligne

17 et 20/03/2020

* Bon, ben voilà… ; les élu-e-s après réflexion trouvent que le système de soin ça serait bien de le conserver ; les précaires eux risquent de manger encore plus… Ne nous leurrons pas, ils et elles vont bien essayer de nous arnaquer une fois qu’ils et elles n’auront plus besoin de nous pour les nourrir, les soigner…

* Mise en ligne dans la rubrique « petite correspondance » d’une annonce de Prost cherchant à joindre Mercier à Angers, Kouaut à Saint-Nazaire et n’importe qui de Brest et Nantes dans Le Libertaire n°29 du 25/05/1902. Il s’agit sans doute d’une proposition d’une tournée de conférences dans l’Ouest.

* Dans Le Libertaire n°35 du 05/07/1902, Mercier ironise sur les candidats des futures élections municipales à Trélazé. Après J.-B. Fourcault (mort le 06/06), ce sera Léon Halopé qui sera le maire, à partir du 27/07/1902. Il est élu contre Louis Lebreton, un autre propriétaire terrien.

* Université Populaire d’Angers : Louis Legloahec, dans Le Libertaire n°04 du 29/11/1902 affirme que l’oeuvre de l’Université Populaire, largement créée par les libertaires périclite et devient une sorte de café-concert insipide. Cet état de fait est l’oeuvre des libertaires eux-mêmes par leur inaction. Dans Le Libertaire n°08 du 28/12/1902, J. Mercier de l’Université Populaire d’Angers répond. Il y affirme que si pour beaucoup il n’y a plus la flamme du début, il n’en demeure pas moins, que l’Université Populaire est toujours active. Pour preuve, il dresse le bilan de pièces jouées : Cher Maître, la Courroie, la Muse et L’ouvrier, l’Aiguilleur, le Gendarme est sans pitié, les Oubliettes et L’engrenage qui est en répétition.

* Réunion du groupe communiste anarchiste d’Angers, Les ennemis de l’Autorité chez Brosseau, 1 rue Tharreau de 9 h à 11h le dimanche 30/11/1902.

14 et 15/03/2020

anarchy archives US

* Rajout à la biographie du Communard Chaussepied Alexis.

* Publication d’un Manifeste antimilitariste dans le Libertaire du 18/09/1902 qui sera diffusé à Angers (Le Libertaire n°47 du 27/09/1902). Sera t-il distribué et affiché comme il est espéré par les deux groupes anarchistes de la ville ? Il est appelé à le signer. Il relate la petite peine reçu par un militant catholique qui a refusé de faire marcher son régiment contre des nonnes. Dans le n°46 du 20/09/1902, des angevins le signent : Paul Guillet, Charles Moinet. Plein d’autres noms qui sonnent comme des sympathisant-e-s ou militant-e-s angevin-e-s mais sans garanties que ce soient bien eux et elles : Bruon, Lepape, Rio, etc. Dans le n°47 du 27/09/1902, d’autres noms d’angevins avec une quasi-certitude comme  Émile Guichard, Louis Legloahec, d’autres un peu plus flou apparaissent. Des noms qui évoquent des militant-e-s angevin-e-s et/ou de Trélazé le sont-ils ou simplement les hasard de l’homonymie ? Pirony, Raimbault, les Caron, Borée ?

Dessin de Jules Hénault, publié dans le Libertaire n°4 du 29/11/1902.  Archives autonomies

07 et 08/03/2020

* Toujours autour du Procès d’Assises contre les anars angevins pour délits d’opinion :

–>  sur Régis MEUNIER : dans Le Libéral de Vendée, journal républicain vendéen, un article du 01/11/1889, sur le vol qu’il commet et la somme très importante qu’il dérobe (2410 francs de 1889). En tout cas, tel aurait pu dire un vieil auteur, Meunier fit un beau voyage : Nantes, Rome, Naples, Marseille, Algérie. Il est arrêté au bout de 4 mois, après s’être rendu dans un commissariat, à Alger, pour savoir s’il y avait une plainte contre lui…

Sur sa prime enfance en Vendée.

En 1905, Régis Meunier fait une tournée de conférences en Bretagne, ce qui ne va pas sans poser quelques soucis à la bonne presse et la société réactionnaire ou conservatrice.

Dans L’Ouest Éclair des 04/02/1905, 05/02/1905, 06/02/1905 et 08/02/1905, Régis Meunier, savetier à Limoges, tient des conférences antireligieuse en Bretagne. Accompagnée d’une contre-propagande de la presse conservatrice de l’Ouest-Éclair, ces conférences ne se passent pas toujours bien. Il lui est rappelé son passé d’ancien escroc lorsqu’il avait 25 ans.

–> Une succession d’articles et de commentaires juridique sur la teneur du Procès en Assises, des arguties juridique pour tenter de sauver l’essentiel en appel ou en Cour de Cassation issu Des Pandectes françaises périodiques. Recueil mensuel de jurisprudences et de législation : pp 485-487. Rejet par la Cour de Cassation du 12/05/1894 de l’appel des accusés, sur l’art 265, pour l’entente préalable. La justice considère qu’il y a entente puisqu’ils se sont écrit… (Philippe, Mercier, Meunier, Guénier et Fouquet contre Ministère public) et pp 61-63 : Pourvoi en Cassation de Chevry et Meunier sur jurés, jury, arguties diverses, 06/07/1894.

–> Dans Le Journal des Parquets. L’article 670, publication d’une Circulaire du Ministère de la Justice. 06/03/1894 avec une spécificité angevine. Le ministre de la Justice veut savoir et veut avoir un état récapitulatif trimestriel des celles et ceux poursuivis et celles et ceux condamnés pour anarchisme, presse, etc. Dans  Le Journal des Parquets. 2e partie. Études de cas concrets. L’article 554 traite de la Cour d’Appel d’Angers et de laCour de Cassation. Synthèse des accusations du 19/04/1894 et rejet en cassation du 12/05/1894. Enfin dans Le Journal des Parquets, Art 566. Cour Cassation 06/07/1894. pp53-57. Revue de Jurisprudence des Cours et Tribunaux. Compte-rendu Cour de l’Appel, en Cour de Cassation. Attendu juridique sur le refus de donner nom des témoins par les flics ; sur la façon de nommer les jurés : « Chevry et autres« . 

29/02/2020

AM Angers numérisées. 77Fi61. Plaque de verre vers 1910. Atelier de filature à Bessonneau

* autour de Régis Meunier, suite : –> dans Le Libertaire n°12 du 01/02/1902, annonce que la souscription pour Régis Meunier est close et qu’il faut passer au soutiens pour d’autres compagnons.

–> Dans Le Libertaire n°08 du 05/01/1902, le journal répond, dans la rubrique Petite correspondance, qu’il ne sait pas quand partira Meunier de Martinique ni quand et où il reviendra.

–> Dans le n°08 du 05/01/1902 toujours, Liard-Courtois, poursuit sa campagne de conférences dans la région lyonnaise puis dans le midi sur ses Souvenirs du bagne. À chaque conférence, il annonce qu’il fait une collecte d’argent pour Meunier. Au court de cette campagne, il sera condamné et ira en taule. Dans Le Libertaire n°34 du 28/06/1902, est publié une vielle lettre de Liard-Courtois, qui explique la vie au bagne, les différences très fines entre relégués et bagnards, l’injustice du système français, l’hypocrisie de certains qui prirent fait-et-cause pour Dreyfus mais ne font rien pour les autres. Au court de cet article, il y parle de Chevry et Meunier.

–> Dans le n°22 du 06/04/1902, un compagnon libertaire attendait avec d’autres l’arrivée de Meunier vers le 24 ou 25 mars, l’arrivée de Meunier. L’espoir est déçu quand le bateau est arrivé sans lui. À noter qu’un flic au moins était également là.

=> Tous ces articles, affiches, chronologies, courriers judiciaires, biographies, etc. autour du procès d’Assises d’Angers, des diverses condamnations jusqu’à la libération et un peu après de Meunier sont recensées dans l’article intitulé Écrits divers.

* Rajout de quelques photos dans la partie iconographique sur Angers.

21 et 22/02/2020

* Merci à Mr Brachet et à son fils de m’avoir reçu. Merci à l’Anjou laïque d’avoir fait l’intermédiaire pour cette rencontre.

* Annonce d’une réunion pour ceux et celles voulant s’impliquer dans la campagne abstentionniste à Trélazé, le 01/04/1902 à 19h dans Le Libertaire n°21 du 30/03/1902. Les décisions sont déjà prises. Dans le même extrait, Hamelin demande l’adresse de Philippe Auguste.

* Émile Hamelin, dans Le Libertaire n°12 du 01/02/1902, présente un article extrêmement intéressant et toujours d’actualité, pour la création d’un Palais du peuple regroupant salles de réunions, coopératives de consommation, salles de loisirs, etc. et financé par des cotisations. Chaque Palais reverserait ensuite les bénéfices pour en fonder d’autres ailleurs.

* AUTOUR DE RÉGIS MEUNIER ET SON RETOUR du bagne :

–> conférences : il fait des conférences (sans doute d’autres) à Limoges (Le Libertaire n°04 du 29/11/1902).  Le samedi 22 novembre 1902, il aborde la religion, la peur du changement, etc. Le lundi 24 novembre, devant un public moins nombreux, il aborde la question de l’anarchie. Les deux conférences se sont finies, comme un peu partout à l’époque, avec des chants révolutionnaires, chantées en particulier par Darthout et Douat.

–> Article : il écrit un article dans Le Libertaire n°01 du 08/11/1902 sur des souvenirs du bagne. Dans Le Libertaire n°15 du 22/02/1902, il écrit également une lettre de remerciement de Martinique où il est. Cette lettre datée du 29/01/1902, nous informe qu’il a entrepris une série de conférences là-bas

–> Dans Le Libertaire n°09 du 12/01/1902, Foret, dans une lettre écrite le 10/12/1901, adressé à Liard-Courtois, parle de Meunier qui impatient part rejoindre la Martinique début décembre 1901.

–> Versement de souscriptions pour le rapatriement de Régis Meunier dans Le Libertaire n°08 du 05/01/1902 : Amiens, Toulon, Paris, Londres : les dons affluent.

15/02/2020

* Philippe Auguste, désormais parisien, est devenu le gérant du Libertaire. Voir par ex. Le Libertaire n°32 du 15/06/1902.

* Henri Mercier est candidat abstentionniste en 1902 pour les élections législatives (Le Libertaire n°23 du 13/04/1902).

* Réunion à 14 heures, le 30/08/1902, chez Legloahec, des deux groupes anarchistes angevins, Les Affamés et Les Ennemis de l’Autorité, en vue d’étudier l’éventuelle idée de créer un journal local. L’initiative vient du groupe Les ennemis de l’Autorité et le titre projeté de cet hebdomadaire est La Révolution Sociale (Le Libertaire n°43 du 30/08/1902). Verra t’il le jour ?

09/02/2020

* De la dynamite à Angers ! Grâce au site Archives anarchistes j’ai appris que dans le nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre 1886, il semble qu’une « dynamitade » destinée à faire peur aux congressistes ouvriers-chrétiens eut lieu à Angers à deux endroits, l’hôtel du Faisan et à l’hôtel de Londres. Notons que lors de l’explosion à l’hôtel du Faisan, un employé aurait pu être sérieusement blessé ou pire. La cartouche de l’hôtel de Londres n’explose pas d’après les journaux Le Gaulois (nationaliste conservateur) n°1517 du 26/10/1886 et n°1519 du 28/10/1886 ; Le Temps n°9307 du 27/10/1886 et La Justice n°2479 du 28/10/1886. Les auteurs de l’attentat, bien que non retrouvé, choisissent une cible symbolique, opposé aux luttes émancipatrices. Ce Congrès est en effet la naissance de l’association catholique de la jeunesse française (future JOC, JAC, etc.) opposé au socialisme comme au libéralisme. Les teneurs des débats ne doit pas être folichonne avec des gugus comme l’évêque d’Angers, le sieur Freppel (évêque et député monarchiste et mouillé dans le scandale de Panama soit-dit en passant), Blavier des ardoisières et sénateur, de la Bourdonnaye (député et conseiller général du 49, monarchiste) et bien sûr Albert de Mun qui clôt les débats en rappelant que le but n’est pas d’établir « des cabarets chrétiens » mais dans un objectif national de « rétablir un ordre social et chrétien« .

* En 1886, 20 ans avant la Charte dite d’Amiens, une déclaration est fait lue au Congrès de Lyon sur la nécessité de la lutte immédiate mais aussi de préparation de la société future ; de l’action séparée des partis politiques et des avocats (!) en vue d’obtenir satisfaction, etc. Merci au site Archives Anarchistes ! Pagery représentait le syndicat des scieurs de longs d’Angers à ce Congrès.

* Une correspondance semble exister entre le journal anarchiste marseillais L’Agitateur et un nommé T. de Cholet (L’Agitateur n°8 du 16/04/1892).

* Dans La Lanterne du 07/02/1901 à 9 heures, salle Daviers, au 34 rue Daviers à Angers, réunion organisée à l’initiative de Ludovic Ménard de Trélazé et de J. Mercier fils (pas Henri donc ?) d’Angers, pour créer une Université Populaire / Maison du Peuple / Théâtre Populaire (voir également Les Temps Nouveaux n°41 du 02/02/1901). À cet emplacement, bien des années plus tard, une fois le bâtiment détruit, une grande réquisition, La Grande Ourse existera !

* Dans Le Rappel du 03/03/1903, annonce de la création d’une Université Populaire à Saumur. Jagot y tienrt une conférence sur le rôle social des U.P. ; par ailleurs titre de sa brochure.

06/02/2020

* Jour de grève, un petit temps pris au travail… j’en profite pour mettre en ligne, deux-trois trucs vite fait.

* Dans un excellent article sur l’histoire des allumettes, sa production, une riche iconographie est disponible, dont la photo de Louise Ménard (née Réveillon) en 1894 ! Je rajoute une bio, sans autre mention pour Clémentine Maheux, qui aurait été présidente du syndicat, selon Paul Smith.

photo issue de In Situ, revue des patrimoines, 26-2015.
Membres du comité central de la Fédération nationale des ouvriers et ouvrières des manufactures d’allumettes de France, lors du deuxième congrès national tenu aux Quatre-Chemins en avril 1894. Au centre, Louise Ménard, présidente d’honneur et déléguée de Trélazé.
Archives Fédération CGT des tabacs et allumettes. © CGT Tabacs et Allumettes.

02/02/2020

* On a l’impression, chaque fois, chaque semaine, chaque jour, que ça a y est c’est perdu, que l’on a préservé deux-trois trucs – pas forcément les plus important-, et puis… Et puis, la manif d’après il y a toujours un peu de monde ; des rendez-vous deviennent régulier quand on projette chaque semaine un film en plein air sur NOTRE histoire, un feu d’artifice est tiré au pied du château ; la gare envahie malgré quelques flics caparaçonnés, le château « est pris d’assaut » symboliquement et une manif de 2000 personnes avec tous les syndicats fait demi-tour quand les camarades sont bloqués par la sécurité du château et part déterminée pour les libérer ! … Fatigué … mais comme dit la chanson des Gilets jaunes (reprises d’une grève cheminote) ; on est là !

* Les journées de 24h ne suffisent pas pour ce qui est fait et surtout ce qui devrait être fait. La vie, la lutte continue, malgré les énervements contre certains bureaucrates, malgré les excuses officielles orales et/ou écrites de certaines syndicats contres les attaques injustifiées de certains syndicats ou secteurs plus combatifs (merci aux camarades de la CGT cheminots, de la CGT Enedis, à Solidaires !, à l’éducation), d’autres belles rencontres se font. Ainsi pour moi et ce bien petit blog d’histoire, la nouvelle adhésion d’une jeune camarade -fan d’histoire sociale- au sein du syndicat qui m’a filer des liens et des infos et en particulier à l’histoire cheminote. Merci à elle !

IHS CGT cheminot.
Arch. IHS CGT cheminot. Merci à R. !

Plein de travail en perspective, quand le mouvement sera fini, pour dépouiller les journaux du syndicalisme et de la CGT du rail. La CGT cheminot, lors d’une manif avait d’ailleurs ressorti le vieux drapeau historique de la CGT cheminots d’Angers, le syndicat d’Angers-État.

Merci aux camarades S. et C. pour la pause !
CGT cheminot Angers.

Et puis, le camarade F. en vadrouille qui m’envoie par surprise et gentillesse, un cadeau liant l’histoire sociale, le syndicalisme d’hier et aujourd’hui, un livre de Léon et Maurice Boneff qui vient de paraître aux éditions Plein Chant -forcément commandable et bientôt disponible à la librairie Les Nuits Bleues !- véritable enquête de CHSCT avant l’heure. Hé oui, les grandes revendications, on le voit bien, ne suffisent pas, notre tâche de syndicaliste est aussi de lutter ici et maintenant, pour faire changer les choses au quotidien pour les collègues, véritable point d’accroche pour faire prendre conscience que c’est possible de changer le monde. Ensemble. Les fans d’histoire, les syndicalistes liront avec plaisir ce livre (une somme de recueil d’articles) sur le chemins parcourus et espérons le, sur ce qui reste à faire dans nos taf respectifs afin de Travailler tous et toutes, travailler moins et travailler mieux.

De ce livre, j’en met un article en ligne, extrait de L’Humanité n°2108 du lundi 24/01/1910 où il est question des carrières de marbre de l’Ouest et donc de l’anjou, des conditions de travail et de production, du système de protection sociale reposant non pas sur la Solidarité mais sur l’aumône ; mais, aussi du travail à faire pour améliorer tout cela.

18/01/2020

* Même si on est fatigué, on continue ! Un grève historique, une grève où certains secteurs interpro se rencontrent régulièrement, organisent des tractages en communs, de (petites) actions -on est à Angers-, de veilles méthodes de luttes qui réapparaissent avec l’action directe, tel ces incidents à répétition dans certains sièges sociaux… Ah si tous et toutes les informaticien-ne-s aussi si mettaient ! L’action directe, qui empêche la production des richesses sociales, qui empêchent le bénéfices leur fait mal à tous les patrons, les dirigeants, les élu-e-es… Ils et elles ne peuvent convenir que sans nous, les producteurs, ils et elles ne sont rien !

J’ai donc un peu la flemme ce matin … Je vais vider, un peu, l’écran de mon bureau. Ce qui va être mis en ligne est donc un peu décousu.

* Tiens, en lien avec la grève actuelle, le patronat quel qui soit de quelle époque qu’il soit, est le même. Il ne veut bien négocier que ce qui l’arrange. Entre novembre 1902 et décembre, les ouvriers étrilleurs, de l’entreprise Voisine à Angers (rue Volney) demande une conciliation puis demande l’intercession du juge de Paix, rien n’y fait, le patron, en situation de force, refuse tout dialogue. Preuve, une affiche des AMA numérisées d’Angers sur ce fait.

Arch. Dep. 49 : 11 Fi

* Mise en ligne d’une extrait de La Cravache, publié à Angers, vers -1895/1896 au moins. Plus tard ? Il existe donc plusieurs journaux qui porteront ce titre en France. Selon G.Picq, La Cravache fait suite au journal Le Monocle, qui aura 32 numéros et publié jusqu’a 02/06/1895. La Cravache prend sa suite à partir du n°33, en fait le n°1, le 20/10/1895. Les six premiers numéros seront hebdomadaires, jusqu’au 15/12/1895 et son n°38. Le rythme sera, selon G. Picq, bi-mensuel. Si l’adresse est à Angers, il est imprimé à Nantes, d’où certainement, le sus-titre de journal régional.

Le numéro en question indique n°44, daté du Premier mai 1896. Je n’ai trouvé sur le net, via les AD49, que la première page où si trouve une tribune libre -à suivre- d’Auguste Philippe, un anarchiste, sur le pain gratuit.

1912. dessin Steinlen

* Dans Le Cubilot, journal anarchiste de la colonie communiste d’Aiglemont dans les Ardennes (disponible sur le site des archives des Ardennes), dans le n°15 du 22/12/1906, un article sur la grève des ouvriers du chapelet à Saumur et un sur l’exode des enfants de Fougères par Pouget.

* Un dessin de Steinlen, de la brochure de Paul Delesalle sur le Mouvement Syndicaliste. Publié par La Bibliothèque d’Études Syndicalistes en 1912.

* Une photo d’Émilienne Morin, née à Angers, avec son compagnon Durruti, Ascaso et sa compagne (Faber ?) à Bruxelles dans les années 1920.

* Quelques titres du Libertaire pour voir l’évolution dans sa parution, typographie, sous-titre, etc.

* En 1909, le mardi 16 et le jeudi 18 février est prévue que soit jouée la pièce de théâtre le Foyer de Mirbeau et Natanson. Le 12 février, le maire interdit que la pièce soit jouée. Le théâtre tente un coup de force en annonçant par voie d’affichage la tenue de la pièce. La mairie face à cela, rédige un arrêté municipal maintenant l’interdiction ainsi que la fermeture du théâtre. Résumé en trois affiches des Archives municipales numérisées.

12 et 16/01/2020

* Philippe, Macron et toute la bande  maintiennent leurs attaques contre nos salaires différés, nos salaires socialisés que sont -entre-autres – les retraites. Espérons que nous ne perdrons pas. Nos anciens ont parfois tenues des grèves de plusieurs mois ! Ne lâchons pas.

dessin issu du Peuple français, vieille revue d’histoire sociale ayant précédé Gavroche -elle même disparue-. Hélas ! Le dessin représente un canut lyonnais.

Hier, avec quelques camarades angevins nous étions à la manif de soutien aux kurdes à Paris la grise. Une manif en particulier pour commémorer l’assassinat de trois militantes kurdes en 2013. N’oubliez pas de soutenir les camarades kurdes, via rojasor par ex !

Enfin pendant les vacances, je ne me suis pas tourné les pouces, j’ai dépouillé tous les journaux du Libertaire pour 1902 ainsi que ceux de La Voix du Peuple pour la même année. J’espère avoir le temps de les mettre en ligne pas trop tardivement. En attendant, je vais finir pour ce début d’année la mise en ligne du bulletin de la Fédération textile, L’Émancipation ouvrière et de quelques autres documents. Donc bonne année,  belles luttes avec de jolies victoires contre tous ceux et toutes celles qui nous sucent le sang et nous empêchent de vivre paisiblement !

Sersala we nu piroz be !!

* Mise en ligne de la chanson Jean Misère d’Eugène Pottier extraite du n°2 de juillet 1894 de L’Émancipation ouvrière, avec un paragraphe de plus que celle publiée dans La Sociale. L’insurgé, toujours d’Eugène Pottier, est publiée dans le bulletin n°5 de la Fédération du textile en novembre 1894.

* CONSEILS FÉDÉRAUX du Textile : mise en ligne dans L’Émancipation ouvrière °2 de fin juillet des comptes-rendus du 05 et du 19/07/1894 : envois de cotisations pour les syndicats du May-sur-Èvre, de Cholet et de la Bourse de Cholet ; de renseignement divers pour Cholet et la Séguinière ; envoi de 40 francs via Cholet, pour moitié du Comité Régional de l’Ouest et pour moitié du syndicat de Cholet pour la délégation de Manchester. Dans le n°3 de la fin août 1894, compte-rendu du Conseil du 23/08/1894 avec cotisations des syndicats de Cholet, du May-sur-Èvre, de La Séguinière ; des renseignements de Cholet. Dans le n°4 de septembre et octobre 1894 (pour être publié en début de mois), compte-rendu des Conseils Fédéraux des 06 et 20/09/1894 : versement de cotisation pour le syndicat de Cholet ; renseignement à une demande précise du syndicat de Bégrolles. Dans la séance du 26/10/1894, publié dans le n°5 de novembre 1894 ; cotisations et demande de journaux pour la Séguinière. Dans le compte-rendu du 15/11/1894 publié dans le numéro 06 de décembre ; il y ait fait part d’une réponse donnée au syndicat de Bégrolles et surtout l’annonce du Congrès national en mai 1895, avec une demande liée pour Cholet pour savoir s’ils peuvent accueillir le Congrès. Dans le compte-rendu du Conseil fédéral tenu le 24/12/1894 (hé ben), publié dans le journal du mois de janvier 1895, annonce que le 3e  Congrès du Textile se tiendra à Cholet. Dans un autre article du même numéro de janvier, un article général qui trace ce que doit être ce Congrès et quels sont ses objectifs. Puisque les maux sont les mêmes pour tous, le seul remède est « la socialisation de tous les moyens de production« .

21-22/12/2019

* En ce moment le passé fait place nette face au présent. La lutte à des nécessité, en particulier temporelle. Je profites donc des vacances, d’un temps moins militant pour remettre en ligne des archives.

Le camarade Ascona, fervent féru d’informatique, m’a fait passer le soir même d’une AG, un texte intitulé « Caisses de grève : pour la cause, nourrir les ventres vides et faire le plein » publié sur France Culture. Au-delà du texte et de son intérêt, l’iconographie ne sera pas sans vous rappeler l’environnement local ! (LB.)

arch. BNF/Gallica

* Début de la mise en ligne d’articles extrait du Bulletin mensuel de la Fédération nationale du Textile, intitulé L’Émancipation Ouvrière, publié à Roubaix. D’inspiration guesdiste, les anciens camarades du choletais écrivent régulièrement dedans.

* Annonce d’une série d’articles sur l’industrie textile dans le choletais (n°01 de juin 1894). Cette suite d’articles continue dans les n°02 de juillet 1894 ; n°03 d’août 1894 ; n°04 de sept/octobre 1894 ; n°05 de novembre 1894 ; numéro 06 de décembre 1894 ; numéro 07 de janvier 1895. En militant syndicaliste -et vu les tensions internes au syndicat, pas uniquement pour accompagner des agents en détresse…- la lecture de l’histoire ouvrière, de notre histoire et des articles écrits pas nos ancien-ne-s devraient être obligatoire ! Dans cet effort d’écriture de l’histoire ouvrière de leur industrie, les camarades de l’époque, tracent une histoire intemporelle. Les gains de productivité – que ce soit mécanique par ex, ici les tissages mécaniques- profitent aux patrons et font baisser les salaires. La concurrence se développe, détruisant par ex. le tarif unique. Les ouvriers en pâtissent et même les petits patrons. La misère s’installe. Comme nous chantons régulièrement en ce moment dans la rue, l’arme des ouvriers c’est la grève. C’est ce que firent les camarades de l’époque pour arracher quelques concessions. Mais toujours les patrons, ces parasites de la vie sociale, reviennent à la charge jusqu’à ce qu’ils émoussent notre combativité.

09/12/2019

BNF/Gallica

* Quelques brèves extraites du Cri du Peuple, journal de La Commune de Paris.

* Dans le n°33 du 03/04/1871, le journal révolutionnaire affirme que seulement 20 personnes se sont enrôlés dans l’armée dans le département.

* Dans le numéro 63 du 02/05/1871, annonce de la réunion d’un groupe des Originaires du Maine-et-Loire, de la Mayenne et de la Sarthe.

* Dans le n°73 du samedi 13/05/1871 réunion extraordinaire des citoyens originaires de la Sarthe, de la Mayenne et du Maine-et-Loire en vue d’organiser une groupe fédéral des 3 départements.

* Rajout d’un petit truc dans Les Originaires de l’Anjou.

02/11/2019

* Salariat parfois le week-end et grève à venir, « on » comprendra aisément que je ne puisse être au four et au moulin. Syndicaliste, je ne peux qu’inviter les collègues à se mettre en grève ; à débrayer même moins d’une heure (sans perte de salaire), faire la grève du zèle, imaginer d’autres moyens …

*  Dans Le  Libertaire n°56 du 13/01/1901, des angevins (probablement là-bas pour l’ardoise), versent une souscription pour le journal. Il s’agit de Lelièvre, Gernigon (Théophile ?), Rumiano, Chauvin (Eugène ?), Georgette  Pierre, Georgette Théophile, Hamelin .

* Suite à une énième délégation ouvrière allumettière non reçue au ministère des Finances, les allumettiers de Trélazé seraient prêt à la grève (Le Libertaire n°73 du 13/07/1901).

* Mercier dans le n°56 du 13/01/1901, dit avoir reçu pas mal de courrier et de demande suite à son article « féministe » et pour la libre procréation du n°53 du 02/12/1900.

24/11/2019

Se son adjoints à l’organisation Sud PTT, Asso, Sud industries, l’UNEF

Le camarade Hébert sans langue de bois, avec honnêteté et clarté nous a exposé les raisons de son engagement à combattre mais aussi les raisons de celles et ceux, qui chez les internationalistes, ont rejoints les YPG et les FDS. Devant une salle attentive, comble, avec plus de 60 personnes, il nous a expliqué le souvenir des ses camarades tombés au combat, à petite touche ce qu’est le confédéralisme démocratique y compris dans le fonctionnement interne de bataillons de combat. Pour les passionnés  d’histoire sociale, pour les militants, il faut rapprocher cette organisation à la Commune ou à la guerre d’Espagne avec les milices confédérales. Ils nous a parlé aussi de toutes les minorités combattants au sein des FDS comme les chrétiens d’Orient, que l’on ne doit pas laisser en Europe et en Occident aux mains des fascistes d’extrême droite… Faire un résumé serait trop long ici. Lisez le livre ! Filez de l’argent à la campagne pour le Celox (via le secours rouge international par ex) ; aux assos humanitaires ! Si « la Résistance c’est la vie », la Solidarité est aussi une arme !

* Pourquoi je suis un compagnon, vers publié dans Le Libertaire n°70 du 20/04/1901.

* SOUSCRIPTIONS POUR ou AUTOUR DE RÉGIS MEUNIER : Extraits du Libertaire. Dans le n°60 du 09/02/1901, à Angers, à 18 H. Réunion du Groupe Libertaire, « au local habituel », pour prendre des décisions afin de favoriser le retour de Régis Meunier, sans doute lancement de la campagne financière pour payer un billet de bateau. Dans le n°61 du 13/02/1901, versement de 7 francs d’Hamelin pour Régis Meunier. Dans le n°02 du 16/11/1901, permanence au local habituel pour recevoir de l’argent pour le rapatriement de Régis Meunier. Dans le n°04 du 07/12/1901, Liard-Courtois annonce avoir reçu 13francs 20 de l’Université Populaire d’Asnières pour Régis Meunier et que l’on peut toujours lui envoyer de l’argent soit aux Temps nouveaux soit au Libertaire. Dans le n°05 du 13/12/1901, un bel écrit et bel exemple de Grandidier, détenu politique à la Santé, en faveur de Meunier. Toujours dans le même numéro, celui du Libertaire n°05 du 13/12/1901, plusieurs souscriptions arrivent, d’individus ou de groupe comme celui de la Parole et des périodiques d’Amiens. Dans le n°06 du 21/12/1901, annonce de la mise en circulation d’une liste de souscription à Limoges. Dans le n°06 du 21/12/1901 et le n°007 du 28/12/1901, d’importantes sommes d’argent arrivent de toute la France pour le rappatriement de Régis Meunier.

10 et 17/11/2019

BNF/Gallica. L’Assiette au beurre, n°206 du 11/03/1905. Dessin de Bernard Naudin (probablement) montrant le colonialisme en action. Triste, odieux, mais les actes sont véridiques…

* Pas mal de docs du Libertaire de 1901 autour et sur l’affaire du Procès d’Assises des anarchistes d’Angers et de Régis Meunier en particulier. Je ne vais pas avoir le temps de tout mettre aujourd’hui.

* Dans le n°56 du 13/01/1901, Liard-Courtois écrit un article sur la situation de Régis Meunier. La situation étant similaire à la sienne, il suggère de trouver de l’argent pour payer le voyage de Meunier, sinon il restera prisonnier de l’Administration pénitentiaire malgré l’amnistie.

* Dans le n°66 du 23/01/1901, Liard-Courtois rédige l’édito du journal. Dans ce dernier, il parle de son espoir déçu de ne pas pouvoir faire la tournée dans l’Ouest avec Régis Meunier ; il incite les compagnons à se démener pour obtenir le rapatriement des anarchistes encore détenus malgré l’Amnistie.

* Dans le n°77 du 10/08/1901, Antignac fait un compte-rendu de deux réunions tenues par Liard-Courtois sur l’enfer du bagne, sa condamnation, son séjour, ce qu’il a vu et vécu.

* Dans le même numéro 77 du 10/08/1901, Léo Sivasty écrit un article pour la libération des forçats anarchistes et critique les phraseurs dreyfusards comme Jaurès, qui malgré leurs engagements ne font pas grand choses.

* Dans le n°70 du  du 20/04/1901, dans un article virulent, annonce de la mort de Mouysset juste après sa grâce. Il avait été relégué au bagne pour pas grand chose.

* Dans Le Libertaire n°03 du 30/11/1901, Liard-Courtois donne des nouvelles du bagne de la Guyane : la galère de Meunier pour partir malgré les 150 francs envoyé par les compagnons de Trélazé et Nantes ; la vie de Rullière et la mort atroce de Salsou.

09/11/2019

BNF/Gallica. Le Déchard n°1 du samedi 27/02/1892


*
Mise en ligne de deux chansons extraites du Déchard, Les Libertaires et Le Chant du Déchard.

* Rajout à l’année 1901 et à l’article sur l’histoire des groupes anarchistes.

* Réunions de groupes, publiques, projets : –> dans le n°89 du 02/11/1901 du Libertaire, réunion afin de préparer une campagne abstentionniste. –> Réunion de deux groupes anarchiste d’Angers : Les Affamés et les Indépendants. La réunion a pour thème : « La Grève générale, les Moyens à employer à Angers » (Le Libertaire n°90 du 09/11/1901). –> Dans Le Libertaire n°69 du 13/04/1901, annonce d’une réunion du Groupe de Propagande anarchiste de Trélazé. –> Une annonce publiée dans Le Libertaire n°74 du 20/07/1901, annonce que le groupe se réunit au local habituel (où ? à la Coopérative de la Doutre ? dans un café ?) tous les lundis soirs à 20h30.  Annonce également d’une réunion publique au café Gasnault, place du Ralliement, le dimanche 21 juillet 1901, à 10 heures, sur le thème : « La bourgeoisie en face de l’anarchie » avec bien entendu des chansons à la fin. Une souscription est également versée par un « libertaire angevin » pour le journal. –> Dans Le Libertaire n°3 du 30/11/1901, Émile Hamelin fait le compte-rendu de la (première ?) réunion de l’Université populaire (d’Angers) du Maine-et-Loire, portant probablement le nom de L’Éducation. Le trésorier en est Mercier. –> MARIE MURJAS : Sans plus de précisions, annonce d’une tournée de conférences, probablement anti-religieuse, de Marie Murjas. Cette grande tournée passera outre la Bretagne et la Normandie, le sud mais aussi par Niort, Tours et Angers (Les Temps Nouveaux n°50 du 06/04/1901 et Le Libertaire n°68 du 06/04/1901). La tournée ne se fera sans doute pas, puisqu’à la fin de l’année, une nouvelle annonce est publiée dans Le Libertaire n°7 du 28/12/1901 pour annonce les villes où elle doit passer.

02/11/2019

BNF/Gallica. L’Assiette au beurre, n°265 du 28/04/1906.

* Un article publié dans Le Libertaire n°75 du 27/07/1901 sur un fait divers survenu le 13 juillet précédant dans les rues d’Angers. La fille d’une ouvrière de Laurenceau, âgée de 7 ans, tombe dans la rue, car mal nourrie. L’auteur, un « libertaire angevin » fustige tous les Laurenceaux mais aussi tous ceux et toutes celles, parents, qui ne se révoltent pas et laissent leurs progénitures dans une telle mouise.

* Un article de Ludovic Ménard, dans Le Libertaire n°77 du 10/08/1901, sur un projet de sculpture représentant un fendeur. Cette sculpture est réalisé par Eugène Perrotte, originaire de Brain-sur-l’Authion (près Trélazé). Elle ne sera coulée qu’en 2006 et installée, comme de juste, près du musée de l’ardoise.S’agit-il du premier projet, du second ?

* PROPAGANDE : –> À Angers, collage d’affiches antimilitaristes (rouges) qui sont rapidement lacérées (Le Libertaire n°90 du 09/11/1901).

–> Pierre André reçoit dans la rubrique petites correspondances du n°84 du 29/09/1901, une réponse du Libertaire, qui relativise voire trouve normal qu’il ne puisse vendre les journaux anarchistes à la Bourse du Travail.

01/11/2019

Arch. BNF/Gallica. L’Assiette au Beurre, n°72 du 16/08/1902. Face à la barbarie de l’état turc et aux fanatiques de daesh et autres groupes intégristes islamistes amis du reis Erdogan ; face à l’hypocrisie de nos états ; hommage à celles et ceux qui combattent au Rojava et aux soutiens ici où ailleurs de leurs luttes émancipatrices. Donnez ! Soutenez ! Relayez dans vos assos, collectifs, syndicats !

* Quelques jours de vacances, le militantisme, font que la journée ne dure que 24h …Éternelle ritournelle pour expliquer et autojustifier tout ce qui devrait être fait mais ne l’est pas encore.

* Début de la mise en ligne d’extraits du Libertaire pour l’année 1901. Ces numéros numérisés m’ont été confiés par le camarade V. d’Archives autonomies. Ils ne sont pas encore en ligne. Merci à lui pour son précieux site !

* Mise en ligne de la chanson de La Muse rouge, créée par Constant Marie, ici publiée dans Le Libertaire n°79 du 24/08/1901. C’est dans cette même année que sera créé le Groupe des chansonniers révolutionnaires.

* Congrès eucharistique à Angers : –> le texte d’un manifeste distribué à Angers et publié par des socialistes-révolutionnaires et des anticléricaux dans le n°82 du 15/09/1901. –> « Un d’Angers » dans un court article se moque, dans le n°83 du 22/09/1901, du mécontentement d’un commerçant qui s’estime lésé dans ses affaires. –> Toujours autour de ce Congrès de bondieuserie, un court compte-rendu dans Le Libertaire n°86 du 12/10/1901, du jugement de l’abbé Maurey qui a giflé un passant qui ne se découvrait pas assez vite lors de la procéssion. Notons que cette procession avait été perturbé, symboliquement, malgré le ton bravache des Temps nouveaux  n°24 du 12/10/1901 par une dizaine d’anarchistes.

* Dans le n°80 du 31/08/1901, un article intitulé « Roussins et soudars », sur la bêtise de ilitaires au quotidien et aussi sur la surveillance policière.

20/10/2019

* Campagne et décisions sur les RETRAITES  ouvrières de la CGT : Dans La Voix du Peuple n°44 du 23/09/1901 et n°49 du 03/11/1901, un compte rendu de la discussion sur les retraite. Plusieurs visions, comme aujourd’hui : un front du refus (à l’époque ultra-majoritaire) sur une position claire on ne négocie pas les miettes ; une position de refus plus timorée mais qui veut aménager ce qui peut l’être. Les employés d’Angers et la Bourse du Travail, déjà (!), sont visiblement dans cette tendance. Dans la partie date, j’ai mis le passage où Quentin, justifie son vote au nom de la Bourse du Travail d’Angers (texte issu d’anti.mythes). Toujours sur la partie date et autour du Congrès, j’ai mis les différents votes ou intervenions. À noter que les syndicats de cordonniers et monteurs-sabotiers sont représentés par Griffuelhes.

* Patron hypocrite : dans La Voix du Peuple n°29 du 16/06/1901, lors de la construction d’un nouveau « bagne militaire » -une caserne-, il est dénoncé un grand chef qui se la joue tranquille mais qui n’en demeure pas moins un exploiteur. En langage moderne, ça s’appelle du « management collaboratif », participatif, où social ; mais c’est juste pour faire style.

* Mise en ligne d’une affiche sur le refus de conciliation des patrons charpentiers, lors d’une grève commencée le 28/04/1900.

15/10/2019

* Je profite d’un arrêt de travail de 2 jours pour rajouter quelques articles sur le blog.

* AUTOUR du procès DES ANARCHISTES ANGEVINS et de RÉGIS MEUNIER en particulier :

–> Un article de Pouget publié en 1e page, dans La Voix du Peuple n°14 du 03/03/1901 s’étonnant que la LDH ne fasse pas plus pour Régis Meunier toujours en Guyane. Il en profite également pour rappeler succinctement son parcours militant et quelques démêlées judiciaires.

–> La semaine suivante, dans le n°15 du 10/03/1901, est publié une copie d’un courrier de la LDH par la voix de J.Reinach au ministre de la Justice. À la fin de la lettre, un petit mot de Pouget montre son courroux à l’encontre de cette association.

–> dès la semaine suivante, dans le n°16 du 17/03/1901, Pouget outre Régis Meunier demande l’amnistie pleine et entière pour 3 autres bagnards, un peu dans le même cas de figure que Meunier : Paul Bury, Ernest Grangé et Paul Mouysset.

14/10/2019

* INTERNATIONALISME : Publication d’un Manifeste des travailleurs de France aux travailleurs anglais. Ce manifeste de la CGT, publié dans le n°30 du 23/06/1901 de La Voix du Peuple, est adressé aux travailleurs anglais. C’est un texte antimilitariste, contre les guerres coloniales et le service militaire. En Maine-et-Loire, il seulement signé par la Chambre syndicale desTisserands de la Seguinière (près de Cholet). Aucune Bourse de Travail ne le signe ni aucun autre syndicat.

12/10/2019

archives autonomies non encore mis en ligne. numéro 2 du dimanche 09/12/1900.

* Début de la mise en ligne du journal La Voix du Peuple, une nouvelle fois grâce au travail pointilleux, précis du camarade V. d’Archives autonomies. Ça commence pour l’année 1901 car je n’ai rien trouvé sur l’anjou pour la fin de l’année 1900.

* PREMIER MAI : Le numéro spécial pour le Premier Mai 1901, noté n°23, avec un dessin de Steinlen en page de couverture et un Manifeste de la CGT, court, mais qui résume très bien (et que devrait lire certain-e-s camarade du Syndicat !) : en attendant l’affranchissment Social (qu’il faut hâter et ne pas perdre de vue), il faut arracher une part de bien-être immédiat (la lutte immédiate) comme les Huit heures et poser l’Internationalisme comme valeur cardinale car les différents peuples du monde ont des intérêts communs face à aux dirigeants mais aussi l’Indépendance syndicale.

07/10/2019

Archives autonomies non encore mis en ligne

* Aux compagnon-ne-s de la Grande Ourse, aux camarades du CSSP49 et du Cercle, à celles et ceux du RAAF, de Pas sans nous, d’anonymes qui chaque soir accueillent celles et ceux qui ne trouvent pas de place dans les foyers d’accueil de nuits mais aussi à celles et ceux qui dans certains syndicats tentent de rappeler que le syndicat est aussi un outil de transformation sociale et pas seulement de résistance immédiate,  qui, toujours, pieds à pieds tentent de faire vivre les valeurs de Solidarité et d’Internationalisme au-delà des mots. J’ai trouvé un petit poème de Noël Paria, publié dans Le Libertaire du 20/01/1901 qui m’a fait penser à elles et eux.

* Barbarie, bêtise et stupidité : en un mot : militarisme. –> Dans Le Libertaire n°44 du 30/09/1900 le calvaire et la mort d’un soldat du 66e de ligne (et une brève sur l’arrestation d’un nommé François Madoré). –> Dans le n°15 du 12/02/1900, Pierre André lors de sa tournée quotidienne pour vendre les journaux est témoin d’une scène qu’il relate. Il voit une douzaine de militaires, probablement ivre et sortant d’un restaurant, qui cherche des noises à un « pauvre diable ». Heureusement le chien, dont les militaires cherchent à en faire un outil de violence, plus paisible et pacifiste préfère le soleil. –> À Cholet, mort d’un médecin alcoolique responsable du décès de plusieurs soldat dans Le Libertaire n°11 du 14/01/1900.

* Féminisme : un article de Mercier sur la « procréation facultative » (qui aura une suite au début 1901) dans Le Libertaire n°53 du 02/12/1900.

* GRÈVE des ardoisiers de La Forêt : dans Le Libertaire n°17 du 25/02/1900, annonce que 500 ouvriers se sont mis en grève. Dans le n°20 du 18/03/1900, l’auteur du bref article fustige les fendeurs de Renazé qui restent sagement au travail.

30/09/2019

* Grâce à V. d’Archives autonomies, je vous signale que les textes préparatoire au Congrès ouvrier révolutionnaire international sont disponibles : https://archivesautonomies.org/spip.php?article3255.

* RÉUNIONS / CONFÉRENCES : –> Angers au Cirque-Théâtre. Conférence par Victor Charbonnel, organisée par la Fédération Sociale Angevine. Dans sa conférence anticléricale, cet ancien prêtre dit l’importance de retirer les enfants des pattes des curés. Le « copain » Lernon prend la parole. La Carmagnole est chantée. (Le Libertaire n°26 du 29/04/1900). Auparavant -mais quand et avec qui- selon une brève publiée dans Le Libertaire n°22 du 01/04/1900, il s’est tenue une conférence d’un ancien curé qui critique les dogmes religieux.

–> En vue de la préparation du Congrès ouvrier révolutionnaire international, une réunion a lieu au Petit Tonneau le samedi 08 septembre 1900. L’ordre du jour y est discuté (Les Temps Nouveaux n°19 du 01/09/1900 et Le Libertaire n°40 du 02/09/1900).

–> Au Mans, le samedi 03 novembre 1900, à La Crypte, conférence de Séraphine Pajaud et Constant Bruon d’Angers sur le thème « Dieu n’est pas. Voies et moyens pour l’émancipation intégrale » (Le Libertaire n°49 du 04/11/1900). –> Le samedi 17/11/1900, à la salle Aubin, 123 rue Saumuroise, conférence/débat avec Séraphine Pajaud ; le lendemain, dimanche 18/11, à 14 heures, dans la même salle, une causerie toujours par Séraphine Pajaud. Puis, il y a une soirée familiale avec des poésies et chansons révolutionnaires (Le Libertaire n°51 du 18/11/1900 et Les Temps Nouveaux n°30 du 17/11/1900). –> Angers/Écouflant, à 15h, sur l’Île d’Amour (en remontant la Sarthe, vers Écouflant. En gros vers l’île St Aubin), organisée par Grény et Bruon, sortie et conférence sur « l’amour libre » (Le Libertaire n°31 du 07/07/1900).

–> À Trélazé, à 17 heures au local habituel, réunion organisée par le Groupe libertaire de la ville pour discuter de « la tactique nouvelle à employer » (Le Libertaire n°54 du 09/12/1900).

22 et 28/09/2019

* Grâce à Mme C.G. et aux photos de son arrière grand-père, création d’une notice pour Angelo BULLERI, fils de Fortunato.

Arch. C.G. Angelo fraiseur

* AUTOUR DU CONGRÈS OUVRIER RÉVOLUTIONNAIRE INTERNATIONAL : dans Le Libertaire n°15 du 12/02/1900 l’auteur rappelle le Congrès de 1896 de Londres où les anarchistes, les anti-parlementaires et de manière générale comme les marxistes autoritaires expulsèrent ou tentèrent de le faire tous ceux qui ne reconnaissaient pas la primautés des partis politiques. L’auteur trace également une ligne générale sur ce que devrait être ce nouveau Congrès ouvrier révolutionnaire. Dans le n°21 du 25/03/1900, il est mentionné l’ensemble, ou pour le moins une grande part des groupes politiques/syndicaux/ouvriers/culturels/affinitaires  qui voulurent organiser le Congrès et comment il doit se tenir. Dans le n°41 du 09/09/1900, les questions à l’Ordre du jour du Congrès ouvrier révolutionnaire antiparlementaire international.

* Anarchiste et syndicat : une vision de l’importance pour les anarchistes ouvriers d’être membre du syndicat et des tâches à effectuer selon G. Yvetot dans le numéro 20 du 18/03/1900 du Libertaire.

* SOUSCRIPTIONS, VERSEMENTS, PAIEMENTS JOURNAUX : Eugène Lelièvre verse 1 franc pour soutenir le journal dans Le Libertaire n°14 du 04/02/1900. Dans le n°23 du 08/04/1900, Turiot verse par l’intermédiaire de Pierre André 5 francs au journal. Pas mal d’autres angevins/trélazéens donnent également : Jules Defais (0.25), Caro (0.50), un Génie (0.50), Tadecaud (Tudecau?) (0.25), Tribouifliard (0.25), Salaré François (0.25), La Gaule (0.50), un coq sans plume (0.25). 

Un autre versement de 0.35 est donné par Pierre André dans le n°32 du 08/07/1900. Dans le n°37 du 12/08/1900, d’Angers versé par Pierre André, pas mal de noms et surnoms : La Gaule (0.50), Ralus (0.50), Bertin (0.50), Hemery (0.50), Galifet (0.20), G.Bernard (0.20), Houssin (0.20), Lorillieux (0.20), Jules Defais (0.20), Un coq sans plume 0.35).

14/09/2019

Archives autonomies.

* Grâce au regard vigilant et affûté de camarades, comme celui d’Archives autonomies, quelques rajout d’articles ayant un lien avec Émile Dupré et extrait du journal anarchiste La Voix libertaire. Comme quoi, une vieille histoire de l’humanité, l’Entr’aide et la Solidarité, ici à une micro-échelle presque anecdotique, nous font progresser dans nos connaissances… Ce journal, La Voix libertaire, n’avait été que partiellement dépouillé par mes soins au CIRA de Marseille voici bien longtemps. Il est présenté sur le site d’Archives Autonomies avec 301 numéros sur les 394 qui ont été publiés grâce au CIRA de Lausanne. Depuis pas mal de temps j’essaie de moins papillonner et de me concentrer sur le dépouillement d’archives, de journaux, pas thèmes, années, etc. et ce pour l’instant avant la Première Guerre Mondiale ou pendant. Avec les liens envoyés par le camarade, je m’aperçoit qu’il va falloir que je m’attelle également à tout le dépouiller, à revoir le classement interne au sein du blog au moins pour les numéros mis en ligne, etc.

La Voix libertaire et en lien avec Dupré, mise en ligne du n°01 du 01/05/1928 (souscriptions), n°200 du 24/12/1932 (sur l’avortement, la contraception, « la stérilisation des dégénérés », les maladies liées à la syphilis et l’alcoolisme, la justice en Angleterre), n°316 du 27/10/1935 (souscription), n°345 du 05/12/1936 (autour d’un congrès pour célébrer les martyrs du 11/11 de Chicago, Haymarcket), n°352 du 13/03/1937 (souscription).

07 et 08/09/2019

* Rajout à l’année 1899.

* Rajout à la biographie d’Émile Dupré de Saumur grâce au site Saumur-jadis et au Dictionnaire du Maitron et à la vigilance de M. Enckell du Cira de Lausanne et C. Pennetier.

* PAIEMENT DE JOURANUX DU Libertaire pour 1899 : par H. et P.A. d’Angers -6 versements- (Le Libertaire n°162 du 01/01/1899 ; n°164 du 15/01/1899). Les versements sont peu nombreux car pour une grande partie de l’année il y a la publication du quotidien Le Journal du Peuple. Le Libertaire ne reparaîtra qu’à la fin de l’été et en novembre comme supplément illustré au quotidien.

Archives autonomies non encore mis en ligne
Archives autonomies non encore mis en ligne

* SOUSCRIPTIONS : Souscription d’Hamelin -0.65- et de Mercier -3 francs- à Trélazé pour l’école libertaire de Paris (Les Temps Nouveaux n°37 du 07/01/1899 et Le Libertaire n°163 du 08/01/1899). Dans le Libertaire Mercier est « cordonnier à Trélazé » alors que dans Les Temps nouveaux il est « condamné à Trélazé« .

* Dans le n°163 du 08/01/1899, Pierre André est incité à envoyer de la copie.

* CONFÉRENCES :

–> Angers au Cirque Théâtre, le samedi 21/01/1899 (voire le 28/01). Conférence d’Aristide Briand et de Charles Brunellière sur le « communisme collectiviste« . Compte-rendu de Pierre ANDRÉ. Contradiction du camarade Paris qui s’oppose aux idées développées par les orateurs sur les égoïsmes nationaux. Il développe a contrario les idées d’Humanité et de Liberté. Une contradiction aussi de l’abbé Bosseboeuf (Le Libertaire n°166 du 29/01/1899).

–> Le Vendredi 15 décembre 1899 à Angers au Cirque-Théâtre, conférence de Sébastien Faure sur le thème « La croisade du XXe siècle« . Il s’en prend à l’Église et à l’armée toujours « irréductibles ennemis de la Liberté ». Il semblerai selon Pierre ANDRÉ qu’il y eu des pressions cléricales pour faire annuler la conférence. (in Boussion Samuel. Le Libertaire n°07 du 17/12/1899 et n°08 du 24/12/1899).

arch ? Peinture, dessin pour un journal, je ne sais plus. Roubille Auguste, collaborateur régulier des Temps nouveaux entre autres.

* RÉPRESSION /SURVEILLANCE : Dans un article de Constant Martin publié dans Le Libertaire n°02 du 27/08/1899 au sujet des Lois Scélérates et de leurs applications au quotidien, un militant de Trélazé dit : « Depuis plus de deux ans, un gendarme vient tous les huit jours me rendre visite. Sa mission consiste à s’assurer que je n’ai pas quitté le pays et, si je l’avais quitté, de s’informer de ma nouvelle adresse pour que, de gendarmerie en gendarmerie, on puisse suivre ma piste. Mon gendarme ne manque jamais de montrer son museau à ma demeure :  « Es-tu là ? me crie-t-il.« 

–> Le Libertaire n°01 du 05/11/1899 (série 3. an 05). Art. d’Idan EHRLY (pseudo de…) sur la nécessité de se remettre, pour les anars, à la campagne contre le bagne pour arracher les compagnons incarcérés.

–> Le Libertaire n°03 du 19/11/1899. Art. d’Idan Ehrly sur les oubliés du bagne et la grâce de Monod. parle de Meunier.

–> Le Libertaire n°05 du 03/12/1899. Art. Idan Ehly, campagne contre le bagne.

–> mi-décembre, à Paris, à la Maison du Peuple, un meeting en faveur des victimes des Lois Scélérates. Il y avait Louise Michel, Malato, Quillard, etc. (Le Libertaire n°08 du 24/12/1899).

31/08/2019 et 01/09/2019

* Au 30 juin 1898, il y a à Angers 24 syndicats dont 23 syndicats payants leurs adhésion à la Fédération des Bourses du Travail ; à Cholet il y a 5 syndicats qui sont tous payants ; de même à Saumur avec les 5 syndicats (L’Ouvrier des Deux Mondes n°18 du 01/08/1898).

* À Paris, séance de la Fédération des Bourses du Travail. Saumur et Cholet représentées. Angers envoie sa cotisation pour les revues de la Fédération n°20 (4f50). Discussion sur la mutualité et le mutualisme. La Bourse de Saumur, défend une position très tranchée sur la question du mutualisme, de l’argent, du capitalisme, le Communisme et la Révolution Sociale (L’Ouvrier des Deux Mondes n°26 de 03/1899).

* Mise en ligne d’une affiche de la C.G.T.U de 1923, dessinée par Grandjouan,  sur le thème de l’Internationalisme et « contre la Ruhrie ».

*  Au cours d’une sortie avec les enfants, je me suis rendu compte que l’histoire de Fontevraud et de ses nombreux bagnards n’est que très peu connu. Pourtant, les camarades y furent un paquet à être intégré dans cette maison de force, ce bagne métropolitain où la loi du silence régnait. Si l’histoire de la bondieuserie est très connue, avec quelque part son esprit presque féministe radicale pour le moyen-âge, la cuculconnerie royaliste, le vie des miséreux et miséreuses qui y ont été est totalement passé à la trappe. Il ne reste pas grand chose du « bagne » fermé en 1963 mais avec les derniers départs au tout début des années 1980.

–> Rajout de plans de la Maison Centrale, provenant de site de l’Administration Pénitentiaire, de la Salle des Archives Virtuelles du site des Archives nationales, de la BNF/Gallica avec des détails plus précis sur les légendes. Il existe d’autres plans.

–> Rajout de photos et Cartes Postales Anciennes (CPA) de Fontevraud. Sur le site de l’ENAP, il existe dans la partie iconographique pas mal d’autres photos de Fontevraud. Principalement, je pense, d’après la Seconde Guerre Mondiale.

–> Les débuts de la manufacture carcérale de Fontevraud (1753-1845) par Jacques-Guy Petit. Un excellent article sur cette maison de force, le travail obligatoire qui doit réhabiliter (toujours à l’œuvre), la concurrence avec les entreprises et le refus des syndicats (voir certaines positions syndicales de la Bourse du Travail d’Angers dans les années 1898/1899), la richesse accrue pour les entrepreneurs -rejetons pour certains de la bourgeoisie locale- qui prennent en régie le travail dans la prison (on appelle ça une Délégation de Service Public -DSP- de nos jours) et qui reçoivent des tas d’argent, de matériel, de locaux et de mains d’œuvres … Nos grands capitalistes, nos « capitaines d’industries », nos « managers » n’ont rien inventer : les primes à l’installation, les DSP, les exonérations de charges patronales (cf. Le CICE), les lois et règlements, la police et la justice en cas de débordement ; dans des variantes plus légères bien sûr de nos jours, n’en sont pas moins à suivre les mêmes ressort : la thune pour les uns et la sueur pour les autres ! (LB.)

22/08/2019

* Rajout aux années 1898 et 1899.

* Fédération des Bourses du Travail : des extraits du 7e Congrès de la fédération des Bourses du Travail, tenue fin septembre, dans L’Ouvrier des Deux Mondes n°20 du 01/10/1898 avec des interventions d’Angers. La Bourse d’Angers est représentée par Bry, celle de Cholet par la Bourse de Bourges (?) Notons que la Bourse du Havre est représentée par Auguste PHILIPPE, est-ce l’ancien angevin ?, c’est sans doute un homonyme. Dans ces extraits, la Bourse d’Angers est pour la suppression de la fédération des Bourses du Travail car elle est en concurrence de la C.G.T. et cela provoque des tiraillements.  La Bourse d’Angers demande à ce qu’une campagne est lieu contre le travail dans les prisons, les couvents et les ouvroirs en interpellant les députés et sénateurs. Elle émet également le souhait que les cours professionnels dispensés dans les Bourses le soient par des ouvriers et pas par des théoriciens. La Bourse d’Angers souscrit pour 10 numéros de la revue de l’Ouvrier des Deux Mondes, la Bourse de Cholet pour 30. Le viaticum, où la caisse et l’argent pour les ouvriers de passage est à peu près équilibrée pour l’année 1896, avec 230 francs de recettes et 264 fr55 de dépenses. Les ouvriers syndiqué depuis plus de (6 mois) -principalement des jeunes de 17 à 20 ans- reçoivent 1 franc 50 tandis que les ouvriers-non syndiqué reçoivent 1 francs 25 mais qu’ils n’aient rien demandé depuis 6 mois et qu’ils se soient syndiqué entre-temps. La Bourse d’Angers craint cependant les trimardeurs professionnels. La bibliothèque de la Bourse du Travail d’Angers détient 1200 volumes, elle est ouverte à tous et toutes. La Bourse d’Angers est pour le soutien par les Syndicats des société de Coopératives de consommation. Elle cite une coopérative de consommation d’Angers qui œuvre pour faire changer de mentalité les égoïstes. La veuve (et le veuf …?) d’un coopérateur reçoit 3 mois de pain à discrétion ; en cas de maladie si l’adhérent est à jour de sur-cotisation de 10 centimes par mois et ce au moins depuis 6 mois, il peut bénéficier du pain également pendant 3 mois. Sur les retraites, la Bourse d’Angers, malgré qu’elle soit convaincue que le projet Escuyer n’est pas bon, elle le soutien quand même car ce projet acte la création d’une caisse de retraite. La Bourse de Cholet est d’accord avec la demande de la Bourse de Nice de demander des réductions de billets de trains pour les Congrès car cela coûte cher pour les Bourses locales. La Bourse de Cholet enfin appuie la revendication de la création d’une campagne soutenue contre les bureaux de placements payants (en gros agence d’interim).

17 et 18/08/2019

* DESSINS extraits du Libertaire : beaucoup de chouettes dessins publiés dans Le Libertaire, une quinzaine, en particulier lorsque ce journal ce présente comme le supplément illustré du Quotidien du Peuple durant la seconde partie de l’année 1899. Il est étonnant que certains soient toujours d’actualité, plus d’une centaine d’années après. Tout plein de dessinateurs que je ne connaissait pas : Boyer, Hans Haden, A.G. Wuyts (lui sera plus tard un peu plus connu), E. Henriot. Si vous connaissez leurs vies, n’hésitez pas à faire signe (LB.)!

* PROPAGANDE : la propagande c’est connue tous les moyens sont bons pour interpeller les gens, les faire réfléchir, les pousser à se questionner, etc. On connaît le cinéma, la radio, les chansons, l’oral et les différentes variantes d’oralité, le net, la télé, la presse, les autocollants, les affiches bien sûr, les tracts, mais les assiettes ? Perso, je ne connaissais pas !

Les Candidats. « – Toi qu’es malin, pour lequel que tu voteras ?
– J’sais point, difficile de deviner lequel de ces candidats-là se moquera le moins de nous. ». Pls autres sont présentes sur le site   Sources : http://www.parlements.org/

* POÈMES : il n’existe pas vraiment de site spécialisé qui présente un ensemble et une vison globale de chansons, de poésies révolutionnaires, etc. Il en existe parfois sur une personne, sur une thématique ou parcellaire, mais guère plus -cf. voir liens sur le côté en 3-. Or, jusqu’à une  époque récente (sic. !), pas une manif, pas une réunion publique ne se terminait par une ou des chansons. Parfois, les meetings

avec lesquels « ont » n’étaient pas d’accord étaient interrompu non pas une bagarre, un discours mais par des chansons. Si elles étaient reprises en chœur, cela montrait la force du groupe. Les poésies, les chansons, etc. étaient un marqueur culturel important (chez les réactionnaires au sens large aussi). C’est pourquoi, puisque l’on m’a demandé, de temps en temps, je rajoute une chanson, un poème qui me parle. C’est forcément subjectif, je ne garantis pas que c’était le plus connu, le plus récité lors des soirées, le plus chanté, mais bon… En tout cas, indirectement, cela à un lien avec ce blog « localiste internationaliste ». Mise en ligne de « Chanson de moisson » de Gaston Couté. « La veuve« , une poésie assez forte de Jules Jouy sur la guillotine. J.J. s’il a écrits des chansons fortes, des poèmes pour l’Émancipation, il a aussi écrit de parfaites saloperies.J’ai rajouté en lien deux chansons, l’une de facture classiue, l’autre une version rap de la Veuve.

Le Chat noir, Paris.

De Fernand Dhervyl, un poète-chansonnier, habitué du célèbre cabaret « le chat noir », à Paris. « La Bande à riquiqui » contre les banquiers et les financiers, une poésie de Jean-Baptise Clément reprise mainte fois en chansons. Une dernière chanson mise en ligne : « Allons faire un tour à la banque » de Jean-Baptiste Clément.

* Dans L’Ouvrier des Deux Mondes n°17 du 01/07/1898, la Bourse de Cholet informe la Fédération qu’elle ne peut souscrire plus car à ce moment les tisserands gagnaient entre 18 et 40 francs par mois. Elle informe également que sans ce lien qu’est la revue, beacoup de petits syndicats auraient disparus.

15/08/2019

petit clin d’œil aux camarades de Sud-CT et FO de Saint-Barthélemy d’Anjou, qui se refusent à accompagner la mairie et ses pseudo-projets novateurs en particulier via la prime au mérite mais aussi avec la mise en place de pâturages sans donner de moyens en plus pour gérer le quotidien ! Dessin d’Olivier Ganan, pris sur son blog de dessin, 2012.

* Rajout aux années 1897 et 1898.

* Selon un article de L’Ouvrier des deux mondes, pour 11 heures de travail, les tisseurs choletais gagnent environ 1 franc 25 (L’Ouvrier des deux mondes n°15 du 01/05/1898 ; dans Bulletin Social). Cet article a pour objectif de soutenir le lancement de la convocation d’une réunion, où sont invités entre-autres les tisseurs de Cholet pour créer une Fédération du Tissage. Par ailleurs dans cette ouverture du Bulletin Social, un petit récapitulatif comparés des grèves ayant eu lieux en Février 1898 en Allemagne, Belgique, Grande-Bretagne et France ; là-encore, dans ce récapitulatif mensuel, la grandeur française en prend un coup : nous ne sommes pas le pays de gréviculteurs comme aiment à le dire les libéraux, loin de là et ce tant en nombre de grèves qu’en nombre de grévistes !

* Lors du 9e Congrès de la Fédération des Chemins de Fers, le syndicat de Segré se rallie à la majorité pour la Grève générale tandis que celui d’Angers-Saint-Laud s’abstient (extrait de L’ouvrier des deux mondes n°16 du 01/06/1898).

* FÉDÉRATION DES BOURSES DU TRAVAIL : –> Paris. Réunion de la Fédération des Bourses du Travail du 19/11/1897. Angers envoie sa cotisation de 24 francs 15 pour le 3e Trimestre. La Bourse d’Angers justifie sa demande de dissolution de la Fédération des Bourses du Travail, par la volonté de fusionner les 2 organisations du mouvement ouvrier que sont la Fédération des Bourses du Travail et la CGT (L’Ouvrier des deux mondes n°14 du 01/04/1898).

–> À Paris, réunion de la Fédération le 17/12/1897. Saumur envoie sa cotisation pour le 3e trimestre et demande qu’elle solution est donnée pour sa représentation. Cholet est représentée (par qui ?). (L’Ouvrier des deux mondes n°15 du 01/05/1898).

–> Compte-rendus des réunions de la Fédération des Bourses du Travail du 28/01/1898 et du 10/02/1898. La Bourse de Cholet est représentée aux deux réunions et prend part aux discutions du 28/01. Saumur envoie un courrier pour la réunion du 10 février et sa cotisation de 6francs 30 pour clore les comptes de la fin d’année 1897. La Bourse envoie également 11 francs pour participer à l’envoi d’un délégué en Algérie, sous condition que le délégué soit membre d’une Bourse fédérée et tirée au sort. Si la Bourse désignée ne peut fournir un délégué, le délégué devrait être choisi par le Comité fédéral. La Bourse de Saumur demande également de lui désigner un représentant pour les réunions de la Commission (L’Ouvrier des deux monde n°16 du 01/06/1898).

12/08/2019

* Rubrique « petite correspondance » du Libertaire : –> dans le n°120 du 13/03/1898, note adressée à Bruon que son article passera la semaine suivante. Je n’ai cependant rien vu dans le numéro 121, est-ce l’article publié dans le numéro 122 du 20/03/1898 sur les manifs nationalistes et antisémites à Angers ? –> Dans le n°129 du 15/05/1898, note adressée à P.A. de Trélazé que son article ne passera pas. –> Le Libertaire annonce dans le n°160 du 11/12/1898 que l’article de A. Renoux ne passe pas car son article n’est pas assez étayé, sans nom, les faits ne sont pas assez précis.

* Bavure et harcèlement policier : Un article de Pierre André sur une bavure policière, tandis que Lelièvre écrit un article sur la surveillance et les pressions policières subies par les anarchistes (Le Libertaire n°146 du 11/09/1898).

* Propagande royaliste, antisémite, etc. à Angers : voir le n° 122 du 20/03/1898 déjà cité et le n°157 du 27/11/1898 sur les affichages, les conférences. Un court article de Pierre André.

* Pièce « les Tisserands » et chansons « La goualante des tisserands » ou « La Chanson du linceul » : dans Le Libertaire n°130 du 22/05/1898, un bel article sur la pièce jouée à Paris, intitulée « Les tisserands », où l’auteur de l’article cite les tisserands de Cholet. En lien également la chanson, qui est citée dans la pièce, magnifique chant de révolte hélas tombée plus ou moins dans l’oubli, « la goualante des tisserands » ou « chanson du linceul ».

* Tartuffe ! Un court article non signé mais cinglant publié dans Le Libertaire n°144 du 28/08/1898 sur l’hypocrisie du maire d’Angers, se présentant comme anticlérical mais, participant activement à l’enterrement d’un curé de la haute.

09/08/2019

* Affiches : –> Une affiche anarchiste pour une tournée de conférences contradictoires de Girault, sur l’antimilitarisme, l’internationalisme et pour la Grève générale dans le cadre du 01/05/1906.

–> Une affiche de 1916 ou 1920 en fonction des sources (1916 pour le site de vente aux enchères ; 1920 pour cartoliste pour les pub pour la vendre 1 franc à l’époque !), n’ayant d’autres rapport avec ce blog que les thématiques de fraternisation, de lutte de classe, etc. Mais je l’aime bien. Donc ça me suffit ! Une peinture sans doute réalisée par Fermin Sagristà.

–> Une affiche communiste/syndicaliste, issue du P.C. et de la C.G.T.U., toute en finesse pour le Premier Mai. Ce n’est pas la critique de l’État, des flics et autres qui interpelle, mais la caricature de la C.G.T. et de Jouhaux allié aux flics tentant de tuer « l’honnête travailleur », le stalinisme à l’œuvre.

* Dessins : mise en ligne de dessins extraits de l’Almanach de la Révolution … publiés entre 1902 et 1914. Ici ils sont sont pour les années 1902-1906 et issu du site de Harvard Library.

* Poésie : mise en ligne d’une poésie de Henri Gauche dit René Chaughi et intitulée la Guillotine.

* Articles publiés dans Le Libertaire (1898) et fournis par le camarade d’Archives autonomies (merci) : dans le n°122 du 27/03/1898, un article sur les manifestations nationalistes et antisémites, principalement effectuées par des étudiants de la toujours tristement célèbre « Catho », l’Université Catholique d’Angers. Dans le n°136 du 03/07/1898, un article de Pierre André où il se réjouit du faible nombre de participants aux élections partielle municipales avec seulement 1/6e des électeurs inscrits s’étant déplacé. Les conseillers élus, le sont avec 300 voix selon André. Toujours de Pierre André, un article dans le n°125 du 17/04/1898, sur la conférence Millerand (et David) au Cirque-Théâtre d’Angers le samedi 26/03/1898 (la propriété individuelle, la liberté, le vote, les lois scélérates, la Patrie, etc.). Dans Le Libertaire n°126 du 24/04/1898, le même ANDRÉ écrit un article sur l’assassinat du braconnier Massonneau par un garde chasse du comte de Brissac. Dans le n°138 du 17/07/1898, le nommé Téberli, à partir de l’exemple des corridas de 1898, outre le fait qu’il prend fait et cause contre la souffrance animale, il en tire un article sur les Lois et la Morale. Dans le n°134 du 18/06/1898, un article anticlérical contre l’abbé Bosseboeuf et contre Joxé mais aussi contre la Catho et ses étudiants fers-de-lance du nationalisme, de l’antisémitisme, en bref de la réaction la plus vile (en supposant que la société aille y compris à cette époque dans un sens d’Émancipation).

31/07/2019

Arch. Harvard library (arch numérisée) in Almanach pour la révolution pour 1906

* Un retour imprévu. C’est ainsi.

* Tout doucement, je me remet au quotidien, la lutte, le syndicat, etc. Ce blog d’histoire sociale en fait partie. Pas très motivé, je commence par remettre de l’ordre dans la partie  des affiches, en créant une sous-partie -Affiches anarchistes-, partie qui débordait un peu.

Ayant la main sur quelques affiches socialistes au sens large, d’avant la Première GM, je les insère également dans le blog. Une affiche d’octobre 1885, éditée par le Parti ouvrier français (guesdiste) dans le cadre des élections législatives. Deux affiches de la S.F.I.O. ; l’une de 1928 affirmant que le parti socialiste est contre la propriété privée petite ou grande -je me garderai de tout commentaire disgressif- ; l’autre de 1912, écrite par le Conseil national du Parti, dans le cadre des élections municipales.

Deux affiches de la C.G.T., l’une sur le crime gouvernemental de Limoges, l’autre dans le cadre de l’agitation pour l’obtention de la journée des 8 heures (01/05/1906).

Trouvé sur un carton

* Mise en ligne d’une planche d’autocollants, « les papillons » ou timbres gommés à l’époque, de 1912 et publiée par la Fédération Communiste Anarchiste.

13/07/2019

* Le meilleur moment du salariat : les vacances !

* Paiement de journaux : les paiements pour les ventes de journaux du Libertaire sont effectués par Pierre André (P.A. ou simplement A. parfois) et H. (Hamelin) d’Angers ; C. à Saumur ; P. et L. à La Forêt de Combrée ; M. à Misengrain ; P. à Segré (Le Libertaire n°122 du 27/03/1898, n°126 du 24/04/1898, n°128 du 08/05/1898, n°130 du 22/05/1898, n°134 du 18/06/1898, n°136 du 03/07/1898, n°138 du 17/07/1898, n°139 du 24/07/1898, n°141 du 07/08/1898, n°144 du 28/08/1898, n°148 du 25/09/1898, n°152 du 23/10/1898, n°155 du 13/11/1898, n°158 du 04/12/1898).

* Un vendeur de journaux anarchistes d’Angers se fait incarcérer à la Maison d’Arrêt d’Angers car il est intervenu contre des roussins qui emmenaient avec brutalité un prisonnier. Pierre André retranscrit, avec jubilation, son interrogatoire à la prison par un gardien (Le Libertaire n°123 du 03/04/1898).

06 et 07/07/2019

* Toujours mise en ligne de brèves, d’articles ou de petites infos ayant un rapport avec le Maine-et-Loire et extraite du Libertaire pour l’année 1898.

* AUTOUR DU PROCÈS DES ANARCHSISTES ANGEVINS (en 1894) et du procès politique qu’ils subirent (+ d’infos ici : écrits divers et début d’article Un crime d’État) :

–> Dans Le Libertaire n°118 du 19/02/1898 et n°120 du 13/03/1898, des articles reviennent sur les articles signés sous le nom de Philippe ou sous son pseudonyme Léon Volke dans La Cravache et Le Cravacheur. Ces articles le conduise à l’exil (suite à une nouvelle condamnation) mais aussi à la détention préventive pour un autre militant anarchiste Charles Dhooghe accusé d’avoir écrit celui publié sous le nom de Léon Volke.

AD du Puy-de-Dôme. La Combelle. 1891.

–> Dans Le Libertaire n°119 du 26/02/1898, un article de Louis Grandidier où il demande à Zola d’intervenir en faveur des oubliés du bagne, en particulier Forêt mais aussi Monod, Chevry, Meunier.

–> Un long courrier de Sébastien Faure publié dans Le Libertaire n°121 du 20/03/1898 et adressé à Cyvoct, récemment libéré du bagne et qui se souhaite se présenter à la députation, non pas pour de rire ou pour la forme afin de d’effectuer de la propagande abstentionniste et révolutionnaire mais, dans son esprit d’améliorer le sort ou pour tenter de faire libérer des bagnards anarchistes ou révolutionnaires de l’enfer qu’ils subissent.

–> Deux articles publiés dans le n°122 du 27/03/1898. L’un de Sébastien Faure sur les bagnards anarchistes enfermés au bagne. Il y parle de Meunier et de Chevry (orthographié Chavry). Il en profite pour interpeller les intellectuel pour rappeler que les anars n’ont pas lésiner pour défendre un des leurs, l’officier Dreyfus.Un second article de Constant Martin sur un meeting de Cyvoct.

 –> Dans le numéro 123 du 03/04/1898, Sébastien Faure, afin de mener une campagne dans les colonnes du journal Le Libertaire en faveur des détenus anarchistes, des bagnards, des poursuivis, etc., demande de lui adresser les notes biographiques des personnes, les circonstances du procès et de l’arrestation, les sanctions, les lieux de déportations et les conditions de vies.

–> Dans Le Libertaire n°129 du 15/05/1898, Henri Dhorr rappelle les peines des anarchistes angevins et les raisons de ces peines. Meunier condamné pour avoir écrit une lettre, Chevry car porteur d’affiches, Fouquet pour avoir (écrit aussi) reçu du courrier de Guénier. Il cite également les impliqués dans le procès et acquitté comme Mercier pour avoir reçu une lettre de Meunier et Guénier.

29 et 30/06/2019

Archives autonomies non encore mis en ligne. Le Libertaire, 4e année, n°152 du 23/10/1898

* Affiche/manifeste publiée dans Le Libertaire n°152 du 23/10/1898 appelant à une coaltion révolutionnaire contre les nationalistes et le coup de force qu’ils préparent. L’affiche est signée d’Allemane, Pierre Bertrand, Aristide Briand, Broussouloux, Sébastien Faure, etc.

* J’ai fini de dépouiller l’année 1898 du Libertaire, je commence donc sa mise en ligne. J’alternerai en fonction du temps et de l’envie avec L’Ouvrier des Deux Mondes. L’ensemble de ces deux journaux va me permettre d’affiner ces années. Je ne perd pas de vue qu’il faudra bien que je complète avec les journaux d’infos locales, les sources policières, etc. Mais, éternelle rengaine, avec le temps….

* Mise en ligne du Libertaire n°115 du 22/01/1898 qui revient sur la conférence avortée du 11/12/1897. Cette conférence qui devait portée sur l’éducation et l’enseignement libertaire en particulier fut perturbée par une attaque des étudiants catholiques. Ces derniers, une fois mis en déroute par les anarchistes et leurs sympathisants, s’enfuirent. Mais la rousse, provocante, intervint. L’orateur Janvion est brièvement arrêté. Tabeau le sera aussi mais sera ensuite tabassé. Holbeau sera mutilé, avec la main coupée à coups de sabre, le nez fendu. Il sera en outre condamné à 15 jours de prison.

J. Thomé, Trélazé. Cité des Faiseurs d’ardoises. 1606-1918

* RÉUNIONS/CONFÉRENCES 1898 : SÉRAPHINE PAJAUD : des réunions publiques sont organisées à Noyant-la-Gravoyère (150 personnes environ), à Segré. À Segré quelques bourgeois ont tenté de faire de l’esclandre mais les ardoisiers leur ont rappelés les bonnes manières. Elle se rend ensuite sur Angers/Trélazé (Le Père Peinard n°101 du 25/09/1898 et Le Libertaire n°148 du 25/09/1898). HENRI DHORR : en Juin : infos, de la tournée et thème, prépa et compte-rendu de la réunion publique du 29/06/1898 tenue sur le thème « Ce que veulent les anarchistes » dans Le Libertaire n°130 du 22/05/1898, n°135 du 26/06/1898, n°137 du 10/07/1898. Il y a une forte présence policière. FIN OCTOBRE : le même Henri Dhorr aurait dû tenir une réunion publique à Angers salle Aubin sur le thème de « La liberté en danger » le 29/10/1898. Le propriétaire de la salle refuse quelques jours avant, c’est pourquoi Bahonneau et Mercier informe le maire de Trélazé de la tenue de la conférence à la Chambre syndicale (voir doc ci contre) : Le Libertaire n°153 du 30/10/1898, n°154 du 06/11/1898.

SÉBASTIEN FAURE : annonce de la tenue d’une conférence « sur l’Affaire Dreyfus » le jeudi 13/10/1898 (affiche locale d’appel ci-contre) dans Le Libertaire n°149 du 02/10/1898. Elle sera annulée par les pouvoirs publics. Réunions locales de préparations, etc. : Le 27 Février 1898, à 15h, au café les Bonnes Fillettes, réunion des anarchistes d’Angers -qui invitent ceux et celles de Trélazé- pour réfléchir pour effectuer une campagne contre les élections (Le Libertaire n°119 du 26/02/1898). Le dimanche 10 avril, à 14h, au café Les Bonnes Fillettes, réunion des compagnons d’Angers, Trélazé et des environs dans Le Libertaire n°124 du 10/04/1898. Tout comme le samedi 09/07/1898 à 20h30 (Le Libertaire n°137 du 10/07/1898), le samedi 23/07/1898 à 20h30 (Le Libertaire n°139 du 24/07/1898), le samedi 27/08/1898 (Le Libertaire n°143 du 21/08/1898), le samedi 03/09 (Le Libertaire n°145 du 02/09/1898).

Félix Valllotton, 1892, L’anarchiste. 17.7 cm par 25 cm.

10/06/2019

* À Cholet, grève des tisserands. 5 grands patrons sur 7 (les 2 entreprises  sont Allerand frères et Bouet se présentant comme socialisant) acceptent les demandes ouvrières. Les ouvriers des 5 usines décident de reprendre le travail et de partager les salaires entre grévistes et ceux ayant obtenus satisfactions. Les premiers pouvant faire ainsi continuer la grève. Pendant deux mois, ça fonctionne. Puis les 4 patrons sur les 5 qui avaient accepter les nouveaux tarifs, reprennent leurs accords, la grève repartira de plus belle mais, échouera.

Les tisserands à la main gagnent environ entre 1franc25 et 1fr50 pour 15 à 16 heures de travail ! Dans les usines, le salaires est plus élevé mais bien plus faible qu’ailleurs comme Angers par exemple : environ 2fr50 pour 11 heures de travail.  Sur les 7 entreprises citées, 6 paient à la pièce donc uniquement en fonction du rendement, le pseudo-socialiste Bouet paye une part fixe et part variable au trimestre. Dans cette dernière entreprise, le salaire final est largement plus bas. Dans une logique de survie, les ouvriers préfèrent le gain immédiat. De nombreux industriel pour le travail à la coupe, ne déterminent pas les prix à l’avance, c’est un peu en fonction du moment, de l’humeur, du contexte (Le Père Peinard n°32 du 30/05/1897 et L’Ouvrier des Deux Mondes n°03 du 01/04/1897).

* À Cholet, malgré la présence considérable de forces militaires et policières, près de 2000 manifestants investissent la ville et conspuent le député-maire. Grâce à l’énergie des manifestants, il n’y a pas d’arrestation. C’est la Bourse du Travail qui organise la manifestation. Cette manifestation prend également de l’ampleur car il y a 450 ouvriers des manufactures Pellaumail, Bigot, Lambert, Richard et Creuse en grève (L’Ouvrier des Deux Mondes n°05 du 01/06/1897).

* Toujours à Cholet, un article sur un jugement du Tribunal civil suite à un conflit lié au travail avec les frères Allereau, industriels du mouchoirs. Ceux-ci refusaient d’appliquer le tarif qu’ils avaient eux-même choisi, unilatéralement !, consistant en une augmentation. Ils refusaient par ailleurs au syndicat de saisir la justice (L’Ouvrier des Deux mondes n°8 du 01/09/1897).

* Saumur/CHSCT : dates imprécises. Cession du Tribunal le 12/08/1897. Un inspecteur du travail ose faire son taf. Il avait dressé à trois fabricants de chapelets de Saumur ou de ses environs, une contravention pour une mauvaise hygiène des ateliers. Il considérait que les poussières émises par les machines pour travailler le bois n’étaient pas expulsées vers l’extérieur et que les ventilateurs n’étaient pas assez puissants. En outre, cet inspecteur considérait que les poussières étaient « incommodes, insalubres et toxiques ». La justice saisie par les fabricants de chapelets, dans sa grande sagesse, décide de diligenter une enquête plus approfondie pour connaître les teneurs de ces poussières de bois. Rien de nouveau sous le soleil… (L’Ouvrier des Deux Mondes n°9 du 01/10/1897).

08/06/1897

* Bruon demande des brochures au Libertaire qui le renvoie sur Les Temps nouveaux (Le Libertaire n°64 du 29/01/1897).

* Hamelin à Saint-Nazaire cotise pour « les bannis de Montjuich » dans Le Libertaire n°87 du 09/07/1897. Une autre souscription est versée par Émile Hamelin en date du mois d’octobre pour soutenir la constitution d’une école libertaire à Paris (Le Libertaire n°100 du 10/10/1897). Toujours à Saint-Nazaire, il porte les journaux à domicile (Le Libertaire n°102 du 24/10/1897).

* Réunion salle Baron à 20h30. « La loi et l’autorité devant la question sociale ; la crise économique et les moyens d’en finir« . Seule cette salle reste ouverte aux anarchistes et autres libertaires pour tenir des conférences. Le propriétaire est par ailleurs conseiller municipal, ce que tiennent à souligner les libertaires (Le Père Peinard n°48 du 18/09/1897 et Le Libertaire n°97 du 19/09/1897).

* Dans Le libertaire n°100 du 10/10/1897 annonce d’une réunion privée en vue de créer une coopérative (où ? quel but ?).

02/06/1897

Tampon du Libertaire, novembre 1897. Archives anarchistes non encore mis en ligne

* GRÈVE DES CARRIÈRES DE TRÉLAZÉ -1897- : Des articles qui complètent le petit article sur la grève ardoisière de Trélazé à l’automne 1897 avec un article de L’Ouvrier des Deux Mondes n°10 10/11/1897. Mais aussi avec les articles hebdomadaire du Libertaire n°100 du 10/10/1897, n°102 du 24/10/1897, n°103 du 31/10/1897 et n°104 du 07/11/1897.

* Création d’une biographie pour Jean Labeur.

* Dans le numéro 08 du 01/09/1897 de L’Ouvrier des Deux Mondes un article signé de Girard et Pelloutier et intitulé Historique du mouvement corporatif. La Fédération des Bourses du travail de France et des Colonies. Y est adjoint un bilan pour 1896-1897. On y retrouve de nombreuses petites infos sur Angers, Cholet et Saumur. Le trésorier et le secrétaire de la fédération des Bourses du travail mettent également en avant  la Bourse du Travail de Cholet.

25/05/2019 & 30/05/2019

* Dans le numéro du Libertaire n°71 du 18/03/1897, commémorant La Commune, un bilan des arrestations et des lieux d’incarcérations ainsi que les fusillés.

sources : éphéméride anarchiste. Code pénal espagnol de 1896 et nouvelles lois de répression de l’anarchisme.

* Suite aux arrestations arbitraires, aux tortures et aux assassinats légaux opérés en Espagne et à Barcelone en particulier, les anarchistes français lancent une campagne anticléricale par voix d’affiche. Dans Le Libertaire n°60 du 31/12/1896, le texte d’une affiche parisienne appelant à une conférence le 05/01/1897, fait un bref rappel des causes de cette « nouvelle Inquisition » et des tortures subies par les incarcérés. Dans Le Libertaire n°61 du 07/01/1897, il est lancé une souscription pour publier un manifeste anticlérical. L’objectif est de sortir une grande affiche ainsi que des tracts. Un texte d’une manifeste anticlérical paraît dans le n°62 du 14/01/1897. Ce texte est ensuite publié en breton dans le n°88 du 16/07/1897. Vu le nombre de breton en Anjou, peut-être fût-il distribué sous forme de manifeste ? Le nombre d’affiches de  différents formats et de tracts à distribuer est imposant.  Le tout est tiré à plusieurs dizaine de milliers d’exemplaires selon Le Libertaire n°63 du 22/01/1897.

–> Plusieurs réunions publiques ont lieux en Anjou autour de cette thématique (voir année 1897).

–> SOUSCRIPTIONS campagne anti-cléricale : dans Le Libertaire n°69 du 04/03/1897 versement de la liste n°238 pour 17francs 85. Plusieurs noms ou surnoms sont indiqués (¤ = nouvelle bio) : Ralu (Rallu ? ¤)et sa compagne, la Sardine (= Piriou Jean-Marie), Cornu (¤), Barbot (¤), Legendre, versement d’une cagnotte par Ludovic (Ménard ?), Lelièvre et sa compagne, Veau (¤), Montemault (Monternault, si oui lequel ?), Jean Labeur (pseudo, y-a t’il un lien avec Constant Bruon ?), Fricot et E. Fricot, Lebreton (lequel ?), Moche (?), Louis Priou, Challin, Pochard et d’autres pas identifiables : un ex-forçat (un vieux de la Marianne ?), un pochard, Marianne (hommage au mouvement, vrai prénom ?), un ami de la liberté, etc. Dans Le Libertaire n°72 du 25/03/1897, dans la liste n°237 versé par Bruon pour 6 francs75, de nombreux noms et surnoms sont présents : Guillot, Piton, Prigeard, Gauvazé, Garzaud, Jules Defaut, Henri Freulon, Deshayes, Martin, Barreau dit Cholet, Besnard dit Chut, et les signatures significatives et/ou fantaisistes habituelles : un père de famille qui ne veut plus avoir faim ; un révolté ; vive la révolution sociale ; sans cul ni tête ; Rit toujours ; supplément d’écot pour l’enterrement civil d’une compagne ; etc.

Dans Le Libertaire n°85 du 25/06/1897, une importante souscription est versée par Germinal pour 40 francs. Il s’agit d’un indice supplémentaire d’une groupe spécifique anarchiste-syndicaliste mais lié à La Solitude (cf. article sur le mouvement anar). Cette souscription prend toute sa place dans cette campagne, car une fois torturé, les survivants libérés au compte-goutte doivent s’exiler.

* Je rajoute  un autre texte, publié dans le n°71 du 18/03/1897, intitulé « Contre les religions« . Si je le mets, c’est par choix personnel, relié à notre époque. Je ne suis pas un militant anarchiste, mais je suis emprunt de cet idéal ; que j’essaye de faire vivre en particulier au syndicat. Mais quand même, quand je vois des invitations dans une librairie anar, pour une soirée de rupture du jeûne, je ne peux qu’être circonspect sur certaines évolutions. Autant tout n’est pas brillant, chez les anciens anars ; mais je ne suis loin d’être convaincu par notre présent également ! (invitation montré par un camarade catastrophé « posté » sur instagram ou un truc dans le genre). (LB.)

22/05/2019

archives autonomies non encore mis en ligne

* Le camarade V. du site Archives autonomies / Fragments d’Histoire de la gauche radicale vient de me transmettre de nouveaux journaux, en particulier La Voix du Peuple, journal de la C.G.T., entre 1900 et 1909. Il va de soi que je n’ai les ai pas encore dépouillés et encore moins mis en ligne (ce qui est le plus long). Un grand merci à lui pour son patient travail.

* CONFÉRENCES BROUSSOULOUX : Dans Le libertaire n°71 du 18/03/1897, annonce du projet d’une tournée de conférences de Broussouloux dans l’Ouest et le Centre de la France. Dans Le Libertaire n°81 du 26/05/1897, nous apprenons que toutes les salles demandées sont refusées (location Cirque-Théâtre pour 120 francs) suite à des pressions policières, administratives et politiques. L’orateur les tiendra dans des bistrots des villages environnants.

13/05/2019

* Réunions de groupes et de propagande : Dans les numéros du Libertaire n°62 du 15/01/1897, n°63 du 22/01/1897, n°64 du 29/01/1897, annonce et compte-rendus de deux conférences faites par Buteaud (sans doute Butaud) le 17 et le 23 janvier. La première, se tient malgré la pression policière, mais le thème n’est pas annoncé et est suivie d’un bal. La seconde, le 23 janvier, porte sur les éventements d’Espagne et porte le titre « L’inquisition en Espagne« .

* Dans Le Libertaire n°66 du 11/02/1897 et n°67 du 18/02/1897, les compagnons se réunissent tous les samedis soir dans un troquet du Faubourg Saint-Michel.

* Dans Le libertaire n°68 du 25/02/1897 et n°69 du 04/03/1897, réunion pour préparer une soirée familiale le 14/03/1897 autour de l’anniversaire de La Commune. Dans le n°72 du 25/03/1897, sous le pseudonyme très probable de Jean Labeur, un libertaire angevin raconte les pressions policières qui conduisent à les empêcher de tenir la soirée dans la salle prévue et l’obligation de se rabattre sur une autre. Dans le même article, il est raconté l’intervention des libertaires à la commémoration de La Commune par les socialos : discours de Mercier et Bruon, les chansons révolutionnaires chantées par les anars et la prise de chant par les compagnes libertaires lassés de toutes ces obligations et autorisations pour parler et chanter.

12/05/2019

Courbet. Les casseurs de pierres vers 1849 sans doute détruite vers 1945
  • Grâce au site Fragments d’Histoire de la gauche radicale/Archives autonomies, je peux continuer à mettre en ligne les numéros du Libertaire, non encore disponible sur leur site. Merci à eux ! (Lb.)
  • Comme vous le constatez, je mets un peu moins en ligne : l’inévitable temps qui court, le travail et toutes mes chefferies, le syndicat et le soutien également aux victimes « managériales » et sans doute aussi l’énergie. J’ai quand même dépouillé succinctement tous les numéros de L’Ouvrier des deux mondes et quelques numéros du Monde ouvrier qui lui succède (en gros jusqu’à l’épuisement physique et financier de Pelloutier) mais aussi Le Libertaire pour 1897.

* CONFÉRENCES JANVION ET BAGARRES avec les méchasses : Dans le n°107 du 27/11/1897 du Libertaire, il est annoncé une réunion pour le 04 décembre afin de préparer la réunion publique/conférence de janvier pour le 11 décembre puis le lendemain une journée familiale avec une pièce de théâtre (le tréteau électoral) et sa répétition générale. dans le n°109 du  11/12/1897, paraît une pub. Cette pub dû être collée dans Angers et les environs ou distribuée sous forme de tract. L’intitulée exacte de la conférence était « L’Enseignement d’aujourd’hui et l’enseignement de Demain« . La conférence est en soutien à l’école libertaire/Ligue d’enseignement libertaire, projet parisien soutenu entre-autres par Louise Michel, Mirbeau, Zola, Ajalbert, Barrès, etc. à l’initiative de Jean Degalvès et Janvion. Le dimanche, une seconde causerie de Janvion est prévue sur « la morale indépendante » ; les traditionnelles chansons et poésies révolutionnaires ; la pièce de théâtre jouée par des angevin-e-s et bien sûr « une grande sauterie », autrement dit un bal. Le jour dit, le 11 décembre donc, on y apprend dans Le Libertaire n°110 du 18/12/1897, que les cathos viennent perturber la séance armé de sifflets, de cannes et de gourdins. Un SO mal préparé sans doute, un nombre plus grand de cathos réactionnaires (sic!), ces derniers prennent, selon la coutume de l’époque le bureau. L’orateur ne peut vraiment parler devant le tumulte des « petits fachos ». La bagarre, inévitable, éclate. Des compagnons sont blessés, mais aussi des cathos. La salle est fortement abîmée. Virés de la salle « les gobeurs d’hostie », regroupés dans la rue, font face à une sortie collective des anars qui poursuivent les « enfants de curés » à coups de pierres. Les flics chargent, sans surprise, … les anars. Janvion est brièvement arrêté. Il donnera une seconde conférence le vendredi 17 décembre, mais au Cirque-Théâtre devant un public bien plus important (Le Libertaire n°111 du 25/12/1897).

27/04/2019

* Mise en ligne de Cartes postales de Chemillé, Angers et Renazé.

L’Union Prolétarienne de Renazé

22/04/2019

* Mise en ligne de la biographie de Découée Paul, angevin devenu anarchiste illégaliste à Paris. Il était né à La Possonnière. La biographie est écrite par  Anne Steiner qui me l’a envoyé. Merci à elle !

* Paiement journaux, distribution du Libertaire : dans Le Libertaire n°16 du 29/02/1896 (Hamelin) ; n°17 du 07/03/1896 (Hamelin) ; n°19 du 21/03/1896 (H. et D. d’Angers) ; n°20 du 28/03/1896 (D. d’Angers) ; Hamelin d’Angers s’enquiert du suivi des abonnements. Il crie le journal dans les rues et porte également à domicile (n°22 du 11/04/1896 ; n°23 du 14/04/1896 ; n°24 du 25/04/1896). H. et D. versent au journal le paiement de la vente des journaux du Libertaire pour mai et c’est attesté dans le numéro de la fin du mois (n°29 du 30/05/1896). Leduc porte et vend les journaux du Libertaire (Le Libertaire n°32 du 20/06/1896).

* Le jeudi 11 juin 1896, une conférence sur le pain gratuit et la question sociale est tenue à Saint-Nazaire. Nous savons qu’elle est animée entre-autres par Philippe et qu’Hamelin est présent (Le libertaire n°30 du 06/06/1896).

* Émile Hamelin arrêté au Mans et condamné à 10 jours de prison pour avoir, selon lui, crié trop fort pour vendre les journaux libertaires dans les rues le dimanche 25 octobre 1896 (Le Libertaire n°53 du 13/11/1896).

* Mise en ligne d’affiches, l’une du S.U.B. autour de la guerre du Maroc vers 1925 et l’une anarchiste de 1896 sur les élections municipales.

06/04/2019

* Un article dans Le Libertaire n°59 du 24/12/1896, écrit sur l’exploiteur Delahaye, qui reçu quelques coups lorsqu’il se risqua à faire de l’agitation lors d’une conférence de Sébastien Faure. Il y est relaté quelques exemples liées à l’exploitation subi par les ouvrier-e-s dans son bagne, où pourtant sont présentes plusieurs statues pieuses.

* Bessonneau : dans Le Libertaire n°17 du 07/03/1896, n°19 du 21/03/1896, n°20 du 28/03/1896, n°21 du 04/04/1896 ; Grève des peloteuse de chez Bessonneau. Bessoneau craint quand même la contagion puisqu’un sorte de police des ateliers semble exister et en particulier aussi pour débusquer celles et ceux qui donnent des informations sur ce qui se passe dans les différents ateliers. Partisan avant-gardiste du partenariat social chère à certains syndicats actuel, Bessoneau organise ainsi des conférences sur l’archéologie, des vins d’honneur en particulier aux ouvrières non-grévistes, offre un repas à des ouvriers charpentiers (avec l’argent gagné par ses mêmes ouvriers….) et pour montrer sa bienveillance à tout-un-chacun, il offre des cygnes à la ville d’Angers, etc. Pendant ce temps, les contre-maîtres se rendent chez les ouvrières pour les menacer individuellement, font virer des maris d’ouvrières grévistes pour que la faim fasse son œuvre… (voir ce moment dans l’année 1896).

30/03/2019 

* Une réunion nationaliste annulée le 17/11/1896 dans Le Libertaire n°55 du 27/11/1896.

* Dans Le Libertaire n°59 du 24/12/1896 , appel aux compagnons d’Angers, Trélazé et environs ainsi qu’à la Jeunesse Libertaire pour une réunion d’organisation d’une soirée familiale le 17/01/1897.

*    À Trélazé, aux allumettes, un contre-maître se fait tabasser (Le Libertaire n°32 du 20/06/1896). Quelques jours avant, un charivari avait eu lieu face à l’injustice d’une mise-à-pied d’un ouvrier ; malheureusement, l’auteur de l’article utilise des propos antisémites (La Sociale n°58 du 14/08/1896), avec la Page de Une afférente.

27 mars 2019 : À cause de Macron et de sa bande, de tout ses petits copains et petites copines qui s’en mettent pleins les fouilles et nous obligent à essayer d’agir, de réagir, de proposer diverses choses pour que ce soit moins pire pour les exploité/e/s et les dominé/e/s, le temps manque ! Cruellement. Demain jeudi, rendez-vous devant le Palais des Congrès à 8 heures et petite pub pour une soirée organisée par les camarades du RAAF et en co-organisation avec Alternative libertaire et le NPA. La librairie Les Nuits bleues y fera une table de presse.

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Image pris sur le site de Solidaires (regroupe les syndicat SUD principalement) Isère. Le système capitaliste libéral (ça serait pareil dans un capitalisme d’état), dans ses différentes dimensions, tue, opprime, mutile, réduit à la misère, nous monte les un-e-s contre les autres, conduit à la violence … Au flic qui passe ce jour sur France info, qui parle « des assauts de la bien-pensance contre les forces de l’ordre d’organisme comme l’ONU ou le Défenseur des Droits… » Gros c.. !17 & 18/03/2019

Était-ce les mêmes styles de cartons d’invitations à Angers ou Trélazé ? Marcel Massard, Histoire du mouvement anarchiste à Lyon (1880-1894) & Laurent Gallet, Aspects de la vie quotidienne des anarchistes à Lyon à la fin du XIXe sècle. ACL.

* RÉUNIONS / CONFÉRENCES / SORTIES / FÊTES : dans Le Libertaire n°31 du 13/06/1896 annonce d’une fête familiale privée avec chants, poésie et tombola. De même dans Le Libertaire n°48 du 10/10/1896. Angers, le dimanche 12/04/1896, Salle Jouet, 14h « La femme dans la société actuelle. La femme dans une société meilleure » entrée 0F25, les femmes ne paieront pas. Il s’agit d’une fête familiale, avec des chants, des poésies, des monologues (Le Libertaire n°22 du 11/04/1896 et La Sociale n°49 du 12/04/1896). Le dimanche 26 juillet, aux Ponts-de-Cé, à 16 heures, sortie familiale des « copains et copines » (Le Libertaire n°37 du 25/07/1896 et La Sociale n°64 du 26/07/1896). Dans Le Libertaire n°17 du 07/03/1896, annonce  d’« réunion publique et contradictoire : Le Pain gratuit et la Grève générale ». À Angers, café Duroy, rue Saumuroise, conférence le 04 avril 1896 sur « Les élections municipales, le pain gratuit, la grève générale » (Le Libertaire n°21 du 04/04/1896 et La Sociale n°48 du 05/04/1896). Le vendredi 08 mai, à 8h du soir au local de la Chambre syndicale de Trélazé.  « Les lecteurs du Libertaire [des Temps Nouveaux et de La Sociale] sont invités à se réunir […]. Ordre du jour ; mesures à prendre pour faciliter l’apparition et l’existence du quotidien : La Clameur » (Le Libertaire n°25 du 02/051896). Annonce d’une tournée de conférences par Elie Lemanceau et Évariste Laurent qui passerait par Angers et Trélazé. La tournée ne se fera pas (Les Temps Nouveaux, n°21 du 19/09/1896 ; Le Libertaire n°44 du 12/09/1896 et n°45 du 19/09/1896). Salle Jouet, le dimanche 08 novembre, causerie de Bruon sur  « Le rôle des anarchistes dans la société actuelle », + discussion au sujet du journal La Clameur, + poésies et chants, entrée gratuite. (Le Libertaire n°51 du 31/10/1896 et n°52 du 06/11/1896). Pour le dimanche 29 novembre, à 14h30, salle Aubin, rue Saumuroise à Angers, réunion pour connaître les idées libertaires et éventuellement former un groupe (Le Libertaire n°55 du 27/11/1896). En fait, cette annonce est flou. Il s’agit en fait d’une réunion pour la création d’un groupe de Jeunes libertaires (Le Père Peinard n°6, 2e série, 29/11/1896 et n°8 du 13/12). À cette réunion des activités comme des sorties familiales et des réunions semblent-être prévues. Quatre conférences de Sébastien Faure à Angers sur le thèmes « Les crimes de dieu » (+ une à Trélazé) : compte-rendu des débats, des bagarres avec la mobilisation du 135e de ligne ! (Le Libertaire n°55 du 27/11/1896 et n°58 du 17/12/1896La Lanterne du 10/12/1896 ; Le Père Peinard n°09 du 20/12/1896).

Signature de S. Faure.

* Deux affiches annonçant des conférences parisiennes de Sébastien Faure, sur le thème des « Crimes de dieu » (thème des conf de décembre à Angers) et publiées dans le Libertaire pour être timbrées et affichées (affiche publiée dans Le Libertaire n°44 du 12/09/1896 et dans le n°45 du 19/09/1896).

16/03/2019

* Mise en ligne de quelques numéros de L’Égalité, un journal marxiste. Pour l’histoire de ce journal lié à Jules Guesde, au Parti ouvrier, il faut lire l’article publié sur le site des camarades d’Archives autonomies !

* Mise en ligne d’une brève sur une grève d’ouvriers cordonniers à Angers. Environ 400 ouvriers seraient concernés (L’Égalité n°05 du 30/12/1877). Un câble se rompt aux ardoisières des Fresnais. Il supportait une banne où deux ouvriers se situaient. Le mauvais entretien du matériel, malgré les bénéfices de la compagnie, tue deux ouvriers, laisse une veuve et 3 orphelins (L’Égalité n°06 du 25/02/1880). Création d’une Société de secours de bienfaisance mutuelle nommé « La Ruche » [elle n’a rien à voir avec l’ex local et le petit groupe d’ultras nationalistes cathophiles extrêmes à tendance hooligan actuel sévissant à Angers]. Elle posséderait une caisse de secours pour les infirmes, vieillards, veuves et orphelins (L’Égalité n°22 du 28/04/1878).

Archives autonomies. L’Égalité n°6 du 25/02/1878

* GRÈVES DES TYPOS EN 1878 : D’après le « gutenberg« , revue des ouvriers du livre, la société typographique angevine bénéficiait d’un tarif depuis au moins trois ans, par un accord établi entre patrons et ouvriers. Cependant, en janvier 1878, une demande de renégociation du tarif se heurta au refus de deux patrons angevins, pourtant anciens ouvrier eux-mêmes, et cela malgré l’accord des autres maîtres imprimeurs… En soutien les « compositeurs » qui ont du travail versent une cotisation de 5 centimes par francs de revenus. Les ouvriers traîtres, les beniouioui de l’époque, sont dénoncés pour ce qu’ils sont dans l’organe de la Suisse romande et mis à l’index. Angers fut une des premières villes à se rallier aux propositions de la Chambre syndicale du Mans, puis à adhérer à la fédération du livre dont elle constitua la première section avec 82 adhérents (Paul Chauvet, Les ouvriers du livre en France, de 1789 à la constitution de la fédération du livre et L’Égalité n°13 du 24/02/1878 et n°32 du 07/07/1878).

* GRÈVE D’OUVRIERS PLÂTRIERS chez différents patrons angevins. Ils demandent 5 centimes d’augmentation par heure. Ils obtiendront « une petite augmentation » (L’Égalité n°28 du 09/06/1878 et n°30 du 23/06/1878).

10/03/2019

* Bagne et Répressions : dans le n°27 du 10/11/1895 de La Sociale, une série d’article sous l’intitulé général « Les oubliés de l’Amnistie« . Le premier article, le plus long, y parle de Borda, incarcéré 31 mois à Fontevrault et de son calvaire au sein de cette prison. Chevry et Meunier sont à l’Île Saint-Joseph. Fouquet est quant à lui, selon le journal, probablement dans une prison quelque part en France. Toujours grâce au site Archives Autonomies/Fragments d’Histoire de la gauche radicale qui m’ont envoyé la collection de numéros du Libertaire -Merci !!- d’avant la Première Guerre Mondiale quelques numéros en lien avec ou sur les angevins condamnés pour délits d’opinions. Tentative d’évasion par une vingtaine de prisonniers du bagne, sur la goëlette Le Delta qui les emmenaient à la Montagne d’Agent. Un camp agricole de 180 hectare situé sur l’embouchure de l’Oyapock, évacué en 1864, réoccupé partiellement en 1886. (Culture de caféiers et cacaoyers. Zone toujours marécageuse). Régis Meunier en fait partie (Le Libertaire n°27 du 16/05/1896 et n°37 du 25/07/1896). Dans les numéros 23 du 14/04/1896 et 24 du 25/04/1896, le martyr de Girier-Lorion au bagne.

* Rajout aux biographies de Borda, Chevry, Meunier et Fouquet.

* Rajout à l’article sur les sources autour du procès d’Assises et de la condamnation des anarchistes pour délit d’opinion et du climat social qui existait.

03 et 09/03/2019

Maximilien LUCE. Une rue de Paris en 1871

* CQFD versement de souscriptions : Versement par Gillier de deux souscriptions en juillet et septembre 1916 au profit du journal (C.Q.F.D. n°27 du 30/09/1916). Versement d’une souscription par Bonnaud -mais est ce l’angevin ?- et petit mot de l’ex angevin Liger dit Lagaufrette dans le n°62 du 02/06/1917 de C.Q.F.D. À la fin du mois, une autre souscription est versée. On y trouve les noms de Le Menès (Jean ? Julien ? un autre ? ) et de Lelièvre (Eugène ou Germinal ?) (C.Q.F.D. n°65 du 30/06/1917). Versement de souscription pour le

site de vente aux enchères. Frontispice, épreuve sur vergé. Signé à la mine de plomb. Format 38.5 cm par 50.8 cm. Roubille pour les Temps nouveaux. Le journal et les artistes, éclairant le monde et l’obscurantisme, combattent l’hydre et ses trois têtes que sont la magistrature, l’armée, l’Église.

journal C.Q.F.D. par B. de Trélazé ; une liste de souscription à l’initiative de Fauveau et Grignon d’Angers est également versée pour 8 francs 50 (C.Q.F.D. n°69 du 16/09/1917). Versement d’une souscription pour le journal de la part du groupe des amis de C.Q.F.D. d’Angers et pour la même somme, 1franc 20, pour la Caisse de l’Entr’Aide (caisse de secours pour les prisonniers pour eux et leurs familles) ; d’Émile Hamelin et Bonnaud (Angers ?) pour cette dernière caisse (C.Q.F.D. n°73 du 13/10/1917). Cela voudrait dire qu’il y a 12 personnes au groupe des amis de C.Q.F.D. d’Angers. Souscription de la part de Trélazéens du quartier Malaquais en faveur du journal : Hamelin, Bodinier (chiffonnier), Glandeau et Martin (Henri ?) (C.Q.F.D. n°77 du 10/11/1917). À la fin du mois de novembre, une souscription est versée par le Groupe des Amis de C.Q.F.D. d’Angers pour 3 francs soit environ 30 personnes (C.Q.F.D. n°79 du 24/11/1917). Versement de souscriptions par Hamelin pour 6 francs 50 (C.Q.F.D. n°83 du 22/12/1917).

* Grâce au site Archives Autonomies qui a pu mettre en ligne des numéros de La Sociale, j’ai ainsi pu lire, je pense, la collection complète. Il me manquait les numéros 26 et 27, c’est donc choses faites. Paiement de journaux dans le numéro 26 du 03/11/1895 pour Hamelin -alors à Saint-Nazaire- et pour lui et P. à Trélazé dans le numéro 27 du 10/11/1895.

* BIOGRAPHIES : rajout, complément ou créations pour Hamelin, Fauveau, Bonnaud, Gillier, Liger dit Lagaufrette, Grignon (Roger), Martin (Henri), Glandeau, .

* Rajout d’un début de tableau dans l’article sur l’histoire du mouvement anar en 49, sur la diffusion de la presse.

* AFFICHES/lithographie : –> appel du Premier Mai 1905 par la C.G.T. –> Une page de garde extraite du journal La Sociale. –> Une lithographie signée de Roubille de 1895.

24/02/2019

* Textes hors département, sur la C.G.T. : Dans le n°41 du 06/01/1917, Raymond Péricat fait un compte-rendu des voyages de Jouhaux, de son attitude, qui varie … Il est secrétaire, porte-parole de la C.G.T. quand ça l’arrange, il agit par lui-même, en tant qu’individu quand il veut… Le même Péricat, dans un autre article, publié lui dans Ce qu’il faut dire… n°73 du 13/10/1917, constate que l’enquête lancée par Sébastien Faure sur l’orientation de la C.G.T. à connue un grand succès : des milliers de réponses ! Toutes ou presque, unanimes pour critiquer les orientations de la C.G.T. Il considère lui, que critiquer c’est bien ; mais, qu’il vaudrait mieux s’organiser, au sein du C.D.S. (le Comité de Défense Syndicaliste) et ainsi peser sur les orientations du Syndicat. Secrétaire du C.D.S., Péricat explique dans un long texte, publié dans le n°80 du 01/12/1917, pourquoi en novembre 1917 (décembre en réalité) le CDS demande la tenue d’un Congrès de la CGT et non pas une simple conférence confédérale.

* Un article en partie censuré, de CQFD n°55 du 14/04/1917, relate l’aventure de Claire Ferchaud, une jeune mystique (née en 1896) qui déclare avoir vu « le dieu des miséricordes » (jésus, Marie et Jeanne d’arc aussi, mais bon…) dans une ou des apparitions et lui réclamer la mise en place sur le drapeau national du sacré cœur, tout comme sur l’uniforme des soldats et réclamer au président de lutter contre les francs-maçons… pour assurer la victoire des armées françaises et alliées. Dans une lettre au président, elle déclare aussi avoir vu la mère de ce dernier (tant qu’à faire). Elle rencontre, grâce à l’entremise d’un royaliste de Vendée, le président de la république, début 1917. L’histoire ne dit malheureusement pas si une jeune allemande a eu la même vision avec le même dieu… Elle était entrée en religion, et organise une « communauté de vierge-réparatrice », car elle eut d’autres visions, dont une où elle annonce être une nouvelle immaculée conception (non c’est pas l’état islamique c’est les cathos dans les Mauges) et est connue en religion comme sœur Claire de Jésus Crucifié. Notons, que cette « un peu dingo quand même » est toujours honorée par certaines variétés de catholiques, y compris par des pèlerinages, des messes célébrées par un petit chef des curés de Poitiers (évêque) et ce malgré un décret du 21/03/1920 de la congrégation du saint-office -héritier de l’Inquisition quand même !- désavouant ses dires…

 23/02/2017

Fendeurs au travail, composition en couleurs, taille 22 cm par 17 cm.

* Paiement de journaux et petites correspondances : dans Le Libertaire le versement au début d’années 1896 et en fin 1895, pour les ventes de journaux sont assurés par H(amelin ?), D. et C. d’Angers. Voir les numéros 11 du 25/01/1896, n°12 du 01/02/1896, n°13 du 08/02/1896, n°15 du 22/02/1896. Dès les premiers numéros, des angevin-e-s s’abonnent au journal. Il s’agit A., V., R. et B. d’Angers (Le Libertaire n°03 du 29/11/1895). Un nommé R. Ed. d’Angers semble poser avoir une ou des questions sur l’amour libre, le journal Le Libertaire lui répond (Le Libertaire n°06 du 21/12/1895).

* Quelques rajouts à la bio d’Hamelin, de Dron et d’Attibert François (fils) ainsi qu’à l’article sur l’Histoire (très partielle) du mouvement anarchiste en Anjou.

* Deux articles, un de La Sociale (déjà mis en ligne) et un du Libertaire, critiquent l’habilité patronale aux allumettes de Trélazé. Une leçon toujours valable aujourd’hui : il faut toujours se méfier d’un-e- patron-e- ou d’un-e- chef-fe -petit-e- ou grand-e-, surtout quand il à l’air affable, fait des compliments, etc. Ça me rappelle mon petit chef actuel ! En terme un peu moins châtié, ça donne : « Ceci prouve qu’il n’y a pas de « bon » exploiteur. On doit se garder à carreau contre les patrons bons types avec d’autant plus de prudence et d’énergie qu’ils sont chouettes. Si on s’amollit, on est foutu : après le singe bon zigue on tombe sur une sale rosse qui profite des mauvais plis, pris précédemment, pour vous serrer la vis d’un nouveau cran. » (La Sociale n°37 du 19/01/1896 ; Le Libertaire n°10 du 18/01/1896).

arch. (LB.) La calotte du 16/01/1932

* Toujours l’exploitation chez Bessonneau, chez ce patron soit-disant philanthrope et encore présenté comme tel dans certains livres d’histoire. L’auteur raconte l’obligation d’acheter une couronne mortuaire pour la femme du patron, les heures retenues et les heures travaillées gratuites pour le patron, les primes (qui sont une honte soit-disant en passant) sucrées pour-un-oui-pour-un-non (La Sociale n°42 du 23/02/1896 et Le Libertaire n°15 du 22/02/1896). Dans Le Libertaire, une série d’article, peut-être de la même personne ?, tente de faire comprendre au travers de dialogues et discussions tenues avec des ouvriers du « bagne » ou par des exemples concrets sur les différences qui existent entre eux et « Lui« , l’exploitation qu’ils et elles subissent (Le Libertaire n°12 du 01/02/1896, n°23 du 14/04/1896).

16 et 17/02/2019

Archives Autonomies non mis en ligne. Écrit par Henri Dhorr

* Avant de finir la mise en ligne des extraits des journaux de CQFD, je mets quelques extraits du Libertaire pour 1895 et 1896.

* RÉUNIONS PUBLIQUES OU DE « GROUPES » : –> Projet d’une conférence anarchiste sur Angers (Le Libertaire n°04 du 06/12/1895). –> Réunions tous les samedis soir, à 8 heures du soir, réunion chez Blain, place du Pélican au café Saint-Michel (Le Libertaire n°10 du 18/01/1896 et n°11 du 25/01/1896 ; n°12 du 01/02/1896). –> Annonce des réunions publiques tenues à Angers par Sébastien Faure dans Le Libertaire n°13 du 08/02/1896. –> Dans Le Libertaire n°14 du 15/02/1896, compte-rendu de la 1e conférence de Sébastien Faure, devant 1500 personnes au Cirque-Théâtre et en particulier sur l’opposition d’un abbé, professeur de théologie. –> À Trélazé dans la soirée, discussion sur les idées libertaires ? par Faure ; puis, soirée familiale improvisée avec plus de 200 personnes (Le Libertaire n°15 du 22/02/1896). –> Annonce d’une réunion publique et contradictoire, le samedi 29 février 1896, salle Jouet, place des Arts à 20h sur le thème « suffrage universel et abstention » (Le Libertaire n°15 du 22/02/1896). –> Un compte-rendu très général et très succinct est fait dans Le Libertaire n°15 du 22/02/1896. –> Une petite brève toujours dans Le Libertaire n°15 du 22/02/1896 dit que les compte-rendus du Mans, d’Angers et Trélazé sont arrivés trop tard; Est-ce les compte-rendus détaillés des réunions de Sébastien Faure ou d’autres ?

* Un article sur le tirage au sort de la classe et sur les soûleries collectives qui en découlent de la part de ces jeunes garçons qui croient ainsi devenir des hommes ? ou dernier sursaut d’humanité face à une mort quasi certaine s’ils sont envoyés dans les expéditions coloniales (les maladies) ? L’article du Libertaire n°12 du 01/02/1896 y glisse aussi le rôle néfaste de l’armée comme gardienne des riches.

09/02/2019 et 10/02/2017

* je profite du départ en vacances de mes enfants et de ma compagne pour mettre un coup de rein sur le blog ce dimanche avant de retourner au turbin. Un amical coucou au camarade s’étant pris un coup ce week-end par un facho. (LB.)

BNF/Gallica. Le Canard Sauvage. An 01, n°06 du 25/04/1903. Et en France, et en Anjou en 2019 ?

* Articles de Louis Bouët : dans le n°53 du 31/03/1917, sur la mort de Norbert Blot. Dans le n°63 du 09/06/1917, un article censuré, donc non publié, intitulé « Le Sacré-Cœur sur le Drapeau et la Paix« . Dans le n°54 du 07/04/1917, Sébastien Faure répond à Louis Bouët sur sa critique d’avoir ouvert la possibilité à des « intellectuels » de donner leurs avis dans le journal CQFD.

* Rajout de quelques dessins de Paul Iribe, Steinlen, Paul Hermann, Roubille, etc. publiés dans Le Canard Sauvage.

La charge. Dessin de Félix Vallotton, 1893.

* Syndicat des Instituteurs et Institutrices (déjà féminisé) : Motion du Syndicat des Instituteurs et Institutrices du Maine-et-Loire réclamant la titularisation des intérimaires pour ceux venant d’obtenir le certificat d’aptitude pédagogique mais mobilisés au front ; le retour dans leur classe de tous les instituteurs ; une réflexion sur la nécessité de voté la proposition de loi Lafferre (? je n’ai pas saisi c’est quoi) (C.Q.F.D. n°33 du 11/11/1916). Publication dans le journal CQFD d’un ordre du jour du Syndicat des Instituteurs et Institutrices du Maine-et-Loire réclamant la fin des journées de Solidarités quasi-obligatoire pour une multitude de causes et ayant pour conséquences d’être des sortes de nouveaux impôts. La conclusion, est qu’il faut prendre l’argent où il est, c’est-à-dire dans les poches des riches (C.Q.F.D. n°65 du 30/06/1917). Ordre du jour du Syndicat des Instituteurs et Institutrices du Maine-et-Loire contre la vie chère ; pour l’augmentation des salaires et des traitements, pour l’Égalité des salaires entre institutrices et instituteurs. L’ordre du jour est signée par Gabrielle Bouët (C.Q.F.D. n°61 du 26/05/1917).

* Petits rajouts aux biographies de Louis et Gabrielle Bouët.

Dessin de Félix Vallotton. 1894.

* HAMELIN : Publication d’un article d’Émile Hamelin dans le journal Ce qu’il faut dire… Il y met en cause Julien Bessonneau et la politique de son entreprise avec la quasi obligation d’assister aux messes et au catéchisme pour les plus jeunes. (C.Q.F.D. n°46 du 10/02/1917). Deux semaines plus tard, une réponse est faite au nom d’ouvriers de Bessonneau sur la critique d’Hamelin. S’il ne s’agit peut-être pas d’une blague, c’en n’est que plus triste : tout y est ou presque (ça pourrait être un adhérent de la CFTC ou de la CFDT actuelle !) : le bon patron, c’est pire ailleurs, grâce aux étrennes on peut faire un gros achat, si les ouvriers avaient un salaire plus important ils le dépenseraient en bêtise, « on » incite au catéchisme car « malheureusement » certaines ne connaissent pas leur prière, pareil pour la messe, etc. (C.Q.F.D. n°48 du 24/02/1917). Hamelin semble être un des animateurs du groupe des amis de Ce qu’il faut dire… et il explique un peu plus le fonctionnement de ce groupe dans le n°71 du 29/09/1917 ; en particulier le financement par les cotisations des membres au journal bien sûr, mais aussi à la caiise du Comité de l’entr’aide aux détenus politiques ainsi qu’à des fins de propagande en faisant venir de vieux numéros et des brochures pour les distribuer.

* Réunions de groupes/publiques/ballades : Angers, à 14 heures, le 04/02/1917 à la coopérative « L’Union des Travailleurs« , rue Pierre Lise et le dimanche 04/03/1917 à la coopérative de la Madeleine, rue de la Juiverie. Réunion du groupe Les amis de Ce qu’il faut dire et du journal du Peuple. Socialistes, syndicalistes et anarchistes sont invités (C.Q.F.D. n°45 du 03/02/1917 et n°49 du 03/03/1917). Avec les mêmes organisateurs, le dimanche 18 février, c’est à la coopérative de Trélazé que la réunion est organisée (C.Q.F.D. n°47 du 17/02/1917). Le dimanche 22 avril, le groupe des amis de Ce qu’il faut dire et ses lecteurs -sans celui du journal Le Peuple– se réunit de nouveau à la coopérative de Trélazé, mais pour « une communication importante » (C.Q.F.D. n°47 du 17/02/1917). Sortie champêtre le dimanche 30 septembre en fin d’après-midi et sans doute repas sur les bords de Loire (C.Q.F.D. n°71 du 29/09/1917). Sortie aux Ponts-de-Cé organisée par le groupe des amis de Ce qu’il faut dire… Le rendez-vous est fixé à 14 heures, dans le bourg près du pont sur l’Authion (C.Q.F.D. n°72 du 06/10/1917). Le Dimanche 28 octobre et le dimanche 11 novembre, c’est dans un café de Malaquais à Trélazé, « chez le camarade Martin » que le groupe se réunit (C.Q.F.D. n°74 du 20/10/1917 et n°76 du 03/11/1917). Le dimanche 25/11/1917, le dimanche 09 décembre et le dimanche 22 décembre 1917, c’est à Angers, coopérative de l’Union des Travailleurs, rue Pierre Lise à 16 heures, qu’ont lieu les réunions des amis de C.Q.F.D. (C.Q.F.D. n°78 du 17/11/1917, n°80 du 01/12/1917 et n°83 du 22/12/1917).

* Les allumettiers envoient un communiqué, mais trop tard (C.Q.F.D. n°59 du 12/05/1917).

03/02/2019

* Rajout aux biographies de Mandin Jean et d’Émile Hamelin ; ainsi qu’à l’année 1916.

* Correspondances/réponses de CQFD : dans le n°21 du 19/08/1916 une réponse à Mandin sur une histoire de bande (de routage ?). Le journal CQFD répond à Hamelin, qu’il lui envoie des numéros du 07 juillet (CQFD n°19 du 05/08/1916).

* Articles de Louis Bouët en opposition avec Jouhaux, en particulier sur sa rencontre en 1914 avec les syndicalistes allemand et Legien en particulier : n°26 du 23/09/1916 ; n°28 du 07/10/1916 ; n°32 du 04/11/1916.

02/02/2019

De l’humour facile. Pris sur le net, un gars qui dessine et est taxi, mais je n’ai plus son lien.

* Comme je l’avais déjà écrit, grâce au site Fragments d’Histoire de la gauche radicale, la quasi totalité du journal CQFD est dorénavant disponible à la consultation. Merci à eux ! Merci pour ce travail de numérisation et de mise en ligne de journaux, revues, tracts du et sur le mouvement ouvrier. Ce journal, publié pendant la Première Guerre Mondiale, d’inspiration libertaire mais pas anarchiste, pacifiste, ouvert aux syndicalistes-révolutionnaires, aux individualistes, aux socialistes (pas ceux en peaux de lapins qu’on connaît) ; ce journal donc joua un rôle non négligeable dans la recomposition après le choc  et l’effondrement de l’Internationalisme en 1914. Je commence donc la mise en ligne des numéros de 1916 et 1917 qui sont en liens avec l’Anjou, principalement Angers et Trélazé. Une multitude de petites réunions, une remontée en puissance, à relativiser toutefois -ce n’est pas la poussée d’avant guerre- mais bouillonne. Des militants libertaire comme Hamelin maintiennent la ligne, d’autres comme les époux Bouët pointent le bout de leurs nez et s’affirment, le mouvement syndicaliste-révolutionnaire grâce aux instits continuent à défendre les idéaux d’un mouvement ouvrier conséquent : autonomie(à défaut d’indépendance), justice sociale, liberté. (LB.)

* Grâce à Ascona, comme d’habitude, création des années 1916 et 1917 dans l’onglet archives qui recense toutes les années.

* RÉUNIONS : dans les numéros 28 du 07/10/1916 et n°29 du 14/10/1916 ; création d’un groupe des Amis de Ce Qu’il Faut Dire … à la Coopérative d’Angers-Doutre, 42 boulevard Henri Arnaud, à 9 heures.  Dans le n°33 du 11/11/1916 publication de la listes de groupes, dont Angers. Le dimanche 26 novembre, à 15 heures, coopérative Angers-Doutre, réunion du groupe de CQFD. Invitation aux lecteurs à y assister (CQFD n°34 du 18/11/1916). Le dimanche 17 décembre 1916, réunion du groupe, chez Polymi(e?), cafetier aux Tellières, quartier Les Justices,  Les amis de Ce Qu’il Faut Dire … Les socialistes et les syndicalistes y sont invités (CQFD n°38 du 16/12/1916).

* SOUSCRIPTIONS : dans le n°32 du 04/11/1916, versement par Hamelin de la souscription de 13 personnes.

* Biographies : compléments à celles de Baron Eugène (anar) et Barrau Ernest.

30/01/2019

Dessin extrait de la BD, Les vieux fourneaux, tome 5, par Lupano et Cauuet, Dargaud 2018 (et bien mieux que le film insipide (LB.)). Dédicacé aux petits nazis angevins et autres gros cons de fascistes

* Versement d’une souscription pour les familles des victimes de massacre en Russie dans L’Humanité n°293 du 04/02/1905 par Cogné (instituteur) et l’Université Populaire d’Angers.

* Motion d' »émotion indignée » (… !) de la section d’Angers de la L.D.H. sur les massacres en Russie publiée dans L’Humanité n°609 du 17/12/1905.

* Canat d’Angers, présent au Congrès constitutif de l’enseignement du secondaire dans L’Humanité n°261 du 03/01/1905.

* Création d’une biographie pour Joret d’Angers, membre de la coopérative d’Angers-Madeleine. Pour Gagneux et Falaise de la coopérative l’Avenir d’Angers-Doutre.

* Rajout sur l’article sur les Jeunesses syndicalistes avec une petite partie sur les pupilles.

* Dans L’Humanité n°374 du 26/04/1905 et n°376 du 28/04/1905, compte-rendu du 5e Congrès de la Coopération socialiste tenu à Nantes avec une excursion à Angers.

28/01/2019

Archives autonomies, non mis en ligne

* Entre manifs, syndicat, etc. ; le temps passe trop vite. Cependant, parfois une bonne nouvelle -à relativiser, on parle d’histoire sociale !- surgit. Un camarade, V. d’Archives autonomies m’a contacté et à mis l’ensemble de la collection du Libertaire des origines à la Première Guerre Mondiale, pas encore mis en ligne, à disposition. Un grand merci à lui. Ce site est d’ailleurs une vrai mine. Avec les téléchargement avec mon vieil ordi qui rame, ça à pris pas mal de temps aussi à récupérer tous les fichiers. Pas encore tous d’ailleurs ! J’ai encore du mal à mettre dans un format lisible certaines photos et documents extraits sur l’Anjou : je vais tâtonner mais je viens bien finir par y arriver. Ça explique pourquoi j’ai traîné à mettre des trucs nouveaux sur ce blog. (LB.)

* BONDIEUSERIES : –> Mise en ligne  du numéro 356 du 08/04/1905 du journal L’Humanité. Débat à l’Assemblée nationale. Sur les bagnes d’enfants, les congrégations comme Le Bon Pasteur et sa maison-mère d’Angers et les scandales qui la touche. Il s’agit de l’intervention du député Francis de Pressensé par ailleurs président de la L.D.H.

 –> Un autre scandale qui touche indirectement cette fois l’anjou avec le scandale des Carmélites de Laval (Mayenne), relaté dans l’Humanité n°323 du 06/03/1905. –> Autour du débat et des discussions sur les lois de séparation de l’Église et de l’État, dans le numéro 342 du 25/03/1905 on y parle vite fait d’exemples liés à d’Angers. On y parle ainsi des congrégations et de « la plus odieuse, celle du Bon Pasteur » et des procès à Angers, Cholet, etc.

20/01/2019

* Paiement journaux : dans Les Temps Nouveaux n°25 du 21/10/1905, L. (Lelièvre probablement) à Noyant-la-Gravoyère et M. à Trélazé envoient les timbres et/ou les mandats pour le paiement des journaux . N. de Noyant-La-Gravoyère a envoyé des timbres et/ou des mandats pour le paiement des journaux Les Temps Nouveaux n°31 du 02/12/1905.

* « À Trélazé, les ouvriers de la manufacture nationale d’allumettes, qui avaient un moment quitté le travail, l’ont repris sur l’assurance, venue de Paris, qu’il serait fait droit à leurs revendications. Je crains fort que les malheureux ne se soient laissé rouler » écrit par Paul Delesalle (Les Temps Nouveaux n°26 du 28/10/1905).

* Procès à Amiens de la « bande des bandits d’Abbeville » plus connu par un des ces membres Alexandre Marius Jacob. Deux des membres passent en procès pour des vols commis en Anjou : Ferré et Augain (L’Humanité n°331 du 14/03/1905).

13/01/2019

BD de Tardi sur La Commune

* Création d’une section de la L.D.H. à Saumur dans L’Humanité n°477 du 07/08/1905.

* Création d’une notice biographique interne au blog pour les militants socialistes de Cholet : Thomas, Rabet et Biton. Lecoq à Angers.

* RÉUNIONS PUBLIQUES socialistes À CHOLET : dans L’Humanité n°600 du 08/12/1905, compte rendu d’une réunion publique organisée par « Les Travailleurs choletais », Cercle d’études sociales indépendant. L’orateur, l’avocat Georgel, y discourt sur le socialisme. Il est prôné la tactique d’Union républicaine. À la mi-février 1905, une réunion avec Ducos de la Haille et Réveillard, tout deux avocats, tiennent une conférence sur la nécessité de l’Unité socialiste (L’Humanité n°310 du 21/02/1905).

* GRÈVES : à Angers, vers le 21 novembre, à la filature Voisine, une centaine d’ouvriers et ouvrières filateuses cessent le travail (L’Humanité n°584 du 22/11/1905).

* Le journal L’Humanité annonce que Bordier Émile, instituteur à Montreuil-Bellay avait été persécuté par le député réactionnaire de la Grandmaison, également maire de Montreuil-Bellay. Il avait été déplacé. Suite à l’action de l’Émancipation qui fait annuler la décision, Bordier est nommé à Cholet (L’Humanité n°373 du 25/04/1905).

* Toujours dans L’Humanité, n°400 du 22/05/1905, un correspondant revient sur La Fête de la Paix.

12/01/2019

* En attendant de mettre en ligne tous les extraits de CQFD, etc. je vide l’écran de mon bureau qui est encore plus en fouilli que mon bureau, c’est pour dire.

* Mise en ligne d’un extrait du Bulletin de parti républicain radical et radical socialiste, sur la Fête de la Paix à Angers dans le n°71 du 14/06/1905.

* Le Comité de Défense Sociale de Marseille reçoit deux versements de 7 francs en provenance de Trélazé (L’Ouvrier Syndiqué des Bouches du Rhône, n°671 du 01/05/1912).

* Dans le même journal, le n°717 du 01/07/1914, les ardoisiers reçoivent 5 francs de la Bourse lors de la grève.

06/01/2019

* Une bien bonne et belle année, du travail mais pas trop même pour celles et ceux qui en cherchent ou en veulent ; des vacances, du temps libre, des parasites qui ne nous parasitent plus et surtout la sociale au bout ! (LB.)

* J’ai profité des vacances et des grasses mat’ des enfants et de ma compagne, j’ai fini de dépouiller les numéros de CQFD et ce qui a trait à l’Anjou. Comme d’hab., sans doute des oublis, mais j’ai fait au mieux. J’ai aussi farfouillé du côté de L’Humanité pour 1905 ; pas fini. (LB.)

29/12/2018

Arch. autonomies. Fragments d’Histoire de la gauche radicale

* Grâce au site Fragments d’Histoire de la gauche radicale, la quasi totalité du journal CQFD est dorénavant disponible à la consultation. Merci à eux ! Ce journal, publié pendant la Première Guerre Mondiale, d’inspiration libertaire mais pas anarchiste, pacifiste, ouvert aux syndicalistes-révolutionnaires, aux individualistes, aux socialistes (pas ceux en peaux de lapins qu’on connaît) ; ce journal joua un rôle non négligeable dans la recomposition après le choc  et l’effondrement de l’Internationalisme en 1914. En Anjou, un noyau se regroupe ; Émile Hamelin -encore et toujours-, Louis Bouët et les instits, quelques isolé-E-s aussi sans doute. Je ne l’ai pas encore dépouillé, hormis le n°46.

Arch. BNF. L’Assiette au beurre, mai 1905

Ça viendra, en particulier pour les longues et fastidieuses listes de souscripteurs, d’annonces de réunions et ballades qui nous en apprennent pas mal par petites touches. (LB.)

* Dans le CQFD n°46 du 19/02/1917, un article d’Émile Hamelin, montre une facette de l’abject Mr Bessonneau, qui oblige les plus jeunes à assister au catéchisme. Dans le même numéro 46, une souscription (4 francs) est versée pour soutenir ce journal par Hamelin via Le Libertaire. Une personne « M » d’Angers, cherche à avoir des nouvelles d’Allard.

* Mise en ligne du poème d’Eugène Pottier : Contremaître de fabrique. En lien avec le film qui repassera mais à Doué-en-Anjou, le 15 janvier 2019 par SUD-CT49.

* Dans le journal L’Humanité n°276 du 16/01/1905, une histoire de captation d’héritage à Beaufort par l’Église.

26/12/2018

Image pris sur le site de La Bataille socialiste

* COMBRÉE : GRÈVES des ARDOISIERS : deux mouvements, l’un à l’été l’autre à la fin de l’année : dans les numéros des Temps nouveaux n°17 du 26/08/1905 ; n°33 du 16/12/1905 et de L’Humanité n°487 du 16/08/1905 ; n°488 du 17/08/1905 ; n°489 du 19/08/1905 ; n°490 du 20/08/1905 ; n°495 du 25/08/1905 ; n°601 du 09/12/1905 ; n°602 du 10/12/1905 et n°621 du 29/12/1905. Dans le mouvement de grève de l’été, déjà il s’agit d’une protestation massive contre le renvoi d’ouvriers « membres du syndicat rouge » alors que dans le même temps des collaborateurs, les ancêtres des partenaires sociaux, se faisaient embaucher. Les violences des gendarmes, inqualifiables : tirs et coup de crosses, injures, etc. font monter la tension. Aussi, lorsque de nouveaux ardoisiers « rouges » doivent se faire virer, que la morgue patronale est à son paroxysme, que les gendarmes et les militaires accourent ventre-à-terre, les ouvriers mettent à sac la maison du directeur et tentent d’y mettre le feu en incendiant un citerne de pétrole et une botte de foin de 120 tonnes contiguës à la maison. La direction à la fin de l’année, virera 149 ouvriers !

22 et 23/12/2018

* Ajout de trois dessins publiés dans Les Temps nouveaux, en 1905. Il s’agit d’un dessin d’Aristide Delannoy, l’un de Maximilien Luce et un d’Henri Jossot.

* ANTIMILITARISME : –> dans les Temps nouveaux n°49 du 08/04/1905, publication d’une circulaire, pour demander aux groupes se revendiquant de l’A.I.A. s’ils souhaitent faire un Premier Congrès ; s’ils souhaitent être ouvert aux socialistes de toutes tendances ou seulement aux communistes libertaires.

–> Profitant du départ de la classe, une agitation antimilitariste a lieu en France ; en particulier lié à l’A.I.A. En rétorsion, l’État perquisitionne, arrête, fouille, saisi, etc. C’est ce que relate le n°23 du 14/10/1905 des Temps nouveaux. Pour cette agitation, l’A.I.A. publie une affiche, probablement celle ci-contre. Elle est envoyée à Angers mais saisie à la gare d’Angers. Elle était destinée à Hamelin.

–> Émile Guichard, dans un article publié dans Les Temps nouveaux n°52 du 29/04/1905, informe que M. de Pressensé, président de la L.D.H., a envoyé un courrier pour soutenir et réclamer que les deux soldats soient rapatriés en France métropolitaine. Potereau et Leblanc, avec qui Guichard tient une correspondance, sont envoyés dans les Compagnies disciplinaires pour avoir écouté et/ou bu un coup dans une auberge de Trélazé, en décembre 1904, où Guichard tenait une conférence.

–> Une section de l’A.I.A. existe à Misengrain/La Forêt (Combrée) et Noyant-la-Gravoyère. Le secrétaire en est peut-être Eugène Lelièvre. Ce dernier demande aux sections de l’Ouest de s’entendre afin d’envoyer un délégué au Premier Congrès de l’A.I.A. à Saint-Étienne (Les Temps nouveaux n°06 du 10/06/1905).

–> Émile Hamelin est arrêté à Saint-Nazaire pour avoir distribué des journaux et des brochures antimilitaristes (Les Temps nouveaux n°32 du 09/12/1905 et n°34 du 23/12/1905).

–> Selon Les Temps nouveaux n°13 du 29/07/1905, il y a en France plus de 3000 insoumis recensés pour l’année 1904, dont un pour la subdivision militaire de Cholet.

* Mise à jour des liens sur le côté -suppression et rajout-, le tout avec des thématiques.

15 et 16/12/2018

archive.org. n°29. 30/06/1894. Le temps passe, rien ne change fondamentalement depuis Jean Casimir-Perier fraîchement élu et l’actuel Macron : du blabla

* Parfois je erre virtuellement à la recherche d’un nouveau journal, d’un nouveau truc à rajouter sur le blog. C’est ce qui m’est arrivé voici quelques temps. J’ai trouvé un site américain -je parle pas anglais, ça à l’air d’un site officiel- que je ne connaissais pas et sur celui ci, une brochure et des journaux dont Le Chambard Socialiste. Ce journal disponible sur le net avec les numéros d’à peu près une année possède sur chaque « Une » un dessin de Petit Pierre, un pseudonyme de Steinlen.

* Mise en ligne de quelques « Unes-dessins«  de ce journal.

* Ajout des paroles de deux chansons, l’une intitulée « C’est le Populo » de Broca et l’autre intitulée « Les P’tits Bourgeois » de Pigeonnette.

* Deux extraits du journal Le Chambard Socialiste. L’un du n°1 du 16/12/1893, indiquant une rixe entre le jeune député conservateur et réactionnaire le baron Georges de Grandmaison et un autre Georges, Dubarry, rédacteur au Courrier de Saumur. L’autre extrait est issu du n°4 du 06/01/1894 et y parle des élections et du sentiment de trahison de ceux des socialistes ayant voté au 2e tour pour le candidat républicain.

arch ? Auguste Roubille

* Rajout de photos  de la grève des cordonniers de septembre à octobre 1893, dans la sous-rubrique Angers et environs. Écriture d’un article relevant de cette grève dans cette année. Mise en ligne de deux affiches liées à cette grève : l’une de début décembre, établissant une non-conciliation, et une autre éditée le 20 décembre, livrant à la publicité par le Juge de Paix, les nouveaux tarifs.

* Argent : don et paiement journaux : dans le n°39 du 28/01/1905, versement d’un don pour le journal Les Temps nouveaux par un nommé O. d’Angers. Dans le n°40 du 04/02/1905 c’est un nommé G. d’Angers qui verse l’argent pour les journaux. Dans le n°08 du 24/06/1905, O. d’Angers et L. (probablement Lelièvre Eugène) paient les journaux vendus qui servent à la propagande.

* Petites correspondances : dans le n°46 du 18/03/1905, un problème de distribution de journaux dans les gares par Hachette est signalé par un nommé L.L. Dans le n°04 du 27/05/1905, un retard d’envoi de convocation est signalé à L de Noyant-la-Gravoyère. Dans le n°05 du 03/06/1905, une réponse de non insertion sur un fait jugé pas assez important est fait à E. Statiot.

* Grèves : dans les Temps nouveaux n°15 du 12/08/1905, grève aux allumettes pour la baisse du temps de travail et une augmentation de salaires. À Combrée, ce sont des ouvriers qui se font renvoyer. Pour protester les ouvriers conscients se mettent en grève. Mais des jaunes continuent le turbin. Les gendarmes utilisent leurs armes et des ouvriers sont blessés par balles. En riposte des barrières et les locaux de la Compagnie des ardoisières de l’Anjou sont attaqués (Les Temps nouveaux n°17 du 26/08/1905).

08 et 09/12/2018

AMA numérisées. 02Fi_642. Ruelle du Quai du Roi de Pologne. La rocade actuelle…

* Rajout de documents sur le suivi policier de Piriou Jean-Marie (et complément de biographie).

* Refonte de la biographie de Harles Louis, Victor dit Harlet. Suppression de celle de Harlet Louis, Victor.

* Mise en ligne d’une chanson de Charles d’Avray, « La Petite fille de deux sous » (si vous connaissez des sites avec une version musicale, n’hésitez pas à me faire signe !).

* GRÈVE AVRILLÉ : dans Les Temps nouveaux n°41 du 11/02/1905 et n°45 du 11/03/1905.

* Annonce dans Les Temps nouveaux n°46 du 18/03/1905 de l’initiative de L’Union Ouvrière de l’Ameublement de publié une image du type image d’Épinal sur la vie de Louise Michel.

* Régis Meunier : annonce d’une conférence sur Liberté et christianisme à Lorient et Hennebont, organisée par La Jeunesse Syndicaliste Lorientaise (Les Temps nouveaux n°40 du 04/02/1905). Il propose également une tournée de conférence dans le sud. Il est alors domicilié à Limoges et donc présent lors de la grande grève de 1905 (Les Temps nouveaux n°51 du 22/04/1905).

02/12/2018

AMA numérisées. 3 Fi 338. Portraits de Lacroix et de Proudhon. – [S.l. : s.n.], milieu XIXe siècle. – 2 dessins sur papier : mine de plomb ; 25.5 × 16 cm 03Fi_0338_02. David d’Angers

* Rajout de pas mal de cartes postales anciennes, sur Angers.

* Un portrait de Proudhon trouvé sur le site internet des Archives Municipales d’Angers fait par David d’Angers.

28/11/2018

* Pas beaucoup de temps en ce moment… J’en profite pour vider un peu l’écran de mon ordi de la multitude d’illustrations, dessins, lithographies, gravures, cartes postales anciennes (CPA), photos, etc. (LB.)

* Rajout de deux illustrations issues de l’Almanach du Libertaire pour 1903-1904.

24 et 25/11/2018

Arch. BNF/Gallica. Les Temps nouveaux n°47, an10 du25/03/1905.

* Mise en ligne d’un grand article d’Émile Guichard publié dans Les Temps nouveaux n°39 du 28/01/1905 sur les conditions de travail dans les corderies de chez Bessonneau. Si certain-e-s chef-fe-s plus ou moins grand-e-s plus ou moins petit-e-s s’essaient à la stratégie de la chouquette pour mieux nous domestiquer, l’article traite également des méthodes de gestion du personnel. L’article fait écho au film « Mélancolies ouvrières » passées cette semaine par le syndicat Sud CT et Asso à la Bourse du travail.

* Rajout de deux vignettes des Temps nouveaux dans la rubrique dédiée. L’une m’évoque la violence de la prétendue Justice ; l’autre, les crimes sexuels des prêtres.

* Rajout de documents sur le suivi policier de Piriou Jean-Marie (et complément de biographie).

17/11/2018

cartoliste. CPA éditée par Les Temps nouveaux, 1905.

* Rajout de documents sur le suivi policier de Piriou Jean-Marie (et complément de biographie).

* Rajout à la biographie de Lelièvre Eugène.

* Création d’une biographie pour Tabeau.

11/11/2018

* Quelques rajouts à l’article sur les Jeunesses syndicalistes.

* Quelques rajouts à l’article sur l’histoire du mouvement anarchiste en Anjou.

* Mise en ligne d’un document sur la propagande et la vente de presse libertaire à Trélazé en 1895.

* Mise en ligne de documents policiers et préfectoraux sur Piriou Jean-Marie dit « la sardine ».

10/11/2018

* Dans le numéro 78 du 04/07/1904 du journal L’Humanité, un article sur les victimes du Bon Pasteur à Angers et Nancy. Dans le n°257 du 30/12/1904, le même journal annonce que les enquêtes sont acceptées pour Angers, Nancy et Paris.

Arch. BNF/Gallica. Les Temps nouveaux, dixième année, n° 36 du 07/01/1905.

* Le numéro 30 du 17/05/1904 de L’Humanité, révèle les frasques de soldats ivres qui poursuivent des passants avec leurs baïonnettes.

* Rajout de quelques vignettes extraites des Temps nouveaux.

* CONGRÈS OUVRIERS 1904 : dans le n°141 du 05/09/1904, le Syndicat des jardiniers d’Angers donne son accord pour éventuellement créer un syndicat national. La Première rencontre pour élaborer les statuts aura finalement lieu le 23/12/1904 à Paris d’après le journal L’Humanité n°251 du 24/12/1904. Mme Barbe, des modistes d’Angers, est présente au banquet du 3e Congrès associations ouvrières de Productions (L’Humanité n°210 du 13/11/1904). À quel titre ?

* future A.I.A. : appel pour la tenue du Congrès antimilitariste d’Amsterdam publié dans L’Humanité n°58 du 14/06/1904.

J. Thomé, Trélazé. Cité des Faiseurs d’ardoises. 1606-1918. p124

* Mise en ligne d’une copie, extraite du livre de J. Thomé sur Trélazé, de l’information par Bahonneau et H. Mercier de la tenue d’une conférence d’Henry Dhorr, sur l’affaire Dreyfus. Le thème est : « Les dangers que cours la République ».

* La répression est omniprésente. À la moindre occasion les mouchards, les flics en civils font leur besogne. Ainsi, le caporal Leblanc et le sapeur Rotereau du 6e génie qui arrivent en cours de réunion, lors de la conférence de Guichard dans l’auberge Marrec, en novembre 1904, à Trélazé, se verront condamnés à de la prison et à finir leur temps de services en Algérie (Les Temps nouveaux n°37 du 14/01/1905 et n°39 du 28/01/1905).

* Annonce dans Les Temps nouveaux n°37 du 14/01/1905 de deux conférences organisées par Les Jeunesses Syndicalistes : Péan (Pierre ? ; Amant ?) traite de la question « l’Armée et le Capital » tandis que Guichard traite « La délation dans l’armée » sans doute en lien avec l’envoi en Algérie de deux soldats ayant assisté à la réunion de décembre 1904 dans le même lieu (cf. ci-dessus).

Auguste Soutif sous la livrée. Sources : J. Thomé, Trélazé 1608-1918, cité des faiseurs d’ardoises. p186

05/11/2018

* Ajout dans la rubrique dédiée, d’une chanson de Montéhus et de Chantegrelet ; intitulée « Les mains blanches« . Les paroles ne sont pas toujours très anti-sexistes….

* Rajout d’une chanson révolutionnaire d’Amiati de 1880 et présente dans le cahier de chanson d’Auguste Soutif : « Le Pacte de famine« .

* Rajout de photos à la biographie d’Auguste SOUTIF extraites du livre publié en 1998 par la ville de Trélazé, sous la direction de J. Thomé. Trélazé. Cité des faiseurs d’ardoises. 1618-1918. Un super bouquin !

04/11/2018

CPA issu du site cartoliste. Publiée sans doute vers 1904.

* Congrès de la Fédération du Textile. Le syndicat de Cholet y présent (L’Humanité n°120 du 15/08/1904).

*  GRÈVE DES TISSERANDS DE CHOLET et sa région : voir 1904 + rajout avec les exemplaires du journal L’Humanité n°179 du 13/10/1904, n°183 du 17/10/1904, n°197 du 31/10/1904, n°201 du 04/11/1904.

* Rajout d’une biographie, celle de René GUÉRIN.

* GRÈVE CHEZ BESSONNEAU À ANGERS : Sur cette grève voir novembre 1904. Origines :  une ouvrière renvoyée, des contremaîtres harceleurs sexuels, baisse des salaires. L’Humanité n°209 du 12/11/1904, n°210 du 13/11/1904 et n°211 du 14/11/1904.

CPA issue de cartoliste. Publiée par Les Temps nouveaux, sans doute vers 1904.

* Congrès de Bourges de la C.G.T. : compte-rendu de la première journée publiée dans L’Humanité, plutôt favorable aux réformistes.

* Conférences des Bourses du Travail, Bourges 1904 : publiée dans L’Humanité.

* Prévision d’une grande tournée de conférences de Sébastien Faure, sur le thème « La Paix ou la Guerre« . Il est prévu qu’il soit en Anjou vers le mois de février 1905. Viendra-t-il ? Je doute (Lb.) (L’Humanité n°158 du 22/09/1904).

* Lors de processions religieuses, des incidents ont lieux. Des bagarres, opposant, semble-t’il, des religieux et des libre-penseurs blessent une dizaine de personnes dont un policiers et deux gendarmes. Puis quelques jours plus tard, des étudiants de l’université catholique provoquent des bagarres devant le journal Le Patriote de l’Ouest (L’Humanité n°51 du 07/06/1904 et n°58 du 14/06/1904).

03/11/2018

* Merci aux gens qui cherchant des infos sur un-e de ses ancien-ne-s, prennent le temps de farfouiller dans le site, nous apportent un petit complément, une info supplémentaire. Nous sommes toujours preneur de documents écrits, iconographiques, sonores pourquoi pas ayant un lien avec l’histoire sociale de l’Anjou et plus particulièrement de son histoire révolutionnaire. Nous nous engageons bien entendu à les restituer ! Merci aussi pour leurs encouragements ou leurs petits mots gentils (ça fait pas mal de se faire un peu de bien !).

* Puisque je suis dans les merci, je tiens à remercier une nouvelle fois et tout particulièrement le camarade F.H. pour son énorme travail de recherche et l’animation de son site Archives anarchistes.

* Le camarade en question vient de nous fournir de nouvelles informations sur des faits ayant concerné des angevins, ex-angevins ou futurs angevins : « Double attentat à la dynamite contre la banque Rousselot à Nantes le 23 juillet 1891, partie 1 et partie 2« .

Sources : Archives anarchiste. La cartouche de dynamite était déposée sur la fenêtre à gauche de la porte. Dessin paru dans le Petit Phare du 25 juillet 1891.

* Petit rajout à la biographie de Fauveau.

* CONGRÈS OUVRIERS : ALLUMETTIERS : Trélazé représenté au moins par un nommé Renard et sans doute Soutif (orthographié Lontif) (L’Humanité n°142 du 06/09/1904 ; n°143 du 07/09/1904 ; n°144 du 08/09/1904 ; n°145 du 09/09/1904 et n°146 du 10/09/1904).

28/10/2018

* Mise en ligne d’un texte issu de La Révolution Prolétarienne intitulé « La Guerre qui vient !« , datant de 1935.

* COUP d’État DE 1851 : Publication de plusieurs affiches issues du fond des Archives municipales d’Angers numérisées. Une série de quatre, ayant traits au coup d’état du futur Napoléon dit le petit, avec la dissolution de l’Assemblée nationale en toile de fond. Dans cette première datée du 03/12/1851, le maire en parfait petit fonctionnaire bien scrupuleux qui affirme la continuité actuelle du célèbre renoncement de la fonction publique : « j’ai rien fait si ce n’est obéir » qui aboutit à toutes les abominations passées et présentes. La seconde affiche, datant du 04/12/1851, émanant du Maire fait suites aux incidents de la veille à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale : avec ses menace sur « les séditieux » le maire à déjà bien pris le tournant du nouveau régime, il annonce également des mesures d’ordre. La troisième affiche, datée elle aussi du 04/12/1851, est la publication de l’arrêté pris par le maire contre les attroupements, la résistance, etc. En gros, la justification juridique de la répression et de la soumission de la mairie au coup d’état. La quatrième affiche, de la même veine de « la soumission face au nouveau pouvoir pour assurer l’ordre, la paix et la concorde sociale » émane du colonel de la Garde nationale qui fait afficher dès le 04/12/1851 dans les rues d’Angers, à destination de propagande donc, ses félicitations et sa fierté de commander de tels hommes qui ont su résister à l’émeute populaire qui menaçait.

* Compléments à la biographie du marianniste Fauveau Valentin, grâce à un de ses descendant, qu’il en soit remercié.

21/10/2018

Arch. Nat. numérisées. F7/13176 dossier 29-7. et F7/13172.

* Rajout d’une petite pub, publiée par Bachelet en 1932 dans La Patrie Humaine.

* Mise en ligne d’un tract de la C.G.T.S.R. de la section algérienne sur le centenaire de la colonisation.

* AFFICHES : mises en ligne : une affiche d’octobre 1925 émanant du Parti communiste appelant à une manif à Tours pour soutenir le maire de Saint-Pierre des Corps arrêté (procès à Angers). Une affiche de l’Union anarchiste issue du site des Archives nationales numérisées mais collée à Angers (AD49 : 4M6/29), datant de 1925, contre les guerres et celle du Maroc en particulier, intitulée À bas la Guerre.

* TRACTS : un tract de juin 1925 provenant de l’Union anarchiste contre la guerre du Maroc et intitulé Les Assassins recommencent. Celui intitulé Debout, les Parias ! est édité par la mouvance anarchiste et syndicaliste-révolutionnaire dans le cadre du Comité d’Action Révolutionnaire. Il date de l’été 1925. Celui intitulé Aux Travailleurs, est publié probablement en 1925 et diffusé à grande échelle en France par la C.G.T.U. Il sera également publié en plusieurs langues, en particulier en espagnol et italien.

20/10/2018

* Hier soir, à Angers, la CNT n’a pu tenir sa conférence à l’Étincelle suite aux pressions policières. Le thème en était le féminisme en Chine. Au même moment, à 10 mètres de là, salle du Doyenné, l’extrême droite pouvait se réunir pour vomir sur les lesbiennes, les gays, la PMA, l’IVG, etc. sous protection des crs au nom de la Liberté de parole…

Arch. BNF/Gallica
Dessin extrait de la BD « Les aventures épatantes et véridiques de Benoît Broutchoux » de Phill et Callens. Éd Le Dernier Terrain Vague. 2e ed : 1980.

* Dans l’Action Syndicale (Lens) du  n°374 du 24/07/1910, annonce de la condamnation à la prison de trois militants syndicalistes ardoisiers : Auguste Boulan, Lecoz, Jahane ou Jehane et du maire-adjoint Ferdinad Vest lors de la grève ardoisière de  l’été 1910. Dans le n°375 du 31/07/1910, annonce de l’envoi à Lebreton, trésorier du Comité de grève, de 12frs05 issu d’une collecte du 10/07/1910 lors de la création du Parti révolutionnaire dans le Nord. Cette demande fait suite à la demande de Benoît Broutchoux. Dans l’Action Syndicale n°356 du 20/03/1910, un long texte sur le Congrès Unitaire des Travailleurs du Sous-sols (ardoisiers, mineurs, etc.), avec la présence de Ménard, Gemin, Brault, le vote des mineurs d’or et des ardoisiers avec les révolutionnaires (contre la participation aux bénéfices ; pour la représentation d’un voix par syndicat, etc.) : voir mars 1910 pour plus de détails. Un article également du même journal sur la demande d’adhésion et l’adhésion à la Fédération nationale des ardoisiers pour le Fédération syndicale des mineurs, dit Jeune syndicat mis sous le n°16 du 26/04/1908. Toujours de Broutchoux, dans le même journal, tout en annonçant une future tournée de conférence dans l’Ouest de la France, en particulier dans les bassins miniers, il s’attaque à Gemin dans l’Action Syndicale n°324 du 18/07/1909. Cette annonce, dans une forme moins agressive, sera de nouveau affirmée à plusieurs reprises. Par ex., dans le n°329 du 22/08/1909. Je ne sais pas si cette tournée aura lieu.

arch. BNF/Gallica

* Dans Le Combat (Roubaix) n°23 du 06/06/1913, publié à Roubaix, un compte-rendu de la manif antimilitariste du 06/06/1913 à Trélazé. Dans le Numéro 25 du 20/06/1914, un article de Péronnet du C.D.S. sur l’affaire Péan et une lettre de Péan.

13 et 14/10/2018

« Marques de fabrique… fabriques de marque : productions industrielles angevines de 1830 à nos jours ». Publication éditée par la Ville d’Angers à l’occasion de l’exposition présentée salle Chemellier, du 3 février au 1 er avril 2007.

* Mise en ligne de deux cartes, extraites d’un livret publié par la ville d’Angers en 2007, à l’occasion de l’exposition « Marques de fabrique… fabriques de marque : productions industrielles angevines de 1830 à nos jours ». Une carte de l’industrie angevine vers 1830 et l’autre en 1907. Un jour quand nous aurons le temps, peut-être insérerons-nous cela dans notre carte des lieux évoqués dans le site et liée aux militantismes ? À moins qu’un coup de patte nous vienne en aide ?…

* Un article de Paul Delesalle sur le Congrès de Bourges et l’état d’esprit qui y régna dans les Temps nouveaux n°21 du 24/09/1904.

* A.I.A. : Publication dans Les Temps nouveaux n°07 du 18/06/1904 et dans le n°08 du 25/06/1904 de l’appel aux différentes organisations et associations pour le Congrès International antimilitariste d’Amsterdam, en 1904, ainsi que l’Ordre du jour.

* GUICHARD Émile : Conférence anticléricale de Guichard (rajout à sa bio) et soirée sur le même thème à Trélazé le 24/12/1904 dans les Temps nouveaux n°33 du 17/12/1904. Dans le n°35 du 31/12/1904, Émile GUICHARD écrit plusieurs petits articles : l’une sur le jésuitisme du Petit Courrier, ancêtre du noble Courrier de l’Ouest d’aujourd’hui ; un autre sur une jeune femme qui gagna au bagne Bessonneau -comme certain-e-s l’appelaient alors- 6 centimes en 3 jours (!) et un sur le suicide d’une jeune qui préfère le suicide au tribunal. Toujours de Guichard, un article sur une des célèbres entreprise de parapluie d’Angers -un des centres de la production française – avec la famille Saret. Ici, « la parasolerie française ».  Article dans Les Temps nouveaux n°22 du 01/10/1904, et un directeur Girard, militant nationaliste en vue de la Patrie Française mais aussi sur deux entrées séparées en fonction des ouvriers, rue du Cornet et rue Boisnet. Dans le n°29 du 19/11/1904, Guichard relate les raisons d’une nouvelle grève dans les ateliers de chez Bessoneau, ici les ateliers bois et pelotage : la baisse des salaires de 30 à 40% !, mais aussi la demande et la volonté des ouvrières de faire renvoyer deux contremaîtres de ces ateliers qui pratiquent le harcèlement sexuel, envers de jeunes ouvrières. Dans le n°30 du 26/11/1904, Guichard relate la suite de ce mouvement et l’échec : le pauvre Bessonneau qui se drape dans sa pseudo-dignité offusquée, son affirmation qu’il ne s’agit que de galanterie à la française ! et bien entendu, les jaunes de tout temps, qui brisent le mouvement.

* Projet d’une tournée de conférences de Régis Meunier sur l’Ouest de la France, devant passer par Angers, Cholet et Saumur. Elle était prévue pour le début de l’année 1905 (Les Temps nouveaux n°33 du 17/12/1904).

Arch. Nat. numérisées. F7 13172. Dossier 1. Union anarchiste. papillon collé en 1925

* Mise en ligne d’une série d’autocollants libertaire, de papillons à l’époque, de l’Entre-deux-guerres produit par La Jeunesse anarchiste (1925) soit par la Fédération communiste-libertaire (datée 1926, probable 1936).

* Fin octobre 1904, Hamelin récolte l’argent afin de permettre l’édition d’un livre pour enfants, publié par Les Temps nouveaux (Les Temps nouveaux n°25 du 22/10/1904). Dans le n°34 du 24/12/1904, il verse un peu d’argent pour le journal Les Temps nouveaux.

* Mise en ligne de quelques chansons : paroles et parfois musique : Révolution de Robert Guérard (1910) ; Les Conscrits insoumis (1902) ; rajout à L’Internationale ; Les Huit Heures (chant du Premier Mai) de 1891. . La propagande était autant par la musique, l’écrit, la parole, l’image, le cinéma…

BNF/Gallica. Les Temps nouveaux, année 10, n°19 du 10/09/1904

* Petites correspondances : dans les Temps nouveaux n°01 du 07/05/1904 : réponse affirmative à A.M. de Trélazé pour l’envoi de journaux à deux adresses. Dans le n°3 du 21/05/1904 des Temps nouveaux, le journal répond à M. de Trélazé, sur le prix et l’éditeur de La Terre de E. Reclus.

* Par l’intermédiaire de Le Gall, la Jeunesse Syndicaliste de Brest demande à entrer en contact avec les autres Jeunesses Syndicalistes dans Les Temps nouveaux n°11 du 16/07/1904.

10/10/2018

Livre + CD en vente à la Librairie Les Nuits Bleues, 21 rue Maillé à Angers. Pleins de chansons en texte avec des traductions en langage de maintenant, pleins de dessins aussi. 25 euros

* Dans L’Humanité n°86 du 12/07/1904, la Fédération des Cuirs et Peaux de la C.G.T.  met à l’index la ville d’Angers pour les cordonniers, leur demandant de ne pas y chercher de travail tant que dure la grève de la Maison Maingot. La Fédération sollicite par ailleurs une Solidarité financière pour les grévistes.

* Dans le journal L’Humanité, Cognée et Godaud versent une somme d’argent en faveur des victimes du lock-out de Marseille. Ils se déclarent alors instituteurs à Angers (L’Humanité n°185 du 19/10/1904).

03/10/2018

* Mise en ligne d’un texte du journal L’Humanité n°175 du 09/10/1904, relatant une conférence de Jaurès, Camélinat, Duclos de la Haille, etc. au Cirque-Théâtre à Angers.

* A.I.A. : conférence de Guichard à Trélazé sur « l’Antimilitarisme chez les tolstoïens et les anarchistes » le 11/12 ; annonce de la création d’un groupe de l’A.I.A. à Trélazé qui se réunit chez Marrec, probablement le nom du proprio de la salle (Les Temps nouveaux n°32 du 10/12/1904). À Angers, les réunions ont lieu à la fin novembre tous les dimanches au café Lebon, dans la rue Lyonnaise (Les Temps nouveaux n°30 du 26/11/1904).

* Dans Les Temps nouveaux n°28 du 12/11/1904, annonce d’une réunion du groupe (communiste-)anarchiste d’Angers, chez Houdayer, rue des Deux-Hayes.

* Conférence, chez Lévêque à 20h, à Trélazé, par Guichard sur « le noël des gueux » (Les Temps nouveaux n°34 du 24/12/1904).

01/10/2018

* Mise en ligne d’autres dessins et vignettes de présentations de rubriques extraites des Temps nouveaux.

* Dans un extrait du numéro 1 du 18/04/1904 du journal socialiste l’Humanité, une brève d’agence annonce la fin de la grève ardoisière de Trélazé.

* GRÈVE DE CHOLET : dans les numéros des Temps nouveaux : n°23 du 08/10/1904, n°24 du 15/10/1904, n°25 du 22/10/1904, n°26 du 29/10/1904, n°27 du 05/11/1904. Plus de 10.000 ouvriers seront en grève, cependant l’isolement, la modération fera le jeu des patrons.

* Dans Les Temps nouveaux n°23 du 08/10/1904, annonce de deux conférences publiques de l’Université Populaire, tenues à la Bourse du Travail d’Angers, l’une sur le Socialisme par l’avocat Reveillard et l’autre sur le Tolstoïsme et l’anarchie par Guichard.

* Association Internationale Antimilitariste (A.I.A.) : Dans Les Temps nouveaux n°23 du 08/10/1904, réunion au café Guilbault de libertaires pour créer une section de l’A.I.A. à Angers.

L’Action Antimilitariste, n1 du 15/09/1904. Ça change des allégories sur la Liberté avec des femmes à poils.
Une bière en soutien au local Le 21 qui comprend l’atelier de réparation La Tête dans le Guidon et la librairie sociale et syndicale Les Nuits Bleues.

29/09/2018

* Mise en ligne de vignettes et dessins issus des Temps nouveaux.

* Mise en ligne de quelques dessins et vignettes issus du journal L’Action Antimilitariste, publié à Marseille au moins entre fin 1904 et début 1905, servant de relais à l’Association Internationale Antimilitariste.

* Dans le n°1 du 15/09/1904 de L’Action Antimilitariste, un article d’Almeyreda sur la création de l’A.I.A. et ses ambitions. Dans le n°3 du 15/12/1904, annonce de la création d’une section de l’A.I.A. à Angers (elle date en fait de la fin septembre 1904 ; voir le début d’article sur ce collectif : l’A.I.A. en Anjou). Dans le n°4 du 15/01/1905, annonce de la création officielle de la section de Trélazé, avec les réunions chez Levêque, Trésorier Tineuf et secrétaire Hamelin. Hamelin qui en profite pour faire oeuvre de propagande en vendant ce journal (même numéro).

* Dans le n° spécial du 05/11/1904, un petit tableau des morts à l’armée.

* Les statuts de l’A.I.A. sont publiés dans le n°2 du 15/10/1904 : ouverture aux femmes, action, propagande, cotisations, etc.

* Publication d’une affiche extraite du numéro spécial de L’Action Antimilitariste du 05/11/1904, avec un texte de Georges Pioch.

Le fascisme, c’est nulle part ! Ni dans les rues, ni au pouvoir ! C’était le slogan d’appel du festival antifasciste du RAAF. Un truc sans doute non prévu par les camarades du RAAF, c’était que la connerie était aussi dans la rue hier et pas où on aurait pu l’attendre !

22 et 23/09/2018

* Mis en ligne une annonce d’Hamelin Émile, dans les Temps nouveaux n°38 du 16/01/1904, qui demande aux camarades de Trélazé à récupérer les vieux journaux révolutionnaires déjà lus afin de les envoyer à des militants potentiellement intéressé.

* GRÈVE(S) DE TRÉLAZÉ DE 1904 et mise en branle dans le segréen : Remise en ordre de l’article dans l’année 1904.

Le syndicat et les ouvriers ayant arraché quelques miettes (contrôle du travail effectué au fond par les ouvriers, augmentation de 25 centimes…) au patronat, la Société des ardoisières de l’Anjou et la Commission des Ardoisières d’Angers réenclenchent les hostilités. Dans le n°42 du 13/02/1904 des Temps nouveaux, suite à la demande de rencontre faite par le bureau syndical pour protester contre une éventuelle baisse salariale, les patrons répondent en faisant fermer tous les chantiers ! Dans le n°43 du 20/02/1904, 1200 ouvriers ont déclarés la grève. Ménard, secrétaire du Syndicat des ardoisiers, demande des soutiens financiers. Dans le n°44 du 27/02/1904, un petit soutien financier. Dans le n°47 du 19/03/1904, un grand article, écrit par Mercier, rappelle les origines du conflit à la carrière de la Grand’Maison dépendant de la Société des ardoisières de l’Anjou ; mais également des événements de Misengrain/Renazé et à Trélazé. Dans le n°48 du 26/03/1904, la fin de la grève à la Grand’Maison dépendant de la Société des ardoisières de l’Anjou par une victoire ouvrière éclatante, avec des avantages obtenus pour tous les chantiers et plus du triplement des effectifs syndicalistes. Dans le n°49 du 02/04/1904, Ludovic Ménard retrace les faits et la victoire ouvrière. Dans le n°51 du 16/04/1904, la parole patronale ne valant rien, les patrons n’appliquent pas les accords signés par eux. En réaction, deux colonnes d’ouvriers mettent à sac des maisons de gardiens. L’armée est positionnée à Trélazé.

15 et 16/09/2018

* Mise en ligne de biographies de : Moulien ; PatinRAVAGLIA Guglielmo, Rimbaud.

* Rajout aux années 1883 ; 1884 ; 1887 ; 1900 ; 1904 ; aux biographies de Barillier, Brillet.

Archives municipales d’Angers numérisées. 06 Fi 354.65 cm par 49.2 cm

* Mise en ligne de deux affiches issues des Archives Municipales d’Angers. L’une, peu glorieuse, informe d’une grève des ouvriers cordonniers déclenchée fin juin 1904. Ils demandaient la non-application d’une baisse des salaires mais, aussi, la non-embauche de femmes dans les ateliers. L’autre affiche, de la fin septembre 1904, concerne la grève des ouvriers maréchaux. Ils demandaient la journée avec 10 heures de travail effectif, une amplitude maximale de 12 heures ; 1h30 de pause méridienne et une demie-heure de pause casse-croûte, etc. Plus d’un siècle plus tard, on a rien obtenu de mieux en terme de temps de boulot sinon sans doute une intensification des tâches ; mais on peut commencer plus tôt et finir plus tard !

* Dans Les Temps nouveaux n°40 du 30/01/1904, annonce du décès de Rimbaud, « un bon camarade ». Il semblerait que les « hommes en noir » aient tenté de faire baptisé ses enfants lors de son décès en échange de l’assurance qu’ils seraient éduqué.

12/09/2018

* Début de mise en ligne de quelques biographies de militant, pas tous et toutes révolutionnaires loin s’en faut, issu du CD-Rom du Dictionnaire biographie du mouvement ouvrier. Ils et elles ne sont pas tous et toutes directement liées au blog -les mouvements révolutionnaires ; pour l’instant surtout les libertaires, socialistes-révolutionnaires, les syndicalistes radicaux ou révolutionnaires. Ces gens sont parfois simplement né en Maine-et-Loire, incarcérés, etc.

Ça signifie qu’au fur et à mesure, plusieurs centaines de bio donc ça prendra du temps !!! voire des années, il faut donc, que je fasse évoluer les indications biographiques de celles et ceux déjà présent dans le blog via la page dédiée. En gros ça donnera : NOM ; Prénom (s) ; Surnom [lieu de militance : 49, région parisienne, etc. ; Organisation syndicale dans l’ordre chronologique ; organisations ou partis politique dans l’ordre chronologique ; organisation sociale -coopérative, assoc diverses, etc. et dates d’activités extrême ].

Mille Arthur (Allier]

09 et 10/09/2018

* Mise en ligne de différents documents. C’est un peu décousu.

* Mise en ligne d’un texte écrit par Delesalle, libertaire et syndicaliste, sur le Congrès Corporatif de la C.G.T. à Rennes, publié dans les Temps Nouveaux n°27 du 29/10/1898 et n°28 du 05/11/1898.

* Dans les Temps Nouveaux n°33 du 10/12/1898, publication d’une controverse entre P. Delesalle avec J.Reinach, député et futur président de la Ligue des Droits l’Homme, à propos des lois scélérates qu’il a voté. Delesalle en profite pour soutenir les condamnés anarchistes angevins tel Fouquet, Philippe, Chevry, Meunier.

* Dans le Radical du 03/01/1894, une brève annonce que les anarchistes d’origine angevines Hamelin et Meunier, mais aussi d’autres anarchistes, sont arrêtés et leurs logements perquisitionnés à Brest.

Arch. BNF/Gallica

* Dans LE SUPPLÉMENT LITTÉRAIRE des Temps Nouveaux, le n°16 de 1897, un article de Pouget sur les condamnations des anarchistes angevins.

* Dans le Journal des parquet, de juillet 1894, un monument de mauvaise foi mais légal !, l’appel en Cassation de Chevry et consorts est balayé, tant sur la forme d’arguties juridiques que sur un débat de fond -là aussi balayé. Peut-on être accusé de faits antérieurs à une loi ? La réponse semble être oui puisque toute la procédure ou quasiment repose sur cela. En outre, la loi estime moral et légal d’admettre des témoignages anonymes transmis par la police, que la défense ne peut ainsi pas remmettre en question.

* Mise en ligne d’une affiche du 06/10/1897, émanant du Juge de Paix du Canton Nord-Est, pour faire une proposition de conciliation dans le conflit opposant patrons et ouvriers des ardoisiers à l’automne 1897. Une autre affiche datant elle de l’été 1908 publiée sur l’ordre du Juge de Paix, éditée par la ville d’Angers, constate là-aussi, le refus de conciliation de la part des patrons dans la grève du bâtiment.

* À Lyon, du 25 au au 29/06/1894, le Congrès de la fédération nationale des Bourses du Travail se tient. Les Bourses de Cholet, Saumur et d’Angers sont respectivement représentées par Dubois de Paris ; Bousquet de Toulouse et Yvan -sans précision, sans doute Lyon-. Toutefois Angers et Saumur devaient se faire représentées (comme Rennes) par le délégué de Nantes : Colombes. Les autres délégués refusent cette combinaison donnant à une personne plus de voix et de mandats que les autres. (L’Ouvrier Syndiqué des Bouches du Rhône, n°131 du 15/09/1894).

* Dans L’Ouvrier syndiqué des Bouches du Rhône, n°459 du 01/10/1908 ; le secrétaire du syndicat, A. Taugourdeau, des employés de la ville d’Angers annonce que dorénavant au sein du Syndicat, mais aussi dans la Fédération de l’Ouest, « les jaunes » et les sillonnistes (cathos sociaux) seront refusés.

* Deux notices biographiques : Sutte et Taugourdeau A.

* Émile Hamelin, en novembre 1907, souscrit à une action du journal l’Humanité (l’Humanité n°xx du 14/01/1907).

02/09/2018

exemples d’autocollants tirés par les anarchistes individualistes, publiés dans l’anarchie n°122, année 3 du 08/08/1907

* Rajout de textes d’autocollants, dans la rubrique dédiée. Ici, des textes, appelé par eux « piqûres d’aiguilles« . Le rajout concerne « des papillons » issus de l’anarchisme individualiste, publié par le journal l’anarchie en 1907.

* Publication d’un texte de la revue le mouvement anarchiste, qui dans son numéro d’octobre, l’intitule « La C.G.T. penche à droite » (le mouvement anarchiste n°3, octobre 1912). Les camarades qui dans le syndicat, dans les regroupements de syndicats nous servent tout le temps les mêmes soupes d’unité d’action (??? faire un tour en ville ???) avec les partis, faire avec tous les gens de bonnes volontés mêmes avec les partis (on me l’a encore dit hier pour critiquer le veto du syndicat dont je suis membre pour rallier une manif organisée par un parti voici qqs mois…) ; devraient lire l’extrait.

Arch. Municipales. Numérisées d’Angers. 06 Fi 2277.

* À Paris, 1048 syndicats se réunissent à la salle de la Bellevilloise pour un Congrès extraordinaire de la C.G.T. afin d’étudier les moyens de résister à la guerre. L’ordre du Jour était : 1° : Les moyens préventifs d’éviter la guerre. 2° : Les moyens de s’opposer à la mobilisation en cas de guerre. « Il ne faut pas faire d’inutile surenchère« , « ne pas rassembler à des énergumènes« , etc. 1048 syndicats sont représentés mais rien de concret ne sort. Qui en Maine-et-Loire ? (le mouvement anarchiste n°5, décembre 1912).

* Mise à niveau sur les extraits publiés du Libertaire, avec indication de dates à l’anglaise (je ne sais toujours pas comment ça se dit). L’année d’abord, le mois puis le jour de la parution. Comme quelques textes commencent à apparaître ici où là sur le net.Mise en ligne d’un article du Libertaire n°82 du 15/09/1901 contre un Congrès religieux et une procession.

* Mise en ligne d’une affiche de 1901, de protestation de la Commission administrative de la Bourse du Travail d’Angers contre la tenue d’une conférence prêchant la concorde sociale et les syndicats mixtes de patrons et d’ouvriers.

01/09/2018

Sources : placard info et http://archives.ville-saint-denis.fr/galerie : 20Fi 2948. affiche publicitaire de 1895.

* Toujours sur la mise en ligne de documents des Temps Nouveaux : Création d’un « Syndicat mixte » ouvert aux employé-e-s de n’importe quelle corporation ; mais aussi, à celles et ceux qui n’ont pas de travail fixes comme les journaliers et journalières, les manœuvres. Si les femmes sont nommées, ce n’est pas souvent ; je saisis pas bien d’après le texte si ce syndicat est adhérent à la C.G.T. ou pas ; s’il perdurera ou pas. L’initiative en revient à des militants anarchistes : Mercier, Hamelin, Guichard (Les Temps Nouveaux n°3 du 16/05/1903).

* Lors de la conférence du socialiste Pierre Renaudel, en mai 1903, sur la séparation de l’Église et de l’État. Conférence organisée par le Groupe d’Études Sociales Germinal. À l’occasion de cette conférence, il semble qu’Émile Guichard, un des animateurs du G.E.S., sera calomnié (Les Temps Nouveaux n° 4 du 23/05/1903).

* GUICHARD Émile : en plus d’extraits publiés ci-dessus, dans le n°19 du 05/09/1903 il demande 10 exemplaires des Temps Nouveaux ; dans le n°10 du 04/07/1903 il écrit un article pour dénoncer les crimes sociaux. Ici, sur un pauvre diable qui se suicide après un avis d’expulsion car il ne pouvait payer son loyer. En octobre, des camarades tentent de créer une troupe de théâtre en vue de s’en servir comme d’un moyen de propagande. Le projet serait de faire des tournées dans le département. Les fonds sont à adresser à Émile Guichard (Les Temps Nouveaux n°24 du 10/10/1903).

* Le Syndicat des hommes de peine et des irréguliers du travail de Saint-Nazaire souhaitent entrer en contact avec leurs homologues de Lorient, Nantes et Angers. Est-ce le Syndicat mixte créer en Mai ? (Les Temps Nouveaux n°16 du 15/08/1903).

* Rajouts aux biographies de Guichard et Hamelin.

27/08/2018

* Deux conférences à l’Université Populaire. L’une à 20h30, le samedi 5 septembre 1903 par Henry MERCIER sur le thème « Pourquoi l’Anarchie ?« . L’autre le Mercredi 16 septembre, par Émile Guichard sur le thème « Le 9e commandement de Dieu et l’amour libre » (Les Temps Nouveaux n°19 du 05/09/1903 et n°20 du 12/09/1903).

Sources : association L’ardoise. Vers 1900

* TRÉLAZÉ, ardoisières : revendications et grèves au fond : Dans une série d’articles très intéressants, H.M., indique les techniques d’exploitations et d’extractions de l’ardoises au fond. S’il rappelle certains événements récents de luttes ou d’actions directes, il s’attarde sur les revendications de cette fin d’été 1903, la façon dont la grève est mené et le changement de tactique opérée (se poser des questions sur les victoires et échecs passées et surprendre l’ennemi). Ces mêmes revendications pourraient s’apparenter plus aux conditions de travail : arrêt de monter et descentes par les échelles mais par des ascenseurs, vérification de l’arpentage et du cubage, contrôle de l’utilisation des explosifs aussi fait par les ouvriers, choix du médecin, les petits chefs qui doivent parler correctement aux ouvriers, fin du travail rémunéré à la tâche, etc. (Les Temps Nouveaux n°13 du 25/07/1903 ; n°14 du 01/08/1903 ; n°15 du 08/08/1903).

* À Trélazé, au local syndical, à 19h30 le samedi 31 octobre 1903. Réunion autour de la discussion en cours à Trélazé sur de la création d’une coopérative de consommation, sur le modèle du Vooruit de Gand. Mercier dans son annonce demande également l’avis des anarchistes de Gand, aura-t’il des réponses ? (Les Temps Nouveaux n°24 du 10/10/1903).

* ANGERS : L’Empire Bessoneau : une série d’articles sur les techniques d’exploitation, de grèves plus où moins timides. Dans les Temps Nouveaux n°51 du 18/04/1903, l’auteur revient sur les techniques employées pour réduire les coûts salariaux tout en augmentant la productivité. Dans le n°19 du 05/09/1903 c’est l’arnaque aux primes (en fonction du présentéisme) qui est mis en exergue et ce malgré la petite grève ayant eu lieu en août (Les Temps Nouveaux 18 du 29/08/1903). Relance d’une grève à l’usine Hecce-Homo (Les Temps Nouveaux n°22 du 26/09/1903 et n°25 du 17/10/1903).

25/08/2018

L’argent -4 francs- d’une collecte effectuée à La Solitude, quartier de Malaquais, est versée et indiquée dans Les Temps Nouveaux n°42 du 14/02/1903 en faveur des derniers survivants/inculpés de La Mano Negra en Andalousie (Espagne).

* A. Dupré et E.G. Dupré verse de l’argent en soutien aux Temps Nouveaux. E.G. voire l’autre, sont-il les saumurois ou futurs saumurois ? (Les Temps Nouveaux n°10 du 04/07/1903). Toujours en faveur du journal, un autre don est versé par H.M. de Trélazé (Les Temps Nouveaux n°13 du 25/07/1903).

24/08/2018

* Mise en ligne d’une  affiche de la S.F.I.C. de 1925. Notons que « le rayon d’Angers » dépend de celui de Tours à cette date.

Arch. Munip. Angers. arch. numérisées. 06 Fi 940. 1m23 par 82 cm

* Mise ligne d’une affiche de mai 1903, publiée par le groupe Germinal, Groupes d’Études Sociales et de pensée libre, où les libertaires sont actifs, avec des camarades d’autres orientations politiques. affiche appelant à une réunion publique, effectuée par Pierre Renaudel, dans le cadre de la campagne pour la séparation de l’Église et de l’État.

* À partir du 15 juin, déclenchement d’une grève par les ouvriers cordiers de la Manufacture Papin à Angers, suite à une diminution des salaires. Refus de la conciliation proposée par le Juge de Paix, la ville édite l’affiche constatant le fait (Arch. Municip. Angers : 06 Fi 232).

* Le dimanche 05 juillet 1903, à 14h, au 6 rue de la Tannerie, chez Legloarec, réunion du groupe les Ennemis de l’Autorité avec une causerie menée par Delaye-Bougère sur l’exploitation des femmes chez Bessonneau (Les Temps Nouveaux n°10 du 04/07/1903). Dans le même temps, le G.E.S. se réunit tous les jeudis soirs.

* Mise en ligne de l’annonce des conférences Girault en avril 1903 (Angers et Saumur) autour du thème, annoncé dans le n°38 du 17/01/1903 des Temps Nouveaux : « À bas l’Église ! À bas la caserne ! À bas la propriété ! L’Humanité libre par la Grève Générale« . 

* Conférences de Louise Michel et de Girault au Cirque Théâtre, à Angers, en pleine grève des cordonniers. Mais vient-elle le 09 octobre ou le 26 septembre ? Le 08 octobre, Louise Michel et E. Girault font une conférence à Trélazé, salle de la Maraîchère à 20h : « Pourquoi des Églises, Pourquoi des casernes?« . Les organisateurs sont Henri Mercier, « cordonnier place Malaquais » et « Émile Hamelin, colporteur aux Plaines ». Les organisateurs locaux semblent à la bourre comme le rappel une brève là-aussi publié dans le même journal. Une autre conférence était prévue normalement à Saumur : eut-elle lieu ? (Les Temps Nouveaux n°17 du 22/08/1903 et n°19 du 05/09/1903).

19/08/2018

Archives Municipale d’Angers. 06 Fi 1503. Taille 124 cm par 85.5cm. voir

* Crime d’état contre les anarchistes, je continue sur la mise en ligne de documents sur la mise en route du processus qui conduira à la mort de deux personnes et un restera au bagne plusieurs années : issu des archives nationales, F7 12508 : un télégramme du 31/12/1893 informant de l’arrestation de Philippe suite aux perquisitions. Je pense qu’il s’agit d’un télégramme journalistique.

* Le lendemain matin, le Premier Janvier 1894 à 8h, le Ministère de la Justice envoie un télégramme au Procureur Général d’Angers, intimant l’ordre de na pas prendre d’initiative sans avoir reçu auparavant une instruction.

* Le 03/01/1894, dès potron-minet, à 5h30, le Procureur Général reçoit un nouveau télégramme l’invectivant, car il semble ne rien comprendre aux instructions très précises… relatives aux correspondances des anarchistes. Il doit se rapprocher du Préfet et du Ministère de l’Intérieur. Ahlala, le petit personnel ça toujours été un problème pour nos bons maîtres !

* Le 17/01/1894, le ministère de la Justice, suite au rapport du Procureur Général de la veille, lui donne l’ordre de mettre en liberté Mercier, Chevry, Meunier et Philippe.

* Sans date précise, un récapitulatif des saisies et perquisitions opérées fin décembre 1893 chez les anarchistes Dubois, la femme Ledu (saisies d’un cahier manuscrit et de journaux anars), Chevry, Philippe (saisies du portrait de Ravachol et d’emblèmes anarchistes), Moru, Guesnier (saisie d’Almanach du Père Peinard), Maillard (saisie d’une note manuscrite), Mercier (saisies d’exemplaires de La Révolte et d’Almanach du Père Peinard) et André (saisie de publications). Tous et toutes sont arrêtés selon ce qui est indiqué.

arch (LB.)

* Je mets en ligne une carte confédérale de la CNT-AIT de 1936, même si ça n’a qu’un rapport indirect avec l’objet du blog.

* Issue des Archives de la Préfecture de Police de Paris, Ba 1499 : anarchistes de Province : un extrait d’une liste de noms saisie en août 1894 (un doute que ce ne soit pas 1892, je vérifierai) chez Sébastien Faure avec Sevry Émile et Guénier Charles. Un autre extrait, datant de mai 1892, fait état du nom de Pinguet Auguste saisi là-aussi dans un carnet mais chez un nommé Mongin.

* Toujours extrait des archives de la préfecture de police de paris, plusieurs documents sur Hamelin et son militantisme. Un brouillon de lettre de Reims de Soufflet à Pouget datant de mai 1891 ; en 1893, selon un télégramme du Ministère de l’Intérieur au Préfet de Poilce de paris, le Préfet de Quimper affirmerait qu qu’Hamelin alors à Lambezellec aurait reçut un exeplaire à paraître d’un journal intitulé Le Père Jean chiffonnier.

18/08/2018

* De « l’Ordre » dans les affiches ! Au fur-et-à-mesure que j’en rajoute, ça devient un peu le bazar. Pour que ce soit à peu près chronologique, plus logique aussi, je vais mettre pour les dates du style anglais (en tout cas ça me fait penser à ça, mais je suis pas du métier) : 2018-08-18 pour le 18/08/2018.

* Rajout d’une affiche de la C.G.T. datant de 1913, contre la réaction militariste et la lois des trois ans. Mise en ligne d’une affiche de 1936, toujours de la C.G.T. appelant aux grèves et réunions du Premier Mai à Angers et Trélazé, à la manifestation, aux pointage des cartes confédérales mais aussi au boycottage de l’école à titre éducatif. Une affiche généraliste de la C.G.T. réunifiée appelant là-aussi pour le Premier Mai, collée sur Angers, mais sans date précise.

* Création d’une autre sous- rubrique d’affiches, avec celle publiée par la mairie et ayant trait aux conflits du travail -grèves- et ayant trait aux juges de paix. Une affiche de juin 1910, liée à la grève des ardoisières de l’été 1910 et établissant le refus de toute conciliation par le patronat ardoisier de la Commission.

* Création ou compléments de fiches biographique pour Le Bellec ; MARTIN Henri ; CATROUILLET GEORGES ; PELTIER Joseph ; BOURDAIS Christophe.

09 et 10/08/2018

* Création de fiche biographique pour la compagnonne Moru, complément pour tous les autres perquisitionné-e-s.

* Annonce dans un télégramme du 28/12/1893, du départ pour se rendre à Paris au Ministère de la Justice du Procureur Général.

* Dans la même journée, mais un peu de temps avant, le Préfet du Maine-et-Loire reçoit un télégramme du Ministère de l’Intérieur l’informant du départ du Procureur Général mais qu’ensuite il devra se concerter avec lui. La coordination des persécutions subit contre les anarchistes angevins se fait bien au plus haut niveau nationale malgré les doutes des agents de l’État locaux.

* Le 29/12/1893, annonce dans un télégramme du Procureur Général au Garde des Sceaux, que suite à des perquisitions administratives et judiciaires, conformément aux instructions ministérielle reçues, rien de compromettant n’est trouvé si ce n’est chez Philippe un portrait de Ravachol.

* Le même jour, le Préfet lui annonce au Ministère de l’Intérieur, au cabinet du Ministre et à la Sûreté Générale les résultats des perquisitions sur Commission Rogatoire (délivré par la Justice – autour de la question des affiches, etc) et perquisitions administratives chez des anarchistes d’Angers et Trélazé, là, plus particulièrement pour rechercher officiellement la bombe (13 personnes ?).

* GRAND RAPPORT DU PRÉFET DU 30/12/1893 SUR LES PERQUISITIONS du 29 décembre 1893. Dans l’introduction générale (4 pages), il précise bien que toutes les perquisitions furent faites sur les instructions des ministères de la Justice et de l’Intérieur. Perquisitions judiciaires chez Chevry, sa compagne Mme Ledu, chez Dubois suspecté d’avoir la bombe et Philippe. Les Perquisitions administratives établi suite à une concertation entre le Procureur Général, le Procureur de la République, le Commandant de la Gendarmerie du Maine-et-Loire, le Commissaire Central et le Préfet. Ces dernières perquisitions sont faites, dans un but clairement politique et « médiatique ». Annonce « d’enquêtes occultes » faites par les futurs Commissaires Spéciaux qui vont être créés. « Par malheur, si la Justice, a assez d’indications pour savoir qu’il y a quelque chose, elle n’en a pas assez, et peut-être ne pourra-t-elle pas en réunir assez pour savoir au juste ce qu’il y a » : annonce de la procédure bancale. À la suite de cette introduction, le Rapport noté « Lettre A » établi un rapport des pièces saisies chez Henri MERCIER à Trélazé, chez Pierre ANDRÉ à Angers, chez GUESNIER à La Pyramide aux Ponts-de-Cé (quartier qui touche Angers/Trélazé/Ponts-de-Cé), chez MAILLARD, chez MORU à Angers. « Lettre B » : copie d’un mot d’invitation, signé « femme Moru » au nom du groupe anarchiste. « Lettre C » : copie d’un brouillon de mot saisi chez Mercier adressé à Germinal. Les copies réalisées sous le titre Lettre B et C, sont clairement cité pour démontrer une entente anarchiste et pour ainsi essayer d’étayer des accusations. « Lettre D » : arrêté préfectoral de saisies de correspondances de celles et ceux qui furent perquisitionnés le 29/12/1893 : HÉRICHÉ Edouard, Émile ; MORU Charles ; MAILLARD Alexis ; CHEVRIER Jules, Ferdinand ; BOUILLON Jean, Michel ; ANDRÉ Pierre ; BERNARD ; VERRON Joséphine (épouse LEFORT) ; MERCIER Henri ; SEVRY Émile ; BAHONNEAU ; MÉNARD Charles dit Ludovic ; GUESNIER Charles.

extrait BD de Moynot, Le temps des bombes. p129. Delcourt. Diponible aux Nuits Bleues. Un livre qui restitue le climat de certains de la mouvance un peu plus individualiste.

05/08/2018

N 7 couverture 50ppp

* Bon bah c’est reparti : fin des vacances le meilleur moment du salariat ; la lutte sociale et syndicale ; la librairie et bien sûr dans une moindre mesure ce petit blog (mangeur de temps) d’histoire sociale qui me semble important malgré tout. En randonnée j’avais emmener 3 revues, que j’ai apprécié, que je ne peux que conseiller et que vous trouverez en copie d’image et disponible à la librairie Les Nuits Bleues (21 rue Maillé)

N 8 50 ppp

Dans les cahiers de réflexions Les Utopiques (8 euros), le dossier tourne autour de l’antiracisme et la question sociale.

* Grâce au compagnon FH., continuation de la mise en ligne de photos d’archives. Ici, des Archives Nationales issu de la série F7 12508 : Perquisitions et poursuites judiciaires; 1893-1894. Je n’ai pour l’instant pris que celle sur celle de l’Anjou, et pas encore regardé le Finistère dans la même série, où était installé à ce moment de perquisitions Meunier et Hamelin.

* Mise en ligne d’un courrier du 23/12/1893, de la Préfecture du Maine-et-Loire au Ministère de l’Intérieur, au bureau de surveillance des anars de Paris, relatant le projet d’affichage avorté du placard les dynamitards au panamitards, les circonstances, la suspicion que Philippe aie une bombe mais aussi les doutes/réticences du Parquet sur d’éventuelles poursuites.

* Le 26/12/1893, la Sûreté Générale envoie un télégramme pour avoir plus d’infos… La préfecture renvoie le même jour un courrier relatant l’avancée du début de poursuites contre Chevry pour la tentative de collage mais aussi que le parquet lance une instruction envers Philippe pour en savoir un peu plus sur l’éventuelle bombe. Notons qu’une main à rayé dans les courriers l’en-tête de placards anarchistes par attentats et que la Parquet et la Préfecture se couvre en demandant des instructions et des ordres de Paris.

* Dans un long courrier, toujours en date du 26/12/1893, le Préfet demande des instructions précises suite aux conseils de modérations (apparente !) du Procureur Général. Ce dernier, dit que les faits actuels sont légers et qu’il faut chercher la petite bête pour faire des poursuites contre Mercier (affiche reçues), contre Chevry principalement (tentative d’affichage) et Philippe (dénonciation qu’il aurait une bombe prête). Proc pense vaut mieux surveillance pour trouver « un fait véritablement criminel et délictueux«  ! Le Préfet a rencontré semble-t-il le ministre de l’Intérieur et le proc lui son Ministre ainsi que le directeurs des Affaires criminelles. Annonce des éventuelles perquis de la nuit du 31/12/1893 au 01/01/1894.

* Le Préfet du Maine-et-Loire, dans un courrier manuscrit du 27/12/1893, informe le Ministère de l’Intérieur que sur le conseil du Garde des Sceaux, le Parquet va faire entamer des poursuites -en vertus des lois scélérates- et des recherches pour trouver la  fameuse/fumeuse bombe… Les premières perquisitions n’ont elles rien donner.

* Dans un télégramme du 28/12/1893, à 3h30, le Préfet annonce à la direction de la Sûreté Générale et au Ministère de l’Intérieur, que selon le Commissaire central le détenteur de la bombe aurait été localisée. Le Proc lui vient de partir à Paris.

Entre les vacances, la saison d’été qui commence au taf et ses changements d’heures, les revendications via le syndicat, d’ici le début août, je n’aurai pas le temps de mettre des trucs sur le site ; pourtant il y pas mal de docs policiers sur mon bureau d’ordi sur le procès des anars, quelques textes issus du journal l’anarchie; etc. Bon début d’été à toutes et tous (LB.))

11/06/2018

extrait BD, Le Temps des bombes de Moynot, éditions Delcourt.

* Paiement des journaux des Temps Nouveaux par M. de Trélazé (Les Temps Nouveaux n°43 du 22/02/1902 et n°52 du 26/04/1902).

* Versement de soutien aux Temps Nouveaux par M. de Trélazé pour 0fr75 et versement d’une « collecte faite par des prolétaires angevins » au profit de Liebengut(h? mais je ne sais de qui il s’agit)(Les Temps Nouveaux n°23 du 04/10/1902). Versement par M. de Trélazé d’un soutien financier à Courtois emprisonné à Marseille (Les Temps Nouveaux n°04 du 24/05/1902).

* Création d’une fiche biographique pour LEGLOAHEC Louis, animateur du groupe communiste anarchiste Les Ennemis de l’Autorité.

* RÉUNIONS DES GROUPES ANARCHISTES d’ANGERS : à midi le 13/07/1902, réunion du groupe Les Affamés avec une causerie par un camarade (Les Temps Nouveaux n°11 du 12/07/1902). En août, ce même groupe se réunit tous les samedis à l’heure et au local habituel -mais où et quand précisément ?- (Les Temps Nouveaux n°15 du 08/08/1902). Le Dimanche 16 août 2018, une réunion et causerie est organisée par L. à 10h, café Deschamps, Place du Ralliement (Les Temps Nouveaux n°16 du 15/08/1902). Réunion chez L. Legloahec, au 6 rue des Tanneries, de l’un des groupe anarchiste angevin, celui se revendiquant groupe communiste anarchiste Les Ennemis de l’Autorité (Les Temps Nouveaux n°18 du 30/08/1902). Réunion le dimanche 07/09/1902, chez Legloahec, des deux groupes anarchistes angevins, Les Affamés et Les Ennemis de l’Autorité, en vue d’étudier l’éventuelle idée de créer un journal local (Les Temps Nouveaux n°19 du 06/09/1902). Puis réunions tous les dimanches à 14h, chez Legloahec, des deux groupes. Guichard Émile pour Les Affamés et Legloahec pour Les Ennemis de l’Autorité recueillent de l’argent pour acheter un manifeste au soldat, initié par Le Libertaire (Les Temps Nouveaux n°26 du 22/09/1902, n°23 du 04/10/1902 et n°26 du 22/09/1902).

extrait du livre dessiné Jeanne de la Zone, de Davodeau et Jacquet, éditions de l’Atelier, 18€, disponible aux Nuits Bleues. Ce livre permet de voir les conditions dans laquelle les angevinEs exiléEs vivaient.

* Article d’E.G. dans Les Temps Nouveaux n°11 du 12/07/1902 qui vitupère sur la Justice qui condamne une ouvrière angevine à trois mois ferme pour avoir volé une montre qu’elle a ensuite mise au Mont-de-Piété pour s’acheter à manger car elle avait faim. Dans le n°13 du 26/07/1902 des Temps Nouveaux, le même E.G., sur Bessoneau. Il montre le deux poids-deux mesures de la société : on poursuit les anarchistes et Bessoneau colle des amendes pour un oui ou pour un non, mais lui, gros patron, fait travailler la nuit les femmes alors que c’est interdit par la loi. Il ironise également sur sa philanthropie avec la création d’une crèche dont le personnel est  des nonnes mais aussi le fait qu’il fasse des dons aux œuvres de bienfaisance après avoir jeté à la rue 800 ouvriers. Sans plus de précision de date, un article, toujours d’E.G., indique qu’il y a eu une manifestation catholique à laquelle des personnes sont venues montrer leur opposition. Au moment de l’altercation, un agent est blessé/éraflé par un coup de couteau selon l’auteur (Les Temps Nouveaux n°15 du 08/08/1902).

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09/06/2018

* Mise en ligne d’une affiche intitulée Les anarchistes aux Travailleurs, prônant l’abstention lors des

AD49 : 4M6/29. Les anarchistes aux Travailleurs. 06/05/1888.

élections municipales de mai 1888. J.Inglebert fut un anarchiste Havrais ; l’affiche bien que collée à Angers est originaire du Havre.

* Toujours dans la partie sur les correspondances criminelles des Archives nationales, sous la côte

BB186450, mise en ligne de quelques courriers concernant le Procès d’Assises de 1894. Un télégramme chiffré du 19/04/1894 qui annonce que le même jour le parquet à renvoyé 6 prévenus pour la session d’Assises.

* Un  télégramme du 16/04/1894 demandant que la session d’Assises aient lieu à partir du 21 mai 1894, mais je n’arrive pas à bien le lire.

* En vue du procès d’Assises, un courrier du Procureur Général du 17/04/1894, informe que Philippe et Mercier sont remis sous mandat de dépôt. Chevry est considéré en fuite mais sans doute lié au décès de son père.

* Dans un courrier du 21/04/1894 retrouvé dans « le fatra » des Archives nationales, nous apprenons avec effarement, que le pauvre Procureur Général, accaparé par l’affaire des anarchistes, n’avait pas pu prendre ses vacances à Pâques. Cependant, le très dévoué et fidèle serviteur, peut prendre une semaine bien méritée de repos.

* Dans un courrier du 19/04/1894, notre super proc, annonce l’ouverture du Procès pour le 21 mai et l’arrestation à Nantes de Chevry.

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02 et 03 /06/2018

arch. (LB.)

* Je signale la parution de nouvelles brochures du CESA publiées par le camarade F. Dabouis. L’une porte sur des affiches, tracts de mai 1968. Ce sont avant tout des archives personnelles et tout ce travail doit pris plutôt pris comme un témoignage subjectif avec la surreprésentation de certains courants et la minoration d’autres. Ce sont surtout les Cahiers n°9, intitulé Aux Origines du Parti Communiste en Anjou qui attire notre attention, Tome 1 : 1914-1918. Tout d’abord parce que c’est toujours intéressant de lire un nouveau texte d’histoire sociale sur notre département et puis aussi, parce qu’avec Ascona, nous n’avons pas eu encore le temps -entre multiples autres choses !- d’avoir travaillé sur les partis/organisations  révolutionnaires autoritaires. Outre cela, son travail qui sera publié en trois tomes, correspond à une période très peu étudié par nous, voire pas du tout (la Première Guerre). Les cahiers sont téléchargeables ou en format papier à la Librairie Les Nuits Bleues. (LB.)

AD49 : 4M6/29 : « À Carnot le Tueur« . février 1894.

* Dans la continuation de la série des archives Nationales BB186450, on continue à publier des sources judiciaires autour de l’Affaire du Procès des Assisses de 1894. Arrivé d’un télégramme à Angers, fin janvier, informant que Guyard qui vient de tenter de se suicider à Guingamp était porteur de deux lettres de Régis Meunier.

* Mise en ligne d’une affiche intitulée « À Carnot le Tueur » autour de la mort de Vaillant, en provenance de Londres et saisie à destination de Mercier et Philippe.

* Dans un courrier du 29 janvier, annonce que Mercier, Chevry et Philippe ont été libéré de la détention préventive pour « association de malfaiteurs » suite à un courrier du Garde des sceaux en date du 17/01/1894. Meunier, lui est resté quelques jours de plus en détention préventive. Je ne comprend pas ce qui a été écrit sur Fouquet et Guénier. (LB.)

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Vaillant Auguste. Dictionnaire international des militants anarchistes

* Dans un long courrier de 25 pages en date du 29/03/1894, le Procureur Général qui se base sur une « communication officieuse » du Juge d’Instruction à destination du Procureur qui informe de la teneur de la procédure contre les différents accusés. Le Procureur établi ce qui lui semble être les faits incriminés, fait part des doutes, les craintes qu’ils faillent des faits avérés (sic !), les appréciations et détails sur des personnes -y compris Hamelin mis en préventive car il dit dans une conversation avoir connu Pauwels– et tente de prouver l’entente anarchiste et l’entente antimilitariste.

* Copie de la lettre de Fouquet à Guénier. Cette lettre datant du 16/01/1894 n’est pas d’une grande prudence. Il souhaite que « le grand jour » arrive rapidement et affirme qu’il marchera vaillamment aux côtés des copains ; il aspire à vivre en anarchie ; parle de la propagande au régiment et en ville ; des misères subies au régiment ; approuve la bravoure de Vaillant ; demande des nouvelles de Meunier et Mercier et des autres copains qu’ils avaient l’habitude de fréquenter ensemble ; souhaite se rendre à Paris visiter « Brunet « ? et son beau-frère ; etc.

* À la suite du courrier du 29/03/1894 du Procureur Général d’Angers, ce dernier reçoit une note en date du 16/04/1894 du Ministère Justice avec la demande de poursuites contre Philippe, Mercier, Meunier, Chevry, Guesnier, Fouquet et la mise sous mandat de dépôt pour Mercier, Chevry et Philippe.

* Dans une note, établie au plus tôt fin mars 1894 et au plus tard fin avril, -peut-être le 10/04/1894 cf. fin du document ?, un employé du Ministère de la Justice fait un résumé de l’affaire, exprime lui aussi ses doutes sur la procédure, fait un rappel des griefs étatique contre chaque individu, affirme que certains ne seront pas poursuivi, mais qu’il y a un risque d’acquittement. Il préconise de laisser la procédure ouverte.

arch. (LB.), fin XIXe début XXe ?

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26 et 27/05/2018

Arch. Nat. BB 18 6450. dossiers correspondances criminelles. fourni par FH.

* Mise en ligne d’une affiche de 1892 du Père Peinard, dans la petite collection de la sous-rubrique qui s’étoffe. Un peu obligé, tant ces affiches furent importante pour la propagande.

* Grâce au travail de recherche de FH. dans de multiples centres d’archives (voir son blog Archives anarchistes) début de la mise en ligne de documents d’instructions judiciaires, issues des Archives nationales sous la cote BB 186450 -correspondances division criminelles-  liés au Procès d’Assises que subirent une tripotée de militants anarchistes locaux. Procès arbitraire, conduisant deux personnes à la mort : Chevry au bagne et Fouquet dans les compagnies disciplinaires d’Afrique du Nord ; au bagne pendant 7 ans pour Meunier ; à de la prison au sursis pour Philippe (qui le conduira malgré tout quelques années plus tard à l’exil en Angleterre). Un article sur cette affaire est en construction, il s’agit plus d’une trame plus qu’autre choses pour l’instant, et par contre il existe une page avec la totalité (ou à peu près) de tous les documents (important ou non), journaux, documents policiers ou judiciaires, etc., déjà mis en ligne sur ce blog. (LB.)

C’est gratuit, moqueur, ironique, sarcastique, mais quand on avoue être un larbin… extrait courrier 10/01/1894 du Proc. Général

* Mise en ligne d’un courrier du Procureur Général, datant du 10 janvier 1894, au Ministère de la Justice. Il demande des instructions comme « un très dévoué et obéissant serviteur » qu’il est … Ce qui est intéressant, c’est qu’il avoue, qu’il n’y a rien dans le dossier de véritablement probant ou que l’éventuel témoin -Livenet la balance- n’est pas fiable face à Philippe qui lui est « un ouvrier très laborieux » « avec un passé exempt de reproches » au niveau judiciaire.

* Le Procureur Général, se base sur un courrier du substitut qui lui mâche le travail, la réflexion. Ce procureur de la République, affirme dans un courrier daté officiellement du 14/01/1894, que rien dans les courriers saisi chez/ou provenant de : Sevry (des vœux de bonne année !), Philippe, Mercier, Meunier n’est véritablement condamnable. Mieux ou pire, l’extrait ci-dessous en est la conclusion : « (…) Quelles que soient leurs opinions, il semble qu’on ne saurait les détenir plus longtemps sans risquer de tomber dans l’arbitraire. C’est du moins l’avis de M. le juge d’instruction, que je partage absolument. (…) »

Arch. Nat. BB 18 6450 extrait courrier 14/01/1894

* Récapitulatif, avec une extrait n°2 du casier judiciaire, des condamnations de LIVENET Baptiste, celui qui balance pour l’affichage, datant du 02/01/1894.

* Mise en ligne d’une copie de copie d’un rapport de gendarmes du 04/02/1893 faisant suite à lettre de menace pour le moins spéciale mais accompagnée d’une cartouche de dynamite (AD49 : 4M6/15).

* Un courrier du Procureur Général d’Angers, en date du 19 février 1894, qui rapporte au Ministère de la Justice la saisie d’affiches « Carnot le Tueur » provenant de Londres à destination de Philippe et Mercier (qui se reprenne une convoc pour s’expliquer), des perquisitions, la lettre de Fouquet + Note du 21/02/1894 qui conforte cela mais aussi on le Proc. Général dit qu’il contactera le Garde des Sceaux après le Procès d’Assises pour parler de Guénier et Fouquet.

* Liste nominative de celles et ceux poursuivis au Procès d’Assises pour « associations de malfaiteurs » dans un courrier du 21/01/1894, établi par le Procureur Général à destination du Garde des Sceaux. Comme quoi, toujours se confronter aux sources de premières mains ! En effet, d’après les textes de soutien établi ensuite par les journaux anarchistes, radicaux, etc. on n’y parle que de Meunier, Chevry voire Philippe ; les flics parlent des plus en vue du procès, les textes écrits par des historiens sur la période et qui évoquent rapidement ce procès prennent la suite ; mais dans la réalité ce sont bien plus de personnes qui sont poursuivis.

* Relevé des antécédents judiciaires, au 21/01/1894, des personnes poursuivies aux Assises pour « associations de malfaiteurs » : Chevry Anatole, Philippe Auguste, Artel MarieDubois Auguste, Mercier Henri, Meunier Régis, Maillard Alexis, Guenier Charles, Sevry Émile.

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21/05/2018

« Didier, homme du peuple« . Encore un super livre des Éditions Plein Chant et disponible à la librairie Les Nuits Bleues. 15 €. Écrit de façon brute, pas de fioritures, pas de figures de style, un des des deux Boneff va à l’essentiel pour son roman social. Un roman qui fait partager la vie d’un militant syndicaliste (inspiré d’un homme ayant existé) et qui pose également plein de questions : le rapports au temps, l’engagement militant parfois au dépend de sa vie privée et familiale, l’action directe, le collectif, etc.

* Entre grève économique d’origine nationale, le boulot et probable grève économique locale lié à ce même taf (une demande d’augmentation de salaire avec les collègues car on turbine même le dimanche mais pour une prime royale de 0.74 euros brut…de l’heure), les enfants, il ne reste pas énormément de temps pour mettre à jour le blog.D’ailleurs, un copain du 21, me fait part qu’un livre paru chez Gallimard, l’Églantine et le Muguet, je crois, de la fille d’un ancien instit de Trélazé de l’Entre-deux-Guerres (Sellenave de mémoire et sans vérifications), une académicienne ou un truc dans le genre, à publié un livre sur l’anjou ayant en pointillé un parallèle entre l’histoire ouvrière plutôt émancipatrice (l’églantine) et ceux d’orientation calotine et réactionnaire (le muguet). Si je ne l’ai pas lu, le copain me l’a montré car ça le faisait marrer qu’elle prenne des sources sur notre blog. C’est toujours ça, ça sert. J’ai juste vu en feuilletant, une erreur -y’en a peut-être d’autres ou pas, Ludovic Ménard en 1913 n’est plus anarchiste mais membre du Parti socialiste. Pour les camardes du Maine-et-Loire, ne vous précipitez pas l’acheter à la FNAC ou ailleurs, on le commandera sans doute aux Nuits Bleues (LB.)

* Tout d’abord, quelques numéros de l’anarchie, journal « individualiste » que je dépouille en le lisant en diagonale, ne regardant que ce qui concerne l’Anjou. Dans le n°70 du 09/08/1906, Henriette Andreval constitue un groupe de la Jeunesse Libre, à Lorient, liée au mouvement des Causeries Populaires. Si cela ne concerne pas l’Anjou, je me demande néanmoins s’il il n’y a pas un lien avec Joseph Chermat, dit ANDREVAL, qui originaire de Bretagne, s’installe à Trélazé et surtout à sa femme née AUDIC Henriette dite également ANDREVAL (fiche biographique remise à jour). Dans le n°75 du 13/09/1906, les camarades de Châtelaillon cherche à avoir l’adresse d’un nommé Tinkuf ou Tinquf ? Je n’ai aucune trace de ce pseudo ou nom à l’heure actuelle. Cette personne s’est-elle rendu là-bas pour les vacances libertaires initiées pas la sphère individualiste ? Dans l’anarchie n°82 du 01/11/1906, une annonce relaie le fait que le groupe anarchiste se réunit tous les 1ers et 3e jeudis du mois à la Coopérative de Trélazé, groupe adhérent à l’A.I.A. Est-ce une erreur ? N’est ce pas le groupe des Jeunesses Syndicalistes ? Annonce d’une tournée de conférences de Lorulot et Girault dans le Maine-et-Loire et Sud-Mayenne (entre autres) : à Misengrain le dimanche 09 décembre ; à Renazé le lundi 10 décembre ; à Angers le mardi 11 décembre ; à Trélazé (qui se tiendra devant devant 250 personnes) le mercredi 12 décembre sur le thème « Socialisme ou Anarchie ? » (l’anarchie n°85 du 22/11/1906).

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* AFFAIRE du Procès d’Assises : autour de Régis Meunier et son rapatriement : Dans L’Aurore n°1542 du 08/01/1902, annonce d’une grande réunion à Paris avec la présence de tout un tas de libertaires comme Prost, Girault, Paraf-Javal, Malato, Libertad ou du député socialiste Allemane ; réunion en soutien financier pour le rapatriement de Régis Meunier. Dans L’Aurore n°1545 du 11/01/1902, Malato rappelle la réunion du soir à Paris en faveur de Meunier à l’occasion d’un article sur un autre thème. L’Aurore n°1544 du 10/01/1902, annonce de la réunion à Paris avec les thèmes et en soutien financier à Meunier. Une petite somme est versée dans le n°1567. Dans L’Aurore n°1689 du 04/06/1902, article de Malato contre les adorateurs de la nature belle et généreuse avec l’exemple de la Montagne Pelée et l’occasion de reparler de Meunier. Toujours en soutien à Meunier et pour financer son rapatriement, dans Les Temps Nouveaux n°36 du 05/01/1902, série de 3 conférences à Marseille en soutien à Meunier par Liard-Courtois sur ses Souvenirs du bagne (+ conf. à Lyon, Tarare, Roanne, Thizy, Mâcon, Villefranche, Bourgoin). Dans Les Temps Nouveaux n°36 du 05/01/1902 : grosse souscription versée pour Meunier de Bordeaux, Montpellier, etc. etc. Dans Les Temps Nouveaux n°37 du 12/01/1902, plus de 1000 francs envoyés en tout pour Meunier à Mercier. 600 francs lui sont envoyés pour le billet, le reste à disposition quand il reviendra. Le journal anarchiste Les Temps Nouveaux ont envoyés en tout 463 francs et 15 centimes à Mercier, soit au moins le tiers de la somme totale.

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13/05/2018 et 14/05/2018

Sources : AD49

* Modification à la biographie de Régis Meunier et petits rajout à celle d’Émile Hamelin.

* Suite aux compléments et ajouts des biographies d’anarchistes de 1892 -ou suspectés de l’être- : BAUDOIN Théodore, MILONNI (?) René, MERCIER Henri, SEVRY Émile, GEORGET Olivier, MÉNARD Ludovic, Bahonneau André, Lemaître Eugène, Guenier Charles, THULEAU François, CAUTIN Josepĥ, DEFAY Jules ; BRIDIER Jean-Pierre ; LAPIERRE Auguste ; LEROY AUGUSTE ; PINGUET Auguste ; ROGER ; CHAUSSY Alphonse ; LEBRETON Auguste ; DESCHAMPS François ; JALLIER Louis ; BOUILLON Jean-Michel ; LEBRETON Ferdinand ; LEBRETON Émile ; MORIN Michel ; VERDIER François ; CHASLES Baptiste ; de nouveau Pironi par les gendarmes cette fois ; LEPIN François ; BAZILLE Lezin.

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06/05/2018 & 08/05/2018

* Rajouts et compléments de documents biographiques issus de dossiers photos -fournis par FH.(encore une fois merci pour ce travail de fourmi mis en commun)- pris aux Archives Nationales sous la côte BB 18 6450 : correspondances criminelles.

* Présentation générale d’un courrier 27/04/1892 établi par le Procureur Général adressé au Garde des Sceaux sur la situation angevine : inauguration de la Bourse du Travail d’Angers, les anars locaux et le cas Riemer.

* En sous-rubrique, le document suivant : BB 18 6450. Dossiers individuels d’anarchistes d’Angers et environs « réputés dangereux » : Commissariats central et spécial Angers, brigades gendarmeries Trélazé (PV 25/04/1892 + Ponts-de-Cé) et Justices (Angers. PV 24/04/1892).

* Il y a les noms suivants (se fera sur plusieurs jours pour une mise-à-jour complète avec les documents fournis via ce dossier) qui sont parfois rajoutés indirectement (Uzureau Philomène ; Camus Eugène -un homonyme-), modifiés, complétés : LEBRETON Ferdinand, Charles ; LEBRETON Émile ; LEBRETON Charles ; HOUSSIN Jean (- ou ,) Baptiste ; POIRIER Ambroise ; BERNARD Henri, Édouard ; UZUREAU Émile ; BURGAIN Louis, Auguste ; MARTIN Alexandre, Napoléon (! :)) ; JUVIN François, Felix ; CAMUS Eugène, Augustin ; BOUILLON Louis ; GUILLARDEAU Julien ; JUVIN Pierre ; JUVIN Victor ; ROCHEREAU Étienne, Lézin ; ROCHEREAU ; PIRONI (voire à l’origine PIRONNIE) Louis ;

* Mise en ligne d’un extrait du journal républicain-progressiste Le Ralliement, du 26/04/1892 sur l’inauguration de la Bourse du Travail d’Angers.

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04/05/2018 & 05/05/2018

Archives Autonomies

* J’ai commencé à dépouillé le journal individualiste l’anarchie, fondé et animé principalement par Albert Libertad en 1905 (et jusqu’en 1914). Si ce type de journaux n’est pas ma passion première, orienté idéologiquement plus par l’anarchisme social, le communisme-libertaire et le syndicalisme ; il est toutefois plus qu’important d’aborder les

Archives Autonomies. l’anarchie n°59 du 24/05/1906

courants « individualistes » et contribuer à les faire sortir des clichés -qu’ils et elles ont bien souvent contribuéEs à créer et propager et même maintenant,  y compris en raison de leur agressivité de langage même contre les plus proches d’entre-eux – tant ils ont irrigués de façon positive voire débroussaillé certains thèmes : la responsabilité individuelle, la relation de l’individu au groupe («  »le troupeau«  »), l’alimentation, l’éducation, le rapport au corps, la sexualité, etc. Ce qui ne gâte rien, pour une feignasse et laborieux de l’écriture comme moi, le style est bien souvent incisif, précis. Les mots claquent !

Ce journal est diffusé en Anjou, sans doute à petite échelle, grâce à Hamelin bien entendu qui diffuse dans ses tournées tout ce que la presse peut produire en journaux, revues, brochures et chansons révolutionnaires ; mais aussi, autour des années 1908- de mémoire- dans les cercles plus proche de ce que l’on nomme communément individualistes tant à Trélazé et Angers. Le dépouillement est réalisé grâce au travail de recensement et de mise à disposition de vieux journaux, tracts, etc. du site du collectif Archives Autonomies, Fragments d’Histoire de la gauche radicale. Ce dépouillement s’il sera lui aussi exhaustif pour ce qui concerne l’Anjou -directement ou indirectement- n’est pas ma priorité qui est de finir Les Temps Nouveaux (après 1903 jusqu’à la Première Guerre Mondiale), La Bataille Syndicaliste (reste fin 1912 et début 1913 et 1914) et s’attacher un peu plus aux documents des archives nationales (BB 18 6450 et F7 12 508 en particulier) fourni par le compagnon F.H. via le groupe de recherche du Maitron des anars en ligne, qui retrace les années 1893-1895 et le crime d’état commis contre les anars d’Angers : Fouquet, Chevry, Philippe, Meunier en particulier. Je ne désespère pas revenir à mon dada d’origine un de ces quatre matins c’est-à-dire l’Entre-deux-Guerres ! (LB.)

Archives Autonomies

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André Lorulot. Image issu du site Dictionnaire biographique des militants anarchistes et de sa bio

* Lors de la campagne des élections législatives de 1906, contrairement aux « communistes » et syndicalistes, les individualistes s’en prennent aux électeurs en tant qu’individu et traite de leur responsabilité. Dans le numéro 54 du 19/04/1906, publication d’une affiche prenant les pages 2 et 3, pages intérieures du journal donc, sur ce thème. Publication dans l’anarchie n°55 du 26/04/1906 d’un placard anti-électoral dans la page intérieure. Un dessin, et deux manifestes « Au bétail électoral » et « Le Criminel« , ce dernier déjà publié dans le numéro 47 du 01/03/1906. Dans le n°59 du 24/05/1906, un poème adapté du corbeau et le renard, intitulé « Le roublard et les électeurs« .

* Hamelin condamné à de la prison en mars 1906 à Nantes pour « propagande antimilitariste » est l’occasion pour  Lorulot de le citer dans un article suite à un « vol légal » (une perquisition des flics) dans le n°49 du 15/03/1906. Dans le n°53 du 12/04/1906 de l’anarchie, une brève fustige Régénération qui parle d’Hamelin. Toujours dans l’anarchie, le n°64 du 28/06/1906, publication du texte antimilitariste « La Bastille de l’Autorité » qui sera distribué en tract le 14/07/1906 à Trélazé par le groupe antimilitariste de la ville. André Lorulot, de passage en Maine-et-Loire, écrit un article intitulé « Au pays Chouan » dans le n°49 du 15/03/1906.

* Autour des condamnés au bagne pour idées anarchistes : un article de Leyret dans L’Aurore n°148 du 15/03/1898 intitulé « Pour l’Amnistie« . Dans le n°402 du 24/11/1898 de L’Aurore, Malato, dans un article en faveur de Jules Moineau, anarchiste belge, cite Meunier. Henry Leyret, dans le n°496 du 26/02/1899 de L’Aurore, fait un plaidoyer en faveur de l’amnistie. Il cite, outre Meunier, Chevry mais aussi Philippe. Dans le n°601 du 11/06/1899 de L’Aurore, Leyret à partir de la demande de grâce d’une des filles de Monod pour son père, il élargit son article aux autres anars condamnés non pas forcément pour des faits mais tout simplement condamnés pour délits d’opinions selon le principe des lois scélérates. Dans le n°632 du 12/07/1899, Malato dans un style enlevé, à partir de l’exemple de Dreyfus, écrit sur les bagnards anarchistes ; mais, surtout, il raconte les tourments, les tortures mêmes infligés par les gardiens du bagnes sur les prisonniers. Le même Malato, dans le n°708 du 26/09/1899 que si certains demande la grâce pour un bagnard condamné pour des faits réels, il n’en demeure pas moins qu’il y a des bagnards anarchistes condamnés juste pour des crimes d’opinions. Dans le n°739 du 27/10/1899 de L’Aurore, Malato affirme qu’il faut continuer une campagne tenace pour le retour des bagnards anars et il informe que le Conseil municipal de Dijon demande le retour de Monod au président Loubet. Après la grâce de Monod, Leyret dans un long édito dans le n°769 du 26/11/1899, réclame la grâce pour les autres bagnards anarchistes y compris Chevry (décédé depuis 2 ans, ne le sait-il donc pas ?) et pour Philippe en exil à Londres après un article de La Cravache mais risquant le bagne à cause de sa condamnation au sursis à Angers. Dans L’Aurore n°836 du 01/02/1900, publication d’une lettre de la femme de Liard-Courtois, un petit préambule du journal parle de Meunier. Dans le n°887 du 24/03/1900, au sujet de la grâce d’un baron qui avait insulté le président Loubet, c’est de nouveau l’occasion des emprisonnés politiques comme Meunier.

15/04/2018

AD49. 4M6/58. Rapport du 25/02/1901.

* Mise en ligne d’une affiche intitulée « Justice Militaire », éditée par le Groupe Antimilitariste de Paris, publiée en janvier 1901 (Les Temps Nouveaux n°41 du 02/02/1901), collée dès la nuit du 24 au 25/02/1901 sur Angers (et Trélazé ?). Il y a en une autre dans la rubrique affiches, celles du G.A.A.P. collée en début de mois février 1901 et à plusieurs reprises sur Angers et Trélazé.Mise en ligne également d’une affiche de la C.G.T. intitulée « Contre l’arbitraire« .

* Rajout d’affiches, d’extrait de brochures et de cartes postales pour les années 189819011902190619111912 et 1913.

* Texte politique de Lucien Descaves, l’un des deux exécuteurs testamentaires de Gustave Lefrançais, autour du décès de ce dernier, dans Les Temps Nouveaux n°4 du 25/05/1901.

* Y’en pas un  sur cent chantait Ferré et pourtant ils existent ! Ce texte publié dans Les Temps Nouveaux n°24 du 12/10/1901, m’évoque cette chanson. Certes, dans l’écrit il y a sans doute une part de fanfaronnerie, mais ils furent là quand même.

* GRÈVE DES FENDEURS DE COMBRÉE : Dans Les Temps Nouveaux n°14 du 03/08/1901 et n°16 du 17/08/1901. Protestation contre la baisse des prix de la journée de travail, ils réclament cet effet effet un minimum de 4 francs par jour. Ils protestent également contre la suppression d’un modèle d’ardoise qui permettait de gagner plus d’argent. Ils font des quêtes et collectes pour tenir. Les gendarmes, souvenir d’événements violents par le passé, sont en permanence sur les lieux et le Commissaire spécial vient tous les jours.

AD49 : 4M6/58 2 autocollants parmi d’autres reçus à Angers en 1906. 110 ans plus tard, malheureusement, rien de nouveau…

* Groupe anarchiste d’Angers : Par deux fois, le groupe Les libertaires de Tours, invite les groupes des anarchistes des environs pour se lancer dans un Congrès régional. Il semblerait que début juillet 1901, les anarchistes organisés de Trélazé et Angers n’aient toujours pas répondu à cette invitation (Les Temps Nouveaux n°10 du 06/07/1901). Ce congrès aura-t’il lieu ? Par ailleurs, une annonce publiée dans Les Temps Nouveaux n°12 du 20/07/1901, annonce que le groupe se réunit au local habituel (où ? à la Coopérative de la Doutre ? dans un café ? ailleurs ?) tous les lundis soirs et informe d’une réunion publique au café Gasnault, place du Ralliement, le dimanche 21 juillet à 10 heures, sur le thème : « La bourgeoisie en face de l’anarchie » avec bien entendu des chansons à la fin.

* CORRESPONDANCES, SOUSCRIPTIONS et PAIEMENT de journaux des Temps Nouveaux : paiement par M. de Trélazé, P. de Saumur, H. à Angers (Les Temps Nouveaux n°01 du 04/05/1901 ; n°02 du 11/05/1901 ; n°21 du 21/09/1901). Souscription en soutien au journal Les Temps Nouveaux par M. de Trélazé (Les Temps Nouveaux n°28 du 10/11/1901). Un nommé R.B. envoie trop tard pour la parution dans le journal, un article ou une date de réunion ? (Les Temps Nouveaux n°22 du 28/09/1901).

14/04/2018

Arch. BNF/Gallica. Le Drapeau Rouge, n°1 du 24/05/1885. Journal anarchiste

* Rajout autour de la Chanson Le Drapeau Rouge, chanson révolutionnaire anti-autoritaire, avant d’être approprié -une fois encore- par le courant marxiste autoritaire.

* Autour de Régis MEUNIER et de la campagne pour son retour :

–> dans le n° 844 du 09/02/1900 de L’Aurore, un courrier de François Monod pour le journal et un petit texte de de G.Lhermitte où il cite Chevry et Régis Meunier. Dans le n°1231 du 03/03/1901 de l’Aurore, Francis de Pressensé, s’attarde sur les cas de Meunier et de Broutchoux pour critiquer le vote de la loi d’Amnistie qui a surtout profité (comme d’habitude, et 117 ans plus tard rien ne change) aux copains des pouvoirs politiques, financiers, militaires. Dans Les Temps Nouveaux n°5 du 01/06/1901, Liard-Courtois écrit sur le retour de Paul Bury et la folie de Gallo, et se souvient de Régis Meunier, Mouysset mais aussi de tous les autres. Dans Les Temps Nouveaux n°9 du 29/06/1901, annonce de la grâce de Meunier sur sa résidence suite à une démarche de la L.D.H. et ce par un décret du 18/06/1901. De Liard-Courtois, dans les Temps Nouveaux n°35 du 29/12/1901, mais écrit presque un mois plus tôt, annonce de la souscription en faveur de Meunier et annonce qu’une collecte sera faite à chaque fin de conférences de sa tournée au profit de Régis Meunier afin d’obtenir les 420 francs pour son rapatriement.

–> Versement souscriptions et collectes pour Régis Meunier : 75 francs versés par le Groupe Ouvrier International de Londres dans les Temps Nouveaux n°32 du 08/12/1901. Dans les Temps Nouveaux n°33 du 15/12/1901, le Groupe de la Bibliothèque populaire libertaire de Bordeaux, sise 13 rue de la Porte-Basse, fait circuler des listes de souscriptions en faveur de Meunier, le mandaté est Hyppolite DUTOU. Dans le même numéro 33 des Temps Nouveaux du 15/12/1901, versements de souscriptions pour Meunier par mal de personnes et un groupe de peintre libertaire. Dans le numéro 34 du 22/12/1901 des Temps Nouveaux, la Bibliothèque des Scientifiques, des anarchistes et des socialistes de Roubaix versé par le groupe de la ville, d’Agen, de Rochefort des souscriptions sont versées. Dans le n°35 du 29/12/1901, Les Temps Nouveaux informent qu’ils ont reçu pour 212 francs et 60 centimes de souscriptions qu’ils envoient à Angers. Dans ce numéro, l’argent est versé par la Libre Pensée bretonne, le groupe libertaire brestois, de Vienne, Roubaix, Lausanne…

–> Régis Meunier en Métropole : Bien que je n’ai pas encore mis en ligne les numéros dépouillés de l’année 1902 pour les Temps Nouveaux, il est annoncé dans Les Temps Nouveaux n°13 du 26/07/1902, que Régis Meunier vient faire au moins une conférence à Angers, le 26/07/1902 à l’Université Populaire puis ensuite sera présent à la réunion privée du groupe Les Affamés.

07/04/2018

* Autour de Régis MEUNIER et de la campagne pour son retour : –> Soutien financier pour payer son billet de retour du bagne :  Dans le numéro 28 du 10/11/1901 des Temps Nouveaux, annonce de l’envoi de 150 francs (!! somme importante pur l’époque) réuni en peu de temps par les angevins et trélazéens pour permettre de partir rapidos de Guyane pour une colonie anglaise et annonce d’une campagne de levée de fond pour lui permettre de rentrer en france métropolitaine, dont le trésorier est Mercier, des infos sur sa situation et une brève sur l’évasion de Duval. Dans le numéro 1525 du 22/12/1901 de l’Aurore, un article de Charles Malato (et ici) qui relate où en est l’affaire Meunier et informe de la souscription lancée par les anars d’Angers et Trélazé pour le rapatrier et ainsi payer son billet de bateau. Dans le n° 1528 du 25/12/1901, de l’Aurore, de l’argent est versé pour Meunier par des ouvriers mécaniciens (de Paris ?) pour 6 francs. Dans le n°1541 du 07/01/1901 versement d’un chouïa d’argent pour 50 centimes. Dans le n°1547 du 13/01/1902, l’Aurore, versement d’une souscription de 27francs 60 pour Meunier.Dans les Temps Nouveaux n°29 du 17/11/1901, annonce de la tenue d’une permanence à Angers pour récolter de l’argent pour permettre à Meunier de payer son billet. Dans le n°7 du 11/06/1901 des Temps Nouveaux, versement de 13 francs 60, suite à une conférence de Marie Murjas à Brest, pour le rapatriement de Meunier.

–> Autour de la question du rapatriement,

du bagne et Meunier en particulier, etc. : L’Aurore n°1690 du 05/06/1902 : courrier de Marestan à Malato sur le fait que Meunier n’est pas décédé dans l’éruption de la Montagne Pelée en 1902 à Saint-Pierre mais, après avoir milité quelques mois en Martinique et dans la capitale économique de l’époque, il regagne Saint-Nazaire puis Paris.

* Création d’une biographie pour Mercier J., probable instigateur de l’Université Populaire (L’Éducation, 9 rue de Lespine).

* Annonce d’une nouvelle tournée, gigantesque ! (à peu de choses près un tour de France), de conférences de Marie Murjas dans Les Temps Nouveaux n°35 du 29/12/1901.

31/03/2018

arch. Le Vraux / Boulan

* Mise en ligne des statuts de 1926 de la Coopérative de l’Avenir du Prolétariat dans l’article, non encore écrit ! :), grâce à un des neveux de Fernand Boulan, qui nous les as scanné. Merci ! (LB.)

Régis Meunier au temps de son procès

* Autour de Meunier (voir le recensement d’articles et sa bio pour aller plus loin) : Les Temps Nouveaux n°41 du 02/02/1901 : grande soirée de soutien financière à Bordeaux pour Régis Meunier.  Les Temps Nouveaux n°38 du 12/01/1901 : grand article de Liard-Courtois sur Meunier, avec une extrait d’une lettre de ce dernier, il y explique sa vie de relégué. Courtois fait part des problèmes financiers pour pouvoir revenir une foi totalement libéré et gracié. Dans Les Temps Nouveaux n°43 du 23/03/1901, Liard-Courtois annonce une tournée de conférences sur le bagne dans l’Ouest, sans doute avril, mais qu’il aurait aimé faire, entre-autres, avec Meunier.

* Mise à jour de la biographie de Régis Meunier.

* Annonce, sans plus de précisions, annonce d’une conférence, probablement anti-religieuse, de Marie Murjas (Les Temps Nouveaux n°50 du 06/04/1901).

* UNIVERSITÉ POPULAIRE/ MAISON DU PEUPLE : annonce dans les Temps Nouveaux n°41 du 02/02/1901 et n°47 du 16/03/1901, d’une réunion organisé par L. Ménard de Trélazé et Mercier J. d’Angers -le plus probable- (coquille, autre personne, mais l’U.Pop est généralement dite lancée par Henri Mercier ??).

* Réunion du Groupe de Propagande anarchiste d’Angers, dont je ne connaissais pas l’existence (Les Temps Nouveaux n°51 du 13/04/1901 et n°47 du 16/03/1901).

* Paiement des ventes du journal des Temps Nouveaux par Hamelin ; versement pour les Brochures à distribuer par le Groupe de Propagande anarchiste d’Angers ; souscription de soutien pour le journal par P. de Saumur. Le journal en profite pour répondre à Hamelin, pour affirmer qu’il restera indépendant tant qu’il le pourra et ne fusionnera pas avec un autre journal libertaire (Les Temps Nouveaux n°47 du 16/03/1901). Paiement du journal des Temps Nouveaux par M. de Trélazé (Les Temps Nouveaux n°1 du 04/05/1901).

* PETITES ORRESPONDANCES du journal les Temps Nouveaux, à Hamelin voir plus haut ; à P. de Saumur probablement à propos du journal d’Axa Les Feuilles dans le n°45 du 02/03/1901 et demande à Mercier de son adresse dans le n°53 du 27/04/1901.

26/03/2018

* Le Congrès Ouvrier Révolutionnaire international qui devait se tenir à Paris (ordre du jour publié dans Les Temps Nouveaux n°20 du 08/09/1900) est interdit par l’État. Il aurait dû accueillir aussi bien des anarchistes que des socialistes révolutionnaires anti-parlementaires. En Maine-et-Loire, des discussions ont lieu, comme le samedi 08 septembre à 20h30 au café le Petit Tonneau à La Madeleine, à Angers (Les Temps Nouveaux n°19 du 01/09/1900). Des dons et souscriptions sont versées sont versés pour publier les contributions et autres rapports qui auraient dû être faites par P. et P. fils de Saumur ; L. Ménard de Trélazé ; F. Lebreton de Trélazé ; Lemaître de Trélazé ; Barbot de Trélazé ;  Delbeau ;  (Les Temps Nouveaux n°24 du 06/10/1900 ; n°26 du 20/10/1900 ; n°27 du 27/10/1900). (LB.)

* Mise en ligne de l’attestation de paiement des ventes de journaux des Temps Nouveaux pour P. de Saumur ; A. de Trélazé ; A.M. à Nuaillé -sud Mauges, le susnommé A.M. était le même qui envoyait sans doute les mandats de Parthenay quelques temps auparavant- (Les Temps Nouveaux n°37 du 06/01/1900, n°39 du 20/01/1900, n°43 du 17/02/1900, n°24 du 06/10/1900).

* SOUSCRIPTIONS pour les bannis de Montjuich : versement de Ludovic Ménard 0.50 ; L. Fortin 0frcs50 ; M. Judon 0francs50 (Les Temps Nouveaux n°44 du 24/02/1900).

* Réponse du journal Les Temps Nouveaux dans la rubrique petites correspondances. Le nommé M. est toujours à Nuaillé en septembre 1900 (Les Temps Nouveaux n°23 du 29/09/1900). Réponses à L.M de Trélazé dans le n°05 du 26/05/1900 et n°32 du 01/12/1900. Réponse à P.A. d’Angers dans le n°09 du 23/06/1900.

* Rajouts minimes à l’année 1900 et à l’article sur les groupes anarchistes du Maine-et-Loire.

* À la douce ville de Saumur, une petite brève sur un militaire assassin (Les Temps Nouveaux n°38 du 13/01/1900).

18/03/2018

* de retour, mais bon y’a grève… « Préfècti, pastè, …, Bona marenn-yo tout-là ! »

12/03/2018

Fin février dernier, les camarades des Nuits Bleues ont reçu Jean-Marc Delpech pour une conférence sur Alexandre Jacob, anarchiste illégaliste, ancien bagnard et membre des Travailleurs de la nuit. Les Travailleurs de la nuit Ferrand, Henry et Baudy sont passés par chez nous en 1902, avec deux cambriolages avérés à Angers (chez De Contades, au 4 avenue de Contades et Godard au 20 rue de Bel-Air) le 9 janvier 1902 et un probable à Segré la nuit précédente, puis le 22 janvier 1903 à Cholet, avec Alexandre Jacob, Ferré et Bour chez un certain Xardel. On en trouve trace dans la presse locale de l’époque :

(ascona)

11/02/2018

AD. 49. 4M6/58. Affiche collée dans la nuit du 24 au 25 février 1901

* Je pars pour un mois en vacances, hé oui ça a des avantages de ne plus être précaire, donc, probablement pas de mise à jour du blog avant la fin mars voire début avril. (LB.)

* Dans le n°31 du 25/11/1899, un récit sur les mauvais traitements subi par les orphelines et détenues dans les couvents. Le témoignage publié dans les Temps Nouveaux, repris de l’Aurore, est probablement lié au Bon Pasteur d’Angers. Complété par le n°34 du 16/12/1899. Et dire que certain-e-s- maintiendront que les religions sont amour et autres gnagnardises d’exceptions.

* Réponse à une question du journal, probablement Hamelin d’Angers (Les Temps Nouveaux n°42 du 11/02/1899). Hamelin verse l’argent des ventes des Temps Nouveaux aux Ponts-de-Cé et des réunions ont lieux chez lui, rue Saint-Pierre, tous les dimanches soir avec des discussions sur l’armée, la patrie, des chansons sociales, etc. (Les Temps Nouveaux n°27 du 28/10/1899).

* Dans Les Temps Nouveaux n°30 du 17/11/1900, annonce d’une conférence de Séraphine Pajaud le samedi soir et le lendemain, le dimanche 18 novembre, toujours salle Aubin -rue Saumuroise- d’une soirée familiale, avec une causerie de la même oratrice puis des chansons et poésies révolutionnaires.

* Publication d’un extrait du programme, annonçant la création de La Voix du Peuple, depuis début décembre 1900, organe de la C.G.T. dans les Temps Nouveaux n°33 du 08/12/1900.

* Annonce de la sortie imminente, dans Les Temps Nouveaux n°32 du 01/12/1900, de l’affiche « Assassins Galonnés » part de la Ligue antimilitariste / Groupe de Propagande Antimilitariste de Paris puis de son premier affichage dans les rues de Paris dans le n°36 du 29/12/1900 des Temps Nouveaux. À Angers, elle semble collée pour la première fois dans la nuit du 24 au 25 février 1901.

04/02/2018

Arch. du 49. 4M6/58. Papillon anarchiste

* Quelques rajouts dans la partie sur « la presse » dans l’Histoire partielle du mouvement libertaire en anjou.

* Dans les numéros 44 du 25/02/1899 et 45 du 04/03/1899, mise en parallèle de deux décédés : l’un président de la république bien que mort d’une façon sympathique, au cours d’une fellation, est le responsable de la mort de milliers de soldats à Madagascar -entre autres- ; et l’autre Girier-Lorion, infiniment plus sympathique fini lui sans doute dans le ventre d’un requin, victime indirecte des socialistes autoritaires.

* Paiement de journaux des Temps Nouveaux par H. et A. aux Ponts-de-Cé ; par L.F., H. et P.A. à Angers ; (P.?)A. à Trélazé ; P. à Combrée (Les Temps Nouveaux n°39 du 21/01/1899 ; n°40 du 28/01/1899n°42 du 11/02/1899 ; n°44 du 25/02/1899 ; n°45 du 04/03/1899 ; n°46 du 11/03/1899 ; n°48 du 25/03/1899n°03 du 13/05/1899 ; n°08 du 17/06/1899 ; n°10 du 01/07/1899 ; n°11 du 08/07/1899 ; n°12 du 15/07/1899 ; n°14 du 29/07/1899 ; n°19 du 02/09/1899 ; n°31 du 25/11/1899 ; n°32 du 02/12/1899 ; n°33 du 09/12/1899).

* SOUSCRIPTIONS : Deux étudiants versent une souscription par l’intermédiaire d’Hamelin pour la brochure à distribuer (Les Temps Nouveaux n°04 du 20/05/1899) et souscription d’un « coq rouge » pour la brochure à distribuer (Les Temps Nouveaux n°38 du 14/01/1899 . Souscription d’Hamelin et de Mercier à Trélazé pour l’école libertaire de Paris (Les Temps Nouveaux n°37 du 07/01/1899).

03/02/2018

* Je commence un nouveau chantier de dépouillage avec l’Anarchie un journal anarchiste individualiste grâce au site Fragments d’Histoire de la gauche radicale, les numéros seront mis au fur et à mesure ; car ce n’est pas le type de journaux qui me motive plus que ça. En parallèle je regarde quelques numéros du Secours Rouge International désormais disponible sur le site de la Bibliothèque Nationale de France via Gallica. Je continue également avec les Temps Nouveaux qui me reste à faire, en gros 1900 à 1910 mais je reprendrais les jusqu’à 1914 puisque je m’attache maintenant également aux versements des ventes de journaux, aux souscriptions, etc. choses que je ne faisaient pas avant mais qui donne pas mal d’indications sur la vitalité du mouvement libertaire. (LB)

* Un article de Gustave Lefrançais, né en anjou, dans les Temps Nouveaux n°37 du 07/01/1899 sur la L.D.H. et intitulé « Les bourgeois resteront toujours des bourgeois« . Un autre article de Lefrançais, dans les Temps Nouveaux n°10 du 01/07/1899, intitulé « Sus au jésuitisme » est une lettre adressée, en complément à un article, à Urbain Gohier.

* Annonce dans les Temps Nouveaux n°37 du 07/01/1899, d’un projet de création – ambitieux- d’une coopérative de production de pharmacie.

* Au mois de juin à décembre 1897 ; les ventes des Temps Nouveaux sont versées par B. et P.A. d’Angers et/ou Trélazé (Les Temps Nouveaux n°06 du 05/06/1897 ; n°09 du 26/06/1897 ; n°11 du 10/07/1897 ; n°13 du 24/07/1897 ; n°17 du 21/08/1897 ; n°20 du 11/09/1897 ; n°23 du 02/10/1897 ; n°25 du 16/10/1897 ; n°27 du 30/10/1897 ; n° double 28&29 du 06/11/1897 ; n°31 du 27/11/1897 ; n°33 du 11/12/1897 ; n°35 du 25/12/1897).

https://revolutionnairesangevins.wordpress.com/wp-content/uploads/2014/12/ppeinard-04_amsd93_20fi_2949.jpg
http://archives.ville-saint-denis.fr/galerie/galerie/images/14/n:56 n°4. Le Père Peinard au populo. [1897]. Affiche éditée à l’occasion de l’anniversaire de la Commune de Paris.

28/01/2017

* continuation à mettre un peu d’ordre dans l’année 1897.

* Dans Les Temps Nouveaux, n°25 du 16/10/1897, n°26 du 23/10/1897, n°27 du 30/10/1897, n°28 & 29 du 06/11/1897 ; Delesalle, Girard ou d’autres relatent le grève des ardoisiers qui se déroule à l’automne 1897. Une grève pour réclamer certes une augmentations de salaires, mais dont l’origine remonte à la violence d’un contre-maître. La lutte sera dure, longue, violente et verra de prime abord l’échec du syndicat ouvrier révolutionnaire de Trélazé face à la mollesse de la Bourse du Travail angevine.

* Annonce de réunions tous les samedis dans le Faubourd Saint-Michel, chez le marchand de vin, dans les Temps Nouveaux n°42 du 18/02/1897 et annonce dans le même journal, mais dans le n° 38 du 16/01/1897 d’une soirée familiale et d’une conférence de BUTAUD pour le dimanche 17/01/1897.

* Dans Les Temps Nouveaux n°46 du 13/03/1897 annonce d’une soirée familiale sur La Commune de Paris.

* Dans Les Temps Nouveaux n°48 du 27/03/1897, proposition de conférences par Broussouloux . Les flics feront pression sur les proprios, qui annuleront. Les anars se rabattront sur des cafés voisins. (Les Temps Nouveaux n°05 du 29/05/1897).

* B. d’Angers, verse 0f50 pour la famille d’Angiolillo et P.A. de Trélazé aussi (Les Temps Nouveaux n°21 du 18/09/1897 et Les Temps Nouveaux n°25 du 16/10/1897).

* Aux mois de Janvier, Février, Mars, Avril 1897, les sous des ventes des Temps Nouveaux sont versés par B., P., et Dron d’Angers et P. de Trélazé (Les Temps Nouveaux n°37 du 09/01/1897 ; n°38 du 16/01/1897 ; n°40 du 30/01/1897 ; n°42 du 13/02/1897 ; n°44 du 27/02/1897 ; n°45 du 06/03/1897 ; n°49 du 03/04/1897 ; n°50 du 10/04/1897 ; n°01 du 01/05/1897 ; n°02 du 08/05/1897 ; n°04 du 22/05/1897 ; n°05 du 29/05/1897).

22/01/2018

* des soucis d’ordinateur – je n’arrive plus à faire fonctionner ma page d’accueil du blog- je tente la création d’une nouvelle page, l’ancienne était peut-être trop chargée ? ; des soucis de temps (taf, syndicat, militance, vie perso) ; la préparation des vacances … pas beaucoup de temps (LB.)

* « En enseignement autoritaire et enseignement libertaire » au bénéfice de l’école libertaire. La réunion ne peut se tenir, les étudiants de la catho et leurs potos réactionnaires aux environs de 200, vinrent pour empêcher la réunion. Ils se font rosser « par les camarades » mais les flics interviennent pour protéger les petits bourges et les cléricaux. Janvion est brièvement arrêté pendant quelques heures. Notons que les étudiants de pharmacie et de médecine font passer un courrier dans le journal local pour dire qu’ils ne sont pas dans cette histoire et qu’eux sont partisans de la discute, de liberté et du progrès, comme les petits fafs actuels. (Les Temps Nouveaux, n°33 du 11/12/1897 et n°34 du 18/12/1897 et le Père Peinard n°61 du 19/12/1897).