1903

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Placard info.43 cm par 27 cm.

En  juillet, loi sur les règles d’hygiène dans les ateliers. été : Grève d’Hennebont.13 octobre. 40 000 ouvriers en grève dans l’industrie textile du Nord. Création du Syndicat des travailleurs de l’industrie électrique (STIE) à l’initiative d’Émile Pataud.

  • 1903

// Distribution du « Manuel du Soldat » à l’initiative de la C.G.T. et par les anarchistes dont E. Hamelin. (Boussion S, …)

// Création en 1903 de la coopérative de consommation (boucherie, boulangerie, mercerie, quincaillerie, épicerie, vin, bois, charbon), L’Avenir du Prolétariat, sise rue de l’Union. (AM de Trélazé, 4F1, sociétés et coopératives).

// Amédée Bousquet (révolutionnaire, secrétaire de la Fédération de l’Alimentation) est le représentant de la Bourse du Travail de Saumur (depuis mois et jusqu’en juillet) à la Fédération des Bourses du Travail, tandis que Maurice (sculpteurs, plutôt réformiste) l’est pour les Bourses d’Angers, Cholet puis en août de Saumur.

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Coopérative de l’Avenir du Prolétariat. La « buvette », la « boucherie ». Arch. LB.

  • 1903 – 1909

Saint-Junien (Haute-Vienne). « Membre de la Jeunesse Libertaire et de la « Libre-Pensée » de Limoges, Régis Meunier s’emploie, à plusieurs reprises et en voisin, à déchristianiser les enfants de Saint-Junien. Le 13 juin 1903, la veille de la Fête-Dieu qui donne à une procession annuelle à Saint-Junien, il prononce devant environ 800 personnes un discours anticlérical d’une extrême violence. Le 18 octobre 1909, ils seront encore plus de 900, réunis à la Salle des Fêtes, à l’écouter démolir la religion catholique. » (C. Dupuis, Saint-Junien, un bastion anarchiste en Haute-Vienne (1893-1923). Pulim. Pp100-101).

  • JANVIER

// Angers. Depuis le mois de décembre 1902, une grève des « étrilleurs » a lieu chez Voisine. 20 francs sont donnés par les allumettier.e.s de Trélazé et transmis par Hamelin (La Voix du Peuple n°113 du 04/01/1903).

// Saumur. Une vaste répression s’abat contre les membres du Syndicat des champagniseurs. Une vingtaine sont ainsi licenciés de diverses entreprises, comme Daviau le secrétaire de ce Syndicat adhérent à la CGT (La Voix du Peuple n°113 du 04/01/1903 et n°120 du 15/02/1903).

  • 09 janvier

Paris. Réunion de la Section des Bourses. Angers, Cholet et Saumur sont représentées. Angers et Saumur prennent part à la discussion critiquant toute dérogation « aux lois ouvrières » ou lois « lois soi-disant ouvrières votées par le parlement n’ont fait que duper le prolétariat » selon Saumur (La Voix du Peuple n°117 du 25/01/1903).

  • FÉVRIER

// L’argent -4 francs- d’une collecte effectuée à La Solitude, quartier de Malaquais, est versée et indiquée dans Les Temps Nouveaux n°42 du 14/02/1903 en faveur des derniers survivants/inculpés de La Mano Negra en Andalousie (Espagne).

// ANGERS. Via J. Bedouet, secrétaire de la Bourse du Travail, le Syndicat des Sculpteurs d’Angers publie dans La Voix du Peuple n°120 du 15/02/1903, un appel aux Syndicats de sculpteurs de différentes corporations (tuffeaux, pierres, doreurs, bois, graveurs, etc) qui peuvent se retrouver isolé, membre de la Fédération du Bois et de l’ameublement, du bâtiment, etc. pour mieux connaître la situation en « province » plutôt que dans les centres urbains pour ensuite réfléchir et convenir d’un mode d’organisation.

  • 06 février

Angers. Bourse du Travail. Matin. Louis Maurice rend compte de son mandat et la Commission Administrative de la Bourse d’Angers l’encourage et à continuer ainsi et lui donne un satisfecit sur la façon dont il remplit son mandat. À cette réunion de la Commission Administrative de la Bourse du Travail d’Angers du 06/02/1903, la Bourse prend officiellement une résolution contre les dérogations dans les lois du Travail (cf discussion du 09/01/1903 et compte rendu du 25/01). À cette réunion est également flétrie la position de la Préfecture qui réunit la Commission du Travail sans inviter la Bourse du Travail d’Angers et Jolive, élu prud’homme se retirera de cette réunion voyant cette situation. C’est publié dans La Voix du Peuple n°122 du 01/03/1903.  

Angers. Bourse du Travail. Après-midi. Syndicat du Textile. Réunion publique animée par Maurice devant 500 personnes qui explique la réorganisation du Syndicat et l’importance de se syndiquer (La Voix du Peuple n°122 du 01/03/1903).

  • 06 et 13 février

Paris. Section des Bourses. Compte rendus de ces deux réunions publié dans La Voix du Peuple n°121 du 22/02/1903. Angers sera représentée à l’une puis Saumur à la seconde.

  • 21 et 22 février

Saumur. Conférences de Bousquet contre l’arbitraire patronal. Amédée Bousquet dénonce dans la première réunion le renvoi des ouvriers champagniseurs syndiqués et flétri les patrons. Dans la seconde réunion, Bousquet présente son mandat à la Fédération des Bourses où il représente la Bourse de Saumur. Par l’intermédiaire de Chuche, secrétaire de la Bourse de Saumur, il est complimenté pour l’exécution de son mandat et pour son énergie (La Voix du Peuple n°122 du 01/03/1903).

  • Samedi 28 février

Angers. Université Populaire. Le Soir. Réunion du groupe Les Ennemis de l’Autorité (Le Libertaire n°17 du 01/03/1903).

  • MARS

// Paraf-Javal et Libertad tiennent une conférence sur la « nécessité de l’Union » devant 300 personnes à la salle de la Maraîchère (Brachet J-P).

// Guichard envoi un courrier pour demander un prix. Le journal Le Libertaire lui réponde que c’est 7f50 la centaine. Il est possible que ce soit 100 journaux du Libertaire à 0.10 (Le Libertaire n°21 du 29/03/1903). Le même Guichard en mars 1903, publie un article où il se moque des socialistes tel Millerand qui font des lois mais prévoient toujours des exceptions mais également des socialistes locaux (tel Eugène Gallard) qu’il ne trouve pas très cohérent non plus (Le Libertaire n°21 du 29/03/1903 et n°20 du 22/03/1903). Il est possible qu’en 1903, il est une correspondance indirecte avec « l’américain » Raymond Bachmann (et ici), peut-être en lien avec les anarchistes condamnés au bagne (Le Libertaire n°24 du 19/04/1903).

// Création d’une Université Populaire à Saumur grâce à l’aide de celle d’Angers. Jagot y fait une conférence sur le rôle social de U.P., par ailleurs titre de sa brochure (Le Rappel du 03/03/1903).

// Versement de solidarité du Syndicat des coupeurs en chaussures d’Angers qui est effectué pour les Tisseurs de Lavelanet pour 5 francs (La Voix du Peuple n°123 du 08/03/1903).

// La Commission juridique de la Section des Bourses du Travail, répond à la Bourse du Travail de Saumur, que le Préfet à raison sur le fond et qu’elle ne peut recevoir un legs de 500 francs car n’a pas pas de personnalité juridique civile. La Commission indique de qu’elle façon essayer de transiger. Je ne sais pas si elle y arrivera (La Voix du Peuple n°125 du 25/03/1903).

// Trélazé. Baisse de salaire estimée par Hamelin à 5 ou 6 francs par mois pour les fendeurs de Monthibert, Les Fresnaies et les Grands Carreaux (La Voix du Peuple n°123 du 08/03/1903). Probablement du même auteur, un exemple contraire est donné à méditer aux lecteurs et lectrices de La Voix du Peuple n°124 du 15/03/1903. À la carrière de la Grand’Maison, suite au renvoi pour des motifs futiles d’ouvriers du fond, non syndiqué, les ouvriers d’à-haut, les fendeurs qui eux sont syndiqués, menacent de se mettre en grève de solidarité avec leurs camarades de travail. La nouvelle délégation, claire sur ses bases et ses revendications, déterminée fait plier les patrons. Les 6 ouvriers renvoyés sont réintégrés. Mieux, en terme de contrôle ouvrier de la production, il est obtenu que les vérifications et les contrôles de ce qui est produit au fond sera également vérifié par un ouvrier du fond pour chaque chambrée (chambre d’extraction souterraine) et ce à date plus rapprochée. Le prix payé sera en outre affiché. Solidarité, Entr’Aide ouvrière, mots d’ordres clairs (meilleure rémunération du travail, inanité des primes, contrôle ouvrier de la production),  stratégie et action directe (pas d’intercessions politiciennes) sont des éléments clés de cette réussite et devrait toujours l’être …

  • Dimanche 01 mars

Angers. Chez Brossau, 7, rue Tharau. De 8 heures à 10 heures, réunion du groupe Les Ennemis de l’Autorité (Le Libertaire n°17 du 01/03/1903).

  • 13 mars

Paris. Section des Bourses. Maurice devient représentant de la Bourse de Versailles et membre de la Commission d’Éducation (La Voix du Peuple n°126 du 29/03/1903).

  • Dimanche 29 mars

Angers. Butte du Pélican, chez (café ?) Guilbaut. Réunion anarchiste, à 20 h. (Le Libertaire n°21 du 29/03/1903).

  • AVRIL
  • 08 et 09 avril

Angers et Trélazé. Saumur n’a semble-t’il pas répondu à la proposition de conférence. Les conférences de Girault sont autour du thème : « À bas l’Église ! À bas la caserne ! À bas la propriété ! L’Humanité libre par la Grève Générale. » (Les Temps Nouveaux n°38 du 17/01/1903 et n°46 du 14/03/1903 ; Le Libertaire n°10 du 11/01/1903, n°15 du 15/02/1903, n°19 du 15/03/1903, n°24 du 19/04/1903 ; La Voix du Peuple n°112 du 18/01/1903).

  • vendredi 10 avril

Paris. Section des Bourses. Saumur représenté n’est pas très motivé par la publication d’une brochure sous le patronage de la Fédération car la brochure est rédigée par un inspecteur du Travail (La Voix du Peuple n°134 du 17/05/1903).

  • Vendredi 17 avril

Paris. Section des Bourses. Bousquet est mandaté pour représenté la Bourse de Saumur. Pour la réunion du 17/04/1903, Cholet et Saumur sont représentées. La Bourse d’Angers propose un communiqué et un ordre-du-jour protestant contre les attaques contre son représentant Louis Maurice. Ce dernier écrit (non présent) que des erreurs sont dans cet ordre, il propose qu’il ne soit pas abordé. Il dit également qu’il a écrit à la Bourse d’Angers pour préciser les erreurs. La Bourse de Rennes, attaque le représentant de la Bourse d’Angers, Louis Maurice en s’étonnant qu’il puisse écrire dans un journal (La Petite République), où il est salarié, des choses contre la Fédération. Grenoble appui Rennes, tandis que les Bourses de Boulogne, Le Havre et Saint-Quentin minimisent. Un ordre du jour est voté à minima, invitant les camarades écrivant dans des journaux, à ne pas divulguer tout ce qu’ils sont au courant et à un peu de retenue.(La Voix du Peuple n°134 du 17/05/1903). Il faut dire, que ce membre (Louis Maurice) membre (?) du Syndicat des sculpteurs et dessinateurs d’Angers, résidant à Paris, et qui représente les Bourses du Travail d’Angers et de Versailles semble s’en prendre à la CGT dans la Revue le Mouvement socialiste et La Petite République. Il s’en suit des bisbilles entre certains révolutionnaires et les plus modérés souhaitant être dans le giron socialiste (La Voix du Peuple n°129 du 12/04/1903, n°130 du 19/04/1903).

  • MAI

// Création d’un « Syndicat mixte » ouvert aux employé-e-s de n’importe quelle corporation ; mais aussi, à celles et ceux qui n’ont pas de travail fixe comme les journaliers et journalières, les manœuvres. Notons que les femmes sont nommées en tant que telles et ce n’est pas souvent. Je ne sais pas si ce syndicat adhérent à la C.G.T. perdurera ou pas. L’initiative en revient à des militants anarchistes : Mercier, Hamelin, Guichard (Les Temps Nouveaux n°3 du 16/05/1903 ; Le Libertaire n°27 du 08/05/1903).

// France. Un Manifeste de la Section des Bourses adressé aux militant.e.s de la CGT publié dans La Voix du Peuple n°131 du 26/04/1903 à l’occasion du Premier Mai.

  • Vendredi 08 mai

Paris. Sections des Bourses. Démission du délégué de Cholet. Discussion sur les bureaux de placements : Saumur râle sur la critique du délégué de Blois qui dit qu’il n’y a qu’à chambarder les bureaux de placements pour les Bourses qui sont en buttes à ces offices privés « d’interim« . Sur la meilleurs manière de procéder et les tactiques à employer pour la fermeture de ces bureaux de placements, Angers vote pour l’ordre du jour de la Bourse de Saint-Quentin qui en gros demande que les Bourses demande l’intercession des députés pour qu’ils votent la suppression de ces bureaux (11 voix) ; la Bourse de Saumur vote elle avec la majorité (35 voix) l’ordre du jour de la Bourse de Brive qui lui demande une circulaire de la Fédération invitant à agit par tous les moyens contre ces bureaux (donc aussi bien action directe qu’avec l’intercession des députés et élus). On retrouve, là une vielle opposition tactique entre réformistes et révolutionnaires, et entre Saumur qu fût une Bourse avec des positions radicales. Le représentant de la Bourse d’Angers propose à celui d’Alençon que sa Bourse n’a qu’à tirer leur brochures par eux-mêmes; Il faut qu’elle semblerait être une brochure qui demande la conciliation entre ouvriers et patrons, la bonne entente (La Voix du Peuple n°135 du 24/05/1903).

  • Dimanche 17 mai

Angers, Cirque Théâtre. Conférence de Pierre Renaudel sur la séparation de l’Église et de l’État. Conférence organisée par le Groupe d’Études Sociales Germinal. À l’occasion de cette conférence, il semble qu’Émile Guichard, un des animateurs du G.E.S., sera calomnié (Les Temps Nouveaux n° 4 du 23/05/1903 et Le Libertaire n°29 du 22/05/1903). Une légère critique sur cette propagande anticléricale agite le landerneau anarchiste (Le Libertaire n°34 du 26/06/1903, n°35 du 03/07/1903).

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Arch. Munip. Angers. arch. numérisées. 06 Fi 940. 1m23 par 82 cm

  • fin mai

Aubervilliers. Soutif est présent à une réunion au titre des employés de la Manufacture de Trélazé pour établir une liste de revendications ayant pour point de départ le machinisme générateur de destruction d’emploi (La Voix du Peuple n°135 du 24/05/1903).

  • JUIN
ama Établissements A. Papin, Angers - La filature". – [S. l.] : [S. n.], [ca 1920] 04Fi_02975

AMA numérisées. 04Fi_02975. Établissements A. Papin, Angers – La filature ». – [S. l.] : [S. n.], [ca 1920]

// À partir du 15 juin, déclenchement d’une grève par les ouvriers cordiers de la Manufacture Papin à Angers, suite à une diminution des salaires. Refus de la conciliation proposée par le Juge de Paix (Arch. Municip. Angers : 06 Fi 232).

// Dans le n°140 du 28/06/1903 de La Voix du Peuple, le Syndicat des allumettiers de Trélazé envoie 10 francs au Comité de Grève des carriers et mineurs de Savonnières-en-Perthois.

// Grève aux Forges d’Hennebont (Morbihan). Cette grève dure jusqu’en août par la défaite patronale. Le Syndicat des mécaniciens d’Angers et la Chambre syndicale des tisserands de Cholet envoient 10 francs en solidarité (La Voix du Peuple n°147 du 16/08/1903).

  • Vendredi 12 juin

Paris. Sections des Bourses. Les Bourses d’Angers et Saumur sont représentées. Le délégué d’Angers prend la parole pour défendre la participation des Bourses aux élections du Conseil Supérieur du Travail (La Voix du Peuple numéro 140 du 28/06/1903). Une circulaire sera envoyée aux différentes Bourses (La Voix du Peuple n°140 du 28/06/1903). Auparavant la Bourse d’Angers, par l’intermédiaire de Bedouet, avait mandaté son représentant à la Section des Bourses (Maurice) pour qu’il défende la position de la participation des Bourses à ces élections (La Voix du Peuple n°139 du 21/06/1903).

  • JUILLET.

// Le G.E.S. Germinal se réunit tous les jeudis soirs à 20h30, café Houdayer, rue des Deux-Haies. Notons, que se groupe est clairement dans l’orbite libertaire angevin et trélazéenne, puisque les deux personnes chargées de recevoir la correspondance sont Mercier et Guichard. Début juillet ce groupe projette d’organiser une tournée de propagande dans les villages (Les Temps Nouveaux n°10 du 04/07/1903 ; Le Libertaire n°31 du 05/06/1903 et Le Libertaire n°35 du 03/07/1903).

// A. Dupré et E.G. Dupré verse de l’argent en soutien aux Temps Nouveaux. E.G. voire l’autre, sont-il les saumurois ou futurs saumurois ? (Les Temps Nouveaux n°10 du 04/07/1903). Toujours en faveur du journal, un autre don est versé par H.M. de Trélazé (Les Temps Nouveaux n°13 du 25/07/1903).

// Agitation chez les carriers de Trélazé (La Voix du Peuple n°144 du 26/07/1903 ).

// Louis Maurice se présente aux élections du Conseil Supérieur du Travail. Il est présenté et soutenu par les Bourses de Cholet et du Havre (La Voix du Peuple n°141 du 05/07/1903). Cette Bourse retirera son soutien à Maurice en préférant soutenir celle d’Yvetot qui est une candidature d’opposition au CST (La Voix du Peuple n°147 du 16/08/1903). Le délégué de Saumur, Bousquet, y annonce sa démission pour représenter cette Bourse.

  • Dimanche 05 juillet

À 14h, au 6 rue de la Tannerie, chez Legloahec, réunion du groupe les Ennemis de l’Autorité avec une causerie menée par Delaye-Bougère sur l’exploitation des femmes chez Bessonneau. Est-ce une même personne ou deux personnes, l’un Bougère et l’autre Delaye. Cette deuxième hypothèse me semble plus probable. (Les Temps Nouveaux n°10 du 04/07/1903 et Le Libertaire n°35 du 03/07/1903).

  • Jeudi 16 juillet

Angers, café Houdayer (Houdoyer, Hondoyer ?), rue des Deux-Haies, 20h30. G.E.S. Germinal, causerie contradictoire avec 2 camarades sur la colonie libertaire de Vaux ; et rencontre avec le groupe Les Iconoclastes de Nantes autour des femmes propagandiste. Est ce Anna Mahé qui viendra ? (Les Temps Nouveaux n°11 du 11/07/1903 et Le Libertaire n°36 du 10/07/1903).

  • AOÛT

Archives anarchistes. Ce journal sera vendu par Legloahec sur Angers, en 1904. En 1903 ? Il est publié à l’été 1903 et vendu sur Angers

// Trélazé. Grève au puits n°3 de Monthibert.  Cette grève concerne 150 fonceurs. Elle fait suite au renvoi de l’ouvrier Tercol, accidenté du travail et qui réclame le paiement immédiat du travail antérieurement effectué. Le patronat décide de licencier les 150 fonceurs ! Aussitôt on parle de gréve générale. Ménard puis le syndicat décide de ne pas favoriser l’extension du conflit, mais au contraire de subvenir aux besoins des grévistes (en particulier en nature). Les travailleurs des autres chantiers continuent donc le taf pour subvenir aux besoins des grévistes. Des manifestations, pétitions, revendications, délégations ont lieues. La Commission cède sur certaines revendications. La demande d’augmentation pour les journaliers n’est pas accordée. Cependant la rémunération du travail à la tâche cesse. Au fond, le contrôle du métrage et de l’arpentage est accordée ; le contrôle des explosifs sera vérifié par un ouvrier. Les contre-maîtres reçoivent l’ordre formel d’être plus poli (!!…).  Pour les revendications principales, tous les puits à forer et ceux pour lesquels ce sera possible, ils seront doter de « cage-parapluie » pour la descente et la remontée du matériels mais aussi des ouvriers. Parfois jusqu’à 300 mètres d’échelles ! Une victoire essentielle est qu’en cas d’accident, le salarié est le libre du choix du médecin. C’est une victoire ouvrière. (Poperen, un siècle… et Jacques Thomé, Trélazé 1606-1918, … Les Temps Nouveaux n°13 du 25/07/1903 ; n°14 du 01/08/1903 ; n°15 du 08/08/1903).

 // D’une tout autre ampleur, d’une toute autre tenue la grève dans l’usine de l’Ecce-Homo, avec peut-être, l’intercession d’un commissaire selon les articles de journaux anarchistes. Mais c’est sans doute l’occasion de mettre à jour une inimitié entre réformistes et révolutionnaires, en particulier entre le secrétaire de la Bourse du Travail : J. Bedouet et certains des anars syndicalistes ou tout simplement l’un des anarchistes qui est Guichard. Une des raisons de l’échec, serait, selon Em. Le Meunier, membre du syndicat du textile, le fait qu’il y eu une grève des cordiers de 7 semaines qui aurait mis la caisse du Syndicat à sec. La nouvelle grève, lancée à l’été, n’aurait selon lui, pas dû avoir lieu, car sans réserves financières, elle n’avait aucune chance de réussir. Guichard répond lui, que la pratique d’intercession ne ne à rien, preuve en est, c’est que les ouvriers recommencent peu de temps après une nouvelle grève. (voir également Les Temps Nouveaux n°51 du 18/04/1903 , n°18 du 29/08/1903, n°19 du 05/09/1903 ; Le Libertaire n°43 du 29/08/1903, n°44 du 05/09/1903, n°46 du 20/09/1903, n°47 du 27/09/1903). Est ce cette grève qui est victorieuse selon le Syndicat du Textile au début septembre ? (La Voix du Peuple n°150 du 06/09/1903).

// Angers. Cirque-Théâtre. Conférence de Keufer pour le Syndicat du bâtiment. Une « quête » de solidarité est effectuée pour les cordonniers grévistes mais ceux-ci, dans un beau geste, la refuse et verse son montant de 15 francs en solidarité aux grévistes d’Hennebont, qui marque les esprits de cet époque (La Voix du Peuple n°147 du 16/08/1903).

// France. Dans La Voix du Peuple n°145 du 02/08/1903, Yvetot écrit un article ou il affirme que la (célèbre) brochure syndicaliste Le Manuel du soldat est en passe d’être tiré à 100.000 exemplaires. C’est aussi l’occasion, en cette année 1903 où les tensions sont vivent de remettre une petite couche de critique « les arrivistes » et les « journalistes gouvernementaux et socialistes, venus expressément dans les Syndicats pour y tenter de reprendre une direction néfaste en orientant les individus groupés dans nos Syndicats vers la politique décevante et les réformes nulles ou inapplicables« . Nul doute que le représentant des Bourses d’Angers, Saumur et Cholet Louis Maurice, journaliste à La Petite République, entre autre personne, se soit senti visé.

// Le Syndicat des hommes de peine et des irréguliers du travail de Saint-Nazaire souhaitent entrer en contact avec leurs homologues de Lorient, Nantes et Angers. Il s’agit sans nul doute, du Syndicat mixte créé en Mai. (Les Temps Nouveaux n°16 du 15/08/1903 ; Le Libertaire n°41 du 15/08/1903).

// Par l’intermédiaire de Bruon, un ancien angevin qui est probablement à Nantes. Si c’est bien le même il est secrétaire du Syndicat du bâtiment, qui localement est organisé en section d’industrie plutôt qu’uniquement par métier. Ce syndicat essaye, d’après l’annonce publiée dans La Voix du Peuple n°148 du 23/08/1903, de grouper en une Fédération régionale les syndicats du bâtiment de l’Ouest. Angers y répondra t’il ? D’autre du Maine-et-Loire ? Cette réunion est prévue pour la fin septembre.

// La Bourse du Travail de Saumur envoie 5 francs aux grévistes de Villedieu. Solidarité publiée dans La Voix du Peuple n°149 du 30/08/1903

  • SEPTEMBRE

// Entre septembre et décembre, sans plus de précisions, la Bourse du Travail de Cholet envoie 5 francs en solidarité aux céramistes de Villedieu (publié dans La Voix du Peuple n°168 du 03/01/1904).

// Septembre-Octobre. Grèves des maréchaux d’Angers pour une augmentation de salaires, la fin du travail du dimanche, la cessation du repas (car par trop infect) et du logement chez l’employeur (trop rudimentaire), la journée normal à 10 heures. Les patrons refusent toute négociation. Ils sont une quarantaine et demandent de l’aide financière pour tenir (La Voix du Peuple n°151 du 13/09/1903 ; n°153 du 27/09/1903 et n°156 du 18/10/1903).

Publié dans les n°154 du 04/10/1903n°156 du 18/10/1903 et n°157 du 25/10/1903 de La Voix du Peuple, un soutien financier pour les maréchaux d’Angers en grève est versé par les syndicats des Layetiers-Éballeurs (??) (5 francs), des allumeurs de gaz (5 francs) et des coiffeurs de Paris (2 francs) ;  la chambre syndicale des ouvriers Huiliers et Pétroliers du Havre (10 francs) ; par l’intermédiaire de l’Union des Syndicats, donc probablement les syndicats parisiens : de l’Orfèvrerie (5 francs), de la Sculpture (5 francs), des Tailleurs et Couturières (5.20 francs) et de la Couperie de polls (??) pour 2.50, du syndicat des Ouvriers en scies de la Seine (1.50).

// début septembre puis fin septembre

Début septembre, un compromis est signé entre les grévistes et le patronat avec une augmentation de salaires selons le Syndicat du Textile. Est ce la suite de la grève de l’été ? (La Voix du Peuple n°150 du 06/09/1903)

Relance d’une grève à l’usine Hecce-Homo. Les ouvriers, au nombre de 190, demande une augmentation de salaire ; le patron consent à un sou ! Devant cette moquerie, les ouvriers repartent de plus belle. (La Voix du Peuple n°153 du 27/09/1903, n°155 du 11/10/1903 et n°155 du 11/10/1903 -texte général sur les grèves du textile-; Les Temps Nouveaux n°22 du 26/09/1903 et n°25 du 17/10/1903). La grève s’étend, près de 4000 seront en grève à un moment ou à l’autre, et un cahier général de revendications est établi. Le patronat est obligé de négocier et certaines avancées sont faites : la prime est supprimée et compensée par une augmentation de 10% des salaires ; à partir du 01/04/1904 et la mise en place totale sur la loi des 10 heures, le salaire sera maintenu malgré une baisse du temps de travail et le salaire du travail aux pièces (à la tâche, travail précaire) sera augmenté ; pour le travail effectué avec des mauvaises matières, le prix payé sera augmenté pour compenser ; toute les revendications ouvrières seront désormais porté aux patrons et ne passeront pas par le filtres des garde chiourmes (appelé managers de nos jours…). Malgré tout ces acquis, la continuation de la grève est votée pour obtenir satisfactions sur quelques autres revendications. Desjardins, mandaté par la Fédération du Textile pour suivre les négociations est remplacé par Ludovic Ménard (des ardoisiers de Trélazé) pour assumer la suite lorsqu’il doit repartir.

Dès la fin septembre, dans le n°154 du 04/10/1903 de La Voix du Peuple, il est envoyé un secours symbolique de 2 francs par la Chambre syndicale des coiffeurs.

// Dans Le Libertaire, une brève sur les méfaits du militarisme, « la grande famille » comme on disait alors, ayant eu lieu à Angers et publié dans le n°45 du 13/09/1903.

  • Samedi 05 septembre

À Angers. Université Populaire, à 20h30, conférence d’Henry MERCIER sur le thème « Pourquoi l’Anarchie ? » (Les Temps Nouveaux n°19 du 05/09/1903 et Le Libertaire n°44 du 05/09/1903).

  • Dimanche 06 septembre

Angers. Bourse du Travail. Conférences d’Amédée Bousquet. Le matin, il anime une réunion spécifique en tant que secrétaire de la fédération de la CGT de l’Alimentation, plus particulièrement pour le secteur de la boulangerie. À cette époque, Paris connaît de grands mouvements de grèves et de protestation dans ce secteur. Il fait la part belle également à la nécessaire lutte contre les bureaux de placements (sorte d’agence d’intérim de l’époque). L’après-midi, toujours à la Bourse, une nouvelle conférence est tenue, que l’on appellerait « interpro » de nos jours. Il y a parle du syndicalisme général, avec une appétence particulière pour le « syndicalisme d’action directe » (contre les « Conseils » en tout genre) (La Voix du Peuple n°152 du 20/09/1903). Il trouve également le temps de rencontrer les maréchaux (n°151 du 13/09/1903).

  • Mercredi 16 septembre

À l’Université Populaire, conférences d’Émile Guichard sur le thème « Le 9e commandement de Dieu et l’amour libre » (Les Temps Nouveaux n°19 du 05/09/1903 et n°20 du 12/09/1903 ; Le Libertaire n°44 du 05/09/1903 et n°45 du 13/09/1903).

  • Samedi 26 septembre

Conférence de Louise Michel et de Girault au Cirque Théâtre, à Angers, en pleine grève des cordonniers.

  • Lundi 28 septembre (?)

Angers. Venue et conférence de Renard, dans le cadre de la grève des Tisserands (La Voix du Peuple n°153 du 27/09/1903).

  • OCTOBRE
Lib an 09 serie 04 n050 18101903 titre avec citation

Arch autonomies. Titre du 18/10/1903. an 09, série 04. Mis pour la citation.

// En octobre, des camarades tentent de créer une troupe de théâtre en vue de s’en servir comme d’un moyen de propagande. Le projet serait de faire des tournées dans le département. Les fonds sont à adresser à Émile Guichard (Les Temps Nouveaux n°24 du 10/10/1903 et Le Libertaire n°49 du 11/10/1903).

// Guichard demande à recevoir des « trucs » (brochures, affiches, ?), mais le journal Le Libertaire lui répond dans la rubrique des petites correspondances, qu’il ne peut expédier sans avoir reçu au préalable les fonds (Le Libertaire n°49 du 11/10/1903).

// Dans Le Libertaire n°43 du 29/08/1903, Liard-Courtois évoque quelques souvenirs de St Martin-de-Ré juste avant de partir pour le bagne et de l’exploitation -déjà ignoble- de l’administration pénitentiaire. Meunier, Chevry et bien d’autres subiront aussi cela.

// Dans une lettre publiée dans Le Libertaire, Gustave Hervé y cite Mercier, Bahonneau, Ménard (Le Libertaire n°50 du 18/10/1903).

// Au mois d’Octobre 1903, Jean Marestan pour connaître leurs opinions sur l’anarchisme, sollicitent des libertaires (et d’autres personnalités extérieures, éloignées ou proches) pour savoir ce que cela signifie pour eux cette philosophie, la représentation de la cité idéale et les moyens pour y parvenir (Le Libertaire n°52 du 31/10/1903). Hamelin figure sur cette liste, mais est ce bien Émile ? Également d’anciens angevins comme Gegout (très bref et très jeune), Régis Meunier et Philippe Auguste.

// Mouvement de grève chez les tisserands angevins et effervescence sociale aux carrières de Trélazé ainsi que dans la boulangerie à Angers (La Voix du Peuple n°154 du 04/10/1903). Dans les n°156 du 18/10/1903 et n°157 du 25/10/1903 de La Voix du Peuple, les Tisserands d’Angers sont soutenu par les Chambres syndicales des Coiffeurs de Paris et de la Sculpture pour 5 francs chacun ; des métallurgistes du Vimeu (5 francs), de la Chambre syndicale des Serruriers de la Seine (5 francs), de la caisse de l’Union des Syndicats de la Seine (5 francs) et du Syndicat des garçons de magasins, cochers livreurs (5 francs) de l’Union Syndicales des ouvrières et ouvriers Doreurs sur bois (3 francs) ainsi que le Syndicat des Allumettiers de la Seine (25 francs).

  • 08 et 09 octobre
demande hamelin et mercier pour conf Louise Michel trélazé octobre 1903 p185 cite ardoise

extrait de la p185 du livre de J. Thomé, Trélazé 1606-1918. Cité des faiseurs d’ardoises. Édition ville de Trélazé.

 Le 08 octobre, Louise Michel et E. Girault font une conférence à Trélazé, salle de la Maraîchère à 20h : « Pourquoi des Églises, Pourquoi des casernes?« . Les organisateurs sont Henri Mercier, « cordonnier place Malaquais » et « Émile Hamelin, colporteur aux Plaines ». Les organisateurs locaux ne sont pas à la bourre pour la déclaration, contrairement à ce que pourrait laissé penser le mot de Girault pressant les organisateurs. C’est que les dates ont été changées et annoncées par voie de presse le même jour, le 05/09. Ces reports de dates sont, semble-t-il du fait de Louise Michel et non pas de Girault qui adapte la tournée du mieux qu’il peut pour préserver la vieille combattante libertaire. Une autre conférence était prévue normalement à Saumur, mais elle n’eut pas lieu. (Les Temps Nouveaux n°14 du 01/08/1903, n°17 du 22/08/1903 et n°19 du 05/09/1903 ; Le Libertaire n°41 du 15/08/1903, n°42 du 22/08/1903, n°43 du 29/08/1903, n°44 du 05/09/1903, n°45 du 13/09/1903). Voir article ici sur la conférence de Rennes

Voir les courriers échangés : par Émile Hamelin à Louise Michel à Londres (13/08/1903) et entre Louise Michel et Ernest Girault (courrier du 16/08/1903 donnant l’adresse d’Hamelin après avoir reçu son courrier en 3 jours mais aussi indiquant dans un mot, à fin de parution dans Le Libertaire, qu’elle délègue à Girault l’organisation pratique de la tournée). Après avoir reçut une lettre de Girault, elle renvoie un courrier à Girault le 21/08/1903 lui indiquant qu’elle est contente de l’organisation, mais qu’elle commencera sans doute avec retard. Elle s’inquiète de la non publication de son mot dans Le Libertaire, de ce que penseront également les camarades d’elle, les délais étant trop court.

  • Samedi 31 octobre

Trélazé, local syndical, 19h30. Réunion autour de la discussion en cours à Trélazé sur de la création d’une coopérative de consommation, sur le modèle du Vooruit de Gand. Mercier dans son annonce demande également l’avis des anarchistes de Gand, aura-t’il des réponses ? (Les Temps Nouveaux n°24 du 10/10/1903).

  • NOVEMBRE

// Solidarité financière du Syndicat des Quais de Rochefort qui verse 10 francs tout comme le Syndicat de la Chapellerie de Paris aux tisseurs d’Angers (La Voix du Peuple n°160 du 08/11/1903, n°161 du 15/11/1903).

//  Solidarité financière envoyée par le Syndicat des maçons et tailleurs de Pierre de Paris pour les maréchaux d’Angers (5 francs) et publié dans La Voix du Peuple n°160 du 08/11/1903.

  • 20 novembre

Paris. Saumur et Angers représentées à la réunion de la section des Bourses. La Bourse d’Angers propose un Ordre du jour qui est refusé par la majorité. Sur les 15 bourses qui votent pour, au moins 3 sont représentées par Maurice ; d’autres le sont par des gens proche de son courant de pensée. Ceux qui votent contre, mettent en cause « les camarades journalistes » qui insèrent « de la parlotte politique » au sein du syndicalisme (La Voix du Peuple n°163 du 29/11/1903).

  • Dimanche 08 novembre

Angers. Trélazé. Grande salle de la Bourse du Travail. Meeting contre les bureaux de placement, dans le cadre de la tournée dans l’Ouest, organisée par la CGT. Cette tournée coûtera 180 francs à la CGT (La Voix du Peuple n°170 du 17/01/1904). Orateur Beausoleil (La Voix du Peuple n°161 du 15/11/1903). Le Syndicat des Boulangers d’Angers et la Commission administrative de la Bourse du Travail signent un Ordre du jour contre les bureaux de placements dans le n°162 du 22/11/1903. La Bourse du Travail de Saumur fera de même et c’est publié dans le n°167 du 27/12/1903. Joignant le geste à la parole, la Bourse du Travail d’Angers envoie 6 francs pour cette campagne comme l’atteste la publication dans La Voix du Peuple n°164 bis du 06/12/1903 des listes de souscriptions reçues. Dans le n°165 du 13/12/1903 ce sont les ardoisiers de Trélazé qui versent 20 francs et les typographes d’Angers (5 francs). Dans le n°166 du 20/12/1903 c’est la Bourse du Travail de Cholet qui verse son écot pour 20 francs. Une autre réunion aura lieu à Trélazé à la Maraîchère organisée par les syndicats des allumettiers et des ardoisiers (La Voix du Peuple n°162 du 22/11/1903).

  • DÉCEMBRE

// Le Syndicat des forgerons de Marseille envoie 3 francs aux tisserands d’Angers (La Voix du Peuple n°166 du 20/12/1903).

// La Bourse du Travail d’Angers envoie quand à elle 5 francs en Solidarité pour les Tisseurs du Nord eux-aussi en grève. La Bourse envoie également 5 francs pour la Bourse de Creil en proie à des difficultés financières.

  • Samedi 05 décembre

À la Bourse du Travail d’Angers. Sous la présidence de Duchesne, l’orateur est Ludovic Ménard, des ardoisiers de Trélazé mais là, comme représentant de la Confédération. Cependant la réunion, si elle semble se faire dans le cadre de cette campagne (La Voix du Peuple n°164 bis du 06/12/1903), il semblerait que selon le compte-rendu de cette réunion publié dans le n°166 du 20/12/1903, que la réunion ait porté sur l’importance du syndicalisme au travers du syndicalisme ardoisier, la méfiance dans les partis politiques voire même « contre les illusions de la politique avec ces systèmes de promesses électorales« .

 

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